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Eric Ouellet

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  1. “ Jéhovah bénit les actions d'un roi fidèle au Seul vrai Dieu”

    À LA tête de ses troupes, le roi Asa descend à vive allure la vallée qui mène des hauteurs de Juda à la plaine côtière. À l’endroit où la vallée s’élargit, il s’immobilise et retient son souffle. En contrebas s’étend le camp éthiopien, et il est gigantesque ! L’armée ennemie doit avoisiner le million de soldats. Celle d’Asa n’en compte qu’un peu plus de la moitié.

    Alors qu’il s’apprête à livrer bataille, qu’est-ce qui retient le plus l’attention du roi ? Les ordres à donner à ses généraux ? Les encouragements à adresser à ses soldats ? Les lettres à écrire à sa famille ? Non. En ce moment crucial, Asa prie.

    Avant de nous pencher sur sa prière et de découvrir ce qui s’est passé ce jour-là, intéressons-nous au genre d’homme qu’il était. Qu’est-ce qui l’a conduit à agir comme il l’a fait ? Avait-il de bonnes raisons de croire que Dieu l’aiderait ? Que nous apprend sa vie sur la manière dont Jéhovah bénit les actions de ses serviteurs ?

    UN ROI ATTACHÉ AU CULTE PUR

    Au cours des 20 années qui ont suivi la scission d’Israël en deux royaumes, Juda s’est laissé totalement corrompre par des pratiques païennes. Lorsqu’Asa est devenu roi en 977 av. n. è., même la cour s’était souillée en adorant les divinités cananéennes de la fertilité. Mais la Bible rapporte au sujet de son règne : “ Asa se mit à faire ce qui est bien et droit aux yeux de Jéhovah son Dieu. Il enleva [...] les autels étrangers et les hauts lieux, il brisa les colonnes sacrées et abattit les poteaux sacrés. ” (2 Chron. 14:2, 3). Il a chassé du royaume de Juda “ les prostitués sacrés ”, qui pratiquaient la sodomie comme rituel religieux. Il ne s’en est cependant pas tenu là. Il a exhorté ses sujets à “ rechercher Jéhovah le Dieu de leurs ancêtres ” et à observer “ la loi et le commandement ” de Dieu. — 1 Rois 15:12, 13 ; 2 Chron. 14:4.

    Le zèle d’Asa pour le vrai culte a plu à Jéhovah, qui l’a récompensé en lui accordant plusieurs années de paix. Le roi a donc pu dire : “ Nous avons recherché Jéhovah notre Dieu. Nous avons recherché, et il nous procure le repos de tous côtés. ” Les habitants de Juda ont mis à profit cette période favorable pour fortifier les villes du royaume. “ Ils bâtissaient [...] et avaient du succès ”, précise le récit. — 2 Chron. 14:1, 6, 7.

    SUR LE CHAMP DE BATAILLE

    Étant donné son attachement au culte pur, il n’est pas surprenant qu’Asa ait prié lorsqu’il a eu à affronter la plus grande armée mentionnée dans les Écritures. Il savait que Dieu récompense les actes de foi. Dans sa prière, il a sollicité l’aide de Jéhovah, convaincu que, s’il s’appuyait sur lui et obtenait son soutien, peu importait l’effectif ou la puissance de l’armée ennemie. Asa a fait valoir que le nom de Dieu était en jeu dans ce conflit. “ Secours-nous, ô Jéhovah notre Dieu, a-t-il supplié, car sur toi nous nous appuyons et c’est en ton nom que nous sommes venus contre cette foule. Ô Jéhovah, tu es notre Dieu. Que le mortel ne conserve pas de vigueur contre toi. ” (2 Chron. 14:11). C’était comme s’il avait dit : ‘ L’invasion éthiopienne est une attaque contre toi, Jéhovah. Ne permets pas que ton nom soit déshonoré en laissant de faibles humains balayer ceux qui portent ton nom. ’ Sa prière a-t-elle été entendue ? Oui. “ Jéhovah battit les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens s’enfuirent. ” — 2 Chron. 14:12.

    De nos jours, nous nous heurtons à des adversaires nombreux et puissants. Nous ne les affrontons pas sur un champ de bataille. Mais nous pouvons être certains que Jéhovah récompensera les fidèles qui mènent un combat spirituel en son nom : il leur accordera la victoire. Au nombre des batailles que nous avons à livrer personnellement figurent peut-être la résistance au relâchement des mœurs, la lutte contre nos propres faiblesses ou la protection de notre famille contre de mauvaises influences. Quelle que soit la menace, nous pouvons puiser des encouragements dans la prière d’Asa. Sa victoire a été celle de Jéhovah. Elle illustre ce à quoi peuvent s’attendre tous ceux qui s’appuient sur Dieu. Rien ni personne ne peut tenir contre lui.

    ENCOURAGEMENTS ET AVERTISSEMENT

    Tandis qu’Asa revenait de la bataille, le prophète Azaria est allé à sa rencontre, porteur d’encouragements, mais aussi d’un avertissement : “ Entendez-moi, ô Asa ainsi que tout Juda et Benjamin ! Jéhovah est avec vous aussi longtemps que vous êtes avec lui ; si vous le recherchez, il se laissera trouver par vous, mais si vous le quittez, il vous quittera. [...] soyez courageux et que vos mains ne retombent pas, car il existe une récompense pour votre action. ” — 2 Chron. 15:1, 2, 7.

    Voilà des paroles qui renforcent notre foi. Elles attestent que Jéhovah sera avec nous aussi longtemps que nous le servirons fidèlement. Quand nous implorons son aide, soyons assurés qu’il nous entend. “ Soyez courageux ”, a dit Azaria. Il faut souvent beaucoup de courage pour faire ce qui est juste, mais nous savons qu’avec le soutien de Jéhovah nous pouvons y arriver.

    Parce que sa grand-mère Maaka avait érigé “ une idole horrible pour le poteau sacré ”, Asa a dû se résoudre à lui enlever la dignité de “ grande dame ”. Il a eu le courage de prendre cette décision ainsi que de brûler l’idole en question (1 Rois 15:13). Cette action résolue lui a valu d’être béni. Nous devons nous aussi rester indéfectiblement attachés à Jéhovah et à ses principes justes, que les membres de notre famille lui soient fidèles ou non. Alors, il récompensera notre intégrité.

    Au nombre des bénédictions qu’il a reçues, Asa a vu de nombreux Israélites quitter le royaume du Nord apostat et affluer en Juda. Ils avaient constaté que Jéhovah était avec Asa, et ils accordaient un tel prix au culte pur qu’ils ont décidé d’abandonner leur foyer pour vivre aux côtés des serviteurs de Jéhovah. Asa et les habitants de Juda ont alors conclu dans la joie ‘ une alliance, pour rechercher Jéhovah de tout leur cœur et de toute leur âme ’. Dieu “ se laissa trouver par eux ; et [il] continua de leur procurer le repos de tous côtés ”. (2 Chron. 15:9-15.) Quand des humains qui aiment la justice se mettent à pratiquer le culte pur, nous nous réjouissons tout autant.

    Rappelons toutefois que les paroles du prophète Azaria comportaient un avertissement : “ Si vous le quittez, [Jéhovah] vous quittera. ” Faisons tout pour éviter d’en arriver là, car qui ne tient pas compte de cette mise en garde s’expose à des conséquences désastreuses (2 Pierre 2:20-22). Les Écritures ne précisent pas pourquoi Jéhovah a adressé cet avertissement à Asa. Mais le fait est que le roi n’y a pas prêté suffisamment attention.

    “ TU AS AGI SOTTEMENT ”

    Dans la 36e année du règne d’Asa, Baasha, roi d’Israël, a manifesté de l’hostilité à l’égard de Juda. Peut-être dans le but d’empêcher ses sujets de se rallier à Asa et au culte pur, il s’est mis à fortifier la ville frontière de Rama, située à 8 kilomètres au nord de Jérusalem. Au lieu de se tourner vers Dieu comme lors de l’invasion éthiopienne, Asa a envoyé un présent au roi de Syrie et lui a demandé d’attaquer le royaume du Nord. Après quelques incursions des Syriens dans son territoire, Baasha s’est retiré de Rama. — 2 Chron. 16:1-5.

    L’initiative d’Asa a déplu à Jéhovah, qui le lui a fait savoir par l’intermédiaire du prophète Hanani. Compte tenu de la victoire que le roi avait remportée sur les Éthiopiens, il aurait dû se souvenir que les “ yeux [de Jéhovah] rôdent par toute la terre, afin de montrer sa force en faveur de ceux dont le cœur est complet à son égard ”. A-t-il été mal conseillé, ou bien a-t-il considéré que Baasha et ses troupes constituaient une menace dont il pouvait se débarrasser par ses propres moyens ? Quoi qu’il en soit, il a raisonné d’un point de vue humain et ne s’est pas appuyé sur Jéhovah. “ Tu as agi sottement dans cette circonstance, a déclaré Hanani, car dès maintenant il existera contre toi des guerres. ” — 2 Chron. 16:7-9.

    Asa n’a pas supporté cette réprimande. Dans un accès de fureur, il a fait mettre Hanani aux ceps (2 Chron. 16:10). A-t-il jugé qu’après tant d’années de fidélité il ne méritait pas un tel blâme ? L’âge avait-il altéré son jugement ? La Bible ne fournit pas d’éléments de réponse.

    Dans la 39e année de son règne, Asa a été atteint d’une grave maladie des pieds. “ Même dans sa maladie, souligne le récit, il ne rechercha pas Jéhovah, mais les guérisseurs. ” Il semble qu’à cette époque Asa négligeait sa spiritualité. C’est manifestement dans ce piètre état et dans cette disposition d’esprit qu’il est mort, au cours de la 41e année de son règne. — 2 Chron. 16:12-14.

    Les qualités d’Asa et son zèle pour le culte pur semblent toutefois l’emporter largement sur ses erreurs. Jamais il n’a cessé de servir Jéhovah (1 Rois 15:14). Que pouvons-nous donc retenir de sa vie ? Qu’il nous faut méditer sur la façon dont Jéhovah nous est venu en aide par le passé, car ces souvenirs peuvent nous inciter à rechercher de nouveau son soutien lorsque nous traversons des épreuves. Par ailleurs, ne partons pas du principe que nous n’avons pas besoin de conseils tirés des Écritures sous prétexte que nous servons Dieu fidèlement depuis des années. Si nous commettons une faute, Jéhovah nous réprimandera. Pour tirer profit de la correction, acceptons-la sans nous offusquer. Mais ce qu’il nous faut surtout retenir, c’est que notre Père céleste sera avec nous aussi longtemps que nous resterons avec lui. Ses yeux parcourent la terre entière et remarquent ceux qui lui sont fidèles. Il les récompense en intervenant puissamment en leur faveur. Il l’a fait pour Asa. Il le fera aussi pour nous.

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  2. Hello Eric, merci pour ce bel article. Voici comment je l'ai traité vu que nous avions que cinq minutes à la VCLM. Bonne journée et à bientôt te lire. Michel

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    10 novembre joyaux Sujet en résumé.pdf 10 Novembre Joyaux.pdf

  3.  

    Jéhovah enseigne la miséricorde avec loyauté 

    JÉHOVAH confie une mission à son prophète Jonas. Nous sommes au IXe siècle avant notre ère, et Yarobam II règne sur Israël. Jonas est originaire de Gath-Hépher, une ville zéboulonite (Josué 19:10, 13 ; 2 Rois 14:25). Dieu envoie Jonas à 800 kilomètres de là, vers le nord-est, à Ninive, la capitale de l’Assyrie. Il le charge de prévenir les Ninivites qu’ils vont au-devant de la destruction divine.

    "Comment? Aller vers cette nation, dans cette ville ! se dit peut-être Jonas. Vers des gens qui ne servent même pas Dieu ; des Assyriens assoiffés de sang qui n’ont jamais conclu d’alliance avec Jéhovah, contrairement à nous, les Israélites. En plus, ils sont si terribles qu’ils sont capables de prendre mon avertissement pour une menace et d’envahir Israël. Ah ça non ! pas question ! Je vais plutôt prendre un bateau à Joppé pour aller le plus loin possible ; tiens ! jusqu’à Tarsis, à l’autre bout de la Grande Mer. "— Jonas 1:1-3.

    Un navire en perdition

    Voilà Jonas à Joppé, sur la côte méditerranéenne. Il paie sa place à bord d’un navire en partance pour Tarsis (l’Espagne, comme on l’admet généralement), à 3 500 kilomètres à l’ouest de Ninive. Une fois en mer, il descend dans la cale et s’endort, épuisé. Jéhovah déclenche alors une tempête, si bien que les marins effrayés se mettent à implorer leurs dieux, chacun à sa façon. Le bateau se met à rouler et à tanguer si fort que l’on cherche à l’alléger en jetant la cargaison par-dessus bord. Mais le naufrage semble imminent, et le capitaine affolé vient trouver Jonas : “ Qu’as-tu, dormeur ? Lève-toi, crie vers ton dieu ! Peut-être que le vrai Dieu se souciera de nous, et nous ne périrons pas. ” Jonas se lève et monte sur le pont. — Jonas 1:4-6.

    “ Venez, disent les matelots, et jetons les sorts, pour savoir à cause de qui nous avons ce malheur. ” Le sort tombe sur Jonas. Imaginez son appréhension quand ils lui disent : “ Indique-nous, s’il te plaît, à cause de qui nous avons ce malheur. Quelles sont tes occupations, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? ” Jonas explique qu’il est hébreu, qu’il craint et adore “ Jéhovah le Dieu des cieux, Celui qui a fait la mer et la terre ferme ”. Puis de leur dire que la tempête fait rage parce qu’il s’est enfui de devant Jéhovah, au lieu de lui obéir et d’aller à Ninive porter son message. — Jonas 1:7-10.

    “ Que devons-nous te faire pour que la mer s’apaise pour nous ? ” lui demandent les marins. Comme la tempête redouble, Jonas dit : “ Soulevez-moi et lancez-moi à la mer, et la mer s’apaisera pour vous, car je sais que c’est à cause de moi que cette grande tempête est sur vous. ” Sachant qu’en jetant le serviteur de Jéhovah à l’eau, ils le voueraient à une mort certaine, les hommes tentent de ramener l’embarcation vers la terre ferme. En vain. Ils crient alors vers Jéhovah en disant : “ Ah ! Jéhovah, puissions-nous, s’il te plaît, ne pas périr à cause de l’âme de cet homme ! Et ne mets pas sur nous du sang innocent, puisque toi, ô Jéhovah, tu as agi selon ce en quoi tu as pris plaisir. ” — Jonas 1:11-14.

    Un homme à la mer !

    Sur ce, les marins jettent Jonas par-dessus bord. À peine a-t-il disparu dans les eaux en furie que la tempête tombe peu à peu. En voyant cela, " les hommes commencent à avoir très peur de Jéhovah, et se mettent à lui offrir un sacrifice et à faire des vœux ". — Jonas 1:15, 16.

    On peut penser qu’au moment où Jonas s’enfonce dans les flots, il est en train de prier. Il se sent soudain glisser dans un tuyau flasque, puis dans une sorte de poche plus grande. Il s’étonne de pouvoir encore respirer ! Des algues enroulées autour de la tête, Jonas est vraiment dans un endroit peu banal ! Il s’avère que ‘ Jéhovah a préposé un grand poisson pour avaler Jonas, si bien qu’il se trouve à l’intérieur trois jours et trois nuits ’. — Jonas 1:17.

    Jonas prie avec ferveur

    Dans le ventre de l’énorme poisson, Jonas a tout le loisir de prier. Quelques-unes de ses expressions rappellent certains Psaumes. Plus tard, Jonas mettra sa prière par écrit, une prière où il exprime son désespoir et ses remords. Par exemple, il compare le ventre du poisson au shéol, autrement dit à sa tombe : “ De ma détresse j’ai crié vers Jéhovah, et il m’a alors répondu. Du ventre du shéol j’ai crié au secours. Tu as entendu ma voix. ” (Jonas 2:1, 2). On retrouve des pensées similaires dans deux Chants des montées, psaumes que les Israélites entonnaient sans doute lorsqu’ils se rendaient à Jérusalem pour les fêtes annuelles. — Psaumes 120:1 ; 130:1, 2.

    Repensant au moment où il s’enfonçait dans l’eau, Jonas dit : “ Quand [toi, Jéhovah,] tu m’as jeté dans les profondeurs, au cœur de la haute mer, alors un fleuve m’a encerclé. Toutes tes vagues déferlantes et tes flots — sur moi ils ont passé. ” — Jonas 2:3 ; voir aussi Psaumes 42:7 ; 69:2.

    Jonas a peur que sa désobéissance lui coûte la faveur divine et l’empêche de revoir un jour le temple de Jéhovah : “ Et quant à moi, j’ai dit : ‘ J’ai été chassé de devant tes yeux ! Comment contemplerai-je encore ton saint temple ? ’ ” (Jonas 2:4 ; voir Psaume 31:22). La situation lui paraît si désespérée qu’il dit : “ Les eaux m’ont encerclé jusqu’à l’âme [mettant ma vie en danger] ; l’abîme d’eau m’entourait. Des algues s’enroulaient autour de ma tête. ” (Jonas 2:5 ; voir Psaume 69:1). Ce qu’il ajoute donne une idée de son affliction : “ Jusqu’aux bases des montagnes je suis descendu [à l’intérieur du poisson]. Quant à la terre, ses barres [comme celles de la tombe] étaient sur moi pour des temps indéfinis. Mais de la fosse tu as fait remonter ma vie [le troisième jour], ô Jéhovah mon Dieu ! ” — Jonas 2:6 ; voir Psaume 30:3.

    Même s’il se trouve dans le ventre du poisson, Jonas ne prétend pas être trop déprimé pour prier. Bien au contraire, il dit : “ Quand mon âme défaillait en moi [quand j’étais à deux doigts de mourir], c’est de Jéhovah que je me suis souvenu [avec foi, car sa puissance et sa miséricorde sont sans égales]. Alors ma prière est parvenue jusqu’à toi, jusqu’à ton saint temple. ” (Jonas 2:7). De son temple céleste, Jéhovah a entendu cette prière et il a sauvé Jonas.

    Jonas achève sa prière en disant : “ Quant à ceux qui observent les idoles de mensonge (en faisant confiance à des statues inanimées de faux dieux), ils abandonnent leur bonté de cœur (en quittant Celui qui manifeste cette qualité). Mais quant à moi, avec la voix de l’action de grâces, je veux sacrifier pour toi (Jéhovah Dieu). Le vœu que j’ai fait (en cette occasion ou auparavant), je veux m’en acquitter. Le salut appartient à Jéhovah. ” (Jonas 2:8, 9 ; voir Psaumes 31:6 ; 50:14). Conscient que seul Dieu peut le faire échapper à la mort, le prophète exprime son repentir, comme les rois David et Salomon avant lui, en attribuant son salut à Jéhovah. — Psaume 3:8 ; Proverbes 21:31.

    Jonas obéit

    Au terme de toutes ces réflexions et de sa prière fervente, Jonas se sent aspiré dans le conduit par lequel il était entré. Finalement, il est rejeté sur la terre ferme (Jonas 2:10). Voulant se montrer reconnaissant d’avoir été délivré, il obéit quand Dieu lui dit : “ Lève-toi, va à Ninive la grande ville, et proclame-lui la proclamation que je te dis. ” (Jonas 3:1, 2). Jonas se met en route. Renseignements pris, il se rend compte qu’il est resté trois jours dans le ventre du poisson. Après avoir passé l’Euphrate au niveau de sa grande boucle ouest, puis traversé le nord de la Mésopotamie d’ouest en est, le prophète arrive au Tigre pour atteindre finalement la capitale assyrienne. — Jonas 3:3.

    La ville est immense. Jonas y déambule une journée entière, avant de proclamer : “ Encore quarante jours, et Ninive sera renversée. ” Impossible de savoir si Jonas est miraculeusement doté de la faculté de parler assyrien ou si un interprète traduit de l’hébreu. Toujours est-il que sa proclamation porte. Les Ninivites commencent à avoir foi en Dieu ; un jeûne est proclamé, et tous, du plus petit jusqu’au plus grand, revêtent le sac. Quand la proclamation parvient au roi de Ninive, il se lève de son trône, enlève ses vêtements officiels pour se couvrir d’une toile de sac et s’asseoir dans la cendre. — Jonas 3:4-6.

    Jonas n’en revient pas ! Le roi assyrien envoie des messagers annoncer : “ Ni homme ni animal domestique, ni gros bétail ni petit bétail, ne doivent goûter quoi que ce soit. Personne ne doit absorber de la nourriture. Même de l’eau, ils ne doivent pas en boire. Qu’ils se couvrent de toiles de sac, l’homme et l’animal domestique ; qu’ils crient vers Dieu avec force et qu’ils reviennent chacun de sa voie mauvaise et de la violence qui était dans leurs mains. Qui sait si le vrai Dieu ne reviendra pas, si vraiment il n’aura pas de regret et ne reviendra pas de son ardente colère, en sorte que nous ne périssions pas ? ” — Jonas 3:7-9.

    Les Ninivites tiennent compte du décret royal. Constatant qu’ils sont revenus de leurs mauvaises voies, Dieu regrette le malheur qu’il avait envisagé de leur causer, au point d’y renoncer (Jonas 3:10). En raison de leur repentance, de leur humilité et de leur foi, il décide de ne pas leur infliger la condamnation qu’il leur réservait.

    Le prophète boude dans son coin

    Quarante jours passent, et rien ne se produit (Jonas 3:4). Jonas comprend que les Ninivites ne vont pas être détruits. Cela lui déplaît tellement qu’il s’enflamme de colère : “ Ah ! Jéhovah, n’était-ce pas là mon affaire, alors que j’étais sur mon sol ? C’est pourquoi je suis allé de l’avant et me suis enfui à Tarsis ; car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur, et qui regrette le malheur. Et maintenant, ô Jéhovah, s’il te plaît, enlève-moi mon âme, car mieux vaut pour moi mourir que vivre. ” Dieu lui répond alors par une question : “ Est-ce avec raison que tu t’es enflammé de colère ? ” — Jonas 4:1-4.

    À ces mots, Jonas prend les choses de haut et quitte la ville, vers l’est. Il se construit une hutte dans l’intention d’attendre à l’ombre ce que va devenir la ville. Avec bonté, Jéhovah ‘ prépose alors une plante, un lagenaria, pour qu’elle monte de façon à devenir une ombre sur sa tête et pour qu’elle le délivre de son malheur ’. Jonas se réjouit beaucoup au sujet du lagenaria. Mais le lendemain matin, à l’aube, Dieu charge un ver de frapper la plante, qui ne tarde pas à se dessécher complètement. Parallèlement, il fait souffler un vent d’est brûlant. Le soleil frappe maintenant sur la tête du prophète, qui commence à s’évanouir. Jonas se remet alors à demander la mort. “ Mieux vaut pour moi mourir que vivre ”, ne cesse-t-il de répéter. — Jonas 4:5-8.

    C’est au tour de Jéhovah de prendre la parole. “ Est-ce avec raison que tu t’es enflammé de colère au sujet du lagenaria ? ” lui demande-t-il. À quoi Jonas répond : “ C’est avec raison que je me suis enflammé de colère, jusqu’à la mort. ” Jéhovah lui dit alors : ‘ Toi, tu t’es apitoyé sur le lagenaria pour lequel tu n’as pas peiné et que tu n’as pas fait grandir, pour une plante qui a poussé et qui est morte en une nuit. ’ Puis de le faire raisonner : ‘ Et moi, ne devrais-je pas m’apitoyer sur Ninive la grande ville où vivent plus de 120 000 hommes qui ne connaissent pas la différence entre leur droite et leur gauche, sans compter des animaux domestiques en grand nombre ? ’ (Jonas 4:9-11). La réponse tombe sous le sens.

    Jonas se repent. Il écrira plus tard le livre de la Bible qui porte son nom. Comment a-t-il su que les marins ont craint Jéhovah, qu’ils lui ont offert un sacrifice et fait des vœux ? Soit par inspiration divine, soit de la bouche d’un des matelots ou d’un autre passager rencontré au temple. — Jonas 1:16 ; 2:4.

    “ Le signe de Jonas ”

    Lorsque les scribes et les Pharisiens demandèrent un signe à Jésus Christ, il leur dit : “ Une génération méchante et adultère recherche sans cesse un signe, mais aucun signe ne lui sera donné si ce n’est le signe de Jonas le prophète. ” Et d’ajouter : “ Car, de même que Jonas a été dans le ventre de l’énorme poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le cœur de la terre trois jours et trois nuits. ” (Matthieu 12:38-40). Pour les Juifs, la journée commence au coucher du soleil. Christ est mort le vendredi après-midi 14 Nisan de l’an 33. Ce même jour, avant le coucher du soleil, son corps a été mis dans la tombe. Le 15 Nisan commençait ce soir-là et courait jusqu’au coucher du soleil du samedi, septième et dernier jour de la semaine juive. Le 16 Nisan allait durer, lui, jusqu’au coucher du soleil suivant, soit le dimanche pour nous. En conséquence, Jésus est resté mort, dans la tombe, une partie du 14 Nisan, toute la journée du 15, et la nuit du 16. Le dimanche matin, quand des femmes sont venues au tombeau, sa résurrection avait déjà eu lieu. — Matthieu 27:57-61 ; 28:1-7.

    Le séjour de Jésus dans la tombe s’est donc étalé sur trois jours. Ses adversaires ont ainsi reçu “ le signe de Jonas ”. Mais Christ a dit : “ Les hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération et la condamneront ; parce qu’ils se sont repentis à la prédication de Jonas, mais, voyez, ici il y a quelque chose de plus que Jonas. ” (Matthieu 12:41). Comme il disait vrai ! Les Juifs avaient devant eux Jésus Christ, un prophète bien plus grand que Jonas. Si Jonas a constitué un signe suffisant pour les Ninivites, Jésus, lui, a prêché avec bien plus grande autorité et a donné des preuves autrement plus convaincantes. Pourtant, dans leur ensemble, les Juifs ne l’ont pas cru. — Jean 4:48.

    En tant que nation, ils n’ont pas eu l’humilité d’accepter le prophète plus grand que Jonas, ni exercé la foi en lui. Mais que dire de leurs ancêtres ? Eux aussi ont manqué de foi et d’humilité. En fait, la prédication de Jonas soulignait que, contrairement aux Ninivites repentants, les Israélites étaient entêtés et manquaient cruellement de foi et d’humilité. — Voir Deutéronome 9:6, 13.

    Quant à Jonas lui-même, il a appris l’étendue de la miséricorde de Dieu. De plus, la réaction de Jéhovah à la mauvaise humeur de Jonas apprenant qu’Il avait pris les Ninivites repentants en pitié devrait nous retenir de reprocher à notre Père céleste de faire preuve de miséricorde aujourd’hui. Au contraire, réjouissons-nous de voir chaque année des milliers de personnes se tourner vers lui avec foi et humilité de cœur !

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  4.  


    Restons fidèle et intègre à Jéhovah en toutes choses 


    "Moïse fut un fidèle serviteur de Jéhovah”, lit-on en Hébreux 3:5. En quoi ce prophète a-t-il été fidèle ? Lors de la construction et de l’installation du tabernacle, “ Moïse se mit à faire selon tout ce que Jéhovah lui avait ordonné. Ainsi fit-il, exactement ”. (Exode 40:16.) Nous qui adorons Jéhovah, nous nous montrons fidèles en le servant avec obéissance. C’est particulièrement le cas lorsque nous traversons des moments difficiles ou de dures épreuves. Cependant, que nous surmontions des difficultés ne suffit pas à prouver notre fidélité. “ Celui qui est fidèle dans ce qui est tout petit est fidèle aussi dans ce qui est beaucoup, a déclaré Jésus, et celui qui est injuste dans ce qui est tout petit est injuste aussi dans ce qui est beaucoup. ” (Luc 16:10). Il nous faut rester fidèles même dans ce qui semble être de petites choses.

    AVEZ-VOUS déjà remarqué comment évolue l’ombre d’un arbre sur le sol à mesure que le jour avance ? Son étendue et sa direction ne cessent de changer. Souvent, les entreprises et les promesses des hommes sont aussi changeantes qu’une ombre. Jéhovah Dieu, en revanche, ne change pas avec le temps. Le disciple Jacques parle de lui comme du “ Père des lumières célestes ” et précise : “ Chez lui il n’y a pas de variation de la rotation de l’ombre [ou : “ de variation ou d’ombre due à une rotation. ” (Jacques 1:17). Jéhovah est constant et digne de confiance, jusque dans les moindres détails. Il est un “ Dieu de fidélité ”. — Deutéronome 32:4.
    Est-il important pour Dieu que ses adorateurs soient dignes de confiance ? Oui, ainsi que David le souligne en ces termes : “ Mes yeux sont sur les fidèles de la terre, pour qu’ils habitent avec moi. Celui qui marche d’une manière intègre, c’est lui qui me servira. ” (Psaume 101:6). Jéhovah prend effectivement plaisir à la fidélité de ses serviteurs. C’est donc avec juste raison que l’apôtre Paul a écrit : “ Ce qu’on cherche chez les intendants, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle. ” (1 Corinthiens 4:2). Mais que signifie être fidèle ? Dans quels domaines devrions-nous agir avec fidélité ? Et quels avantages y a-t-il à "marcher d’une manière intègre" ?

    Il est important que nous nous montrions chaque jour obéissants dans “ ce qui est tout petit ” pour deux raisons. Premièrement, nous révélons ainsi ce que la souveraineté de Jéhovah représente pour nous. Songez à l’épreuve à laquelle a été soumise la fidélité du premier couple humain, Adam et Ève. Il s’agissait d’une exigence qui ne leur était en rien pénible. Le jardin d’Éden leur offrait toute sorte de nourriture. Ils devaient simplement ne pas manger du fruit d’un arbre, un seul, “ l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais ”. (Genèse 2:16, 17.) La fidélité qu’ils auraient manifestée en obéissant à ce commandement simple aurait prouvé qu’ils étaient pour la domination de Jéhovah. En suivant les instructions de Jéhovah dans notre vie quotidienne, nous montrons que nous prenons parti pour sa souveraineté.
    Deuxièmement, notre comportement à l’égard de “ ce qui est tout petit ” a une incidence sur celui que nous adopterons “ aussi dans ce qui est beaucoup ”, c’est-à-dire face à des situations plus graves. À ce propos, voyez ce qui est arrivé à Daniel et à ses trois fidèles compagnons hébreux, Hanania, Mishaël et Azaria. Ils ont été emmenés en exil à Babylone en 617 avant notre ère. Alors qu’ils étaient encore jeunes, probablement adolescents, ils se sont retrouvés tous les quatre à la cour du roi Neboukadnetsar. On “ fixa pour eux une ration quotidienne des mets délicats du roi et du vin dont il buvait, oui pour les entretenir pendant trois ans, afin qu’au terme de ces années ils puissent se tenir devant le roi ”. — Daniel 1:3-5.

    Cependant, les mesures prises par le roi babylonien plaçaient les quatre jeunes Hébreux dans une situation embarrassante : les mets délicats du roi comprenaient vraisemblablement des aliments interdits par la Loi mosaïque (Deutéronome 14:3-20). Peut-être les animaux n’avaient-ils pas été correctement saignés ; leur consommation constituerait alors une violation de la loi divine (Deutéronome 12:23-25). La viande pouvait aussi avoir été offerte à des idoles, conformément à la coutume observée par les Babyloniens avant un repas de communion.Pour la maison royale de Babylone, les interdits alimentaires ne devaient pas être une préoccupation majeure. Daniel et ses amis n’en étaient pas moins déterminés à ne pas se souiller en mangeant des aliments condamnés par la Loi que Dieu avait donnée à Israël. Il en allait de leur fidélité à Dieu. C’est pourquoi ils ont demandé qu’on ne leur serve que des légumes et de l’eau, ce qui leur a été accordé (Daniel 1:9-14). Aujourd’hui, certains jugeraient peut-être dérisoires les réticences de ces quatre jeunes. Pourtant, leur obéissance à Dieu a montré quelle était leur position sur la question de la souveraineté de Jéhovah.
    La fidélité des trois amis de Daniel dans un domaine que d’autres auraient jugé négligeable les a préparés à affronter une épreuve plus difficile. Ouvrez votre Bible au chapitre 3 du livre de Daniel, et lisez comment les trois Hébreux ont risqué la peine de mort pour avoir refusé d’adorer l’image d’or que le roi Neboukadnetsar avait érigée. Amenés devant le roi, ils ont fait preuve d’une grande confiance en affirmant leur détermination : “ Si cela doit être, notre Dieu que nous servons est capable de nous sauver. Il nous sauvera du four de feu ardent et de ta main, ô roi ! Sinon, qu’il te soit fait connaître, ô roi, que tes dieux ne sont pas ceux que nous servons, et l’image d’or que tu as dressée, nous ne l’adorerons pas. ” (Daniel 3:17, 18). Jéhovah les a-t-il sauvés ? Les trois fidèles Hébreux sont sortis vivants du four de feu, sans la moindre brûlure, tandis que les gardes qui les y avaient jetés ont péri. La constance avec laquelle ils avaient été fidèles jusque-là les a préparés à tenir ferme lors de cette épreuve. Cela n’illustre-t-il pas l’importance de se montrer fidèle dans les petites choses ?

    La fidélité à l’égard des “ richesses injustes ”

    Avant d’énoncer le principe selon lequel celui qui est fidèle dans les choses jugées petites est aussi fidèle dans les grandes, Jésus a donné à ses auditeurs ce conseil : “ Faites-vous des amis au moyen des richesses injustes, afin que, lorsqu’elles disparaîtront, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles. ” Il a enchaîné avec sa déclaration au sujet de la fidélité dans ce qui est tout petit, puis il a conclu : “ Si donc vous ne vous êtes pas montrés fidèles pour les richesses injustes, qui vous confiera le bien véritable ? [...] Aucun domestique ne peut être esclave de deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez être esclaves de Dieu et de la Richesse. ” — Luc 16:9-13.
    D’après le contexte, les paroles de Jésus consignées en Luc 16:10 concernaient d’abord l’utilisation des “ richesses injustes ”, autrement dit de nos ressources ou biens matériels. Elles sont qualifiées d’injustes parce que les richesses matérielles, l’argent notamment, sont sous le contrôle d’humains pécheurs. Qui plus est, le désir d’acquérir des richesses risque de mener à des actions injustes. Nous faisons preuve de fidélité en usant de sagesse dans la façon dont nous employons nos biens matériels. Au lieu de les utiliser égoïstement, nous voulons les utiliser pour servir les intérêts du Royaume et aider ceux qui sont dans le besoin. En étant fidèles à cet égard, nous nous faisons des amis de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ, les propriétaires des “ demeures éternelles ”, qui nous y accueilleront et nous accorderont la vie sans fin, soit au ciel, soit dans le Paradis sur terre.

    Songez également à ce que nous apportons aux personnes à qui nous laissons une bible ou des publications qui l’expliquent lorsque nous prêchons le message du Royaume, et quand nous leur précisons que nous acceptons des offrandes pour soutenir l’œuvre mondiale accomplie par le peuple de Jéhovah. Ne leur fournissons-nous pas ainsi l’occasion de faire une sage utilisation de leurs ressources ? Bien que l’application première de Luc 16:10 concerne l’utilisation de ces ressources en particulier, le principe qui y est énoncé trouve également une application dans d’autres domaines.

    L’honnêteté est vraiment importante

    L’apôtre Paul a écrit : “ Nous avons la conviction d’avoir une conscience droite, étant donné que nous voulons nous conduire d’une manière droite en toutes choses. ” (Hébreux 13:18). L’expression “ toutes choses ” englobe assurément toutes les questions relatives à la gestion de nos revenus. Nous payons nos dettes et nos impôts sans tarder et honnêtement. Pourquoi ? À cause de notre conscience et avant tout par amour pour Dieu et par obéissance à ses instructions (Romains 13:5, 6). Comment agissons-nous lorsque nous trouvons quelque chose qui ne nous appartient pas ? Nous nous efforçons de le rendre à son propriétaire légitime. Il en résulte un excellent témoignage quand nous expliquons ce qui nous a poussés à agir ainsi.

    Si nous voulons être fidèles et honnêtes en toutes choses, il nous faut l’être sur notre lieu de travail. Notre honnêteté dans nos habitudes de travail attire l’attention sur le genre de Dieu que nous représentons. Nous ne “ volons ” pas du temps en étant nonchalants. Au contraire, nous travaillons dur, comme pour Jéhovah (Éphésiens 4:28 ; Colossiens 3:23). Dans un certain pays d’Europe, on estime qu’un tiers des employés qui demandent un arrêt de travail à un médecin le font pour des motifs non valables. Les véritables serviteurs de Dieu ne se fabriquent pas d’excuses afin de s’absenter de leur travail. Il arrive que des Témoins de Jéhovah se voient proposer une promotion parce que leur employeur a constaté leur honnêteté et leur ardeur au travail. — Proverbes 10:4.

    La fidélité dans notre ministère chrétien

    Comment nous montrons-nous fidèles dans le ministère qui nous est confié ? “ Offrons toujours à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui font une déclaration publique pour son nom ”, lit-on dans la Bible (Hébreux 13:15). Le meilleur moyen de montrer notre fidélité dans le ministère est d’y prendre part régulièrement. Pourquoi laisserions-nous passer un mois sans rendre témoignage à Jéhovah et à son dessein ? Une participation régulière à la prédication nous aide en outre à améliorer nos compétences et notre efficacité.

    Un autre bon moyen de montrer notre fidélité dans le ministère est de mettre en pratique les suggestions faites dans La Tour de Garde ou dans Le ministère du Royaume. Lorsque nous nous préparons et que nous utilisons les présentations suggérées, ou d’autres également réalistes, n’avons-nous pas le sentiment que notre ministère est plus productif ? Quand nous rencontrons quelqu’un qui est réceptif au message du Royaume, retournons-nous le voir rapidement ? Qu’en est-il des études bibliques que nous pourrions commencer avec des personnes attirées par la vérité ? Sommes-nous dignes de confiance ? Les dirigeons-nous fidèlement ? Notre fidélité dans le ministère peut nous valoir la vie, à nous et à ceux qui nous écoutent. — 1 Timothée 4:15, 16.

    Tenons-nous séparés du monde

    Dans une prière, Jésus a dit au sujet de ses disciples : “ Je leur ai donné ta parole, mais le monde les a haïs, parce qu’ils ne font pas partie du monde, comme moi je ne fais pas partie du monde. Je te demande, non pas de les retirer du monde, mais de veiller sur eux à cause du méchant. Ils ne font pas partie du monde, comme moi je ne fais pas partie du monde. ” (Jean 17:14-16). Peut-être sommes-nous fermes et déterminés à nous tenir séparés du monde dans des domaines importants tels que la neutralité, les fêtes et les coutumes religieuses, ainsi que l’immoralité sexuelle. Mais qu’en est-il des questions plus anodines ? Se pourrait-il que, sans même nous en apercevoir, nous soyons influencés par les manières d’agir du monde ? Par exemple, si nous n’y prenons pas garde, notre tenue vestimentaire risque très facilement de perdre de sa dignité ou de devenir inconvenante. La fidélité exige de notre part “ modestie et bon sens ” en matière d’habillement et de coiffure (1 Timothée 2:9, 10). De fait, “ nous ne donnons en quoi que ce soit aucune occasion de trébucher, pour que notre ministère ne soit pas critiqué ; mais à tous égards nous nous recommandons comme ministres de Dieu ”. — 2 Corinthiens 6:3, 4.
    Par désir d’honorer Jéhovah, nous nous habillons dignement pour nos réunions chrétiennes, ainsi que pour nos assemblées, où nous nous retrouvons en plus grand nombre. Notre tenue doit être adaptée et présentable. Elle constitue un témoignage pour ceux qui nous voient. Même les anges nous observent, tout comme ils observaient Paul et ses compagnons chrétiens (1 Corinthiens 4:9). À vrai dire, notre tenue devrait toujours être convenable. Certains pourraient considérer que la fidélité dans le choix des vêtements est une question secondaire, mais aux yeux de Dieu elle a de l’importance.

    Les bienfaits de la fidélité

    Quels bienfaits découlent de la fidélitéLes vrais chrétiens sont qualifiés d’“ excellents intendants de la faveur imméritée de Dieu, laquelle se manifeste de manières diverses ”. En tant que tels, nous ‘ dépendons de la force que Dieu fournit ’. (1 Pierre 4:10, 11.) De plus, en qualité d’intendants, nous nous voyons confier des choses qui ne nous appartiennent pas : spirituellement parlant, des expressions de la faveur imméritée de Dieu, au nombre desquelles figure le ministère. Pour être d’excellents intendants, nous nous appuyons sur la force que Dieu fournit, la “ puissance qui passe la normale ”. (2 Corinthiens 4:7.) C’est là une très bonne formation qui nous aidera à affronter n’importe quelle épreuve que nous pourrions traverser à l’avenir.
    Le psalmiste a chanté : “ Oh ! aimez Jéhovah, vous tous ses fidèles ! Jéhovah préserve les hommes loyaux. ” (Psaume 31:23). Soyons déterminés à nous montrer fidèles, pleinement confiants que Jéhovah est “ un Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidèles ”. — 1 Timothée 4:10.

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  5. Hello Eric, as tu déjà préparé le sujet des joyaux du 10 novembre concernant le but des sacrifices et offrandes, sachant que nous devons d'abord présenter le livre du Lévitique. Comment être concis?

    Le but des sacrifices et des offrandes.dot la Mer Morte.pps

  6.  


    Apprenons à craindre Jéhovah

    “ La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse. ” — PROVERBES 9:10.


    IL FUT un temps où dire de quelqu’un craignait Dieu était un compliment. Beaucoup jugent aujourd’hui désuète et illogique l’idée de craindre Dieu. " Pourquoi craindre Dieu s’il est amour?" s’étonnent-ils. C’est que la crainte est à leurs yeux un sentiment forcément négatif, voire paralysant. Or, la crainte de Dieu, la vraie, est bien autre chose que de la peur et, comme nous allons le voir, elle ne se résume pas à un sentiment.

     La Bible présente la crainte de Dieu sous un jour positif (Isaïe 11:3). Craindre Dieu, c’est éprouver envers lui un profond respect et désirer vivement ne pas lui déplaire (Psaume 115:11). C’est aussi accepter ses normes morales et s’y conformer strictement, appliquer dans notre vie ses critères du bien et du mal. Un ouvrage de référence indique que cette crainte salutaire exprime “ un rapport à Dieu, une disposition d’esprit dominante, qui incite à se conduire avec sagesse et à rejeter le mal sous toutes ses formes ”. La Bible dit d’ailleurs que “ la crainte de Jéhovah est le début de la sagesse ”. — Proverbes 9:10.
    La crainte de Dieu influe sur de nombreux domaines de l’existence. Outre la sagesse, elle favorise la joie, la paix, la prospérité, la longévité, l’espoir, la confiance (Psaume 2:11 ; Proverbes 1:7 ; 10:27 ; 14:26 ; 22:4 ; 23:17, 18 ; Actes 9:31). Elle est étroitement liée à la foi et à l’amour. Pour tout dire, elle touche tous les aspects de nos relations avec Dieu et avec les humains (Deutéronome 10:12 ; Job 6:14 ; Hébreux 11:7). Craindre Dieu, enfin, c’est avoir la ferme conviction que notre Père céleste se soucie de nous personnellement et qu’il est disposé à pardonner nos transgressions (Psaume 130:4). Il n’y a donc qu’aux pécheurs non repentants que Dieu devrait inspirer de la terreur. — Hébreux 10:26-31.

    APPRENONS À CRAINDRE DIEU

    Puisqu’il est indispensable de le craindre pour prendre de sages décisions et recevoir ses bénédictions, comment "apprendre à craindre Jéhovah"
    dans le bon sens du terme (Deutéronome 17:19) ? De nombreux exemples d’hommes et de femmes qui craignaient Dieu ont été consignés dans les Écritures “ pour notre instruction ”. (Romains 15:4.) Intéressons-nous à la vie de l’un de ces personnages, le roi David.

    Saül, le premier roi d’Israël, avait la crainte du peuple, mais pas la crainte de Dieu. Cela lui a valu d’être rejeté par Jéhovah (1 Samuel 15:24-26). David, lui, était un homme qui craignait vraiment Dieu ; sa vie et son intimité avec Jéhovah en témoignent. Les nombreuses nuits à la belle étoile qu’il avait passées dans sa jeunesse à faire paître les moutons de son père l’avaient certainement aidé à comprendre ce qu’est la crainte de Jéhovah (1 Samuel 16:11). De l’immense univers, il n’avait contemplé qu’une infime partie, mais cela lui avait suffi pour saisir l’essentiel : Dieu mérite respect et adoration. “ Quand je vois tes cieux, les œuvres de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, écrira-t-il plus tard, qu’est-ce que le mortel pour que tu penses à lui, et le fils de l’homme tiré du sol pour que tu t’occupes de lui ? ” — Psaume 8:3, 4.
    Il était normal que David soit impressionné quand il comparait sa petitesse à l’immensité des cieux étoilés. Mais, loin de l’effrayer, cette connaissance le portait à louer Jéhovah. “ Les cieux proclament la gloire de Dieu, a-t-il écrit ; et l’œuvre de ses mains, l’étendue l’annonce. ” (Psaume 19:1). Ce profond respect le rapprochait de Jéhovah ; il lui donnait envie d’apprendre ses voies parfaites et de les suivre. Percevez-vous les sentiments qui l’habitaient quand il chantait ce psaume : “ Tu es grand et tu fais des choses prodigieuses ; tu es Dieu, toi seul. Instruis-moi de ta voie, ô Jéhovah ! Je marcherai dans ta vérité. Unifie mon cœur pour craindre ton nom. ” — Psaume 86:10, 11.

    Quand les Philistins ont envahi le pays d’Israël, leur champion, Goliath, a provoqué les Israélites du haut de ses trois mètres. " Envoyez donc quelqu’un m’affronter en combat singulier ! les narguait-il. S’il me bat, nous serons vos serviteurs. " (1 Samuel 17:4-10). Saül et toute son armée étaient terrifiés. Mais pas David. S’il devait craindre quelqu’un, c’était Jéhovah, et non un homme, si fort soit-il. “ Je viens vers toi avec le nom de Jéhovah des armées, a-t-il lancé à Goliath. [...] Et toute cette assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que Jéhovah sauve réellement, car à Jéhovah appartient la bataille. ” Grâce à Jéhovah, une fronde et une pierre ont suffi à David pour abattre le géant. — 1 Samuel 17:45-47.

    Il peut arriver que nous nous trouvions devant des obstacles ou des ennemis aussi intimidants que ceux qu’a dû affronter David. Que faire alors ? Imiter David et d’autres fidèles du passé en s’armant de la crainte de Dieu. La crainte de Dieu l’emporte sur la crainte de l’homme. À ses compatriotes en butte à l’opposition, le fidèle Nehémia a adressé cette exhortation : “ N’ayez pas peur à cause d’eux. Souvenez-vous de Jéhovah le Grand et le Redoutable. ” (Nehémia 4:14). C’est parce qu’ils avaient son soutien que David, Nehémia et d’autres ont réussi à faire ce que Jéhovah attendait d’eux. Nous le pourrons également si nous craignons Dieu.

    Après celle sur Goliath, Jéhovah a accordé d’autres victoires à David. Jaloux, Saül a tenté de tuer le jeune homme, d’abord dans un geste de colère, puis par des moyens détournés, enfin en mobilisant toute une armée contre lui. Même si David avait reçu l’assurance qu’il serait roi, pendant des années il a dû fuir, se battre, et attendre le moment fixé par Jéhovah. Dans toutes ces situations, il ne s’est jamais départi de sa crainte du vrai Dieu. — 1 Samuel 18:9, 11, 17 ; 24:2.

    À un moment donné, David s’est réfugié auprès d’Akish, le roi de Gath, ville philistine d’où était originaire Goliath (1 Samuel 21:10-15). Les serviteurs d’Akish l’ont dénoncé comme ennemi. Comment a-t-il réagi à cette situation périlleuse ? Il s’est confié à Jéhovah de tout son cœur (Psaume 56:1-4, 11-13). Il s’est finalement sorti du guêpier en simulant la démence, mais il était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui. — Psaume 34:4-6, 9-11.

    À l’exemple de David, nous montrerons que nous craignons Dieu en ayant confiance en sa promesse de nous aider dans les épreuves. “ Roule ta voie sur Jéhovah, compte sur lui, et c’est lui qui agira ”, a affirmé David (Psaume 37:5). Cela ne veut pas dire qu’il faut mettre nos problèmes entre les mains de Jéhovah sans rien faire d’autre qu’attendre son intervention. David ne s’est pas contenté de prier et de voir venir. Il a cherché une solution à son problème en utilisant les capacités physiques et intellectuelles dont Jéhovah l’avait doté. Pour autant, il ne pensait pas que ses efforts d’humain suffiraient. Cette façon de voir devrait aussi être la nôtre. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir, puis laissons Jéhovah se charger du reste. Cela étant, il est fréquent que nous ne puissions rien faire d’autre que compter sur Jéhovah. C’est là que la crainte de Dieu revêt un caractère très personnel. Combien est réconfortante cette réflexion de David : “ L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent. ” — Psaume 25:14.

    Il s’agit donc de ne pas banaliser nos prières et nos relations avec Dieu. Lorsque nous nous ‘ avançons ’ vers Jéhovah, nous devons “ croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. (Hébreux 11:6 ; Jacques 1:5-8.) Et quand il vient à notre aide, il nous faut, conformément au conseil de l’apôtre Paul, ‘ nous montrer reconnaissants ’. (Colossiens 3:15, 17.) Ne ressemblons jamais à ceux dont un chrétien oint expérimenté a dit : “ Ils prennent Dieu pour une sorte de garçon de café. Ils aimeraient qu’il réponde à un claquement de doigts dès qu’ils ont besoin de quelque chose, et qu’il disparaisse dès qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient. ” Où est leur crainte de Dieu ?

    Le fait que Jéhovah l’ait secouru a augmenté la confiance et la crainte que David éprouvait envers lui (Psaume 31:22-24). Trois fois, cependant, David a mis notablement sa crainte de Dieu entre parenthèses, ce qui a eu des conséquences tragiques. La première fois, c’est quand il a décidé de faire transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem sur un chariot, et non sur les épaules des Lévites comme le prescrivait la Loi. Ouzza, qui conduisait le chariot, a saisi l’Arche pour l’empêcher de tomber. Dieu l’a fait mourir sur le champ pour cet “ acte d’irrévérence ”. Certes, Ouzza avait commis un péché grave, mais c’est bien David qui, pour n’avoir pas respecté la Loi divine, était responsable de ce drame. Craindre Dieu suppose que l’on fasse les choses comme lui l’entend. — 2 Samuel 6:2-9 ; Nombres 4:15 ; 7:9.

    Une autre fois, sous l’impulsion de Satan, David a procédé au dénombrement des hommes de guerre en Israël (1 Chroniques 21:1). Là encore, il a cessé momentanément de craindre Dieu, ce qui a coûté la vie à 70 000 de ses compatriotes. Bien qu’il se soit repenti devant Jéhovah, lui et le peuple ont beaucoup souffert en la circonstance. — 2 Samuel 24:1-16

    C’est aussi parce qu’il avait oublié sa crainte de Dieu que David a couché avec Bath-Shéba, la femme d’Ouriya. David savait qu’il était mal, non seulement de commettre l’adultère, mais aussi de désirer la femme d’un autre (Exode 20:14, 17). Tout a commencé quand il a aperçu Bath-Shéba qui se baignait. La crainte de Dieu lui commandait de détourner son regard immédiatement et de maîtriser ses pensées. Mais il a manifestement ‘ continué à regarder ’, si bien que la passion l’a emporté sur sa crainte de Dieu (Matthieu 5:28 ; 2 Samuel 11:1-4). David a oublié que Jéhovah devait être présent dans tous les domaines de sa vie. — Psaume 139:1-7.

    De son adultère avec Bath-Shéba est né un fils. Peu après, Jéhovah a envoyé le prophète Nathân dénoncer le péché de David. Retrouvant la crainte de Dieu en même temps que la raison, celui-ci s’est repenti. Il a supplié Jéhovah de ne pas le rejeter et de ne pas lui retirer son esprit saint (Psaume 51:7, 11). Jéhovah lui a pardonné et a atténué le châtiment, mais il ne lui a pas épargné toutes les conséquences de ses actes. Le fils de David est mort ; les malheurs se sont succédé dans sa famille. Quel prix à payer pour avoir momentanément fait abstraction de la crainte de Dieu ! — 2 Samuel 12:10-14 ; 13:10-14 ; 15:14.

    Aujourd’hui de même, ne pas craindre Dieu dans le domaine de la moralité peut avoir des conséquences graves et durables. Imaginez la douleur de cette jeune femme qui découvre que son mari chrétien l’a trompée lors d’un déplacement professionnel à l’étranger. Choquée, anéantie par le chagrin, elle enfouit son visage dans ses mains et pleure toutes les larmes de son corps. Combien de temps faudra-t-il au mari infidèle pour regagner la confiance et le respect de sa femme ? Des situations aussi pénibles peuvent être évitées grâce à la crainte de Dieu. — 1 Corinthiens 6:18.

    Satan détruit les valeurs morales de la société humaine les unes après les autres, et il cherche particulièrement à corrompre les vrais chrétiens. Pour ce faire, il exploite le chemin le plus direct vers le cœur et l’esprit : nos sens, avec une prédilection pour l’ouïe et la vue (Éphésiens 4:17-19). Comment réagissez-vous quand, involontairement, vous vous trouvez exposé à des images ou à des paroles obscènes, ou encore en présence d’individus immoraux ?

    Voyez le cas d’André. Cet ancien et père de famille est médecin dans un pays d’Europe. Quand il était de garde de nuit à l’hôpital, des collègues féminines avaient pris l’habitude d’épingler sur son oreiller des mots doux ornés de petits cœurs pour l’inviter à coucher avec elles. André s’interdisait résolument d’accorder la moindre pensée à ces avances. Mieux, pour se soustraire à cet environnement malsain, il a changé d’établissement. Sa crainte de Dieu s’est révélée sage et lui a valu des bénédictions, puisqu’il effectue aujourd’hui une partie de ses activités au siège des Témoins de Jéhovah de son pays.

    Troquer nos précieuses relations avec Jéhovah contre quelque chose auquel nous n’avons pas droit : voilà où nous risquons d’en arriver en cultivant de mauvaises pensées (Jacques 1:14, 15). Si nous craignons Jéhovah, en revanche, nous nous tiendrons éloignés — et même nous nous écarterons délibérément — des gens, des lieux, des activités ou des divertissements qui pourraient nous faire baisser notre garde (Proverbes 22:3). Quel que soit l’inconvénient ou le sacrifice que cela implique, il n’est rien à côté de la perte de la faveur divine (Matthieu 5:29, 30). La crainte de Dieu nous commande de ne jamais nous exposer intentionnellement à quoi que ce soit d’immoral — à commencer par la pornographie sous toutes ses formes —, mais aussi de faire en sorte que nos yeux “ passent sans s’arrêter à la vue de ce qui n’est que néant ”. Soyons convaincus que Jéhovah, alors, nous ‘ gardera en vie ’ et nous donnera tout ce dont nous avons réellement besoin. — Psaume 84:11 ; 119:37.

     Assurément, c’est toujours faire preuve de sagesse que de laisser la crainte de Dieu dicter nos actions. C’est aussi la source du vrai bonheur (Psaume 34:9)

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  7.  


    Apprenons à craindre Jéhovah

    “ La crainte de Jéhovah est le début de la sagesse. ” — PROVERBES 9:10.


    IL FUT un temps où dire de quelqu’un craignait Dieu était un compliment. Beaucoup jugent aujourd’hui désuète et illogique l’idée de craindre Dieu. " Pourquoi craindre Dieu s’il est amour?" s’étonnent-ils. C’est que la crainte est à leurs yeux un sentiment forcément négatif, voire paralysant. Or, la crainte de Dieu, la vraie, est bien autre chose que de la peur et, comme nous allons le voir, elle ne se résume pas à un sentiment.

     La Bible présente la crainte de Dieu sous un jour positif (Isaïe 11:3). Craindre Dieu, c’est éprouver envers lui un profond respect et désirer vivement ne pas lui déplaire (Psaume 115:11). C’est aussi accepter ses normes morales et s’y conformer strictement, appliquer dans notre vie ses critères du bien et du mal. Un ouvrage de référence indique que cette crainte salutaire exprime “ un rapport à Dieu, une disposition d’esprit dominante, qui incite à se conduire avec sagesse et à rejeter le mal sous toutes ses formes ”. La Bible dit d’ailleurs que “ la crainte de Jéhovah est le début de la sagesse ”. — Proverbes 9:10.
    La crainte de Dieu influe sur de nombreux domaines de l’existence. Outre la sagesse, elle favorise la joie, la paix, la prospérité, la longévité, l’espoir, la confiance (Psaume 2:11 ; Proverbes 1:7 ; 10:27 ; 14:26 ; 22:4 ; 23:17, 18 ; Actes 9:31). Elle est étroitement liée à la foi et à l’amour. Pour tout dire, elle touche tous les aspects de nos relations avec Dieu et avec les humains (Deutéronome 10:12 ; Job 6:14 ; Hébreux 11:7). Craindre Dieu, enfin, c’est avoir la ferme conviction que notre Père céleste se soucie de nous personnellement et qu’il est disposé à pardonner nos transgressions (Psaume 130:4). Il n’y a donc qu’aux pécheurs non repentants que Dieu devrait inspirer de la terreur. — Hébreux 10:26-31.

    APPRENONS À CRAINDRE DIEU

    Puisqu’il est indispensable de le craindre pour prendre de sages décisions et recevoir ses bénédictions, comment "apprendre à craindre Jéhovah"
    dans le bon sens du terme (Deutéronome 17:19) ? De nombreux exemples d’hommes et de femmes qui craignaient Dieu ont été consignés dans les Écritures “ pour notre instruction ”. (Romains 15:4.) Intéressons-nous à la vie de l’un de ces personnages, le roi David.

    Saül, le premier roi d’Israël, avait la crainte du peuple, mais pas la crainte de Dieu. Cela lui a valu d’être rejeté par Jéhovah (1 Samuel 15:24-26). David, lui, était un homme qui craignait vraiment Dieu ; sa vie et son intimité avec Jéhovah en témoignent. Les nombreuses nuits à la belle étoile qu’il avait passées dans sa jeunesse à faire paître les moutons de son père l’avaient certainement aidé à comprendre ce qu’est la crainte de Jéhovah (1 Samuel 16:11). De l’immense univers, il n’avait contemplé qu’une infime partie, mais cela lui avait suffi pour saisir l’essentiel : Dieu mérite respect et adoration. “ Quand je vois tes cieux, les œuvres de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, écrira-t-il plus tard, qu’est-ce que le mortel pour que tu penses à lui, et le fils de l’homme tiré du sol pour que tu t’occupes de lui ? ” — Psaume 8:3, 4.
    Il était normal que David soit impressionné quand il comparait sa petitesse à l’immensité des cieux étoilés. Mais, loin de l’effrayer, cette connaissance le portait à louer Jéhovah. “ Les cieux proclament la gloire de Dieu, a-t-il écrit ; et l’œuvre de ses mains, l’étendue l’annonce. ” (Psaume 19:1). Ce profond respect le rapprochait de Jéhovah ; il lui donnait envie d’apprendre ses voies parfaites et de les suivre. Percevez-vous les sentiments qui l’habitaient quand il chantait ce psaume : “ Tu es grand et tu fais des choses prodigieuses ; tu es Dieu, toi seul. Instruis-moi de ta voie, ô Jéhovah ! Je marcherai dans ta vérité. Unifie mon cœur pour craindre ton nom. ” — Psaume 86:10, 11.

    Quand les Philistins ont envahi le pays d’Israël, leur champion, Goliath, a provoqué les Israélites du haut de ses trois mètres. " Envoyez donc quelqu’un m’affronter en combat singulier ! les narguait-il. S’il me bat, nous serons vos serviteurs. " (1 Samuel 17:4-10). Saül et toute son armée étaient terrifiés. Mais pas David. S’il devait craindre quelqu’un, c’était Jéhovah, et non un homme, si fort soit-il. “ Je viens vers toi avec le nom de Jéhovah des armées, a-t-il lancé à Goliath. [...] Et toute cette assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que Jéhovah sauve réellement, car à Jéhovah appartient la bataille. ” Grâce à Jéhovah, une fronde et une pierre ont suffi à David pour abattre le géant. — 1 Samuel 17:45-47.

    Il peut arriver que nous nous trouvions devant des obstacles ou des ennemis aussi intimidants que ceux qu’a dû affronter David. Que faire alors ? Imiter David et d’autres fidèles du passé en s’armant de la crainte de Dieu. La crainte de Dieu l’emporte sur la crainte de l’homme. À ses compatriotes en butte à l’opposition, le fidèle Nehémia a adressé cette exhortation : “ N’ayez pas peur à cause d’eux. Souvenez-vous de Jéhovah le Grand et le Redoutable. ” (Nehémia 4:14). C’est parce qu’ils avaient son soutien que David, Nehémia et d’autres ont réussi à faire ce que Jéhovah attendait d’eux. Nous le pourrons également si nous craignons Dieu.

    Après celle sur Goliath, Jéhovah a accordé d’autres victoires à David. Jaloux, Saül a tenté de tuer le jeune homme, d’abord dans un geste de colère, puis par des moyens détournés, enfin en mobilisant toute une armée contre lui. Même si David avait reçu l’assurance qu’il serait roi, pendant des années il a dû fuir, se battre, et attendre le moment fixé par Jéhovah. Dans toutes ces situations, il ne s’est jamais départi de sa crainte du vrai Dieu. — 1 Samuel 18:9, 11, 17 ; 24:2.

    À un moment donné, David s’est réfugié auprès d’Akish, le roi de Gath, ville philistine d’où était originaire Goliath (1 Samuel 21:10-15). Les serviteurs d’Akish l’ont dénoncé comme ennemi. Comment a-t-il réagi à cette situation périlleuse ? Il s’est confié à Jéhovah de tout son cœur (Psaume 56:1-4, 11-13). Il s’est finalement sorti du guêpier en simulant la démence, mais il était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui. — Psaume 34:4-6, 9-11.

    À l’exemple de David, nous montrerons que nous craignons Dieu en ayant confiance en sa promesse de nous aider dans les épreuves. “ Roule ta voie sur Jéhovah, compte sur lui, et c’est lui qui agira ”, a affirmé David (Psaume 37:5). Cela ne veut pas dire qu’il faut mettre nos problèmes entre les mains de Jéhovah sans rien faire d’autre qu’attendre son intervention. David ne s’est pas contenté de prier et de voir venir. Il a cherché une solution à son problème en utilisant les capacités physiques et intellectuelles dont Jéhovah l’avait doté. Pour autant, il ne pensait pas que ses efforts d’humain suffiraient. Cette façon de voir devrait aussi être la nôtre. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir, puis laissons Jéhovah se charger du reste. Cela étant, il est fréquent que nous ne puissions rien faire d’autre que compter sur Jéhovah. C’est là que la crainte de Dieu revêt un caractère très personnel. Combien est réconfortante cette réflexion de David : “ L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent. ” — Psaume 25:14.

    Il s’agit donc de ne pas banaliser nos prières et nos relations avec Dieu. Lorsque nous nous ‘ avançons ’ vers Jéhovah, nous devons “ croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. (Hébreux 11:6 ; Jacques 1:5-8.) Et quand il vient à notre aide, il nous faut, conformément au conseil de l’apôtre Paul, ‘ nous montrer reconnaissants ’. (Colossiens 3:15, 17.) Ne ressemblons jamais à ceux dont un chrétien oint expérimenté a dit : “ Ils prennent Dieu pour une sorte de garçon de café. Ils aimeraient qu’il réponde à un claquement de doigts dès qu’ils ont besoin de quelque chose, et qu’il disparaisse dès qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient. ” Où est leur crainte de Dieu ?

    Le fait que Jéhovah l’ait secouru a augmenté la confiance et la crainte que David éprouvait envers lui (Psaume 31:22-24). Trois fois, cependant, David a mis notablement sa crainte de Dieu entre parenthèses, ce qui a eu des conséquences tragiques. La première fois, c’est quand il a décidé de faire transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem sur un chariot, et non sur les épaules des Lévites comme le prescrivait la Loi. Ouzza, qui conduisait le chariot, a saisi l’Arche pour l’empêcher de tomber. Dieu l’a fait mourir sur le champ pour cet “ acte d’irrévérence ”. Certes, Ouzza avait commis un péché grave, mais c’est bien David qui, pour n’avoir pas respecté la Loi divine, était responsable de ce drame. Craindre Dieu suppose que l’on fasse les choses comme lui l’entend. — 2 Samuel 6:2-9 ; Nombres 4:15 ; 7:9.

    Une autre fois, sous l’impulsion de Satan, David a procédé au dénombrement des hommes de guerre en Israël (1 Chroniques 21:1). Là encore, il a cessé momentanément de craindre Dieu, ce qui a coûté la vie à 70 000 de ses compatriotes. Bien qu’il se soit repenti devant Jéhovah, lui et le peuple ont beaucoup souffert en la circonstance. — 2 Samuel 24:1-16

    C’est aussi parce qu’il avait oublié sa crainte de Dieu que David a couché avec Bath-Shéba, la femme d’Ouriya. David savait qu’il était mal, non seulement de commettre l’adultère, mais aussi de désirer la femme d’un autre (Exode 20:14, 17). Tout a commencé quand il a aperçu Bath-Shéba qui se baignait. La crainte de Dieu lui commandait de détourner son regard immédiatement et de maîtriser ses pensées. Mais il a manifestement ‘ continué à regarder ’, si bien que la passion l’a emporté sur sa crainte de Dieu (Matthieu 5:28 ; 2 Samuel 11:1-4). David a oublié que Jéhovah devait être présent dans tous les domaines de sa vie. — Psaume 139:1-7.

    De son adultère avec Bath-Shéba est né un fils. Peu après, Jéhovah a envoyé le prophète Nathân dénoncer le péché de David. Retrouvant la crainte de Dieu en même temps que la raison, celui-ci s’est repenti. Il a supplié Jéhovah de ne pas le rejeter et de ne pas lui retirer son esprit saint (Psaume 51:7, 11). Jéhovah lui a pardonné et a atténué le châtiment, mais il ne lui a pas épargné toutes les conséquences de ses actes. Le fils de David est mort ; les malheurs se sont succédé dans sa famille. Quel prix à payer pour avoir momentanément fait abstraction de la crainte de Dieu ! — 2 Samuel 12:10-14 ; 13:10-14 ; 15:14.

    Aujourd’hui de même, ne pas craindre Dieu dans le domaine de la moralité peut avoir des conséquences graves et durables. Imaginez la douleur de cette jeune femme qui découvre que son mari chrétien l’a trompée lors d’un déplacement professionnel à l’étranger. Choquée, anéantie par le chagrin, elle enfouit son visage dans ses mains et pleure toutes les larmes de son corps. Combien de temps faudra-t-il au mari infidèle pour regagner la confiance et le respect de sa femme ? Des situations aussi pénibles peuvent être évitées grâce à la crainte de Dieu. — 1 Corinthiens 6:18.

    Satan détruit les valeurs morales de la société humaine les unes après les autres, et il cherche particulièrement à corrompre les vrais chrétiens. Pour ce faire, il exploite le chemin le plus direct vers le cœur et l’esprit : nos sens, avec une prédilection pour l’ouïe et la vue (Éphésiens 4:17-19). Comment réagissez-vous quand, involontairement, vous vous trouvez exposé à des images ou à des paroles obscènes, ou encore en présence d’individus immoraux ?

    Voyez le cas d’André. Cet ancien et père de famille est médecin dans un pays d’Europe. Quand il était de garde de nuit à l’hôpital, des collègues féminines avaient pris l’habitude d’épingler sur son oreiller des mots doux ornés de petits cœurs pour l’inviter à coucher avec elles. André s’interdisait résolument d’accorder la moindre pensée à ces avances. Mieux, pour se soustraire à cet environnement malsain, il a changé d’établissement. Sa crainte de Dieu s’est révélée sage et lui a valu des bénédictions, puisqu’il effectue aujourd’hui une partie de ses activités au siège des Témoins de Jéhovah de son pays.

    Troquer nos précieuses relations avec Jéhovah contre quelque chose auquel nous n’avons pas droit : voilà où nous risquons d’en arriver en cultivant de mauvaises pensées (Jacques 1:14, 15). Si nous craignons Jéhovah, en revanche, nous nous tiendrons éloignés — et même nous nous écarterons délibérément — des gens, des lieux, des activités ou des divertissements qui pourraient nous faire baisser notre garde (Proverbes 22:3). Quel que soit l’inconvénient ou le sacrifice que cela implique, il n’est rien à côté de la perte de la faveur divine (Matthieu 5:29, 30). La crainte de Dieu nous commande de ne jamais nous exposer intentionnellement à quoi que ce soit d’immoral — à commencer par la pornographie sous toutes ses formes —, mais aussi de faire en sorte que nos yeux “ passent sans s’arrêter à la vue de ce qui n’est que néant ”. Soyons convaincus que Jéhovah, alors, nous ‘ gardera en vie ’ et nous donnera tout ce dont nous avons réellement besoin. — Psaume 84:11 ; 119:37.

     Assurément, c’est toujours faire preuve de sagesse que de laisser la crainte de Dieu dicter nos actions. C’est aussi la source du vrai bonheur (Psaume 34:9)

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  8.  

     

    Prière de Moïse qui nous apprend un message important pour les enfants de Dieu de nos jours.

     

    Ô Jéhovah, tu as été notre demeure de génération en génération.

    Avant que les montagnes soient nées

    ou que tu aies donné naissance à la terre et au sol productif,

    depuis toujours et pour toujours, tu es Dieu.

    Tu fais retourner le mortel à la poussière ;

    tu dis : « Vous, fils des hommes, retournez à la poussière. »

    Car, à tes yeux, mille ans sont comme le jour d’hier quand il est passé,

    comme une veille pendant la nuit.

    Tu emportes les humain ; ils deviennent comme un instant de sommeil.

    Au matin, ils sont comme l’herbe qui germe.

    Le matin, elle fleurit et se renouvelle,

    mais le soir, elle se flétrit et se dessèche.

    Oui, nous sommes consumés par ta colère

    et terrifiés par ta fureur.

    Tu mets nos fautes devant toi ;

    à la lumière de ton visage, nos secrets sont dévoilés.

    Nos jours déclinent à cause de ta fureur ;

    nos années s’achèvent tel un murmure.

    La durée de notre vie est de 70 ans,

    ou de 80 ans si l’on est particulièrement robuste.

    Mais elle est remplie de malheur et de chagrin ;

    elle passe vite, et nous nous envolons.

    Qui peut sonder la puissance de ta colère ?

    Ta fureur est aussi grande que la crainte qui t’est due.

    Apprends-nous à compter nos jours

    pour que nous puissions acquérir un cœur sage.

    Reviens, ô Jéhovah ! Jusqu’à quand cela va-t-il durer ?

    Aie pitié de tes serviteurs.

     

    "Au matin, rassasie-nous de ton amour fidèle,

    pour que nous puissions crier de joie et nous réjouir tous les jours de notre vie.

    Réjouis-nous pendant autant de jours que ceux où tu nous as affligés,

    pendant autant d’années que celles où nous avons connu le malheur.

    Que tes serviteurs voient ton action

    et que leurs fils voient ta splendeur.

    Que la faveur de Jéhovah notre Dieu soit sur nous !

    Puisses-tu faire réussir l’œuvre de nos mains,

    oui, fais réussir l’œuvre de nos mains. "

     

    Celui qui habite dans le lieu secret du Très-Haut

    logera à l’ombre du Tout-Puissant.

    Je veux dire à Jéhovah : « Tu es mon refuge et ma forteresse,

    mon Dieu en qui j’ai confiance. »

    Car il te délivrera du piège de l’oiseleur

    et de l’épidémie destructrice.

    Avec ses plumes il te couvrira,

    et sous ses ailes tu te réfugieras

    Sa fidélité sera un grand bouclier et un mur protecteur.

    Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,

    ni la flèche qui vole pendant le jour,

    ni l’épidémie qui rôde dans l’obscurité,

    ni la destruction qui ravage en plein midi.

    Mille tomberont à tes côtés

    et dix mille à ta droite,

    mais rien de cela ne s’approchera de toi.

    Toi, tu ne feras que voir cela de tes yeux

    quand tu assisteras à la punition des méchants.

    Puisque tu as dit : « Jéhovah est mon refuge »,

    tu as fait du Très-Haut ta demeure ;aucun désastre ne t’arrivera

    et aucun fléau ne s’approchera de ta tente.

    Car il donnera à ses anges un ordre à ton sujet,

    pour te protéger où que tu ailles.

    Ils te porteront sur leurs mains,

    pour que ton pied ne heurte pas de pierre. 

    Sur le jeune lion et le cobra tu marcheras ;

    tu piétineras le lion à crinière et le gros serpent.

    Dieu a dit : « Parce qu’il a de l’affection pour moi, je vais le délivrer.

    Je vais le protéger parce qu’il connaît mon nom.

    Il m’appellera à l’aide, et je lui répondrai.

    Je serai avec lui en temps de détresse.

    Je le délivrerai et le glorifierai.

    Je le rassasierai d’une longue vie

    et je lui ferai voir mes actes sauveurs. »

     

    "Au matin, rassasie-nous de ton amour fidèle,

    pour que nous puissions crier de joie et nous réjouir tous les jours de notre vie.

    Réjouis-nous pendant autant de jours que ceux où tu nous as affligés,

    pendant autant d’années que celles où nous avons connu le malheur.

    Que tes serviteurs voient ton action

    et que leurs fils voient ta splendeur.

    Que la faveur de Jéhovah notre Dieu soit sur nous !

    Puisses-tu faire réussir l’œuvre de nos mains,

    oui, fais réussir l’œuvre de nos mains." 

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  9.  

     

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX, IL FAIT PARTIE DE SON NOM, POURQUOI?

    Exode 34:14 bible 1985 

    JÉHOVAH SON NOM EST JALOUX POURQUOI ?

    Jéhovah est le Dieu de la création de lui toutes choses est venue à l'existence, car il est le Créateur universel et le Père de tout les vivants, de tout ce qui existent dans l'univers. Quand nous lisons sa parole, beaucoup de versets et de chapitres nous démontrent, comment il voit notre existence et comment il nous guide vers le chemin de la lumière et de la vérité.

    EN PROVERBE CHAPITRE 2 JÉHOVAH PAR SON ASSISTANT, NOUS TRANSMET UNE LETTRE INSPIRANTE PAR SALOMON ET QUI TÉMOIGNE DE LA GRANDEUR DE SA PERSONNE, COMMENT IL EST UN PÈRE AIMANT, LE PÈRE DE TOUT LES VIVANTS ET DE TOUTES CHOSES, VOICI CE QU'IL RÉVÈLE À SALOMON:
    Mon fils (NOUS), si tu fais bon accueil à mes paroles et si tu gardes précieusement mes commandements, en prêtant une oreille attentive à la sagesse et en inclinant ton coeur vers le discernement, si , de plus, tu appelles l'intelligence et si tu élèves la voie pour obtenir le discernement si tu continues à chercher cela comme de l'argent et si tu le recherches sans relâche comme des trésors cachés, alors tu comprendras ce que signifie craindre Jéhovah et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car Jéhovah lui-même donne la sagesse: de sa bouche viennent connaissance et discernement.

    PROVERBE 2 :1-6

    Dans ces versets Jéhovah nous enseigne, un fondement primordial à notre vie, une clef pour atteindre la connaissance et la sagesse, la logique, atteindre la pleine conscience.  Sa parole, la bible nous donne une vision par le fait d'acquérir la vision justes , les paroles justes, les pensées justes, la concentration justes,  les efforts justes, les actions justes, les moyens existences justes.

    Tout ce fondement de cette lois que Jéhovah a fondé est régis sur une vertue, qui est le fruit de l'Amour, car Dieu est Amour. Galates 5:22,23 et 1 Jean 4:8
    1cor 13:4 à 8 première ligne.
    Il est écris:
    L'amour est patient et bon. L'amour n'est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil.
    N'agit pas de façon inconvenante,  ne cherche pas ses propres intérêts, ne s'irrite pas.
    Il ne tient pas compte du mal subi. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité.
    Il supporte tout, croit tout, endure tout.
    L'amour ne disparaît jamais.
    JÉHOVAH est un Dieu qui montre l'exemple à suivre. Il démontre par sa création qu'Il est un Dieu d'équilibre et il n'impose à personne ce que lui même ne ferait. Jéhovah connaît toutes choses car tout ce que l'on vit dans notre existence maintenant, il connaît le bien d'une action et la conséquence d'une mauvaise action et cela en toutes actions bonnes ou mauvaises.

    Pendant sa méditation sur la création, avant qu'il ait créé notre univers, Jéhovah a créé une matrice du bien et une matrice du mal. De ces deux matrices, il maria les deux essences, LE BIEN ET LE MAL, dans sa pensée créatrice mais cela fut comme une assemblage de tout les possibilités combinables, ainsi créer une symbiose parfaite entre le mal et le bien.  Il fonda une loi pour ces lois du mal et du bien. Cela fut pour créer la loi de toutes les énergies connues et inconnues à notre pensée, pour que seul le bien soit unanime entre chacunes d'elles. (Genèse 3:22a)
    Ces deux matrices devaient être maitrisées par Jéhovah lui même, avant de créer sa première création qui fut dévoilé en Proverbe 8:22à36. Jéhovah médita sur le bien de toutes choses et la conséquences de chaque choses. Il a vu comment la mauvaise union de deux éléments ou plus, pourrait devenir un danger pour l'équilibre de sa création et une bienfaisance parfaite dans un mariage uni et parfait DE TOUTES CHOSES.
    JÉHOVAH EST L'INSTIGATEUR  DU MARIAGE.

    Prenons une exemple: Imaginons un évènement où en assemblant deux liquides, qui sont opposés l'un à l'autre, qu'est ce qui pourrait en résulter et voir la conséquence de leur union, si nous ne prenons pas de précaution en les mélangent que se passera t'il?
    Voilà vous décidez de mélanger du lait avec du chlore, si vous feriez cela sans prendre conscience avant votre action, le danger de mélanger ces deux liquides. Votre vie pourrait être changé, par une conséquence très néfaste de cette action et résulter de brûlure sévèrent aux poumons et voir votre peau être brulée au troisième degrés pendant toute le reste de votre vie. Car en mélangeant ces deux liquides ensembles vous créez un réaction chimique qui créerait une bombe effervescente très dangereuse. Quand Jéhovah a médité sur le mariage de chaques éléments de son univers physique, particules, atomes et molécules, énergies, ect. Il a bien calculé chaques choses à sa pleine minutie, avant de commencer le début de sa création. Jéhovah usa de minutie et regarda toutes les formes de conséquences que l'union de deux contraires pourrait résulter dans le mariage de deux éléments ou qu'apporterait l'utilité de leur union à sa futur création. Alors Jéhovah qui est le Dieu de la création connaît toutes choses entre le bien et le mal, il connaît le chemin de l'équilibre parfait entre chaque formes d'énergies, matières, actions, pensées, désirs, émotions et sentiments...,.etc

    Allons ensemble en Exode 34:14 et dans ce verset je vais utilisé la version de 1985 ( Les saintes écritures traduction du monde nouveau) pour élaborer le thème de ce discours. 
    Exode 34 :14 allons lire  ensemble la partie b de ce verset.
    Moïse écrit: Par ce que Jéhovah dont le Nom est Jaloux,  c'est un Dieu jaloux.

    Comment dans ce verset, pouvons nous dire que Son Nom est Jaloux, car il est un Dieu jaloux ?

    Dans la bible nous distinguons Jéhovah comme un Dieu d'Amour et qu'il est la personnification de l'Amour mais ici, il est écris, qu'il est un Dieu jaloux et même son nom est "Jaloux "avec une majuscule. Dans le passage de 1 cor 13:4 à 8 a, il est écris que l'Amour véritable n'est pas jaloux.
    POURQUOI JÉHOVAH DIEU EST JALOUX ET QUE SON NOM EST JALOUX AVEC UNE MAJUSCULE? 
    COMMENT LA JALOUSIE PEUT - ELLE ETRE UNE QUALITÉ DE DIEU?
    Le thème "Jaloux" étymologiquement fait référence à une définition différente de notre pensée.
    "Jaloux" veut dire le sens étymologique (Le premier de toute chose, L'Unique.) Alors nous pouvons par cette définition dire que notre Dieu dont son nom est "Jaloux" représente véritablement son nom car il est le Premier Dieu et qu'Il est l'Unique Dieu universel, Créateur de l'univers et qu'il est le Seul à avoir toujours existé et qu'il est le seul vrai Dieu,  À PART LUI IL N'Y A PAS DE DIEU AUTRE QUE LUI. En pensant que Jéhovah son Nom serait "Jaloux" ce nom serait approprié car il est le seul Dieu et Unique Dieu de l'univers, IL EST LE SEUL À CONNAÎTRE TOUTES CONNAISSANCES ET SAGESSES, ETC. VOILÀ POURQUOI SON NOM EST JALOUX, PERSONNE NE CONNAÎT, LA CONNAISSANCE DE DIEU.

    Quand Jéhovah a créé Adam, il lui donna le nom de "Adam" dont son Nom est: "homme tiré du sol". Quand Jéhovah a assemblé, Eve , par l'assemblage d'une création moléculaire, car "Eve" fut issue de l'adn d'Adam, elle est devenue, la femme compatible parfaite pour Adam. Cette femme porta le nom de "Eve" qui veut dire : "vivre" car d'elle toutes les génération futur des humains seraient créé en son sein de procréation par le début de la naissances de ces enfant et de ces petits enfants. 
    Alors là signification du nom de Dieu "Jaloux" qui signifie "Premier de toute choses et l'Unique" Jéhovah le Dieu de l'Univers" le nom Jaloux devient réaliste à notre compréhension. Jéhovah veut que nous comprenions son Nom. Comprendre ainsi la raison de ce Nom "Jaloux" dans (Exode 34:14 partie b) QUI FUT RÉVÈLÉ PAR MOÏSE.
    Pourquoi Jéhovah est un Dieu jaloux et comment le thème de jaloux peut être une qualité de Jéhovah et comment le prouver?

    COMME AU DÉBUT DE CE DISCOURS, J'AI FAIT SORTIR UN POINT IMPORTANT DE PROVERBE 2:1 À 6  JÉHOVAH EST UN PÈRE AIMANT ET DANS CE PASSAGE CELUI QUI SUIT SON CHEMIN CONNAÎTRA LA SAGESSE, L'INTELLIGENCE ET LE DISCERNEMENT.
    Alors voyons ensemble comment la terme jaloux est une qualité de Jéhovah. 
    Le terme que Dieu est "jaloux" est apporté dans le verset d'Exode 34:14 comme une adjectif de protection. Ce terme"jaloux"est basé sur le fait que son Amour est parfait et l'Amour que Jéhovah apporte envers les humains de la terre et envers toutes sa Création et fait partie de la qualité du terme "jaloux". JÉHOVAH  a créé son dessein pour le voir grandir et vivre la joie de voir toute sa création jouïr de la vie et non de la mort. 

    Quand le Fils de Dieu est venu au monde qu'elle était l'émotion qui s'animait en lui.
    Allons en proverbe 8 :22 à 31 et regardons les paroles de Jésus:
    Dans ce texte, Jésus est détaillé au féminin car il est le complément de la création, et à la fin, il montre qu'il est un mâle.  Je vais approfondir ce point par la suite.
    Il est écris: Jéhovah m'a( produite) ( féminin) comme le commencement de son action (oeuvre), la plus ancienne de ses oeuvres, d'autrefois. Depuis des temps antiques on m'a établie dans ma position, depuis le début, depuis des temps antérieurs à la terre. J'ai été (enfantée)( féminin), quand il n'y avait pas de mer profonde,  quand il n'y avait pas de sources débordantes d'eau. Avant que les montagnes furent misent en place, avant les collines, j'ai été (enfantée)( Féminin),  alors qu'il n'avait fait la terre et ses champs, ou la première motte de son sol. Quand il a préparé le ciel, j'étais là. Quand il a dessiné l'horizon à la surface de l'eau, quand il a placé les nuages en haut, quand il fondé les sources des profondeurs, quand il a imposé à la mer un décret interdisant à son eau d'aller au delà de ce qu'il ordonnait, quand il a posé les fondement de la terre, j'étais alors près de lui comme (un habile ouvrier)( masculin). J'étais (celle) ( féminin) à qui il était particulièrement( attaché)( masculin), jour après jour. JE ME RÉJOUISSAIT TOUT LE TEMPS DEVANT LUI: je me réjouissait au sujet de sa terre devenue habitable et j'étais particulièrement (attachée) (comme une mère) aux fils des hommes. Esprit Saint COMME JÉSUS  LE FILS DIEU EST FÉMININ ET AUSSI COMME LE PÈRE MASCULIN CAR JÉHOVAH RESPECTE LE PRINCIPE DE L'OEDIPE DE LA VIE.

    LE FILS DE DIEU ÉTAIT COMME DÉTAILLÉ COMME UNE FEMME (VIERGE AVISEE) SOUMISE À DIEU ( ATTACHÉE) ( ATTACHÉ) À LUI EN TOUT TEMPS COMME UN ENFANT QUI AIME SON PÈRE. DANS LE verset 30 LÀ, IL MONTRE QU'IL EST UN HABILE OUVRIER. ALORS NOUS VOYONS QUE JESUS À CETTE ÉPOQUE était UN MÂLE TRAVAILLANT SA FÉMINITÉ, et sa MASCULINITÉ, pour quelle raison? Car Jéhovah est le Dieu Createur et Jésus est le complément de la création, IL EST LA LUMIÈRE , quand le Fils de Dieu réalisait les oeuvres que Jéhovah lui donnait, il travaillait sa masculinité (HOMME). Dans le verset 30 il, le Fils de Dieu, devient au masculin car il utilise un pronom masculin "Un." Alors le Fils de Dieu fut la première oeuvre de Dieu. Nous voyons ce même détaille dans sa dernière prière avec ses douze apôtres. En Jean 17:24 à  la fin du verset il est écris:  TU M'AS AIMÉ AVANT LA FONDATION DU MONDE. NOUS VOYONS ICI  QUE JÉSUS LUI MÊME DÉMONTRE QUE JÉHOVAH L'AIMAIT ET QU'IL ÉTAIT SA PREMIÈRE CRÉATION.  NOUS SAVONS QUE LE FILS DE DIEU SUIVAIT LES PAS DE SON PÈRE, CAR IL DIT: QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE)(féminin), AU FILS DES HOMMES. ALORS NOUS POUVONS AFFIRMER QUE JÉHOVAH NOUS AIMENT VRAIMENT CAR LE FILS AIME LES HOMMES ( femme et homme) PAR UNE ATTACHEMENT PARTICULIÈRE. COMME JÉHOVAH AIME SON FILS D'UN ATTACHEMENT PARTICULIER ( comme un Père)

    EN PROVERBE 8 : 30,31 LE FILS DE DIEU DÉMONTRE PAR SA PLEINE VOLONTÉ QU'IL SE RÉJOUISSAIT EN TOUT TEMPS AVEC SON PÈRE. IL AIMAIT ÊTRE AVEC LUI CAR IL DIT QU'IL ÉTAIT (ATTACHÉE et ATTACHÉ) EN PENSÉE (MASCULIN ET FÉMININ)
    À LUI, D'UNE MANIÈRE PARTICULIÈRE. ALORS NOUS POUVONS DISTINGUER QUE LE FILS AVAIT LE LIBRE ARBITRE ET AUSSI QU'IL AIMAIT JÉHOVAH CAR IL RESSENTAIT ÊTRE AIMÉ PAR SON PÈRE ET DIEU CRÉATEUR. 
    ALORS SI NOUS DISONS QUE JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX NOUS VOYONS ICI QUE LE FILS ÉTAIT HEUREUX ET NON EN PRISON OU DOMINÉ PAR DIEU D'UNE MANIÈRE POSSESSIVE. SON ATTACHEMENT À SON PÈRE ÉTAIT DE SA PROPRE VOLONTÉ. ÊTRE AVEC DIEU EST UN BONHEUR IMMENSE ET JÉSUS LE DÉMONTRE DANS CES VERSETS ET AUSSI QUE LE FILS PARTICIPAIT À L'OEUVRE DE SON PÈRE ET IL PARTICIPAIT À LA JOIE DU PÈRE ÉTERNEL ET VIVANT UN BONHEUR CONSTANT.
    (DANS LA LETTRE DE JEAN en Jean chapitre 1) JEAN nous révèle que Jésus participa à la création de toutes choses, il est devenu lumière  ( devenu UN PARTICIPANT EN TOUTES CHOSES DANS EXISTENCES DE TOUTES ÉLÉMENTS, QUE CONSTITUENT LA CREATION DE DIEU,  dans le monde physique de notre univers. Alors comme un enfant est enfantée par une mère, Jésus est une mère et un homme en action sur le modelage de tout ce qui fut créé sous la loi du Père Créateur de toutes choses , notre DIEU JÉHOVAH LE TOUT PUISSANT DONNA À SON FILS LA POSSIBILITÉ DE PARTICIPER AU DESSEIN DE DIEU CAR L'ESPRIT SAINT DE DIEU LUI DONNAIT LA PUISSANCE DE LE FAIRE ET DE PLUS DIEU PAR L'ESPRIT SAINT PRÉCISAIT TOUTES CRÉATIONS DU FILS SOUS LA LOI DE SON DESSEIN.
    LA TERME JALOUX EST UNE QUALITÉ DE DIEU. VOIR LE NOM JALOUX EN MAJUSCULE, EST QUE JÉHOVAH EST L'UNIQUE DIEU DE TOUT L'UNIVERS ET LE SEUL QUI A TOUJOUR EXISTÉ et LE SEUL QUI CONNAÎT TOUTES ASSEMBLAGES DE TOUTES CHOSES CAR SON FILS OINT FUT UN PARTICIPANT AU DESSEIN DE DIEU.

    COMMENT NOUS ENFANTS DE DIEU, POUVONS NOUS BÉNÉFICIER DE LA JALOUSIE DE NOTRE CRÉATEUR  ET DE LA PROTECTION DE SON NOM "JALOUX"

    NOUS QUI AIMONS JÉHOVAH, POUR BÉNÉFICIER DE SA QUALITÉ PROTECTRICE NOUS DEVONS SUIVRE CELUI QUI FUT LE PREMIER CRÉÉ DE LA CRÉATION. CES PAROLES NOUS INSPIRENT DE VOIR QUE LE FILS DE DIEU VIVAIT ET VIT TOUJOUR UN BONHEUR ULTIME AVEC NOTRE DIEU CRÉATEUR QUI EST JÉHOVAH. JÉSUS QUAND IL ÉTAIT SUR LA TERRE A DÉMONTRÉ LES PRINCIPES LES PLUS IMPORTANT POUR CONNAÎTRE LA JOIE D'ÊTRE AIMÉ ET ATTACHÉ À NOTRE CRÉATEUR, ÊTRE AIMER PAR JÉHOVAH.

    Jésus à dit: Jean 8 :32 et proverbe 2 :1 à 6 Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera. Quand aux versets de ( proverbe 2:1 à 6) ce passage nous dévoile que nous devons avoir le désir de l'écouter, avoir une oreille attentive à sa sagesse, CRAINDRE JÉHOVAH, ouvrir son coeur à lui, de montrer notre intention à le connaître et demander par la prière la sagesse, l'intelligence et le discernement. 

    EN EXODE 34:14  NOUS DEVONS AIMER JÉHOVAH NOTRE DIEU ET DE L'ADORER LUI SEUL ET PERSONNE D'AUTRE, CAR IL N'Y AUCUN AUTRE DIEU, QUE LUI SEUL. ALORS NOUS VOULONS ÊTRE AIMÉ DE JÉHOVAH, NOUS DEVONS L'AIMER COMME UN FILS ET UNE FILLES DE TOUT CE QUI EST EN NOUS D'UN AMOUR VÉRITABLE.

    En (Proverbe 2: 7 à 11) Jéhovah précise sa jalousie,comme qualité positive, et démontre à qui Jéhovah partage la sagesse et ,à qui, il donne Sa protection. Lisons ces versets ensemble, il est écris: Il garde précieusement sa sagesse pratique pour les hommes droits; il est un bouclier pour ceux qui se conduisent avec intégrité. Il veille sur le sentier des justes, et il protègera le chemin des fidèles. Alors tu comprendras aussi ce qui est juste et droit et équitable et tu comprendras quelle est la bonne voie à suivre. Quand la sagesse entrera dans ton coeur et que la connaissance deviendra agréable à ton âme la capacité de réflexion veillera sur toi et te préservera tout les jours de ta vie.
    Nous voyons dans ces versets que Jéhovah est attaché aux hommes femmes et enfants, qui ont des qualités particulières.  Il garde précieusement la sagesse pratique pour les hommes droits. Jéhovah use de son adjectif de protection (Jaloux) de Dieu aux hommes qui manifestent,  non seulement la qualité de la droiture mais aussi celle de la qualité de l'intégrité. Il est un bouclier "" Jaloux"" contre le méchant . 

    JÉHOVAH EST UN DIEU JALOUX COMME RELATE EXODE 34:14: JÉHOVAH DEMANDE UN ATTACHEMENT SANS PARTAGE. JÉHOVAH EST UN DIEU DONT SON NOM EST JALOUX  CAR IL PARTAGE LA SAGESSE DE LA VÉRITÉ, DE L'INTELLIGENCE ET DU DISCERNEMENT VÉRITABLE AUX HOMMES , FEMMES ET ENFANTS AUX COEUR DROIT ET QUI AGISSENT AVEC INTÉGRITÉ VENANT DU COEUR ET D'UN AMOUR SINCÈRE .

    À TOUT CEUX QUI VEULENT DEVENIR ENFANT DE JÉHOVAH , LE SEUL VRAI DIEU, RESTONS COURAGEUX, OBÉISSANT, INTÈGRE, AVEC UNE CRAINTE SALUTAIRE DEVANT LE SEUL VRAI ET UNIQUE DIEU ET QUE NOTRE AMOUR POUR JÉHOVAH, SOIT FERME POUR AINSI BÉNÉFICIER DE VIVRE LA PROMESSE DE NOTRE ROI JÉSUS CHRIST SON OINT ET AINSI DE VIVRE HEUREUX DANS LE PARADIS DE LA PROMESSE DE VIVRE SUR UNE TERRE NOUVELLE  POUR TOUJOUR. PSAUME 37:29 .
    NE RENONÇONS DE AUCUNE MANIÈRE DE SERVIR NOTRE DIEU AVEC VIGUEUR D'UN COEUR REMPLIS D'AMOUR VÉRITABLE.

    ERICO

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  10.  

    Bergers, imitez les Grands Bergers
     

    Christ [...] a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces » (1 PIERRE 2:21)


    QUAND un berger s’intéresse de près au bien-être de son troupeau, les moutons se portent bien. Selon un manuel sur l’élevage ovin, « l’homme qui se contente de mener le troupeau au pré puis n’y prête plus attention risque fort, en quelques années, d’avoir de nombreuses bêtes malades qui ne rapportent rien ». Par contre, quand les moutons reçoivent l’attention voulue, le troupeau prospère.

    La qualité des soins et de l’attention que les bergers du troupeau de Dieu prodiguent à chaque brebis dont ils sont responsables influera sur la santé spirituelle de toute la congrégation. Tu te souviens peut-être que Jésus a eu pitié des foules parce qu’« elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger » (Mat. 9:36). Pourquoi se trouvaient-elles en si piteuse condition ? Parce que les hommes chargés d’enseigner la Loi de Dieu au peuple étaient durs, exigeants et hypocrites. Au lieu de soutenir et de nourrir les membres de leur troupeau, les guides spirituels d’Israël posaient sur leurs épaules de « lourdes charges » (Mat. 23:4).
    Les bergers chrétiens d’aujourd’hui, les anciens, ont donc une lourde responsabilité. Les brebis du troupeau sous leur garde appartiennent à Jéhovah ainsi qu’à Jésus, qui s’est présenté comme « l’excellent berger » (Jean 10:11). Les brebis ont été « acheté[e]s à un prix », que Jésus a payé avec son propre « sang précieux » (1 Cor. 6:20 ; 1 Pierre 1:18, 19). Jésus aime tellement les brebis qu’il a bien voulu sacrifier sa vie pour elles. Les anciens ne devraient jamais oublier qu’ils sont des sous-bergers sous la surveillance du Fils bienveillant de Dieu, Jésus Christ, « le grand berger des brebis » (Héb. 13:20).

    Comment les bergers chrétiens devraient-ils traiter les brebis ? Les membres de la congrégation sont exhortés à « obéi[r] à ceux qui [les] dirigent ». De leur côté, les anciens ne doivent pas « commande[r] en maîtres ceux qui sont l’héritage de Dieu » (Héb. 13:17 ; lire 1 Pierre 5:2, 3). Alors comment peuvent-ils diriger le troupeau sans le commander en maîtres ? Autrement dit, comment peuvent-ils répondre aux besoins des brebis sans abuser de l’autorité dont Dieu les a investis ?

    « IL LES PORTERA SUR SON SEIN »

    Parlant de Jéhovah, le prophète Isaïe a déclaré : « Comme un berger il fera paître son troupeau. De son bras il rassemblera les agneaux ; et sur son sein il les portera. Il conduira doucement celles qui allaitent » (Is. 40:11). Cette comparaison montre que Jéhovah se soucie des besoins des membres de la congrégation faibles et vulnérables. De même qu’un berger connaît les besoins particuliers de chaque brebis de son troupeau et se tient prêt à les combler, Jéhovah connaît les besoins des membres de la congrégation et est heureux de leur apporter le soutien voulu. À l’image d’un berger qui, si nécessaire, porte un agneau nouveau-né dans le pli de son vêtement, « le Père des tendres miséricordes » nous portera, ou nous consolera, quand nous serons durement éprouvés ou rencontrerons un besoin particulier (2 Cor. 1:3, 4).


    Quel exemple admirable pour un berger chrétien ! Comme son Père céleste, il lui faut être attentif aux besoins des brebis. S’il est au courant des difficultés qu’elles rencontrent et des besoins qui méritent une attention immédiate, il sera en mesure d’offrir l’encouragement et le soutien nécessaires (Prov. 27:23). Il doit donc bien communiquer avec ses compagnons chrétiens. Tout en respectant la vie privée de chacun, il s’intéresse à ce qu’il voit et entend dans la congrégation, avec amour, il se rend disponible pour « venir en aide aux faibles » (Actes 20:35 ; 1 Thess. 4:11).
    Parlons de la mentalité de bergers que Jéhovah a désapprouvés. Aux jours d’Ézékiel et de Jérémie, Jéhovah a dénoncé ceux qui auraient dû s’occuper de ses brebis, mais ne le faisaient pas. Quand personne ne surveillait les brebis, le troupeau devenait la proie de bêtes sauvages et se dispersait. Ces bergers exploitaient les brebis et, plutôt que de les faire paître, « ils se paissaient eux-mêmes » (Ézék. 34:7-10 ; Jér. 23:1). Le reproche que Dieu leur a fait est tout aussi valable pour les chefs de la chrétienté. Mais il souligne également combien il est important qu’un ancien s’occupe avec sérieux et amour du troupeau de Jéhovah.

    « JE VOUS AI DONNÉ L’EXEMPLE »

    En raison de l’imperfection humaine, certaines brebis peuvent être lentes à comprendre ce que le Berger suprême attend d’elles. Elles ne se conforment pas toujours à un conseil biblique ou ont un comportement trahissant un manque de maturité spirituelle. Comment les anciens doivent-ils réagir ? Ils devraient imiter la patience qu’a eue Jésus envers ses disciples quand ils cherchaient à savoir qui parmi eux serait le plus grand dans le Royaume. Au lieu de perdre patience, Jésus a continué à les enseigner et à leur donner des conseils bienveillants sur la pratique de l’humilité (Luc 9:46-48 ; 22:24-27). En leur lavant les pieds, il leur a fait une démonstration d’humilité, qualité que les surveillants chrétiens sont tenus de manifester (lire Jean 13:12-15 ; 1 Pierre 2:21).

    Le point de vue de Jésus sur le rôle du berger n’était pas le même que celui que Jacques et Jean ont un jour manifesté. Ces deux apôtres cherchaient à s’assurer une place en vue dans le Royaume. Mais Jésus a rectifié cet état d’esprit ainsi : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent d’autorité sur elles. Il n’en sera pas ainsi parmi vous ; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (Mat. 20:25, 26, Bible de Darby). Les apôtres devaient résister à l’envie de « commander en maîtres » leurs compagnons ou de « dominer sur » eux.
    Jésus tient à ce que les bergers chrétiens traitent le troupeau comme lui le traitait. Ils doivent être disposés à servir leurs compagnons, pas les dominer. Paul a manifesté une telle humilité. Il a dit en effet aux anciens de la congrégation d’Éphèse : « Vous savez bien comment, depuis le premier jour où j’ai mis le pied dans le district d’Asie, j’ai été avec vous tout le temps, travaillant comme un esclave pour le Seigneur, avec la plus grande humilité. » L’apôtre souhaitait que ces anciens soutiennent les brebis avec dévouement et humilité. Il a ajouté : « Je vous ai montré en toutes choses que c’est en peinant ainsi que vous devez venir en aide aux faibles » (Actes 20:18, 19, 35). Il a par ailleurs dit aux Corinthiens qu’il ne dominait pas sur leur foi. Il était plutôt leur humble compagnon de travail, pour leur joie (2 Cor. 1:24). C’est un bel exemple d’humilité et de courage pour les anciens de notre époque.

    « FERMEMENT ATTACHÉ À LA PAROLE FIDÈLE »

    Un ancien doit être « fermement attaché à la parole fidèle pour ce qui est de son art d’enseigner » (Tite 1:9). Mais il le sera « dans un esprit de douceur » (Gal. 6:1). Un bon berger chrétien ne force pas une brebis à agir de telle ou telle façon. Non, il réfléchit à la manière dont il stimulera son cœur. Il attirera peut-être son attention sur les principes bibliques à considérer avant de prendre une décision importante. Il reverra avec elle ce que les publications ont dit sur la question. Il l’exhortera à réfléchir aux conséquences de tel ou tel choix sur ses relations avec Jéhovah. Il pourra aussi insister sur l’importance de demander à Dieu sa direction avant de prendre une décision (Prov. 3:5, 6). Ensuite, il la laissera prendre elle-même sa décision (Rom. 14:1-4).
    La seule autorité que les surveillants chrétiens détiennent leur vient des Écritures. Alors ils doivent absolument se servir de la Bible avec habileté et adhérer à son contenu. Ils se garderont ainsi d’un éventuel abus de pouvoir. Car ils ne sont que sous-bergers ; chaque membre de la congrégation est responsable devant Jéhovah et Jésus de ses propres décisions (Gal. 6:5, 7, 8).

    « DES EXEMPLES POUR LE TROUPEAU »

    Après avoir déconseillé aux anciens ( prêtres )« commander en maîtres ceux qui [leur] sont échus en partage », l’apôtre Pierre les exhorte à « devenir des exemples pour le troupeau » (1 Pierre 5:3, note). De quelle façon sont-ils des exemples pour le troupeau ? Prenons deux des choses requises d’un frère qui « aspire à une fonction de surveillant ». Il lui faut être « sain d’esprit » et « présider de belle façon, sa propre maisonnée ». S’il a une famille, il doit la présider de manière exemplaire, car « si quelqu’un [...] ne sait pas présider sa propre maisonnée, comment prendra-t-il soin de la congrégation ( assemblée) de Dieu ? » (1 Tim. 3:1, 2, 4, 5). Il doit également être sain d’esprit, c’est-à-dire comprendre clairement les principes divins et savoir comment les appliquer dans sa propre vie. Il est calme et équilibré et se garde de porter des jugements hâtifs. Autant de qualités qui inspirent confiance aux membres de la congrégation.

    Les surveillants donnent également l’exemple en prenant la tête dans l’œuvre de prédication. Jésus lui-même leur a donné l’exemple à cet égard. La prédication de la bonne nouvelle du Royaume a occupé une grande partie de son activité terrestre. Il a montré à ses disciples comment il fallait l’accomplir (Marc 1:38 ; Luc 8:1). Qu’il est encourageant, de nos jours, de prêcher aux côtés des anciens, de constater leur zèle pour cette œuvre salvatrice et d’apprendre de leurs méthodes d’enseignement ! Leur détermination à consacrer du temps et de l’énergie à la prédication malgré un emploi du temps chargé insuffle du zèle à toute la congrégation. Enfin, les anciens donnent l’exemple en préparant les réunions de la congrégation et en y participant, mais aussi en prenant part à des activités comme le nettoyage et la maintenance de la Salle du Royaume (Éph. 5:15, 16 ; lire (Hébreux 13:7) 

    « SOUTENEZ LES FAIBLES »

    Quand une brebis se blesse ou tombe malade, un bon berger vole à son secours. Pareillement, quand un membre de la congrégation souffre ou a besoin d’une aide spirituelle, les anciens doivent réagir rapidement. Un chrétien âgé ou malade a sans doute besoin d’une aide pratique, mais il a surtout besoin d’un soutien spirituel et d’encouragements (1 Thess. 5:14). Les jeunes rencontrent peut-être des difficultés. Résister aux « désirs de la jeunesse » en est une (2 Tim. 2:22). Le berger doit donc rendre régulièrement visite aux membres de la congrégation dans le but de comprendre les épreuves qu’ils traversent et de les encourager par des conseils bibliques bien choisis. Quand ces visites pastorales sont faites au bon moment, beaucoup de problèmes peuvent être résolus avant qu’ils ne s’aggravent.
    Et si les difficultés d’un chrétien s’aggravent au point de menacer sa santé spirituelle ? « Quelqu’un parmi vous est-il malade ?, a demandé le rédacteur biblique Jacques. Qu’il appelle à lui les anciens de la congrégation, et qu’ils prient sur lui, l’enduisant d’huile au nom de Jéhovah. Et la prière de la foi rétablira celui qui est souffrant, et Jéhovah le relèvera. De plus, s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacq. 5:14, 15). Même quand un chrétien « souffrant » « appelle à lui les anciens », ces derniers doivent lui venir en aide dès qu’ils sont au courant de son état. Les anciens qui prient avec sont là pour le fortifier et aussi tout frères en difficulté, et ils les soutiennent, se révèlent une source de réconfort et d’encouragement (lire Isaïe 32:1, 2).
    Dans tout ce qu’ils font au sein de l’organisation de Jéhovah, les bergers s’efforcent d’imiter « le grand berger », Jésus Christ. Grâce à l’aide de ces hommes dignes de confiance, le troupeau se fortifie et prospère. Tout cela nous réjouit profondément et nous pousse à louer le plus Grand Berger sans pareil,  notre Dieu Jéhovah

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  11.  

    La voie de l'intégrité.

     

    Juge-moi, ô Jéhovah car je veux marcher dans votre intégrité. Je veux mettre ma confiance en vous pour ne pas tomber dans ce monde enténébré. Examinez-moi, ô Jéhovah mon Dieu et mettez moi à l'épreuve pour que je voie de mes propres yeux la force intérieure qui se manifeste quand je suis votre voie tout au long du jour.

    Examinez moi au mon Dieu, affinez mes reins et mon coeur. Car votre bonté de coeur est devant mes yeux quand suis cette voie et dont je veux marcher dans votre vérité pour que votre sagesse devienne une lumière de vérité en mon esprit et qu'elle illumine mon âme de votre pureté.

    Je veux laver mes mains dans l'innocence, et je veux pouvoir marcher autour de votre autel, au Dieu de mon salut.

    Je veux faire entendre avec force l'action de grâces, ô Dieu de l'Amour infini. Je veux proclamer toutes vos oeuvres avec véracité à la grandeur de votre savoir, car parfaite est votre voie.

    Jéhovah au Dieu de mon salut, EL BETH EL, YHWH est son sanctuaire, la voie que je veux avancer sans renoncer, la voie qui mène à ce Lieu où réside votre gloire et que tous ceux qui empruntent ce chemin resserré, trouve la vie éternelle, car telle est votre promesse depuis le début de votre dessein.

    Vers vous, Ô JÉHOVAH je veux élever mon âme et faire votre volonté.

    Ô Dieu de mon salut, en vous je veux placer ma confiance, faites moi connaître vos voies au Créateur de toutes créations. Enseignez moi, je vous supplie, les sentiers de la justice, de la sagesse et de la connaissance de l'Amour véritable.

    JÉHOVAH, LE Seul vrai Dieu est droit et remplis de bonté de coeur , car Jéhovah instruit le pécheur repentant dans la voie de l'Amour et de la liberté parfaite.  De tout mon coeur, je souhaite que vous puissiez faire marcher les humbles et affligés de la terre dans la voie de LA VIE ÉTERNELLE, OUI POUR TOUJOURS. 

    Béni soit Jéhovah le seul vrai Dieu. YHWH

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  12.  

      Éprouvons de la gratitude envers Jéhovah tout au long du jour


    Chacun a besoin d’encouragements spirituels, qu’il fasse ou non partie de l'assemblée chrétienne. En effet, pensons aux membres d’une même famille, aux frères et aux sœurs nouveaux dans la vérité ainsi qu’à ceux qui sont plus anciens, aux personnes déprimées ou à celles qui font face à des problèmes (I Thess. 5:14, 15). Nous pouvons nous montrer une véritable bénédiction pour beaucoup d’entre eux. Comment cela? En prenant l’initiative de leur parler de choses spirituelles.
    Au Psaume 145:2, le roi David déclara à Jéhovah: “Tout au long du jour je te bénirai.” Combien un tel état d’esprit devait être stimulant pour les personnes qui entouraient David et dont l’esprit était tourné vers les choses spirituelles! Selon David, il y avait beaucoup à dire au sujet de Dieu, car au Ps 145 verset trois il poursuit en ces termes: “Jéhovah est grand et infiniment digne d’être loué, et sa grandeur est inscrutable.” Tous ceux qui accroissent leur gratitude envers Jéhovah pour sa grandeur ne sont-ils pas animés des mêmes sentiments?

     Comment acquiert-on cette reconnaissance qui vient du cœur envers Jéhovah? David répond au Psaume 145:5: “La glorieuse splendeur de ta dignité et les choses de tes œuvres prodigieuses, voilà de quoi je ferai ma préoccupation.” En effet, pour être animé du désir de louer Jéhovah “tout au long du jour”, il faut prendre le temps de méditer sur les œuvres qu’il a créées. Si nous étudions régulièrement les “œuvres prodigieuses” que Jéhovah a faites dans le passé et que décrit la Bible, notre cœur se remplira de reconnaissance. De plus, en incluant sans cesse des expressions de louange dans nos prières à Jéhovah, nous nous rapprocherons intimement de lui. Cependant, prenons garde à tout ce qui pourrait consumer notre temps inutilement ou mettre notre spiritualité en danger. Par exemple, regardons-nous la télévision de façon excessive? Il est bon aussi de nous rappeler que nos conversations sont un excellent reflet de ce qu’il y a dans notre cœur. Grâce à une bonne ‘alimentation’ spirituelle, chacun se révélera être une bénédiction pour les autres. — Luc 6:45.
    Si notre reconnaissance pour les merveilleuses qualités de Jéhovah, dont sa bonté, grandit en nous, elle "débordera" de notre cœur et nous incitera à parler de Dieu, selon Psaume 145:7. Il ne sera pas nécessaire que quelqu’un nous pousse à converser sur des choses spirituelles avec ceux qui nous entourent dans la congrégation chrétienne ou bien avec les personnes de l’extérieur. Nous louerons Jéhovah à chaque occasion et avec notre cœur parce que nous lui sommes profondément attachés; cette affection vient de la connaissance que nous avons de Lui et de son Fils et de la gratitude qui nous anime à leur égard. — Col. 2:6, 7.

    LES BIENFAITS

    Qu’arrivera-t-il si nous exprimons fréquemment des louanges à Jéhovah? Notre famille en sera encouragée et affermie. Par nos paroles, nos frères et sœurs seront incités “à l’amour et aux belles œuvres”. (Héb. 10:24, 25.) Il se peut aussi que des personnes qui reçoivent le témoignage développent la foi en Jéhovah et, ce faisant, "regardent vers lui avec espoir". (Ps. 145:15.) En outre, tous ceux qui sont attentifs à ces louanges s’épargneront les frustrations qu’engendrent les problèmes économiques, les distractions malsaines ainsi que toutes sortes de pressions qui minent la foi et font perdre de vue l’importance de garder de bonnes relations avec Jéhovah. — Prov. 18:10.
    Au sein de la famille, les enfants avec qui les parents ont régulièrement des conversations d’ordre spirituel apprendront à aimer Jéhovah. En répondant aux besoins spirituels de la congrégation avec, par exemple, des paroles "consolantes pour les âmes déprimées", nous ferons du bien à nos frères chrétiens. Saisissons chaque occasion de donner le témoignage. Cherchons à converser avec les gens à propos de Jéhovah et de ses desseins. En agissant ainsi, notre service du champ apportera des bienfaits à davantage de personnes.

    Celui qui éprouve une profonde gratitude pour Jéhovah recherchera des occasions de le “bénir”. Il a quelque chose dans le cœur qu’il désire exprimer (Ps. 40:8-10). Nous serons richement bénis et nous nous serons une bénédiction pour les autres si, à l’instar du roi David, notre désir est de bénir Jéhovah “tout au long du jour”.

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  13. 1 Samuel 2 : 1-10

    Hannah pria Dieu en ces mots:

    Mon cœur se réjouit au sujet de Jéhovah

    ma force grandit grâce à Jéhovah.

    Ma bouche s’ouvre toute grande contre mes ennemis,

    car je me réjouis de tes actes sauveurs.

    Il n’y a personne qui soit saint comme Jéhovah,

    il n’y a personne qui soit comme toi,

    il n’y a pas de rocher comme notre Dieu.

    Arrêtez de parler avec orgueil ;

    que rien d’arrogant ne sorte de votre bouche,

    car Jéhovah est un Dieu qui sait tout

    et il juge les actions avec justice.

    Les arcs des hommes forts sont brisés,

    mais les hommes faibles reçoivent de la force

    Ceux qui mangeaient bien doivent trouver du travail pour avoir du pain,

    mais les affamés ne souffrent plus de la faim.

    La femme stérile a donné naissance à sept fils,

    mais celle qui avait beaucoup de fils est devenue stérile.

    Jéhovah tue et il garde en vie,

    il fait descendre dans la Tombe et il en fait remonter.

    Jéhovah fait devenir pauvre et il fait devenir riche,

    il abaisse et il élève.

    Il relève le petit de la poussière

    et fait remonter le pauvre du tas de cendres

    pour les faire asseoir avec les princes

    et leur offrir une place d’honneur.

    À Jéhovah appartiennent les fondations de la terre ;

    sur elles, il pose le monde

    Il veille sur les pas de ses fidèles,

    mais les méchants seront tués dans l’obscurité,

    car ce n’est pas par la force que l’homme triomphe. 

    Jéhovah anéantira ceux qui combattent contre lui ;

    pour exprimer sa colère, il fera gronder le tonnerre dans le ciel.

    Jéhovah jugera jusqu’aux extrémités de la terre,

    il donnera du pouvoir à son roi et il fera grandir la force de son oint.

     

     

     

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  14.  

    “ APPROCHEZ-VOUS DE DIEU, ET IL S'APPROCHERA DE VOUS”,

     

    “ APPROCHEZ-VOUS de Dieu, et il s’approchera de vous ”, a écrit le disciple Jacques (Jacques 4:8). “ L’intimité avec Jéhovah appartient à ceux qui le craignent ”, a chanté le psalmiste David (Psaume 25:14). Manifestement, Jéhovah Dieu veut que nous entrions dans son intimité. Cela dit, tous ceux qui adorent Dieu et obéissent à ses lois ne se sentent pas forcément proches de lui.

    Et vous ? Avez-vous des liens personnels étroits avec Dieu ? Sans aucun doute souhaitez-vous être encore plus proche de lui. Comment donc cultiver l’intimité avec Dieu ? Comment cela se traduit-il ? Nous trouvons des réponses à ces questions dans le troisième chapitre du livre des Proverbes.

    Manifestons la bonté de cœur et la fidélité

    Salomon, roi de l’Israël antique, commence le troisième chapitre des Proverbes par ces mots : “ Mon fils, n’oublie pas ma loi, et que ton cœur observe mes commandements, car longueur de jours, années de vie et paix te seront ajoutées. ” (Proverbes 3:1, 2). Rédigés sous l’inspiration divine, ces conseils paternels viennent donc en réalité de Jéhovah Dieu et s’adressent à nous. Nous sommes exhortés ici à nous conformer aux rappels de Dieu (sa loi, ou enseignement, et ses commandements) consignés dans la Bible. Si nous le faisons, “ longueur de jours, années de vie et paix [nous] seront ajoutées ”. Effectivement, il est possible dès maintenant de connaître une vie paisible et de nous garder des activités qui nous exposeraient au danger d’une mort prématurée, laquelle est souvent le sort des malfaiteurs. De plus, nous pouvons entretenir l’espérance de vivre éternellement dans un monde nouveau de paix. — Proverbes 1:24-31 ; 2:21, 22.

    Salomon poursuit : “ Que bonté de cœur et fidélité ne te quittent pas. Attache-les à ta gorge. Écris-les sur la tablette de ton cœur, et ainsi trouve faveur et bonne perspicacité aux yeux de Dieu et de l’homme tiré du sol. ” — Proverbes 3:3, 4.

    Le mot original traduit par “ bonté de cœur ” peut aussi être rendu par “ amour fidèle ” et contient les notions de fidélité, de solidarité et de loyauté. Sommes-nous déterminés à rester attachés à Jéhovah quoi qu’il advienne ? Avons-nous de la bonté de cœur dans nos relations avec nos compagnons chrétiens ? Faisons-nous ce qu’il faut pour rester proches d’eux ? Quand nous les côtoyons quotidiennement, gardons-nous ‘ la loi de la bonté de cœur sur notre langue ’ même dans des situations tendues ? — Proverbes 31:26.

    Abondant en bonté de cœur, Jéhovah est “ prêt à pardonner ”. (Psaume 86:5.) Si nous nous sommes repentis de nos péchés passés et que désormais nous fassions des sentiers droits pour nos pieds, nous sommes assurés que “ des époques de rafraîchissement ” viendront d’auprès de Jéhovah (Actes 3:19). Ne devrions-nous pas imiter notre Dieu en pardonnant à d’autres leurs fautes ? — Matthieu 6:14, 15.

    Étant “ le Dieu de vérité ”, Jéhovah exige la “ fidélité ” de la part de ceux qui recherchent son intimité (Psaume 31:5). Pouvons-nous vraiment espérer que Jéhovah soit notre Ami si nous menons une double vie, en ayant un certain comportement en présence de nos compagnons chrétiens et un autre hors de leur présence, comme les “ hommes faux ” qui cachent qui ils sont (Psaume 26:4) ? Quelle aberration ce serait, puisque “ toutes choses sont nues et mises à découvert aux yeux ” de Jéhovah ! — Hébreux 4:13.

    Comme à un collier inestimable ‘ attaché à notre gorge ’, il nous faut accorder de la valeur à la bonté de cœur et à la fidélité, car elles nous aident à ‘ trouver faveur aux yeux de Dieu et de l’homme tiré du sol ’. Nous devons non seulement manifester ces qualités extérieurement, mais aussi les graver ‘ sur la tablette de notre cœur ’, c’est-à-dire les intégrer à notre personnalité.

    Cultivons une confiance absolue en Jéhovah

    Le roi sage poursuit : “ Mets ta confiance en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers. ” — Proverbes 3:5, 6.

    Jéhovah mérite assurément que nous lui fassions totalement confiance. Il est le Créateur, “ vigoureux en force ” et Source de “ l’énergie vive ”. (Isaïe 40:26, 29.) Il est capable de mener à bien tout ce qu’il a décidé. D’ailleurs, son nom même, qui signifie littéralement “ Il fait devenir ”, nous inspire confiance en sa capacité de réaliser ce qu’il a promis. “ Il est impossible que Dieu mente ” : il est donc le modèle suprême en matière de vérité (Hébreux 6:18). Sa qualité dominante est l’amour (1 Jean 4:8). Il est “ juste dans toutes ses voies et fidèle dans toutes ses œuvres ”. (Psaume 145:17.) Si nous ne pouvons pas faire confiance à Dieu, à qui nous fier ? Bien sûr, pour cultiver la confiance en lui, nous devons ‘ goûter et voir que Jéhovah est bon ’ en mettant en pratique ce que nous apprenons dans la Bible et en réfléchissant au bien que cela apporte. — Psaume 34:8.

    Comment ‘ tenir compte de Jéhovah dans toutes nos voies ’ ? Le psalmiste inspiré dit : “ Je méditerai sur toute ton action, et je veux m’intéresser à tes manières d’agir. ” (Psaume 77:12). Dieu étant invisible, pour cultiver l’intimité avec lui il est indispensable de méditer sur ses actions grandioses et sur ses manières d’agir envers ses serviteurs.

    La prière est également un moyen essentiel de tenir compte de Jéhovah. Le roi David appelait Jéhovah “ tout au long du jour ”. (Psaume 86:3.) Il priait souvent la nuit, comme lorsqu’il était un fugitif dans le désert (Psaume 63:6, 7). “ Priez en toutes circonstances, en esprit ”, a exhorté l’apôtre Paul (Éphésiens 6:18). Quelle est la fréquence de nos prières ? Aimons-nous entretenir avec Dieu une communication personnelle et fervente ? Face à des situations éprouvantes, lui demandons-nous son aide ? Avant de prendre des décisions importantes, recherchons-nous sa direction en le priant ? Nos prières sincères à Jéhovah nous font aimer de lui. En outre, nous avons l’assurance qu’il écoutera notre prière et ‘ rendra droits nos sentiers ’.

    Quelle absurdité ce serait de ‘ nous appuyer sur notre intelligence ’ ou sur celle de personnes en vue dans ce monde alors que nous pouvons avoir une entière confiance en Jéhovah ! “ Ne deviens pas sage à tes propres yeux, dit Salomon. Au contraire, crains Jéhovah et détourne-toi du mal. Que cela devienne guérison pour ton nombril et rafraîchissement pour tes os. ” (Proverbes 3:7, 8). Nos actions, nos pensées et nos sentiments devraient toujours être gouvernés par la crainte salutaire de déplaire à Dieu. Cette crainte révérencielle nous empêche de faire ce qui est mauvais et, spirituellement, elle guérit et revigore.

    Donnons le meilleur de nous-mêmes à Jéhovah

    De quelle autre manière nous approcherons-nous de Dieu ? “ Honore Jéhovah de tes choses de valeur et des prémices de tous tes produits ”, recommande le roi (Proverbes 3:9). Honorer Jéhovah signifie le tenir en haute estime et l’exalter publiquement par notre participation et notre soutien matériel à la proclamation de son nom. Les choses de valeur dont nous honorons Jéhovah sont notre temps, nos talents, nos forces et nos biens. Elles doivent être nos prémices, ce que nous avons de meilleur. La façon dont nous utilisons nos ressources personnelles ne devrait-elle pas refléter notre détermination à ‘ continuer à chercher d’abord le royaume et la justice de Dieu ’ ? — Matthieu 6:33.

    Celui qui honore Jéhovah de ses choses de valeur ne reste pas sans récompense. “ Alors tes dépôts de vivres seront remplis d’abondance, assure Salomon, et tes cuves déborderont de vin nouveau. ” (Proverbes 3:10). Même si en soi la prospérité spirituelle n’entraîne pas la prospérité matérielle, l’emploi généreux de nos ressources pour honorer Jéhovah nous vaut de grandes bénédictions. Pour Jésus, faire la volonté de Dieu était une “ nourriture ” qui lui donnait de la vigueur (Jean 4:34). De la même façon, nous sommes ‘ nourris ’ en prêchant le Royaume et en faisant des disciples à la gloire de Jéhovah. Si nous persévérons dans cette œuvre, nos dépôts de vivres spirituels seront remplis d’abondance. Notre joie, figurée par le vin nouveau, débordera.

    Nous comptons aussi sur Jéhovah et le prions pour avoir suffisamment de nourriture chaque jour, n’est-ce pas (Matthieu 6:11) ? En réalité, tout ce que nous possédons nous vient de notre Père céleste plein d’amour. Jéhovah nous ajoutera des bénédictions dans la mesure où nous employons nos choses de valeur à sa louange. — 1 Corinthiens 4:7.

    Acceptons la discipline de Jéhovah

    Signalant l’importance de la discipline pour atteindre à l’intimité avec Jéhovah, le roi d’Israël nous donne ce conseil : “ Ne rejette pas, ô mon fils, la discipline de Jéhovah, et n’aie pas son blâme en aversion, car celui que Jéhovah aime, il le reprend, comme un père reprend le fils en qui il prend plaisir. ” — Proverbes 3:11, 12.

    Cela dit, la discipline n’est pas forcément facile à accepter. “ Toute discipline [...] ne semble pas, pour le présent, être une joie, mais une peine, a écrit l’apôtre Paul ; plus tard cependant elle rapporte à ceux qu’elle a formés un fruit de paix, c’est-à-dire la justice. ” (Hébreux 12:11). Le blâme et la discipline sont des aspects nécessaires de la formation qui nous rapproche de Dieu. La correction que Jéhovah nous administre, que ce soit par l’intermédiaire de nos parents, de la congrégation chrétienne ou de notre méditation sur les Écritures lors de notre étude individuelle, est une expression de l’amour qu’il nous porte. Ayons la sagesse de bien la prendre.

    Saisissons la sagesse et le discernement

    Le roi Salomon insiste ensuite sur l’importance de la sagesse et du discernement pour cultiver des relations étroites avec Dieu. Il déclare : “ Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui obtient le discernement, car mieux vaut l’avoir comme gain que d’avoir comme gain de l’argent, et mieux vaut l’avoir comme produit que d’avoir de l’or. [...] Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la tiennent ferme, il faut les proclamer heureux. ” — Proverbes 3:13-18.

    Puis il ajoute quelque chose qui nous sensibilise à la manifestation de sagesse et de discernement dont la magnifique création de Jéhovah porte l’empreinte : “ Jéhovah lui-même avec sagesse a fondé la terre. Il a solidement fixé les cieux avec discernement. [...] Mon fils, qu’elles ne s’éloignent pas de tes yeux. Préserve la sagesse pratique et la capacité de réflexion, et elles seront vie pour ton âme et charme pour ta gorge. ” — Proverbes 3:19-22.

    La sagesse et le discernement sont des qualités qui viennent de Dieu. Non contents de les cultiver, gardons-les en ne nous relâchant jamais dans notre étude assidue des Écritures ni dans la mise en pratique de ce que nous apprenons. “ Alors tu marcheras en sécurité sur ton chemin, dit Salomon, et ton pied ne heurtera rien. Quand tu te coucheras, tu ne ressentiras aucun effroi ; oui, tu te coucheras et ton sommeil sera vraiment agréable. ” — Proverbes 3:23, 24.

    Nous pouvons bel et bien marcher en sécurité et dormir l’esprit en paix tout en attendant l’arrivée, comparable à celle d’un voleur, du jour de la “ destruction subite ” qui fondra sur le monde méchant de Satan (1 Thessaloniciens 5:2, 3 ; 1 Jean 5:19). Soyons sûrs que, même durant la grande tribulation imminente, ‘ nous n’aurons pas à craindre une chose redoutable, soudaine, ni la tempête sur les méchants, parce qu’elle vient. Car Jéhovah lui-même sera vraiment notre confiance et, à coup sûr, il gardera notre pied de la capture ’. — Proverbes 3:25, 26 ; Matthieu 24:21.

    Faisons le bien

    “ Ne refuse pas le bien à ceux à qui il est dû, recommande Salomon, chaque fois qu’il est au pouvoir de ta main de le faire. ” (Proverbes 3:27). Faire le bien à d’autres, c’est notamment puiser généreusement dans nos ressources en leur faveur, ce qui revêt de nombreux aspects. Toutefois, en ce “ temps de la fin ”, la meilleure chose que nous puissions faire pour notre prochain n’est-elle pas de l’aider à nouer une relation étroite avec le vrai Dieu (Daniel 12:4) ? C’est donc le moment, maintenant, d’avoir du zèle pour prêcher le Royaume et faire des disciples. — Matthieu 28:19, 20.

    Le roi sage énumère également des pratiques à bannir : “ Ne dis pas à ton semblable : ‘ Va, et reviens, et demain je donnerai ’, alors que tu as quelque chose chez toi. Ne trame rien de mal contre ton semblable, alors qu’il habite près de toi avec un sentiment de sécurité. Ne te querelle pas sans raison avec un homme, s’il ne t’a pas fait de mal. Ne porte pas envie à l’homme de violence et ne choisis aucune de ses voies. ” — Proverbes 3:28-31.

    Résumant la raison de ces conseils, Salomon dit : “ Car l’homme plein de détours est chose détestable pour Jéhovah, mais Son intimité est avec les hommes droits. La malédiction de Jéhovah est sur la maison du méchant, mais il bénit la demeure des justes. S’il s’agit de moqueurs, il s’en moquera, mais il témoignera de la faveur aux humbles. L’honneur, voilà ce que posséderont les sages, mais les stupides exaltent le déshonneur. ” — Proverbes 3:32-35.

    Si nous voulons entrer dans l’intimité de Jéhovah, ne tramons pas de projets tortueux ou malfaisants (Proverbes 6:16-19). Nous n’aurons la faveur et la bénédiction de Jéhovah que si nous faisons ce qui est droit à ses yeux. Il pourra même nous arriver alors de recevoir des honneurs inattendus lorsque d’autres remarqueront que nous agissons en accord avec la sagesse divine. Bannissons donc les voies pleines de détours du monde méchant et violent où nous vivons. Ayons une conduite droite et cultivons l’intimité avec Jéhovah !

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  15. Gardons notre coeur fort dans la foi jusqu'aux jour de Dieu

     

    Imaginez un avion de petite taille pris dans le mauvais temps. Le pilote perd ses repères au sol. Des nuages épais l'environnent, et l'empêchent de voir plus loin que son pare-brise. Pourtant, il est certain arriver à bon port. Pourquoi est-il si confiant?

    Grâce à la précision de ses instruments de bord, il est en mesure de naviguer au travers des nuages ou d'atterrir dans l'obscurité. Sur sa route, et surtout à l'approche de l'aérodrome, des balises électroniques le guident, et il reste en contact radio avec la tour de contrôle.
    De façon assez similaire, nous pouvons regarder l'avenir avec confiance, quand bien même les conditions mondiales s'assombrissent de jour en jour. Notre vol à travers le système corrompu de ce monde est plus long que prévu, mais nous pouvons être sûr de nous trouver sur la bonne voie et d'arriver en temps et en heure qui nous aie prévu. Si nous en sommes persuadés, c'est par ce que les conseils que nous recevons nous donnent une vue ensemble plus perçante que l'oeil humain.
    La paroles de Dieu est une lumière pour notre sentier, et elle est digne de foi, rendant sage l'inexpérimenté. (Psaumes 19:17 ; 119:105)
    Telle une balise qui indique au pilote la bonne trajectoire, la bible nous expose ce que l'avenir nous réserve et nous fournit des instructions claires pour nous mener à la bonne destination. Mais cette direction divine ne nous sera profitable que si nous nous montrons confiants.
    Dans sa lettre aux hébreux, Paul a exhorté les chrétiens d'origine juive à retenir ferme jusqu'à la fin la confiance qu'ils avaient eu au commencement de leur apprentissage . (Hébreux 3:14) Si elle n'est pas maintenue ferme, notre confiance peut être ébranlée. Comment garder confiance en Jéhovah jusqu'à la fin?

    Cultivons notre foi

    Si un pilote est capable de naviguer sans visibilité, avec seulement les recours de ses instruments de bord et en contact radio, c'est parce qu'il a derrière lui une formation adapté à toutes situations et sa formation spéciale de départ qui fut sur de longue période d'heure de vol de pratique et former par des hommes expériences à ses côtés. De même un serviteur de Dieu à constamment besoin d'exercer sa foi de manière à garder confiance dans les direction de Jéhovah, surtout si les circonstances deviennent difficiles. L'apôtres Paul a écrit: " Parce que nous avons ce même esprit de foi que celui dont il est écrit:" J'ai exercé la foi, c'est pourquoi j'ai parlé; donc, nous exerçons la foi, c'est pourquoi nous parlons. (2Corinthiens 4:13). Ainsi en parlant autour de nous de la bonne nouvelles que Dieu nous a donné, nous exerçons notre foi véritable et nous l'affermissons.

    Voici une belle expérience de foi au temps de la seconde guerre mondiale.

    Magdalena, qui a passé quatre ans dans un camp concentration pendant la seconde guerre mondiale, sait l'importance de la prédication. " Maman m'a appris que pour garder une foi forte , dit-elle, il faut absolument s'intéresser au bien être spirituel des gens. Pour vous donner une idée, je me souviens de notre sortie du camp de Ravensbrück. Nous sommes arrivées chez nous un vendredi, physiquement exténuées. Eh bien, figurez vous que deux jour plus tard, le dimanche, nous sommes allées prêcher de maison en maison avec nos frères et soeurs. Je suis sûr d'une chose: quand on s'efforce d'aider les autres à voir confiance dans les promesse de Dieu, ces promesses deviennent plus réelles pour nous." (Actes 5:42) 

    Pour garder une confiance ferme et inébranlable jusqu'à la fin, il faut s'investir dans d'autres activités spirituelles. L'étude individuelle est une source de force car elle nous aide à puiser en profondeur l'essence de notre foi et Jéhovah nous transmet cette foi quand nous le faisons avec joie véritable venant d'un coeur entier. Imitons l'exemple de Béreens en examinant minutieusement les Écritures chaque jour. Cela nous aidera à "avoir la pleine certitude de l'espérance dans les moments difficiles et nous guidera vers une santé pour passer les tribulations avenir jusqu'à la fin."( Hébreux 6:11 ; Actes 17:11) L'étude individuelle, il est vrai que cela demande du temps et de la volonté.
    En gardant un rythme soutenu à cette volonté, nous seront des imitateurs de ceux qui, grâce à la foi et à la patience, hériteront de la promesse de notre Créateur Jéhovah.

    Confiant et bâtissons notre expérience 

    Évidemment, la confiance d'un pilote en ses intruments ne tient pas uniquement à la formation reçue. Elle est dictée par l'expérience. De même, notre confiance en Jéhovah grandit quand nous constatons dans notre vie qu'il se soucie de nous avec amour. C'est parce qu'il en avait fait l'expérience que Josué a pu rapeller ceci aux Israélites: Vous savez bien de tout votre coeur et de tout âme que pas une parole n'a faillit de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous.-(Josué23:14). Jéhovah nous guide toujours dans le bonne direction.

    Les mauvaises compagnies peuvent nous faire dévier du droit chemin

    Sous l'effet du vent, un avion de petite taille peut facilement dévier si sa trajectoire n'est pas corrigée. De même, les chrétiens d'aujourd'hui subissent constamment des influences extérieures. Nous vivons dans un monde aux pensées charnelles, où les valeurs spirituelles sont facilement tournées en ridicule, et où l'argent et les plaisirs sont largement mis en avant scène. Paul à fait savoir à Timothé que les derniers jours seraient "difficiles à supporter"(2Timothé 3:1-5) Le monde actuel souhaitent être acceptés et bien en vus, les adolescents se laissent particulièrement influencer par les mauvaises compagnies. (2Timothé 2:22)
    Quel que soit notre âge, nous côtoyons forcément des gens qui critiquent nos croyances. D'aucun trouveront à leur réflexion une certaine finesse, mais aux yeux de Dieu elles sont physique et non spirituelles (1 Corinthiens 2:14) Aux jours de Paul, les sceptiques, des philosophes imprégnés de la sagesse propre au monde, propageaient des enseignements qui ont peut être amené certains serviteurs de Corinthe à perdre la foi en la résurrection. (1 Corinthiens 15:12) "Ne vous laissez pas tromper. Les mauvaises fréquentation font perdre les bonne habitudes." ( 1 Corinthiens 15:33) 
    À l'inverse, les bonnes compagnies nous affermissent sur le plan spirituel. Dans l'assemblée chrétienne, nous sommes à même de côtoyer des personnes qui vivent leur foi. Cela est essentiel à notre cheminement et garde notre relation avec Dieu de manière ordonnée et privilégie une relation d'amitié avec Dieu constante et forte.

    Foi et condition de coeur qui approuve nos valeurs chrétienne 

    Pour que la confiance en Jéhovah s’installe en nous, il est important que notre cœur soit touché. Certes, “ la foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente [ou “ preuve convaincante ”, note] de réalités que pourtant on ne voit pas ”. (Hébreux 11:1.) Toutefois, nous ne serons convaincus qu’à condition d’y mettre notre cœur (Proverbes 18:15 ; Matthieu 5:6). C’est la raison pour laquelle l’apôtre Paul a dit que “ la foi n’est pas le bien de tous ”. — 2 Thessaloniciens 3:2.

    Comment rester réceptifs à toutes les preuves convaincantes dont nous disposons ? En cultivant les qualités spirituelles, qualités qui enrichissent et stimulent la foi. Pierre nous exhorte à ‘ fournir à notre foi la vertu, la connaissance, la maîtrise de soi, l’endurance, l’attachement à Dieu, l’affection fraternelle et l’amour ’. (2 Pierre 1:5-7 ; Galates 5:22, 23.) En revanche, si nous sommes égocentriques ou si notre service pour Jéhovah n’est que symbolique, est-il bien raisonnable de croire que notre foi grandira ?

    Avant de lire la Parole de Jéhovah et afin de la mettre en pratique, Ezra “ avait préparé son cœur ”. (Ezra 7:10.) Mika, lui aussi, a montré que son cœur était touché : “ Mais pour moi, c’est Jéhovah que je guetterai. Je veux rester dans l’attente du Dieu de mon salut. Mon Dieu m’entendra. ” — Mika 7:7.

    C’est avec la même patience que Magdalena, déjà citée, attend Jéhovah (Habaqouq 2:3). “ Nous avons déjà le paradis spirituel, dit-elle. La prochaine étape, le Paradis terrestre, viendra en son temps. En attendant, des centaines de milliers de personnes s’ajoutent à la grande foule. C’est merveilleux de voir tant de gens rejoindre l’organisation de Dieu. ”

    Regardons vers le Dieu de notre salut

    Pour garder fermement confiance jusqu’à la fin, il faut exercer notre foi et écouter attentivement les conseils que Jéhovah et son organisation nous donnent. Cela en vaut vraiment la peine. Quelle satisfaction pour un pilote, au terme d’un vol long et pénible, de redescendre et de sortir enfin de la masse nuageuse ! Devant nous se déroule une campagne verte et hospitalière. La piste de l’aérodrome est là, au-dessous, prête à l’accueillir.

    Des moments exaltants nous attendent, nous aussi. Notre monde sinistre, mauvais, fera place à une nouvelle terre de justice. Un magnifique accueil nous sera réservé. Nous pourrons arriver à bon port si nous suivons les paroles du psalmiste : “ Tu es mon espoir, ô Souverain Seigneur Jéhovah, ma confiance depuis ma jeunesse. (...) En toi est ma louange, constamment. ” — Psaume 71:5, 6.

    Cultivons la foi qui surpasse toutes pensées.


     

     

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  16. Je te louerai de tout mon cœur.
    À la face d’autres dieux,
    je te chanterai des louanges.
    Je me prosternerai vers ton saint temple
    et je louerai ton nom
    en raison de ta bonté et de ta fidélité.
    Car tu as élevé ta parole et ton nom au-dessus de toute autre chose.
    Le jour où j’ai appelé, tu m’as répondu;
    tu m’as rendu courageux et fort.
    Tous les rois de la terre te loueront, ô Jéhovah,
    car ils auront entendu les promesses que tu as faites.
    Ils chanteront au sujet des manières d’agir de Jéhovah,
    car la gloire de Jéhovah est grande.
    Bien qu’il soit élevé, Jéhovah remarque les humbles;
    mais les orgueilleux, il les connaît seulement de loin.
    Même quand je marche au milieu du danger, tu me gardes en vie.
    Tu tends la main contre la colère de mes ennemis ;
    ta main droite me sauve.
    Jéhovah réalisera toutes ses intentions en ma faveur.
    Ô Jéhovah, ton amour fidèle est éternel;
    n’abandonne pas les œuvres de tes mains.
    Ô Jéhovah, tu me scrutes et tu me connais.
    Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève.
    De loin, tu discernes mes pensées.
    Tu m’observes quand je voyage et quand je m’allonge ;
    tous mes chemins te sont familiers.
    Avant même qu’une parole soit sur ma langue,
    vois, ô Jéhovah, tu la connais déjà entièrement.
    Derrière moi et devant moi, tu m’entoures ;
    et tu poses ta main sur moi.
    Une telle connaissance dépasse ma compréhension.
    Elle est trop élevée pour que je l’atteigne.
    Où puis-je échapper à ton esprit,
    et où puis-je fuir loin de ta face?
    Si je montais au ciel, tu serais là,
    et si je faisais mon lit dans la Tombe, vois, tu serais là.
    Si je m’envolais avec les ailes de l’aurore
    pour résider près de la mer la plus lointaine,
    même là, ta main me conduirait,
    ta main droite me saisirait.
    Si je disais : « À coup sûr, les ténèbres me dissimuleront ! »,
    alors, autour de moi, la nuit deviendrait lumière.
    Même les ténèbres ne seraient pas trop ténébreuses pour toi,
    mais la nuit serait aussi lumineuse que le jour.
    Pour toi, les ténèbres sont pareilles à la lumière.
    C’est toi qui as produit mes reins,
    qui m’as abrité dans le ventre de ma mère.
    Je te loue en voyant de quelle
    manière redoutable et merveilleuse
    je suis fait.
    Tes œuvres sont prodigieuses,
    je le sais parfaitement.
    Mes os ne t’ont pas été cachés
    lorsque j’ai été fait dans le secret,
    lorsque j’ai été tissé dans les profondeurs de la terre.
    Tes yeux m’ont vu alors que je n’étais qu’un embryon ;
    toutes ses parties étaient inscrites dans ton livre
    en rapport avec les jours de leur formation,
    avant qu’une seule d’entre elles existe.
    Combien donc tes pensées me sont précieuses !
    Ô Dieu, comme la somme en est immense !
    Comment pourrais-je les compter ? 
    Elles sont plus nombreuses que les grains de sable!
    À mon réveil, je suis toujours avec toi.
    Ô Dieu, si seulement tu tuais les méchants !
    Alors les hommes violents s’écarteraient de moi,
    ceux qui disent des choses contre toi dans une intention mauvaise ;
    ils sont tes adversaires, qui utilisent ton nom de manière indigne.
    N’ai-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, ô Jéhovah,
    et du dégoût pour ceux qui se révoltent contre toi?
    Je n’ai que de la haine pour eux ;
    ils sont devenus pour moi de véritables ennemis.
    Scrute-moi, ô Dieu, et connais mon cœur.
    Examine-moi, et connais mes préoccupations.
    Vois s’il y a en moi quelque tendance nuisible,
    et conduis-moi sur le chemin de l’éternité.

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  17. PERLES SPIRITUELLES GENÈSE 40-41

     

    JÉHOVAH PROTÉGE JOSEPH ET PROTÈGE SON PEUPLE FIDÈLE DE LA FOI

     

    Joseph est encore en prison, son coeur est fort. Joseph est serviable et toujours présent à aider son prochain. De nouveau événement arrivent pour Joseph qui va changer le cour de son histoire.
    Joseph sait que son Dieu, Jéhovah, ne l’a jamais oublié, ce qui l’a sûrement aidé à endurer jour après jour, dans cette prison et de plus en terre étrangère. Jéhovah trouve des moyens de bénir Joseph et de le protéger. Le récit biblique le confirme : « Jéhovah resta avec Joseph, et il étendait sur lui sa bonté de cœur et lui faisait trouver faveur aux yeux du fonctionnaire principal de la maison d’arrêt » (Genèse 39:21-23). Comme Joseph a toujours travaillé dur, il donna à son Dieu des raisons de le bénir. Quel réconfort de savoir que Jéhovah est constamment à ses côtés !

    Jéhovah a-t-il l’intention de le laisser dans cette prison indéfiniment ? Joseph en est réduit aux hypothèses et il prie constamment Jéhovah et sûrement sans cesse. Comme dans bien des cas, la réponse se présente d’une façon des plus inattendues. Un jour, toute la prison entre en effervescence à cause de l’arrivée de deux nouveaux détenus, des fonctionnaires proches du Pharaon. L’un était le chef des panetiers, l’autre le chef des échansons (Genèse 40:1-3).
    Le chef de la garde, charge Joseph de veiller sur ces hommes qui occupaient jusque-là une position en vue. Pendant un certain temps, Joseph fut traité durement (Ps. 105:17, 18). Toutefois, son application au travail et sa confiance en Jéhovah furent récompensées. Il reçut de nouvelles responsabilités, et sa conduite exemplaire malgré les difficultés lui valut d’être placé à une position de confiance au-dessus des autres prisonniers. Parmi ceux-ci, il y eut deux serviteurs de Pharaon : le chef de ses échansons et le chef de ses panetiers. Plus tard, ils eurent chacun un rêve. Le lendemain, ils étaient abattus, car personne ne pouvait interpréter leurs rêves. Sensible à leur peine et tout en rendant l’honneur à Jéhovah Dieu, Joseph dit :" n'est ce pas à Dieu d'interpréter les rêves et leurs significations". ( Joseph donne honneur à Dieu et que par Dieu tout questionnement peut avoir réponse à celui qui le demande) 
    La patience que Joseph avait développée et l’attitude pleine de compassion qu’il avait gardée durant toutes ses épreuves allaient être récompensées car en cette journée, Jéhovah donna à Joseph la force d'élucidé les rêves des deux chefs devant lui.
    Le rêve de l’échanson annonçait qu’il serait rétabli dans sa fonction trois jours après. C’est pourquoi Joseph, dans l’espoir d’être libéré de la prison, le pria l'échanson en chef de se souvenir de lui et de faire mention de lui à Pharaon. (Genèse 40 5 -14) Il expliqua que c’était par un rapt qu’il avait été enlevé du “ pays des Hébreux ”, et qu’il n’avait rien fait qui mérite d'être en prison. Probablement pour ne pas présenter sa famille sous un mauvais jour, Joseph préféra anonymat de l’identité de ses ravisseurs. Il interpréta ensuite le rêve du panetier, disant qu’il serait mis à mort dans les trois jours. Les deux rêves se réalisèrent trois jours plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de Pharaon. (Genèse 40: 14-23) Sans aucun doute, ces événements donnèrent à Joseph une plus grande confiance en la réalisation de ses propres rêves ( Genèse 37 :5 -8 ) et l’aidèrent à endurer. À ce moment-là, quelque 11 années s’étaient déjà écoulées depuis qu’il avait été vendu par ses frères. Il avait 28 ans à ce moment.
    Avant de recevoir les bénédictions de Jéhovah, il faut parfois savoir attendre. Jéhovah connaît la situation de ses serviteurs et il pourvoit à chacun de nous les besoins essentielles où cela nous aie le plus bénéfique (Psaume 145:16 ; Ecclésiaste 3:1 ; Jacques 1:17)

    Certains rêves venant de Dieu démontraient qu'il accorderait sa faveur immérité à ses serviteurs et leur accorderaient des vertues uniques comme Joseph une acuité sur la signification des rêves et comment Jéhovah les aiderait à passer les épreuves de leurs vie. Alors que Dieu était sur le point de conclure une alliance avec (Abraham), un profond sommeil tomba sur le patriarche, et Jéhovah lui parla alors, manifestement dans un rêve (Gn 15:12-16). À Louz (Béthel), Dieu donna une vision à Jacob dans lequel celui-ci vit une échelle s’élevant de la terre jusqu’au ciel, qui représentait la communication avec le ciel. Des anges montaient et descendaient sur l’échelle, une représentation de Jéhovah était placée au-dessus de lui, et Dieu prononça une bénédiction sur Jacob (Gn 28:10-19 ; voir aussi Jn 1:51). C’est également par le moyen d’un rêve que des années plus tard Dieu signifia à Jacob son approbation et lui ordonna par un ange de retourner dans son pays natal. — Gn 31:11-13.

    Dans sa jeunesse, Joseph, fils de Jacob, eut des rêves qui lui indiquèrent qu’il avait la faveur divine et qui étaient également prophétiques. Dans l’un, ses frères et lui étaient en train de lier des gerbes dans la campagne. La gerbe de Joseph se tint debout, et celles de ses frères l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Dans un autre rêve, le soleil, la lune et 11 étoiles se prosternaient devant lui (Genèse 37: 5-11)
    En Égypte, alors que Joseph était emprisonné avec le chef des échansons et le chef des panetiers de Pharaon, ces derniers eurent des rêves que Dieu accorda à Joseph d’expliquer les deux rêves: ils signifiaient que trois jours plus tard le chef des échansons retrouverait son poste, tandis que le chef des panetiers serait exécuté. Cela se réalisa trois jours plus tard, le jour de l’anniversaire de Pharaon suites.w02 15/5 p. 16.

     Il en va sensiblement de même de Joseph. Les relations étroites entre Jéhovah et Joseph ressortent d’un bout à l’autre de Genèse chapitre 39 (Gn 39 versets 2, 3, 21, 23). En outre, le disciple Étienne a dit au sujet de Joseph : “ Dieu était avec lui. ” — Actes 7:9.
    Ces humains que nous venons d’évoquer et qui ont bénéficié de la bonté de cœur divine entretenaient de bonnes relations avec Jéhovah Dieu et servaient son dessein de diverses manières. Ils ont rencontré des obstacles qu’ils n’auraient jamais surmontés sans aide de Jéhovah . Il en allait de la vie de Lot, de la lignée d’Abraham et du rôle de Joseph. Seul Jéhovah était en mesure de combler les besoins de ces hommes attachés à lui, ce qu’il a fait en opérant des actes de bonté de cœur. Si nous voulons que Jéhovah Dieu nous témoigne à jamais de la bonté de cœur, nous devons nous aussi cultiver des relations intimes avec lui et continuer d’accomplir sa volonté. — Ezra 7:28 ; Psaume 18:5

    Les serviteurs de Dieu sont privilégiés

    Combien nous apprécions la bonté de cœur de Jéhovah, qui “ a rempli la terre ” ! (Psaume 119:64.) Nous adhérons de tout cœur à ce refrain du psalmiste : “ Oh ! qu’on rende grâces à Jéhovah pour sa bonté de cœur et pour ses œuvres prodigieuses envers les fils des hommes ! ” (Psaume 107:8, 15, 21, 31). Nous nous réjouissons de ce que Jéhovah accorde sa bonté de cœur à ses serviteurs qu’il approuve, que ce soit individuellement ou collectivement. Dans une prière, le prophète Daniel a appelé Jéhovah “ le vrai Dieu, le Grand et le Redoutable, qui garde l’alliance et la bonté de cœur pour ceux qui l’aiment et pour ceux qui gardent ses commandements ”. (Daniel 9:4.) Le roi David a prié ainsi : “ Prolonge ta bonté de cœur pour ceux qui te connaissent. ” (Psaume 36:10). Ne sommes-nous pas reconnaissants à Jéhovah pour sa bonté de cœur à l’égard de ses serviteurs ? — 1 Rois 8:23 ; 1 Chroniques 17:13.
    Nous sommes vraiment privilégiés de servir Dieu. En plus d’être l’objet de l’amour qu’il manifeste aux humains en général, nous recevons des bienfaits en raison de sa bonté de cœur, son amour fidèle (Jean 3:16). Nous bénéficions de cette précieuse qualité de Jéhovah surtout quand nous en avons besoin (Psaume 36:7). 
    Tu protèges hommes et bêtes, ô Jéhovah !
    Comme ton amour fidèle est précieux, ô Dieu !
    À l'ombre de tes ailes, les fils des hommes se réfugient,  ( ils sont protégés).

    Genèse 41

    Aux jours de Joseph, aucun humain n’aurait pu connaître à l’avance les événements que Jéhovah préparait pour Son peuple. Cependant, à l’époque où Joseph fut appelé à remplir le rôle très important qui allait être le sien, Jéhovah avait eu le temps de le former et d’affiner ses qualités. Bien que Joseph ait imploré l’échanson de parler à Pharaon en sa faveur, deux années s’écoulèrent avant que cet homme ne se souvînt de lui. Et encore, ce ne fut que parce que Pharaon eut deux rêves troublants dans la même nuit. Aucun des prêtres-magiciens du roi n’ayant pu en dévoiler la signification, l’échanson dit à Pharaon que Joseph pouvait interpréter les rêves. Pharaon envoya donc chercher Joseph, qui, humblement, indiqua la Source des vraies interprétations, disant: “Dieu annoncera le bien-être à Pharaon.” Puis le souverain de l’Égypte relata ses rêves à Joseph:

    “Voici que je me tenais sur la rive du fleuve Nil. Et voici que du fleuve Nil montèrent sept vaches grasses de chair et belles de forme, et elles se mirent à paître dans l’herbe du Nil. Et voici que sept autres vaches montèrent derrière elles, misérables, et de très mauvaises de forme, et maigres de chair. Je n’en ai pas vu de mauvaises comme elles dans tout le pays d’Égypte. Et les vaches efflanquées et mauvaises se mirent à manger les sept premières vaches, les grasses. Celles-ci entrèrent donc dans leur ventre, sans qu’on sût qu’elles étaient entrées dans leur ventre, leur apparence étant aussi mauvaise qu’au début. (...)

    “Après cela, je vis dans mon rêve, et voici que sept épis montaient sur une même tige, pleins et bons. Et voici que sept épis racornis, maigres, desséchés par le vent d’est, poussèrent après eux. Et les épis maigres se mirent à engloutir les sept bons épis. Je l’ai donc raconté aux prêtres-magiciens, mais personne ne m’a expliqué.” — Genèse 40:23 à 41:24.

    Quels rêves étranges! Qui pouvait en donner le sens? 
    Joseph avec humilité décide à donner la signification des deux rèves à Pharaon, mais non en se glorifiant lui-même et vraiment en donnant honneur à Jéhovah . Alors Joseph dit: “Le rêve de Pharaon ne fait qu’un. Ce que le vrai Dieu fait, (...) il l’a fait voir à Pharaon.” Puis il révéla le puissant message prophétique contenu dans ces rêves:
    “Voici que viennent sept années de grande abondance dans tout le pays d’Égypte. Mais, après elles, se lèveront à coup sûr sept années de famine, et l’on oubliera assurément toute l’abondance au pays d’Égypte, et la famine consumera bel et bien le pays. (...) Et si le rêve a été deux fois répété à Pharaon, c’est que la chose est solidement établie de la part du vrai Dieu et que le vrai Dieu se hâte de la faire.” — Genèse 41:25-32.
    Comment Pharaon pouvait-il réagir face à cette famine imminente? Joseph lui recommanda d’établir un homme avisé et sage sur le pays, afin d’emmagasiner les excédents de récolte pendant les bonnes années. Maintenant, Pharaon reconnaissait les qualités remarquables de Joseph. Il ôta donc son anneau sigillaire et le mit au doigt de Joseph, l’établissant ainsi sur tout le pays d’Égypte. — Genèse 41:33-46.
    Joseph était âgé de trente ans lorsqu’il se tint devant Pharaon, de même que Jésus quand il fut baptisé et qu’il commença son ministère annoncer la venu du Royaume de Dieu.

    DÈS qu’il fut nommé administrateur du Pharaon, Joseph se mit à inspecter le pays d’Égypte. Il eut le temps de bien organiser les choses avant que ne commencent les années d’abondance. La terre produisit alors son fruit à pleines profusion. Dans chaque ville, Joseph rassembla sans relâche les vivres qui provenaient des champs alentour. Il “continua d’entasser du grain en très grande quantité, comme le sable de la mer, jusqu’à ce qu’on renonçât finalement à le compter, car c’était sans nombre”. — Genèse 41:46-49. 
    Les sept années d’abondance s’achevèrent et, comme l’avait annoncé Jéhovah, la famine apparut, non seulement en Égypte, mais “sur toute la surface de la terre”. Lorsque le peuple d’Égypte, affamé et réclamant du pain, se mit à crier vers Pharaon, celui-ci déclara: “Allez à Joseph. Vous devrez faire ce qu’il vous dira.” Joseph vendit du grain aux Égyptiens jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’argent. Ensuite, il accepta leur bétail en paiement. Finalement, le peuple vint à Joseph et dit: “Achète-nous, ainsi que nos terres, pour du pain, et nous deviendrons, nous avec nos terres, esclaves de Pharaon.” Ainsi Joseph acheta pour 
    Pharaon toutes les terres des Égyptiens. — Genèse 41:53-57.

    Pour les Égyptiens, le grain distribué par Joseph représentait la vie; de même, la véritable nourriture spirituelle est essentielle aux chrétiens qui deviennent esclaves de Jéhovah lorsqu’ils lui vouent leur vie par l’entremise du Grand Joseph, Jésus Christ. Au cours de son ministère terrestre, Jésus a prédit que ses disciples oints de l’esprit auraient la responsabilité de dispenser cette nourriture. Aujourd’hui, le reste fidèle de cette classe de l’‘esclave avisé’ fait tout ce qui est en son pouvoir — dans les limites de ce qu’autorisent les Écritures — pour que les Témoins de Jéhovah, ainsi que les personnes qui, de par le monde, s’intéressent à la vérité, reçoivent une nourriture spirituelle vivifiante. L’“esclave” tient cette mission pour un devoir de la plus haute importance et l’accomplit comme un service sacré exécuté pour Jéhovah.
    Alors même si nous vivons des épreuves, peut-être des situations injustes qui semble s’éterniser, ne perdons pas espoir. Pensons à Joseph et les épreuves qu'il vécu en son temps . Il ne s’est jamais départi de sa bonté, de son humilité, de son endurance et de sa foi ; il a ainsi donné à Jéhovah de nombreuses raisons de le récompenser . 
    Comme au temps de Joseph, notre Grand Joseph Jésus Christ nous demande d'accomplir une grande mission humanitaire qui est la plus grande importance en ce temps de la fin: Continuons à chercher le Royaume et la justice de Dieu de tout notre coeur et de tout notre être, ainsi Jéhovah pourvoira que toutes les choses essentielles à notre vie nous soit ajoutées en temps voulu. ( MATHIEU 6 :33 )
    Soyons mésiricordieux envers notre prochain comme notre Dieu Jéhovah prend soin de ses serviteurs portant son Nom Glorieux.
    Bénis soit le Dieu de notre Salut, car ses bénédictions se témoignent aux centuples envers son peuple.

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  18. La maîtrise de soi: pourquoi est-elle si importante?


    Voici une petite pensée que j'avais écrite, il y a plus de 10 ans.
    En voici quelques lignes:

    Titre :
    Dieu nous partage la sagesse à celui qui veut vivre heureux

    La sagesse, est le filtre incommensurable de l'intelligence 
    Elle est la clairvoyance de la pensée, la faculté 
    de l'esprit à juger avec clarté.
    Elle pénètre au plus profond de nous comme
    l'essence pure à nos actions.
    La sagesse aide notre intelligence à comprendre 
    avec perspicacité, les actions de notre vie
    Elle développe la finesse de notre coeur intellectuel
    comme l'acuité d'une l'odorat affinée.
    La sagesse nous aide à ressentir nos pensées se 
    concrétiser à sa pleine excellence,
    car elle développe la sagacité, une faculté de l'esprit à
    comprendre les actions complexes de notre vie,
    à sa pleine profondeur.
    La sagesse est la qualité du contrôle de nos émotions,
    de nos sentiments, à la clarification d'une opinion.
    Elle fait passer nos actions en images
    à travers une ensemble d'épreuves comme 
    entrer dans l'univers de notre esprit
    pour les immerger, Contrôler et Deviner...les profondeurs de nos mobiles...
    dans le bien de chaques actions.
    Elle fait découvrir les sentiments qui nous habite, un pas à la fois
    Car la sagesse veille au bien être de nos émotions et de nos 
    sentiments qui engendre les actions de notre quotidien.
    Car "LE COEUR" est le siège des nos mobiles.

    “(Fournissons de notre côté tout effort soutenu, ajoutons à notre foi la vertu, à notre vertu la connaissance, à notre connaissance la maîtrise de soi).” — 2 PIERRE 1:5, 6.


    DANS la deuxième moitié du XIXe siècle, Charles Blondin a sans doute donné l’une des plus extraordinaires démonstrations de maîtrise physique. On raconte qu’il a traversé à plusieurs reprises les chutes du Niagara; d’abord en 1859, sur une corde de 340 mètres de long suspendue à 50 mètres au-dessus de l’eau; puis, montrant à chaque fois un aspect différent de son habileté: les yeux bandés, dans un sac, en poussant une brouette, sur des échasses, ou encore en portant un homme sur son dos. Dans un autre site, il a réussi, avec des échasses aux pieds, des sauts périlleux sur une corde tendue à 52 mètres au-dessus du sol. Afin de garder l’équilibre, il a dû faire preuve d’une maîtrise physique hors du commun. Pour sa peine, Charles Blondin a reçu à la fois gloire et argent.
    Quoique bien peu d’entre nous soient capables d’exploits seulement comparables à ceux-là, l’importance de la maîtrise physique dans l’exercice de certaines professions ou dans le sport ne nous échappe pas. Ainsi, parlant de la virtuosité du célèbre pianiste Vladimir Horowitz, aujourd’hui disparu, un musicien a dit: “Ce qui me fascinait, c’était l’impression de maîtrise absolue (...), d’une incroyable énergie tenue en bride.” Quelqu’un d’autre a parlé des “quatre-vingts années où ses doigts ont voltigé sur le clavier avec une maîtrise parfaite”.
    Il faut faire de grands efforts pour acquérir une pareille habileté. Pourtant, la maîtrise de soi est encore plus importante et exigeante. On l’a définie comme étant une “autorité exercée sur ses impulsions, émotions ou désirs”. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot traduit par “maîtrise de soi” en 2 Pierre 1:6 et dans d’autres passages a été défini comme “la vertu de celui qui domine ses désirs et ses passions, surtout ses appétits sensuels”. La maîtrise de soi a été appelée “le summum de la réalisation humaine”.


    Pourquoi la maîtrise de soi est tellement importante


    Quels ravages le manque de maîtrise de soi a causés! Il est à l’origine de nombre des difficultés que connaît aujourd’hui le monde. En ces “derniers jours”, nous vivons véritablement des “temps décisifs et durs”. Les hommes sont “sans maîtrise de soi”; la raison en est souvent l’avidité, caractérisée entre autres par le fait qu’ils sont “amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu”. (2 Timothée 3:1-5.) 
    Le fonctionnement d’une automobile peut illustrer l’importance de la maîtrise de soi. Ce véhicule est pourvu de quatre roues qui lui permettent de se mouvoir, d’un moteur puissant qui peut faire tourner ces roues à toute allure, et de freins qui peuvent les faire s’arrêter. Cependant, il arrivera un malheur s’il n’y a pas de conducteur pour décider où les roues doivent aller, à quelle vitesse elles doivent tourner et quand elles doivent s’arrêter, la maîtrise de ces opérations étant assurée par un usage approprié du volant, de l’accélérateur et du frein.
    On ne saurait exagérer le rôle de la maîtrise de soi. Ce que l’apôtre Paul dit en 1 Corinthiens 13:1-3 sur l’importance de l’amour vaut également pour cette qualité. Quelle que soit notre éloquence dans les discours publics, quelles que soient la connaissance et la foi que nous ayons acquises grâce à de bonnes habitudes d’étude, quelles que soient les œuvres que nous accomplissons pour le bien d’autrui, si nous n’exerçons pas la maîtrise de soi, tout cela est en vain. Ne perdons pas de vue les paroles de Paul: “Ne savons-nous pas que les coureurs, dans une course, courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix? Courons de manière à l’obtenir. Or tout participant à une compétition se domine en tout.” (1 Corinthiens 9:24, 25). Le conseil que Paul donne en 1 Corinthiens 10:12 ne peut que nous aider à nous dominer en tout: “Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber.”

    Des exemples qui servent d’avertissement

    Adam a manqué de maîtrise de soi, lors de son erreur avec sa femme, car il a laissé l’émotion qui ne connaissait d'aucune manière l'envahir, au lieu de la raison de se poser la question et demander à sa femme, ; pourquoi as tu pris du fruit de l'arbre que notre Dieu nous avait interdit de regarder et aussi de manger? Adam n'a pas gouverné ses actions et notre mère à tous, non plus. En conséquence, “le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort”. (Romains 5:12.) Le premier meurtre est également dû à un manque de maîtrise de soi. En effet, Jéhovah Dieu a dit à Caïn: ‘Pourquoi brûles-tu de colère et pourquoi ton visage s’est-il allongé? Il y a le péché tapi à l’entrée, et toi, te rendras-tu maître de lui?’ Parce qu’il ne s’est pas rendu maître du péché, Caïn a tué son frère Abel (Genèse 4:6-12). La femme de Lot a, elle aussi, manqué de maîtrise de soi. Elle n’a pas pu résister à la tentation de regarder en arrière. Que lui a coûté son manque de maîtrise de soi? La vie! — Genèse 19:17, 26.
    Le premier-né de Jacob, Ruben, a perdu son droit d’aînesse parce qu’il a manqué de maîtrise de soi. Il a souillé la couche de son père en ayant des rapports sexuels avec l’une des concubines de Jacob (Genèse 35:22; 49:3, 4; 1 Chroniques 5:1). Mis à l’épreuve par les plaintes et les murmures des Israélites rebelles, Moïse s’est mis en colère et il a été privé du privilège auquel il aspirait profondément, celui d’entrer en Terre promise (Nombres 20:1-13; Deutéronome 32:50-52). Même le fidèle roi David, ‘homme selon le cœur de Dieu’, a connu de graves difficultés parce qu’il a un jour manqué de maîtrise de soi (1 Samuel 13:14; 2 Samuel 12:7-14). Ces exemples sont pour nous autant de sains avertissements qui nous montrent la nécessité d’exercer la maîtrise de soi.

    Ce que nous devons maîtriser, est au dessus de nos yeux, car le coeur des actions est notre cerveau.

    En premier lieu, il nous faut maîtriser nos pensées et nos émotions. Dans les Écritures, ces deux éléments sont souvent figurés par des mots tels que “cœur”(CERVEAU) et “reins”( LES YEUX ). Ce sur quoi nous arrêtons notre esprit peut soit favoriser, soit freiner les efforts que nous faisons en vue de plaire à Jéhovah. Nous avons besoin de maîtrise pour suivre le conseil biblique contenu en Philippiens 4:8; dans ce passage, il nous est demandé de faire de ce qui est vrai, chaste et vertueux, l’objet continuel de nos pensées. Le psalmiste David exprime la même idée lorsqu’il dit, dans une prière: ‘Que la méditation de mon cœur devienne agréable devant toi, ô Jéhovah, mon Rocher et mon Rédempteur!’ (Psaume 19:14). Le dixième commandement — de ne rien désirer de ce qui apparte
    Ient à notre prochain —  cela exigeait des Israélites qu’ils maîtrisent leurs pensées (Exode 20:17). Jésus a montré combien il est important que nous maîtrisons nos pensées et nos émotions lorsqu’il a dit: “Quiconque continue à regarder une femme au point de la désirer, a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle.” — Matthieu 5:28.

    Un autre aspect de notre corps qui doit être tenu en bride

    Il nous faut également maîtriser nos paroles. Nombreux sont les textes bibliques qui nous conseillent d’avoir autorité sur notre langue. Ainsi: “Le vrai Dieu est dans les cieux, mais nous nous sommes sur la terre. C’est pourquoi nos paroles doivent être peu nombreuses.” (Ecclésiaste 5:2). “Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.” (Proverbes 10:19). “Qu’aucune parole ordurière ne sorte de votre bouche, mais plutôt toutes paroles qui est bonne pour édifier quand il en est besoin (...). Que (...) tout cri, tout propos outrageant, soient enlevés de chez vous, et aussi toute malice.” Ensuite, Paul nous conseille de ne pas nous laisser aller aux propos stupides ni aux plaisanteries obscènes. — Éphésiens 4:29, 31; 5:3, 4.

    Jacques, le demi-frère de Jésus, condamna les excès de langage et montra pourquoi, il est difficile de maîtriser sa langue. Il dit: “La langue (...) est un petit membre et qui se vante de beaucoup de choses. Il ne faut qu'une petite flamme de feu pour incendier une forêt entière. Eh bien, la langue est un feu. La langue est constituée d'une libre expression d’injustice parmi nos membres, car elle peut salir tout le corps et embraser la roue de la vie sur terre, et elle peut embrasée une multitude de personnes, à la Géhenne. La langue peut favoriser l'amour comme la haine et le mépris. En effet, toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de bêtes rampantes et d’animaux marins, doit se faire dompter et ils furent domptées, par l’espèce humaine. Mais la langue, il n'y a personne d’entre les humains qui puisse la dompter à sa pleine maîtrise. 
    Elle peut devenir un objet mauvais et sans frein, elle est pleine d’un poison mortel, à celui qui ne sait pas la mettre en bride. Avec elle nous bénissons Jéhovah, oui, le Père, et avec elle nous maudissons les hommes qui sont venus à l’existence ‘à la ressemblance de Dieu’. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, cher frère, que cela continue à se passer ainsi.” — Jacques 3:5-10.

    Bien sûr, nous devons exercer la maîtrise de soi dans nos actions. S’il est un domaine dans lequel il nous faut nous dominer, c’est bien celui de nos rapports avec les personnes de l’autre sexe. Les chrétiens ont reçu ce commandement: “Fuyez la débauche.” (1 Corinthiens 6:18, TOB). Le mari ne doit pas rechercher les faveurs d’autres femmes que la sienne. Il lui est dit, notamment: “Bois l’eau de ta propre citerne, et celles qui ruissellent du milieu de ton propre puits.” (Proverbes 5:15-20). Nous sommes avertis que “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères”. (Hébreux 13:4.) Ceux qui cultivent le don du célibat doivent particulièrement faire preuve de maîtrise de soi. — Matthieu 19:11, 12; 1 Corinthiens 7:37.
    Jésus a résumé tout ce qui peut être dit sur notre façon d’agir envers nos semblables par la formule qu’on appelle la “règle d’or”: “Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour nous, nous devons, nous aussi, le faire de même pour eux; c’est là, en effet, ce que signifient la Loi et les Prophètes.” (Matthieu 7:12). Étant donné nos inclinations égoïstes et les diverses épreuves ou tentations que nous subissons, il nous faut véritablement nous maîtriser pour traiter les autres comme nous voudrions qu’ils nous traitent.

    La maîtrise de soi s’exerce également dans le manger et le boire. La Parole de Dieu donne ce sage conseil: “Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin, parmi ceux qui se gorgent de chair.” (Proverbes 23:20). Relativement à notre époque en particulier, Jésus a dit: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège.” (Luc 21:34, 35). Oui, nous devons maîtriser nos pensées, nos sentiments, ainsi que nos paroles et nos actions.

    Pourquoi il est si difficile d’être maître de soi

    Il ne nous est pas aisé d’exercer la maîtrise de soi parce que, comme tous les chrétiens le savent, nos efforts se heurtent à l’action de trois puissants éléments. Le premier est constitué de Satan et de ses démons. La Bible ne laisse planer aucun doute sur leur réalité. Ainsi lisons-nous que “Satan entra” dans Judas juste avant qu’il ne livre Jésus (Jean 13:27). L’apôtre Pierre a demandé à Ananias: “Pourquoi Satan t’a-t-il donné la hardiesse d’user de tromperie envers l’esprit saint?” (Actes 5:3). Voilà pourquoi Pierre a donné cet avertissement approprié: “Gardez votre équilibre, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un.” — 1 Pierre 5:8.

    Dans leurs efforts pour exercer la maîtrise de soi, les chrétiens doivent également lutter contre le monde, qui “gît au pouvoir du méchant”, Satan le Diable. À ce propos, l’apôtre Jean a écrit: “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père, mais provient du monde. Et le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” Si nous ne nous maîtrisons pas et ne résistons pas vigoureusement à toute tendance à aimer le monde, nous risquons de succomber à son influence, comme cela est arrivé à Démas, qui fut un temps le compagnon de Paul. — 1 Jean 2:15-17; 5:19; 2 Timothée 4:10.

    Les chrétiens doivent également faire preuve de maîtrise de soi pour pouvoir lutter efficacement contre leurs faiblesses charnelles et leurs défauts héréditaires. Il nous faut nous rendre à l’évidence, “l’inclination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse”. (Genèse 8:21.) Comme le roi David, ‘avec douleur nous avons été enfantés dans la faute, et dans le péché notre mère nous a conçus’. (Psaume 51:5.) 

    Oui, les tendances égoïstes héréditaires rendent particulièrement difficile la tâche de celui qui veut exercer la maîtrise de soi. Ces tendances résident dans le cœur symbolique, à propos duquel Jésus a dit: “Du cœur viennent les raisonnements méchants, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes.” (Matthieu 15:19). Voilà pourquoi Paul a écrit: “Le bien que je souhaite je ne le fais pas, mais le mal que je ne souhaite pas, voilà ce que je pratique. Si donc c’est ce que je ne souhaite pas que je fais, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.” (Romains 7:19, 20). Toutefois, la bataille n’est pas perdue d’avance, car l’apôtre a également écrit: “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” Bourrer son corps de coups nécessitait d’exercer la maîtrise de soi. — 1 Corinthiens 9:27
    . QUI VEUT DIRE MAÎTRISER NOS PENSÉES ET ACTIONS EN TOUT TEMPS

    Paul avait bien des raisons de dire qu’il bourrait son corps de coups, car celui qui exerce la maîtrise de soi doit peut-être déjà lutter contre de nombreuses affections, telles que l’hypertension, la nervosité, le manque de sommeil, les maux de tête, l’indigestion. 
    Soyons maître de nos actions, tournons 7 fois notre langues avant de parler et méditant sur nos faiblesses, ainsi notre corps deviendra une source de bénédictions envers notre prochains.

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  19. La maîtrise de soi: pourquoi est-elle si importante?


    Voici une petite pensée que j'avais écrite, il y a plus de 10 ans.
    En voici quelques lignes:

    Titre :
    Dieu nous partage la sagesse à celui qui veut vivre heureux

    La sagesse, est le filtre incommensurable de l'intelligence 
    Elle est la clairvoyance de la pensée, la faculté 
    de l'esprit à juger avec clarté.
    Elle pénètre au plus profond de nous comme
    l'essence pure à nos actions.
    La sagesse aide notre intelligence à comprendre 
    avec perspicacité, les actions de notre vie
    Elle développe la finesse de notre coeur intellectuel
    comme l'acuité d'une l'odorat affinée.
    La sagesse nous aide à ressentir nos pensées se 
    concrétiser à sa pleine excellence,
    car elle développe la sagacité, une faculté de l'esprit à
    comprendre les actions complexes de notre vie,
    à sa pleine profondeur.
    La sagesse est la qualité du contrôle de nos émotions,
    de nos sentiments, à la clarification d'une opinion.
    Elle fait passer nos actions en images
    à travers une ensemble d'épreuves comme 
    entrer dans l'univers de notre esprit
    pour les immerger, Contrôler et Deviner...les profondeurs de nos mobiles...
    dans le bien de chaques actions.
    Elle fait découvrir les sentiments qui nous habite, un pas à la fois
    Car la sagesse veille au bien être de nos émotions et de nos 
    sentiments qui engendre les actions de notre quotidien.
    Car "LE COEUR" est le siège des nos mobiles.

    “(Fournissons de notre côté tout effort soutenu, ajoutons à notre foi la vertu, à notre vertu la connaissance, à notre connaissance la maîtrise de soi).” — 2 PIERRE 1:5, 6.


    DANS la deuxième moitié du XIXe siècle, Charles Blondin a sans doute donné l’une des plus extraordinaires démonstrations de maîtrise physique. On raconte qu’il a traversé à plusieurs reprises les chutes du Niagara; d’abord en 1859, sur une corde de 340 mètres de long suspendue à 50 mètres au-dessus de l’eau; puis, montrant à chaque fois un aspect différent de son habileté: les yeux bandés, dans un sac, en poussant une brouette, sur des échasses, ou encore en portant un homme sur son dos. Dans un autre site, il a réussi, avec des échasses aux pieds, des sauts périlleux sur une corde tendue à 52 mètres au-dessus du sol. Afin de garder l’équilibre, il a dû faire preuve d’une maîtrise physique hors du commun. Pour sa peine, Charles Blondin a reçu à la fois gloire et argent.
    Quoique bien peu d’entre nous soient capables d’exploits seulement comparables à ceux-là, l’importance de la maîtrise physique dans l’exercice de certaines professions ou dans le sport ne nous échappe pas. Ainsi, parlant de la virtuosité du célèbre pianiste Vladimir Horowitz, aujourd’hui disparu, un musicien a dit: “Ce qui me fascinait, c’était l’impression de maîtrise absolue (...), d’une incroyable énergie tenue en bride.” Quelqu’un d’autre a parlé des “quatre-vingts années où ses doigts ont voltigé sur le clavier avec une maîtrise parfaite”.
    Il faut faire de grands efforts pour acquérir une pareille habileté. Pourtant, la maîtrise de soi est encore plus importante et exigeante. On l’a définie comme étant une “autorité exercée sur ses impulsions, émotions ou désirs”. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot traduit par “maîtrise de soi” en 2 Pierre 1:6 et dans d’autres passages a été défini comme “la vertu de celui qui domine ses désirs et ses passions, surtout ses appétits sensuels”. La maîtrise de soi a été appelée “le summum de la réalisation humaine”.


    Pourquoi la maîtrise de soi est tellement importante


    Quels ravages le manque de maîtrise de soi a causés! Il est à l’origine de nombre des difficultés que connaît aujourd’hui le monde. En ces “derniers jours”, nous vivons véritablement des “temps décisifs et durs”. Les hommes sont “sans maîtrise de soi”; la raison en est souvent l’avidité, caractérisée entre autres par le fait qu’ils sont “amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu”. (2 Timothée 3:1-5.) 
    Le fonctionnement d’une automobile peut illustrer l’importance de la maîtrise de soi. Ce véhicule est pourvu de quatre roues qui lui permettent de se mouvoir, d’un moteur puissant qui peut faire tourner ces roues à toute allure, et de freins qui peuvent les faire s’arrêter. Cependant, il arrivera un malheur s’il n’y a pas de conducteur pour décider où les roues doivent aller, à quelle vitesse elles doivent tourner et quand elles doivent s’arrêter, la maîtrise de ces opérations étant assurée par un usage approprié du volant, de l’accélérateur et du frein.
    On ne saurait exagérer le rôle de la maîtrise de soi. Ce que l’apôtre Paul dit en 1 Corinthiens 13:1-3 sur l’importance de l’amour vaut également pour cette qualité. Quelle que soit notre éloquence dans les discours publics, quelles que soient la connaissance et la foi que nous ayons acquises grâce à de bonnes habitudes d’étude, quelles que soient les œuvres que nous accomplissons pour le bien d’autrui, si nous n’exerçons pas la maîtrise de soi, tout cela est en vain. Ne perdons pas de vue les paroles de Paul: “Ne savons-nous pas que les coureurs, dans une course, courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix? Courons de manière à l’obtenir. Or tout participant à une compétition se domine en tout.” (1 Corinthiens 9:24, 25). Le conseil que Paul donne en 1 Corinthiens 10:12 ne peut que nous aider à nous dominer en tout: “Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber.”

    Des exemples qui servent d’avertissement

    Adam a manqué de maîtrise de soi, lors de son erreur avec sa femme, car il a laissé l’émotion qui ne connaissait d'aucune manière l'envahir, au lieu de la raison de se poser la question et demander à sa femme, ; pourquoi as tu pris du fruit de l'arbre que notre Dieu nous avait interdit de regarder et aussi de manger? Adam n'a pas gouverné ses actions et notre mère à tous, non plus. En conséquence, “le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort”. (Romains 5:12.) Le premier meurtre est également dû à un manque de maîtrise de soi. En effet, Jéhovah Dieu a dit à Caïn: ‘Pourquoi brûles-tu de colère et pourquoi ton visage s’est-il allongé? Il y a le péché tapi à l’entrée, et toi, te rendras-tu maître de lui?’ Parce qu’il ne s’est pas rendu maître du péché, Caïn a tué son frère Abel (Genèse 4:6-12). La femme de Lot a, elle aussi, manqué de maîtrise de soi. Elle n’a pas pu résister à la tentation de regarder en arrière. Que lui a coûté son manque de maîtrise de soi? La vie! — Genèse 19:17, 26.
    Le premier-né de Jacob, Ruben, a perdu son droit d’aînesse parce qu’il a manqué de maîtrise de soi. Il a souillé la couche de son père en ayant des rapports sexuels avec l’une des concubines de Jacob (Genèse 35:22; 49:3, 4; 1 Chroniques 5:1). Mis à l’épreuve par les plaintes et les murmures des Israélites rebelles, Moïse s’est mis en colère et il a été privé du privilège auquel il aspirait profondément, celui d’entrer en Terre promise (Nombres 20:1-13; Deutéronome 32:50-52). Même le fidèle roi David, ‘homme selon le cœur de Dieu’, a connu de graves difficultés parce qu’il a un jour manqué de maîtrise de soi (1 Samuel 13:14; 2 Samuel 12:7-14). Ces exemples sont pour nous autant de sains avertissements qui nous montrent la nécessité d’exercer la maîtrise de soi.

    Ce que nous devons maîtriser, est au dessus de nos yeux, car le coeur des actions est notre cerveau.

    En premier lieu, il nous faut maîtriser nos pensées et nos émotions. Dans les Écritures, ces deux éléments sont souvent figurés par des mots tels que “cœur”(CERVEAU) et “reins”( LES YEUX ). Ce sur quoi nous arrêtons notre esprit peut soit favoriser, soit freiner les efforts que nous faisons en vue de plaire à Jéhovah. Nous avons besoin de maîtrise pour suivre le conseil biblique contenu en Philippiens 4:8; dans ce passage, il nous est demandé de faire de ce qui est vrai, chaste et vertueux, l’objet continuel de nos pensées. Le psalmiste David exprime la même idée lorsqu’il dit, dans une prière: ‘Que la méditation de mon cœur devienne agréable devant toi, ô Jéhovah, mon Rocher et mon Rédempteur!’ (Psaume 19:14). Le dixième commandement — de ne rien désirer de ce qui apparte
    Ient à notre prochain —  cela exigeait des Israélites qu’ils maîtrisent leurs pensées (Exode 20:17). Jésus a montré combien il est important que nous maîtrisons nos pensées et nos émotions lorsqu’il a dit: “Quiconque continue à regarder une femme au point de la désirer, a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle.” — Matthieu 5:28.

    Un autre aspect de notre corps qui doit être tenu en bride

    Il nous faut également maîtriser nos paroles. Nombreux sont les textes bibliques qui nous conseillent d’avoir autorité sur notre langue. Ainsi: “Le vrai Dieu est dans les cieux, mais nous nous sommes sur la terre. C’est pourquoi nos paroles doivent être peu nombreuses.” (Ecclésiaste 5:2). “Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.” (Proverbes 10:19). “Qu’aucune parole ordurière ne sorte de votre bouche, mais plutôt toutes paroles qui est bonne pour édifier quand il en est besoin (...). Que (...) tout cri, tout propos outrageant, soient enlevés de chez vous, et aussi toute malice.” Ensuite, Paul nous conseille de ne pas nous laisser aller aux propos stupides ni aux plaisanteries obscènes. — Éphésiens 4:29, 31; 5:3, 4.

    Jacques, le demi-frère de Jésus, condamna les excès de langage et montra pourquoi, il est difficile de maîtriser sa langue. Il dit: “La langue (...) est un petit membre et qui se vante de beaucoup de choses. Il ne faut qu'une petite flamme de feu pour incendier une forêt entière. Eh bien, la langue est un feu. La langue est constituée d'une libre expression d’injustice parmi nos membres, car elle peut salir tout le corps et embraser la roue de la vie sur terre, et elle peut embrasée une multitude de personnes, à la Géhenne. La langue peut favoriser l'amour comme la haine et le mépris. En effet, toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de bêtes rampantes et d’animaux marins, doit se faire dompter et ils furent domptées, par l’espèce humaine. Mais la langue, il n'y a personne d’entre les humains qui puisse la dompter à sa pleine maîtrise. 
    Elle peut devenir un objet mauvais et sans frein, elle est pleine d’un poison mortel, à celui qui ne sait pas la mettre en bride. Avec elle nous bénissons Jéhovah, oui, le Père, et avec elle nous maudissons les hommes qui sont venus à l’existence ‘à la ressemblance de Dieu’. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, cher frère, que cela continue à se passer ainsi.” — Jacques 3:5-10.

    Bien sûr, nous devons exercer la maîtrise de soi dans nos actions. S’il est un domaine dans lequel il nous faut nous dominer, c’est bien celui de nos rapports avec les personnes de l’autre sexe. Les chrétiens ont reçu ce commandement: “Fuyez la débauche.” (1 Corinthiens 6:18, TOB). Le mari ne doit pas rechercher les faveurs d’autres femmes que la sienne. Il lui est dit, notamment: “Bois l’eau de ta propre citerne, et celles qui ruissellent du milieu de ton propre puits.” (Proverbes 5:15-20). Nous sommes avertis que “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères”. (Hébreux 13:4.) Ceux qui cultivent le don du célibat doivent particulièrement faire preuve de maîtrise de soi. — Matthieu 19:11, 12; 1 Corinthiens 7:37.
    Jésus a résumé tout ce qui peut être dit sur notre façon d’agir envers nos semblables par la formule qu’on appelle la “règle d’or”: “Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour nous, nous devons, nous aussi, le faire de même pour eux; c’est là, en effet, ce que signifient la Loi et les Prophètes.” (Matthieu 7:12). Étant donné nos inclinations égoïstes et les diverses épreuves ou tentations que nous subissons, il nous faut véritablement nous maîtriser pour traiter les autres comme nous voudrions qu’ils nous traitent.

    La maîtrise de soi s’exerce également dans le manger et le boire. La Parole de Dieu donne ce sage conseil: “Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin, parmi ceux qui se gorgent de chair.” (Proverbes 23:20). Relativement à notre époque en particulier, Jésus a dit: “Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège.” (Luc 21:34, 35). Oui, nous devons maîtriser nos pensées, nos sentiments, ainsi que nos paroles et nos actions.

    Pourquoi il est si difficile d’être maître de soi

    Il ne nous est pas aisé d’exercer la maîtrise de soi parce que, comme tous les chrétiens le savent, nos efforts se heurtent à l’action de trois puissants éléments. Le premier est constitué de Satan et de ses démons. La Bible ne laisse planer aucun doute sur leur réalité. Ainsi lisons-nous que “Satan entra” dans Judas juste avant qu’il ne livre Jésus (Jean 13:27). L’apôtre Pierre a demandé à Ananias: “Pourquoi Satan t’a-t-il donné la hardiesse d’user de tromperie envers l’esprit saint?” (Actes 5:3). Voilà pourquoi Pierre a donné cet avertissement approprié: “Gardez votre équilibre, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un.” — 1 Pierre 5:8.

    Dans leurs efforts pour exercer la maîtrise de soi, les chrétiens doivent également lutter contre le monde, qui “gît au pouvoir du méchant”, Satan le Diable. À ce propos, l’apôtre Jean a écrit: “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père, mais provient du monde. Et le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” Si nous ne nous maîtrisons pas et ne résistons pas vigoureusement à toute tendance à aimer le monde, nous risquons de succomber à son influence, comme cela est arrivé à Démas, qui fut un temps le compagnon de Paul. — 1 Jean 2:15-17; 5:19; 2 Timothée 4:10.

    Les chrétiens doivent également faire preuve de maîtrise de soi pour pouvoir lutter efficacement contre leurs faiblesses charnelles et leurs défauts héréditaires. Il nous faut nous rendre à l’évidence, “l’inclination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse”. (Genèse 8:21.) Comme le roi David, ‘avec douleur nous avons été enfantés dans la faute, et dans le péché notre mère nous a conçus’. (Psaume 51:5.) 

    Oui, les tendances égoïstes héréditaires rendent particulièrement difficile la tâche de celui qui veut exercer la maîtrise de soi. Ces tendances résident dans le cœur symbolique, à propos duquel Jésus a dit: “Du cœur viennent les raisonnements méchants, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes.” (Matthieu 15:19). Voilà pourquoi Paul a écrit: “Le bien que je souhaite je ne le fais pas, mais le mal que je ne souhaite pas, voilà ce que je pratique. Si donc c’est ce que je ne souhaite pas que je fais, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.” (Romains 7:19, 20). Toutefois, la bataille n’est pas perdue d’avance, car l’apôtre a également écrit: “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” Bourrer son corps de coups nécessitait d’exercer la maîtrise de soi. — 1 Corinthiens 9:27
    . QUI VEUT DIRE MAÎTRISER NOS PENSÉES ET ACTIONS EN TOUT TEMPS

    Paul avait bien des raisons de dire qu’il bourrait son corps de coups, car celui qui exerce la maîtrise de soi doit peut-être déjà lutter contre de nombreuses affections, telles que l’hypertension, la nervosité, le manque de sommeil, les maux de tête, l’indigestion. 
    Soyons maître de nos actions, tournons 7 fois notre langues avant de parler et méditant sur nos faiblesses, ainsi notre corps deviendra une source de bénédictions envers notre prochains.

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  20. Jéhovah Dieu est Amour et Bonté de coeur envers son serviteur

     

    Ô Jéhovah, ta bonté de coeur va jusqu’aux cieux ;
    ta fidélité, jusqu’aux nuages.
    Ta justice est comme des montagnes majestueuses;
    tes jugements sont comme des eaux vastes et profondes.
    Tu protèges hommes et bêtes, ô Jéhovah !
    Comme ton amour fidèle est précieux, ô Dieu!
    À l’ombre de tes ailes, les fils des hommes se réfugient.
    Ils s’abreuvent de l’abondance de ta maison,
    et tu les fais boire au torrent de tes délices.
    Auprès de toi est la source de la vie ;
    par ta lumière, nous voyons la lumière.
    Continue de manifester ton amour fidèle à ceux qui te connaissent
    et ta justice à ceux qui ont le cœur droit.
    Incline ton oreille, ô Jéhovah, et réponds-moi,
    car je suis affligé et pauvre.
    Veille sur ma vie, car je suis fidèle.
    Sauve ton serviteur qui a confiance en toi,
    car tu es mon Dieu.
    Accorde-moi ta faveur, ô Jéhovah,
    car toute la journée je t’appelle.
    Réjouis ton serviteur,
    car je me tourne vers toi, ô Jéhovah.
    Car toi, ô Jéhovah, tu es bon et prêt à pardonner ;
    tu abondes en amour fidèle envers tous ceux qui t’appellent.
    Écoute ma prière, ô Jéhovah,
    sois attentif à mes supplications.
    Je t’appelle au jour de ma détresse,
    car tu me répondras.
    Il n’y a personne comme toi parmi les dieux, ô Jéhovah,
    il n’y a pas d’œuvres comme les tiennes.
    Toutes les nations que tu as créées
    viendront se prosterner devant toi, ô Jéhovah,
    et elles rendront gloire à ton nom.
    Car tu es grand et tu fais des choses prodigieuses ;
    tu es Dieu, toi seul.
    Enseigne-moi ton chemin, ô Jéhovah !
    Je marcherai dans ta vérité.
    Unifie mon cœur pour que je craigne ton nom.
    Je te loue, ô Jéhovah mon Dieu, de tout mon cœur,
    et je veux glorifier ton nom pour toujours,
    car ton amour fidèle envers moi est grand
    et tu as sauvé ma vie des profondeurs de la Tombe.
    Ô Dieu, des hommes présomptueux se dressent contre moi ;
    une bande d’hommes impitoyables cherchent à m’ôter la vie,
    et ils ne tiennent aucun compte de toi.
    Mais toi, ô Jéhovah, tu es un Dieu miséricordieux et compatissant,
    lent à se mettre en colère et abondant en amour et en fidélité.
    Tourne-toi vers moi et accorde-moi ta faveur.
    Donne ta force à ton serviteur
    et sauve le fils de ta servante.
    Donne-moi un signe de ta bonté,
    pour que ceux qui me haïssent le voient et soient pris de honte.
    Car toi, ô Jéhovah, tu es mon secours et mon consolateur.
    Je veux louer Jéhovah ;
    que tout ce qui est en moi loue son saint nom.
    Je veux louer Jéhovah ;
    je ne veux jamais oublier tout ce qu’il a fait.
    Il pardonne toutes tes fautes
    et guérit tous tes maux,
    il rachète ta vie de la fosse et
    te couronne de son amour fidèle et de sa miséricorde.
    Il te rassasie de bonnes choses toute ta vie,
    afin que ta jeunesse se renouvelle comme celle d’un aigle.
    Jéhovah agit avec droiture et justice
    en faveur de tous les opprimés.
    Il a fait connaître ses chemins à Moïse,
    ses actes aux fils d’Israël.
    Jéhovah est miséricordieux et compatissant,
    il est lent à se mettre en colère et abondant en amour fidèle.
    Il ne fait pas de reproches constamment
    et ne garde pas de ressentiment pour toujours.
    Il n’agit pas avec nous selon nos péchés
    et ne nous rend pas ce que nous méritons pour nos fautes.
    Car autant les cieux sont plus hauts que la terre,
    autant son amour fidèle envers ceux qui le craignent est immense.
    Autant le levant est loin du couchant,
    autant il éloigne de nous nos transgressions.
    Comme un père fait miséricorde à ses fils,
    Jéhovah fait miséricorde à ceux qui le craignent.
    Car il sait bien de quoi nous sommes formés,
    il se souvient que nous sommes poussière.
    Quant au mortel, ses jours sont comme ceux de l’herbe.
    Il fleurit comme la fleur des champs.
    Puis un vent souffle, et elle n’est plus,
    comme si elle n’avait jamais été là.
    Mais l’amour fidèle de Jéhovah est éternel
    envers ceux qui le craignent,
    et sa justice s’étend aux enfants de leurs enfants,
    à ceux qui respectent son alliance
    et à ceux qui prennent soin d’obéir à ses ordres.
    Jéhovah a solidement établi son trône dans les cieux,
    et sa royauté s’exerce sur tout.
    Louez Jéhovah, vous, tous ses anges extrêmement puissants
    qui, obéissant à sa voix, exécutez sa parole.
    Louez Jéhovah, vous, toutes ses armées,
    ses ministres, qui faites sa volonté.
    Louez Jéhovah, vous, toutes ses œuvres,
    dans tous les lieux où il domine.
    Que tout mon être loue Jéhovah !

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  21. SOYONS REMPLIS DE COMPASSION À L'EXEMPLE DE NOTRE DIEU JÉHOVAH

     

     

    Le besoin de recevoir une aide compatissante ne s’est fait aussi cruellement sentir qu’aujourd’hui, et ce à une si grande échelle. Famine, maladie, pauvreté, criminalité, guerres civiles et catastrophes naturelles sont autant d’éléments qui génèrent ce besoin. La compassion est un sentiment qui porte à être sensible aux souffrances et aux malheurs d’autrui et qui s’accompagne de la volonté d’apporter un soulagement. Comme les rayons chauds d’un soleil éclatant, la compassion apaise les âmes déprimées, soulage la douleur et remonte le moral des affligés.

    Nous manifestons cette qualité par nos actes et nos paroles, notamment quand nous nous soucions des autres et que nous sommes là au moment où ils ont besoin de nous. Ne limitons pas nos témoignages de compassion à notre famille, à nos amis ou à nos connaissances. Élargissons-nous de façon à ce que nos marques de considération atteignent même des personnes qui nous sont étrangères. “ Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? ” a demandé Jésus dans le Sermon sur la montagne. Cet homme compatissant a ajouté : “ Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux. ” — Matthieu 5:46, 47 ; 7:12.

    Vous pouvez retrouver cette déclaration, connue sous le nom de Règle d’or, dans les Saintes Écritures. Beaucoup s’accordent à dire que la Bible est le guide par excellence pour qui veut apprendre à manifester la compassion. Les Écritures insistent à de nombreuses reprises sur notre obligation d’aider ceux qui, pour quelque raison que ce soit, ont du mal à s’en sortir. La Bible parle de son Auteur, Jéhovah Dieu, qui est aussi notre Créateur, comme de l’exemple suprême de compassion.

    Nous y lisons notamment : “ [Dieu] défend le droit de l’orphelin et de la veuve, [...] aime l’immigré et lui donne du pain et un manteau. ” (Deutéronome 10:18, Nouvelle Bible Segond). La Bible présente Jéhovah Dieu comme Celui “ qui exécute le jugement pour les spoliés, Celui qui donne du pain aux affamés ”. (Psaume 146:7.) Au sujet de l’immigré défavorisé, Jéhovah a ordonné : “ Le résident étranger [...] deviendra pour vous comme un indigène d’entre vous ; et tu dois l’aimer comme toi-même. ” — Lévitique 19:34.

    Toutefois, tout le monde n’est pas compatissant par nature. Aux chrétiens de Colosses, l’apôtre Paul a écrit : “ Dépouillez-vous de la vieille personnalité avec ses pratiques, et revêtez-vous de la personnalité nouvelle, qui, grâce à la connaissance exacte, se renouvelle selon l’image de Celui qui l’a créée. [...] Comme des gens que Dieu a choisis, des hommes saints et aimés, revêtez-vous des tendres affections de la compassion. ” — Colossiens 3:9, 10, 12.

    Ainsi, cultiver la compassion réclame des efforts. Cette qualité fait partie intégrante de la “ personnalité nouvelle ” que doivent revêtir les chrétiens. Paul, qui vivait dans le monde cruel de la Rome antique, exhorta ses compagnons à opérer des changements radicaux dans leur personnalité afin d’exprimer davantage de sympathie ou de compassion.

    Le pouvoir de la compassion

    Certains s’imaginent que les personnes qui manifestent de la compassion sont faibles et vulnérables. Mais, est-ce vraiment le cas ?

    Absolument pas ! La force qui se cache derrière la compassion authentique est en réalité un amour profond, une qualité qui vient de Dieu et dont il est lui-même la personnification. En effet, “ Dieu est amour ”. (1 Jean 4:16.) C’est à juste titre que Jéhovah est appelé “ le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation ”. (2 Corinthiens 1:3.) L’expression “ tendres miséricordes ” signifie fondamentalement “ pitié, compassion pour les maux d’autrui ”. Jéhovah va d’ailleurs jusqu’à se montrer “ bon à l’égard des ingrats et méchants ”. — Luc 6:35.

    Notre Créateur attend de nous que nous manifestions nous aussi des qualités telles que la compassion. Mika 6:8 déclare en effet : “ Il t’a révélé, ô homme tiré du sol, ce qui est bon. Et qu’est-ce que Jéhovah réclame de toi, sinon de pratiquer la justice [et] d’aimer la bonté ? ” Nous lisons en Proverbes 19:22 : “ La chose désirable chez l’homme tiré du sol, c’est sa bonté de cœur. ” Jésus Christ, le Fils de Dieu, le reflet parfait de la personnalité de son Père, fit à ses disciples une recommandation similaire, à savoir : “ Continuez à devenir miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. ” (Luc 6:36). La Bible de Jérusalem rend cette exhortation comme suit : “ Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant. ”

    Nous avons de bonnes raisons de manifester la compassion. Tout d’abord, elle est source de grandes récompenses. Nous constatons souvent la véracité de Proverbes 11:17, qui affirme : “ Un homme de bonté de cœur se comporte avec son âme en personne qui rétribue. ” Lorsque nous agissons avec compassion envers quelqu’un qui est en difficulté, Dieu considère que c’est à Lui que nous manifestons des égards. Il se charge donc de répondre par la bonté à tout acte de compassion que font ses adorateurs. Le roi Salomon a écrit sous inspiration : “ Qui témoigne de la faveur au petit prête à Jéhovah, et son traitement, Il le lui rendra. ” (Proverbes 19:17). Et Paul de confirmer : “ Vous savez que chacun, quelque bien qu’il fasse, recouvrera cela de la part de Jéhovah. ” — Éphésiens 6:8.

    Ensuite, la compassion a le pouvoir de maintenir l’unité et elle contribue à régler les conflits, à diminuer les frictions. Elle permet de dissiper les malentendus et elle ouvre la voie au pardon. Des malentendus, il en surgit parfois du fait que nous n’exprimons pas toujours nos pensées ou nos sentiments comme nous l’aurions souhaité, ou parce que nos actions sont mal interprétées. C’est là qu’intervient la compassion ; grâce à elle, la paix est préservée. Il n’est pas difficile de pardonner à quelqu’un qui est connu pour être compatissant. La compassion rend plus aisée l’application de ce conseil de Paul aux chrétiens : “ Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. ” — Colossiens 3:13.

    La compassion à l’œuvre

    Quelle autre raison avons-nous de manifester de la compassion ? Cette qualité a le pouvoir de soulager la détresse. Comme nous l’avons vu précédemment, elle est la démonstration d’un sentiment de sympathie envers ceux qui sont affligés et nous amène à souffrir avec ceux qui souffrent. Elle signifie avoir une tendre sollicitude pour ceux qui sont dans l’épreuve et prendre des mesures concrètes pour les secourir.

    En montrant de la sympathie, les chrétiens imitent Jésus qui n’était jamais trop occupé pour aider les autres, que ce soit matériellement ou spirituellement. Quand Jésus discernait que certains étaient en difficulté, par compassion il trouvait un moyen de leur porter assistance.

    Notez comment il a réagi lorsqu’il a aperçu des foules qui étaient dans le dénuement spirituel : “ En voyant les foules, il en eut pitié, parce qu’elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger. ” (Matthieu 9:36). À propos du terme grec traduit ici par “ eut pitié ”, un bibliste explique qu’il emporte l’idée d’“ un sentiment qui saisit l’homme au plus profond de son être ”. D’ailleurs, pour certains, il s’agit d’un des mots grecs les plus puissants pour exprimer un sentiment de compassion. ”

    À l’exemple de leur maître, les chrétiens compatissants réagissent rapidement face aux besoins matériels et spirituels d’autrui. L’apôtre Pierre a écrit : “ Ayez tous les mêmes pensées, manifestant de la sympathie, ayant de l’affection fraternelle, étant pleins d’une tendre compassion. ” (1 Pierre 3:8). C’est ainsi que, lorsqu’une famille de chrétiens nécessiteux a dû déménager pour des raisons de santé, des coreligionnaires vivant dans la région où ils s’installaient leur ont laissé gratuitement une maison pendant six mois. Le mari raconte : “ Chaque jour, ils venaient prendre de nos nouvelles. Leurs propos encourageants ont contribué à ce que nous nous sentions chez nous. ”

    Les vrais chrétiens se soucient également des besoins de gens qu’ils ne connaissent pas. Ils n’hésitent pas à leur offrir de leur temps, de leur énergie et de leurs ressources afin de leur porter secours. Les volontaires évoqués dans l’article précédent, qui sont venus en aide à de parfaits inconnus, étaient Témoins de Jéhovah.

    On comprend dès lors pourquoi il règne dans la congrégation chrétienne une atmosphère où la compassion et la bonté de cœur prédominent. Poussés par l’amour, les membres de la congrégation s’emploient à chercher des moyens de servir les autres. Les orphelins et les veuves ont peut-être besoin de votre sollicitude et de votre empathie pour faire face à leurs difficultés. Pouvez-vous les aider à vivre malgré la pauvreté, l’insuffisance des soins médicaux, le manque de logements adéquats ou d’autres soucis personnels ?

    Voyez ce qui est arrivé à un couple en Grèce. Le mari a eu une attaque cérébrale. Lui et sa femme ont été dirigés vers un hôpital situé à des centaines de kilomètres de chez eux. Or, leur maigre salaire dépendait de la récolte des oranges. Qui allait s’en occuper à leur place, puisqu’ils étaient au loin ? Les membres de la congrégation locale ont pris les choses en main. Ils ont cueilli les oranges et les ont vendues, offrant par là même au couple nécessiteux une source de revenus, ainsi que la paix de l’esprit.

    La compassion se manifeste de diverses manières. Les chrétiens qui sont animés de ce sentiment comprennent que parfois ce dont une personne affligée a le plus besoin, c’est de la visite amicale de quelqu’un qui l’écoutera avec compassion, qui saura se mettre à sa place et qui la réconfortera à l’aide des Écritures. — Romains 12:15.

    Goûtez à une atmosphère où règne la compassion

    La congrégation chrétienne mondiale est un havre de paix et de réconfort où s’exercent la compassion et la bonté. Les vrais chrétiens savent très bien que la compassion attire, tandis que la rudesse repousse. Aussi s’efforcent-ils d’imiter leur Père céleste et de montrer concrètement qu’ils sont “ pleins d’une tendre compassion ”.

    Les Témoins de Jéhovah vous invitent chaleureusement à goûter à l’atmosphère qui règne au sein de leur communauté chrétienne, atmosphère imprégnée de compassion, d’amour et d’affection. Nul doute que vous vous sentirez à l’aise en leur compagnie. — Romains 15:7.

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  22.  

    LISONS LA PAROLES DE DIEU JOUR APRÈS JOUR

     


    Tout beau don et tout cadeau parfait viennent d'en haut; ils descendent du Père des lumières célestes, chez qui il n'y a pas de variation de la rotation de l'ombre. La volonté de notre Dieu est de nous enfanter par la parole de vérité, pour que nous devenions ses prémices, des joyaux de la paroles.
    Si quelqu'un est un auditeur de la paroles et qui plonge ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui persévère à la lecture de sa Parole jour après jour, il sera comme un arbre luxuriant et sa vie sera un bonheur parfait et sans fin.

    À QUELLE fréquence vous regardez-vous dans la glace ? La plupart d’entre nous le font tous les jours, peut-être même plusieurs fois. Pourquoi ? Parce que nous nous soucions de notre apparence.

    Lire la Bible, c’est comme se regarder attentivement dans un miroir (Jacques 1:23-25). Le puissant message de la Parole de Dieu nous permet de voir ce que nous sommes réellement. Il “ pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit ”. (Hébreux 4:12.) Autrement dit, il fait la distinction entre ce que nous semblons être et ce que nous sommes vraiment. Tel un miroir, il montre ce qui est à corriger.

    La Bible ne se contente pas de révéler quels sont les changements nécessaires, elle nous aide aussi à les effectuer. L’apôtre Paul a déclaré : “ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice. ” (2 Timothée 3:16, 17). Remarquez que, sur les quatre effets utiles mentionnés, trois impliquent un changement d’état d’esprit et de comportement : reprendre, remettre les choses en ordre et discipliner. Si nous avons besoin de nous regarder souvent dans la glace pour vérifier notre aspect, à combien plus forte raison devrions-nous lire régulièrement la Parole de Dieu !

    Lorsqu’il a demandé à Josué de guider la nation d’Israël, Jéhovah lui a dit : “ Ce livre de la loi ne doit pas s’éloigner de ta bouche ; il faudra que tu y lises à voix basse jour et nuit, afin d’avoir soin de faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement. ” (Josué 1:8). Effectivement, pour réussir, Josué devait lire la Parole de Dieu “ jour et nuit ”, c’est-à-dire avec régularité.

    De même, le premier psaume chante les vertus d’une lecture régulière de la Bible, en ces termes : “ Heureux l’homme qui n’a pas marché dans le conseil des méchants, qui ne s’est pas tenu dans la voie des pécheurs et qui ne s’est pas assis sur le siège des moqueurs. Mais son plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit. À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira. ” (Psaume 1:1-3). Nous voulons sûrement ressembler à cet homme.

    Nombreux sont ceux qui ont l’habitude de lire la Bible quotidiennement. Un chrétien à qui on a demandé pourquoi il le fait a répondu : “ Si je prie Dieu plusieurs fois dans la journée en espérant qu’il m’entende, c’est normal que je l’écoute aussi en lisant sa Parole chaque jour. Un véritable ami ne monopolise pas la conversation. ” Ce chrétien l’a bien compris : qu'en lisant la Parole de Dieu chaque jour, on écoute Dieu nous donner son point de vue sur nous même.

    Comment relever le défi

    Il se peut que vous ayez déjà essayé un programme de lecture de la Bible. L’avez-vous lue du début à la fin ? C’est une excellente façon de se familiariser avec son contenu. Cela dit, certains l’ont commencée à de multiples reprises, sans jamais arriver jusqu’au bout. Est-ce votre cas ? Comment atteindre l’objectif de la lire en entier le plus beau livre que les hommes n'a jamais écris? Voici deux suggestions :

    Intégrez la lecture de la Bible à vos habitudes quotidiennes. Choisissez le moment de la journée qui s’y prête le mieux. Prévoyez également un plan B : un deuxième créneau si toutefois vous ne pouviez pas lire au moment fixé. De la sorte, vous ne laisserez jamais passer une journée sans lire la Parole de Dieu. Vous imiterez les Béréens, qui “ reçurent la parole avec le plus grand empressement, examinant soigneusement les Écritures chaque jour pour voir si ces choses étaient ainsi ”. — Actes 17:11

    Chaque fois qu’on relit la Bible, on découvre des pensées qui nous concernent et qu’on n’avait pas remarquées auparavant. Pourquoi cela ? “ La scène de ce monde est en train de changer ”, et notre vie aussi change sans cesse (1 Corinthiens 7:31). Soyez donc déterminé à regarder quotidiennement dans le miroir qu’est la Parole de Dieu, la Bible. Ainsi, vous ne manquerez pas de laisser Dieu vous parler chaque jour. — Psaume 16:8.

    Comme il est écrit: "Je garde constamment Jéhovah devant moi, puisse qu'il est ma droite, je ne serai ébranlé." Car Jéhovah empêchera que je ne connaissent le malheur, de génération en génération. Ainsi mon coeur se réjouira ; tout mon être sera joyeux. Et je résiderai en toute sécurité. Car Jéhovah n'abandonne pas celui qui le recherche jour après jour. Jéhovah fait connaître le chemin de la vie éternelle.

    La Parole de notre Dieu Jéhovah fait briller celui qui met en pratique de tout son être les actions qui mène au paradis. 
    Mettons en pratique les paroles de psaumes 119 :1 à 8

    " HEUREUX CEUX QUI SE CONDUISENT AVEC INTÉGRITÉ, QUI PRATIQUENT LA LOI DE JÉHOVAH.
    HEUREUX CEUX QUI SUIVENT SES RAPPELS, QUI LE RECHERCHENT DE TOUT COEUR ET DE TOUT SON ÊTRE
    NE PRATIQUONS PAS L'INJUSTICE; MARCHONS SUR SES SENTIERS JOUR ET NUIT, SANS RENONCER.
    JÉHOVAH AS COMMANDÉ QUE L'ON GARDE EN NOTRE COEUR SES ORDRES AVEC SOIN.
    RESTONS FERME AFIN DE SUIVRE SES PRESCRIPTIONS!
    METTONS EN PRATIQUE LA LOI DE JÉHOVAH, CAR NOUS N'AURONT PAS HONTE EN EXAMINANT SES COMMANDEMENTS.
    LOUONS JÉHOVAH D'UN COEUR DROIT, APPRENONS SES JUSTES JUGEMENTS.
    SUIVONS SES PRESCRIPTIONS, CAR LE BIEN ET L'AMOUR FIDÈLE DE JÉHOVAH 
    NOUS PRÉSERVERA TOUS LES JOUR DE NOTRE VIE ET CELA POUR TOUJOURS.

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  23.  

    LISONS LA PAROLES DE DIEU JOUR APRÈS JOUR

     


    Tout beau don et tout cadeau parfait viennent d'en haut; ils descendent du Père des lumières célestes, chez qui il n'y a pas de variation de la rotation de l'ombre. La volonté de notre Dieu est de nous enfanter par la parole de vérité, pour que nous devenions ses prémices, des joyaux de la paroles.
    Si quelqu'un est un auditeur de la paroles et qui plonge ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui persévère à la lecture de sa Parole jour après jour, il sera comme un arbre luxuriant et sa vie sera un bonheur parfait et sans fin.

    À QUELLE fréquence vous regardez-vous dans la glace ? La plupart d’entre nous le font tous les jours, peut-être même plusieurs fois. Pourquoi ? Parce que nous nous soucions de notre apparence.

    Lire la Bible, c’est comme se regarder attentivement dans un miroir (Jacques 1:23-25). Le puissant message de la Parole de Dieu nous permet de voir ce que nous sommes réellement. Il “ pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit ”. (Hébreux 4:12.) Autrement dit, il fait la distinction entre ce que nous semblons être et ce que nous sommes vraiment. Tel un miroir, il montre ce qui est à corriger.

    La Bible ne se contente pas de révéler quels sont les changements nécessaires, elle nous aide aussi à les effectuer. L’apôtre Paul a déclaré : “ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice. ” (2 Timothée 3:16, 17). Remarquez que, sur les quatre effets utiles mentionnés, trois impliquent un changement d’état d’esprit et de comportement : reprendre, remettre les choses en ordre et discipliner. Si nous avons besoin de nous regarder souvent dans la glace pour vérifier notre aspect, à combien plus forte raison devrions-nous lire régulièrement la Parole de Dieu !

    Lorsqu’il a demandé à Josué de guider la nation d’Israël, Jéhovah lui a dit : “ Ce livre de la loi ne doit pas s’éloigner de ta bouche ; il faudra que tu y lises à voix basse jour et nuit, afin d’avoir soin de faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement. ” (Josué 1:8). Effectivement, pour réussir, Josué devait lire la Parole de Dieu “ jour et nuit ”, c’est-à-dire avec régularité.

    De même, le premier psaume chante les vertus d’une lecture régulière de la Bible, en ces termes : “ Heureux l’homme qui n’a pas marché dans le conseil des méchants, qui ne s’est pas tenu dans la voie des pécheurs et qui ne s’est pas assis sur le siège des moqueurs. Mais son plaisir est dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit. À coup sûr, il deviendra comme un arbre planté près de ruisseaux d’eau, qui donne son fruit en son temps et dont le feuillage ne se flétrit pas, et tout ce qu’il fait réussira. ” (Psaume 1:1-3). Nous voulons sûrement ressembler à cet homme.

    Nombreux sont ceux qui ont l’habitude de lire la Bible quotidiennement. Un chrétien à qui on a demandé pourquoi il le fait a répondu : “ Si je prie Dieu plusieurs fois dans la journée en espérant qu’il m’entende, c’est normal que je l’écoute aussi en lisant sa Parole chaque jour. Un véritable ami ne monopolise pas la conversation. ” Ce chrétien l’a bien compris : qu'en lisant la Parole de Dieu chaque jour, on écoute Dieu nous donner son point de vue sur nous même.

    Comment relever le défi

    Il se peut que vous ayez déjà essayé un programme de lecture de la Bible. L’avez-vous lue du début à la fin ? C’est une excellente façon de se familiariser avec son contenu. Cela dit, certains l’ont commencée à de multiples reprises, sans jamais arriver jusqu’au bout. Est-ce votre cas ? Comment atteindre l’objectif de la lire en entier le plus beau livre que les hommes n'a jamais écris? Voici deux suggestions :

    Intégrez la lecture de la Bible à vos habitudes quotidiennes. Choisissez le moment de la journée qui s’y prête le mieux. Prévoyez également un plan B : un deuxième créneau si toutefois vous ne pouviez pas lire au moment fixé. De la sorte, vous ne laisserez jamais passer une journée sans lire la Parole de Dieu. Vous imiterez les Béréens, qui “ reçurent la parole avec le plus grand empressement, examinant soigneusement les Écritures chaque jour pour voir si ces choses étaient ainsi ”. — Actes 17:11

    Chaque fois qu’on relit la Bible, on découvre des pensées qui nous concernent et qu’on n’avait pas remarquées auparavant. Pourquoi cela ? “ La scène de ce monde est en train de changer ”, et notre vie aussi change sans cesse (1 Corinthiens 7:31). Soyez donc déterminé à regarder quotidiennement dans le miroir qu’est la Parole de Dieu, la Bible. Ainsi, vous ne manquerez pas de laisser Dieu vous parler chaque jour. — Psaume 16:8.

    Comme il est écrit: "Je garde constamment Jéhovah devant moi, puisse qu'il est ma droite, je ne serai ébranlé." Car Jéhovah empêchera que je ne connaissent le malheur, de génération en génération. Ainsi mon coeur se réjouira ; tout mon être sera joyeux. Et je résiderai en toute sécurité. Car Jéhovah n'abandonne pas celui qui le recherche jour après jour. Jéhovah fait connaître le chemin de la vie éternelle.

    La Parole de notre Dieu Jéhovah fait briller celui qui met en pratique de tout son être les actions qui mène au paradis. 
    Mettons en pratique les paroles de psaumes 119 :1 à 8

    " HEUREUX CEUX QUI SE CONDUISENT AVEC INTÉGRITÉ, QUI PRATIQUENT LA LOI DE JÉHOVAH.
    HEUREUX CEUX QUI SUIVENT SES RAPPELS, QUI LE RECHERCHENT DE TOUT COEUR ET DE TOUT SON ÊTRE
    NE PRATIQUONS PAS L'INJUSTICE; MARCHONS SUR SES SENTIERS JOUR ET NUIT, SANS RENONCER.
    JÉHOVAH AS COMMANDÉ QUE L'ON GARDE EN NOTRE COEUR SES ORDRES AVEC SOIN.
    RESTONS FERME AFIN DE SUIVRE SES PRESCRIPTIONS!
    METTONS EN PRATIQUE LA LOI DE JÉHOVAH, CAR NOUS N'AURONT PAS HONTE EN EXAMINANT SES COMMANDEMENTS.
    LOUONS JÉHOVAH D'UN COEUR DROIT, APPRENONS SES JUSTES JUGEMENTS.
    SUIVONS SES PRESCRIPTIONS, CAR LE BIEN ET L'AMOUR FIDÈLE DE JÉHOVAH 
    NOUS PRÉSERVERA TOUS LES JOUR DE NOTRE VIE ET CELA POUR TOUJOURS.

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  24. LA FOI, LA VOLONTÉ, UN COEUR PUISSANT, UN BOUCLIER

    Psaumes 34 :1 à 10

    א [ʼAlèph]

    34 Je veux bénir Jéhovah en tout temps ;sa louange sera constamment dans ma bouche.

    ב [Béth]

    2 En Jéhovah mon âme se glorifiera ;les humbles entendront et se réjouiront.

    ג [Gimèl]

    3 Oh ! magnifiez Jéhovah avec moi,et exaltons ensemble son nom !

    ד [Dalèth]

    4 J’ai interrogé Jéhovah et il m’a répondu,et de toutes mes frayeurs il m’a délivré.

    ה [Héʼ]

    5 Ils ont regardé vers lui et sont devenus radieux,et leurs visages ne sauraient être honteux.

    ז [Zayin]

    6 Cet affligé a appelé, et Jéhovah lui-même a entendu.Et de toutes ses détresses Il l’a sauvé.

    ח [Ḥéth]

    7 L’ange de Jéhovah campe autour de ceux qui le craignent,et il les délivre.

    ט [Téth]

    8 Goûtez et voyez que Jéhovah est bon ;heureux l’homme robuste qui se réfugie en lui.

    י [Yôdh]

    9 Craignez Jéhovah, vous ses saints,car rien ne manque à ceux qui le craignent.

    כ [Kaph]

    10 Ceux qui cherchent Jéhovah, ceux-là ne manqueront d'aucun bien "nécessaire à la vie".

    CROYEZ EN DIEU ET NON AUX HOMMES, EST LA CLEF.

    LISEZ CE QUE DIEU DIT ET NON CE QUE L'HOMME DIT.

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  25. La voie de l'intégrité.

     

    Juge-moi, ô Jéhovah car je veux marcher dans votre intégrité. Je veux mettre ma confiance en vous pour ne pas tomber dans ce monde enténébré. Examinez-moi, ô Jéhovah mon Dieu et mettez moi à l'épreuve pour que je voie de mes propres yeux la force intérieure qui se manifeste quand je suis votre voie tout au long du jour.

    Examinez moi au mon Dieu, affinez mes reins et mon coeur. Car votre bonté de coeur est devant mes yeux quand suis cette voie et dont je veux marcher dans votre vérité pour que votre sagesse devienne une lumière de vérité en mon esprit et qu'elle illumine mon âme de votre pureté.

    Je veux laver mes mains dans l'innocence, et je veux pouvoir marcher autour de votre autel, au Dieu de mon salut.

    Je veux faire entendre avec force l'action de grâces, ô Dieu de l'Amour infini. Je veux proclamer toutes vos oeuvres avec véracité à la grandeur de votre savoir, car parfaite est votre voie.

    Jéhovah au Dieu de mon salut, EL BETH EL, YHWH est son sanctuaire, la voie que je veux avancer sans renoncer, la voie qui mène à ce Lieu où réside votre gloire et que tous ceux qui empruntent ce chemin resserré, trouve la vie éternelle, car telle est votre promesse depuis le début de votre dessein.

    Vers vous, Ô JÉHOVAH je veux élever mon âme et faire votre volonté.

    Ô Dieu de mon salut, en vous je veux placer ma confiance, faites moi connaître vos voies au Créateur de toutes créations. Enseignez moi, je vous supplie, les sentiers de la justice, de la sagesse et de la connaissance de l'Amour véritable.

    JÉHOVAH, LE Seul vrai Dieu est droit et remplis de bonté de coeur , car Jéhovah instruit le pécheur repentant dans la voie de l'Amour et de la liberté parfaite.  De tout mon coeur, je souhaite que vous puissiez faire marcher les humbles et affligés de la terre dans la voie de LA VIE ÉTERNELLE, OUI POUR TOUJOURS. 

    Béni soit Jéhovah le seul vrai Dieu. YHWH

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