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misette

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    Perles spirituelles - Semaine du 4 Décembre - Job 22 - 24.pdf
    Perles spirituelles (10 min) : Job 22 - 24

    Job 23:13 : Comment l’exemple de Jéhovah peut-il nous aider à atteindre des objectifs spirituels ? (w04 15/7 21-22).

    « . Quand il est décidé, qui peut s’opposer à lui ? Quand il veut faire quelque chose, il le fait »

    Réfléchissez à la façon dont Jéhovah a réalisé son dessein créateur concernant la terre. Les paroles “ vint un soir et vint un matin ” indiquent que Jéhovah a isolé chacune des périodes de création . Au seuil de chaque période, il avait une claire vision du but, de l’objectif, qu’il se proposait d’atteindre ce jour-là. Ainsi, il a exécuté son dessein consistant à créer. “ [L’]âme [de Jéhovah] a une envie, et il fera cela ”, a déclaré le patriarche Job (Job 23:13). Comme Jéhovah a dû être heureux de voir “ tout ce qu’il avait fait ” et de déclarer cela “ très bon ” ! — Genèse 1:31.

    Si nous voulons réaliser nos objectifs, nous devons, nous aussi, en avoir vraiment envie. Qu’est-ce qui nous y aidera ? Alors que la terre était encore informe et déserte, Jéhovah voyait déjà le résultat final : un magnifique joyau dans l’espace, qui lui rendrait gloire et honneur. De même, nous pouvons nourrir notre désir de réaliser ce que nous avons décidé en méditant sur les résultats et sur les bienfaits que nous en retirerons. C’est ce qu’a fait Tony, 19 ans. Il n’a jamais oublié la première impression que lui a laissée la visite d’un bureau des Témoins de Jéhovah en Europe occidentale. Depuis ce jour, une question lui trottait dans la tête : ‘ À quoi ressembleraient ma vie et mon service dans un endroit comme celui-ci ? ’ Il n’a jamais cessé de réfléchir à cette éventualité et a tout fait pour réaliser son souhait. Quel bonheur lorsque, des années après, sa demande d’entrée au Béthel a été acceptée ! - w04 15/7 21-22

    Si nous voulons atteindre nos objectifs spirituels, nous devons absolument être motivés. Une personne motivée a le vif désir de réaliser ses objectifs. On pourrait comparer ce désir, ou cette motivation, au vent qui pousse un voilier vers sa destination. Si le vent continue de souffler, le navigateur a toutes les chances d’atteindre sa destination. Et si le vent est fort, il pourra même arriver avant l’heure. Pareillement, plus nous sommes motivés, plus nous avons de chances d’atteindre nos objectifs. David, un frère du Salvador, constate : « Quand on est motivé, on fournit plus d’efforts. On veille vraiment à ce que rien ne nous empêche d’atteindre notre objectif. Alors que peux-tu faire pour être plus motivé ?

    Demande à Jéhovah d’intensifier ton ‘désir d’agir’. Au moyen de son esprit, Jéhovah peut te motiver à atteindre ton objectif

    Médite sur ce que Jéhovah a fait pour toi - Plus tu méditeras sur ce que Jéhovah a fait pour toi

    Réfléchis aux bienfaits que tu te procureras si tu atteins ton objectif –

    Passe du temps avec des chrétiens qui vont t’encourager – TG2023/5

    L'exemple de Jéhovah dans la création nous enseigne à avoir des objectifs clairs et à persévérer avec détermination. Tout comme il prenait plaisir à son travail, nous pouvons nous aussi apprécier le processus qui nous conduit à atteindre nos objectifs spirituels. Cultiver un désir profond et se souvenir des bienfaits positifs nous aide à rester concentrés et motivés. L'exemple de Jéhovah nous incite à apprécier avec passion nos objectifs spirituels, à apprécier chaque étape du chemin qui nous mène à la réalisation de nos objectifs. L’intensité du désir et la méditation nous aideront à les atteindre

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    « Un homme robuste peut-il être utile à Dieu lui-même, pour que tout homme perspicace soit utile à son égard ? Le Tout-Puissant a-t-il quelque plaisir parce que tu es juste, ou quelque profit parce que tu rends ta voie intègre ? » (Job 22:1-3). As-tu déjà réfléchi à ce genre de questions ? Quand Élifaz les a posées à Job, il pensait sûrement que la réponse était non. Son compagnon, Bildad a même affirmé que les humains ne peuvent être considérés comme justes par Dieu.

    Ces faux consolateurs prétendaient que nos efforts pour servir Jéhovah fidèlement ne lui sont d’aucune utilité, que nous ne valons pas plus à ses yeux qu’une mite, une larve ou un ver. À première vue, nous pourrions penser qu’Élifaz et Bildad faisaient preuve d’humilité (Job 22:29 « Car, quand tu parleras avec arrogance, tu seras humilié ; mais il sauvera les humbles. ». En effet, depuis le sommet d’une montagne ou le hublot d’un avion, l’activité humaine peut sembler insignifiante. Mais est-ce ainsi que Jéhovah considère notre contribution à l’œuvre du Royaume quand il regarde notre planète depuis sa position élevée ? Jéhovah a fait savoir ce qu’il pense en réprimandant Élifaz, Bildad et Tsofar pour avoir dit des mensonges et en approuvant Job, l’appelant « mon serviteur » (Job 42:7, 8). Un humain peut donc bel et bien « être utile à Dieu »TG2017/4 p28

    Satan a utilisé une autre tactique encore avec Job : il a incité trois hommes à se comporter en faux amis avec lui pour lui faire perdre sa dignité. Ces hommes ont prétendu que s’il souffrait, c’était parce qu’il avait commis beaucoup de mauvaises actions (Job 22:5-9). Et ils ont essayé de le convaincre que même s’il n’était pas un malfaiteur et qu’il avait fourni des efforts pour plaire à Jéhovah, ceux-ci n’avaient aucune valeur à ses yeux (Job 22:2, 3). En fait, ils voulaient lui faire croire que Dieu ne l’aimait pas, qu’il ne prendrait pas soin de lui et que le servir n’en valait pas la peine. Leurs paroles auraient pu amener Job à perdre espoir. Même quand il était au plus bas, il n’a jamais perdu l’espoir que son Dieu le soulagerait un jour

    L’histoire de Job nous enseigne que Satan ne peut pas nous forcer à abandonner Jéhovah et que Jéhovah est parfaitement au courant de tout ce qui nous arrive. Ce que Job a vécu montre que si nous ne perdons pas confiance en Jéhovah, nous serons capables d’endurer n’importe quelle épreuve et de nous opposer à Satan. La Bible nous donne la garantie qu’alors, le Diable fuira loin de nous – TG2022/6

    Souvenez-vous, cependant, que celui qui pose une question doit désirer entendre la réponse qui lui sera faite (Proverbes 18:13). Celui qui donne des conseils ne devrait pas commettre la même erreur que les trois “consolateurs” de Job. Ils n’écoutaient pas vraiment Job, car ils s’étaient déjà fait une opinion sur ses souffrances: elles étaient la conséquence de ses péchés (Job 22:4-11). Au contraire, un chrétien devrait écouter attentivement lorsqu’il donne un conseil. Ainsi, il se peut qu’il remarque des pauses révélatrices ou des inflexions de voix indiquant que son interlocuteur ne lui a pas tout dévoilé. Peut-être une question supplémentaire permettra-t-elle à celui-ci d’exprimer une pensée enfouie dans son esprit. — TG1986  15/9 §15

    Dans chacune de ses trois interventions, Élifaz laisse entendre que Dieu est si exigeant que rien de ce que font ses serviteurs ne le satisfait réellement. S’adressant à Job, il lance : “ Vois ! En ses serviteurs il n’a pas foi, et à ses anges il impute du défaut. ” (Job 4:18, note). Élifaz dira plus tard de Dieu : “ En ses saints il n’a pas foi, et les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. ” (Job 15:15). Et il posera cette question : “ Le Tout-Puissant a-t-il quelque plaisir parce que tu es juste ? ” (Job 22:3). Bildad partage ce point de vue, car il déclare : “ Il y a même la lune, et elle est sans éclat, et les étoiles ne sont pas apparues pures à ses yeux. ” — Job 25:5.

    Nous devons veiller à ne pas nous laisser influencer par de tels raisonnements. Cela risquerait de nous donner le sentiment que Dieu attend trop de choses de nous. Cette façon de voir les choses sape en fait nos relations avec Jéhovah. De plus, si nous nous laissions gagner par ce genre de raisonnements, comment réagirions-nous si un jour on nous infligeait une réprimande méritée ? Au lieu de l’accepter humblement, notre cœur risquerait d’‘ entrer en fureur contre Jéhovah lui-même ’, et nous pourrions avoir de la rancœur contre lui. Quel désastre ce serait sur le plan spirituel ! – TG2005  15/9 p26

    Job était tellement déprimé qu’il laissa échapper ces paroles: “Mon âme éprouve assurément du dégoût pour ma vie.” (Job 10:1). Ses trois compagnons ne lui apportèrent pourtant aucune consolation. L’un d’eux lui dit même: “Ta propre malice n’est-elle pas excessive déjà, et n’y aura-t-il pas de fin à tes fautes?” — Job 22:5.

    Il arrive qu’un trouble émotionnel soit causé, ou du moins aggravé, par un acte de mauvaise conduite. “Quand je gardais le silence sur ma faute, mes os s’usaient par mes gémissements tout au long du jour”, s’est exclamé le psalmiste David (Psaume 32:3). Un chrétien était dans une angoisse telle qu’il ne pouvait plus travailler. Quelle était la raison de son état? Il avait commis l’adultère et tenait sa faute cachée. Par conséquent, si les anciens soupçonnent qu’il y a eu péché, ils peuvent se renseigner, mais avec bienveillance, sans accuser le malade ou lui faire des reproches. Les anciens devraient également veiller à ne pas ajouter à la détresse du malade en l’accusant d’avoir commis le mal. – TG2008  15/11 p21-24

    Job 22:21 « Apprends à le connaître, et tu seras en paix ; alors tu recevras de bonnes choses. »Ce texte nous laisse une leçon  : c'est qu'entretenir une relation d'amitié avec Jéhovah nous procure un sentiment de paix intérieure, la force spirituelle. Cela suggère qu’en faisant confiance à Dieu et en vivant en harmonie avec ses principes, nous trouvons la sérénité au milieu des difficultés.


    Lorsque Élifaz exhorta son ami Job à apprendre à connaître Jéhovah Dieu, Job ne paraissait pas être en paix avec Dieu ou ne semblait pas vivre en paix avec lui. Manifestement, Job n’en tirait pas de bonnes choses. Après avoir joui de la prospérité, il se trouvait maintenant dans le dénuement le plus complet. Il avait perdu ses nombreux biens ainsi que ses dix beaux enfants, et il était affligé d’une maladie repoussante qui lui provoquait une éruption d’ulcères de la tête aux pieds. Dans son désespoir, sa femme lui avait conseillé de façon insensée de maudire Dieu et de mourir. Ayant été informées de cette détresse sans pareille, trois relations de Job, dont Élifaz qui était originaire du midi, sont venues pour le réconforter. Après avoir observé Job en silence pendant sept jours et l’avoir entendu maudire le jour de sa naissance, ces trois soi-disant consolateurs se mirent à attaquer l’intégrité de Job envers Dieu. C’est au cours de la discussion qui s’ensuivit qu’Élifaz déclara à Job : “Apprends à le connaître s’il te plaît, et vis en paix ! Par ce moyen de bonnes choses viendront à toi.” — Job 22:21

    Bien qu’Élifaz n’ait pas compris la situation de Job et ait parlé en mal de lui, ses paroles étaient néanmoins bonnes en soi.

    A notre époque, le présent monde ne veut pas reconnaître que les hommes ne pourront être en paix entre eux et jouir de la prospérité s’ils n’apprennent pas d’abord à connaître Dieu, à se familiariser avec sa volonté et, ainsi, à entrer dans des relations paisibles avec lui. Cependant, étant donné que Dieu est un esprit invisible, comment les créatures humaines peuvent-elles apprendre à le connaître ? En acquérant la connaissance de la Bible, on peut apprendre à connaître Dieu, son Auteur – TG1970  15/2 §1,2

    Job 22:22 « Accepte la loi venant de sa bouche et garde ses paroles dans ton cœur. »C’est un verset qui souligne l’importance d’accepter l’enseignement ou la parole de Dieu et de le garder dans son cœur. Par conséquent, nous devons être disposés à écouter, apprendre et recevoir les enseignements de Jéhovah, car cela est la clé de notre croissance spirituelle et ainsi renforcer notre amitié avec lui.


    Job 22:28 « Tout ce que tu décideras de faire réussira, et la lumière brillera sur ton sentier. »Lorsque nous recherchons Jéhovah et nous engageons à suivre sa volonté, nos actions seront guidés et bénis, et nous aurons de la clarté sur notre chemin.


    Job 22:29 « Car, quand tu parleras avec arrogance, tu seras humilié ; mais il sauvera les humbles. Ce verset met en garde contre les dangers de l’arrogance. Parlez d’une façon arrogante ou fière peuvent conduire à l’humiliation. C'est pour cette raison que nous voulons être humbles plutôt qu'arrogants, car l'humilité est une qualité très précieuse. La façon dont nous nous exprimons peut influencer la façon dont les autres nous perçoivent. Parler avec arrogance peut éloigner les gens et conduire à des conflits. D’un autre côté, parler avec humilité et respect ouvre généralement des portes et génère des liens plus forts
    .

    Paul nous a exhorté à devenir “inébranlables”. Cette qualité va de pair avec la fermeté. Elle implique que nous ne nous laisserons jamais ébranler dans notre intégrité, dans notre obéissance aux commandements de Dieu. C’était l’attitude de Job, exemple d’intégrité, qui déclara au sujet de son Dieu et Juge: “Après qu’il m’aura mis à l’épreuve, je sortirai comme l’or.” Pouvons-nous exprimer une telle confiance? Oui, à la condition de pouvoir aussi dire, comme Job: “J’ai gardé sa voie et je ne dévie pas. Du commandement de ses lèvres je ne m’éloigne pas. J’ai conservé avec soin les paroles de sa bouche, et cela plus que ce qui est prescrit pour moi.” (Job 23:10-12). Si, comme Job, nous creusons en profondeur dans les publications afin de mieux comprendre l’application de la Parole de Dieu, il nous sera plus facile de rester fermes et inébranlables dans la vérité. -TG1982 1/ 4 §13


    Job était résolu à rester fidèle à Dieu. Mais il ne comprenait pas la raison de ses souffrances. Soucieux de défendre sa propre justice, il déclara que Dieu avait le droit d’affliger le juste comme le méchant (Job 23:11 « Mes pieds ont suivi ses pas de près ; je suis resté sur son chemin, je n’en ai pas dévié. ». Évidemment, nous, nous savons qu’en disant cela ‘Job ne parlait pas avec connaissance’, car c’était Satan, et non Dieu, qui le faisait souffrir. Quelle fut l’attitude des compagnons de Job ? Ne connaissant pas non plus les faits, ils parlèrent avec orgueil et d’une manière insensée. Ils prétendirent que Dieu ne s’intéresse pas à l’intégrité de l’homme. En outre, ils jugèrent les fils de Job coupables de péchés et ils prétendirent que c’était Jéhovah qui les avait fait mourir . C’est donc avec raison que la Bible dit que le raisonnement des compagnons de Job revenait à ‘déclarer Dieu méchant’.

    Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’étudier le récit complet sur Job et nous n’avons aucune peine à nous rendre compte que la façon dont les compagnons de Job considéraient la manière d’agir de Dieu était tout à fait erronée. Mais comment considérons-nous d’autres récits bibliques pour lesquels nous ne disposons peut-être pas d’autant de renseignements ? Si, par exemple, nous lisons que Jéhovah ou des hommes envoyés par lui ont détruit un peuple, des villes ou des nations impies, imiterons-nous les compagnons de Job en ‘déclarant Dieu méchant’ ? Nous réagirons plutôt avec sagesse et modestie en concluant que, même si nous ne connaissons pas tous les faits ni toutes les questions impliquées, Jéhovah a dû agir en harmonie avec son ‘amour de la justice et du droit’ Élihu, le jeune homme qui reprit Job et ses compagnons, en était convaincu. Aussi déclara-t-il : “Loin du vrai Dieu d’agir méchamment et du Tout-puissant d’agir injustement ! Oui, vraiment, Dieu n’agit pas méchamment, et le Tout-Puissant ne fait pas dévier le jugement.” — TG1976  1/9 §19,20

    Job a passé du temps à admirer les merveilles de la création (Job 26:7, 8). Il était stupéfié quand il pensait à la terre, au ciel, aux nuages et au tonnerre. Et encore, il reconnaissait qu’il en savait très peu sur toutes les choses que Jéhovah avait créées ! Il accordait aussi beaucoup de valeur aux déclarations de Dieu. Il a dit : « J’ai conservé ses paroles avec [...] soin » (Job 23:12). Ce profond respect le poussait à aimer son Père et à vouloir lui plaire. Ainsi, il était encore plus déterminé à rester intègre. Nous devons l’imiter. À notre époque, nous en savons beaucoup plus que Job sur les merveilles de la création. Et nous disposons de la Bible dans son entier pour nous aider à bien connaître Jéhovah. Tout ce que nous apprenons peut nous aider à développer un grand respect et une profonde admiration pour lui. Cela nous poussera à l’aimer et à lui obéir, et renforcera notre désir de rester intègres – TG2019/2 p5 §12

    Job a renforcé son amour pour Jéhovah en développant un profond respect pour lui. Comment s’y est-il pris ? Il a passé du temps à admirer les merveilles de la création. Il était stupéfié quand il pensait à la terre, au ciel, aux nuages et au tonnerre. Et encore, il reconnaissait qu’il en savait très peu sur toutes les choses que Jéhovah avait créées ! Il accordait aussi beaucoup de valeur aux déclarations de Dieu. Il a dit : « Je ne me suis pas écarté du commandement de ses lèvres. J’ai conservé ses paroles avec plus de soin qu’on en attendait de moi.» (Job 23:12). Ce profond respect le poussait à aimer son Père et à vouloir lui plaire. Ainsi, il était encore plus déterminé à rester intègre. Nous devons l’imiter. À notre époque, nous en savons beaucoup plus que Job sur les merveilles de la création. Et nous disposons de la Bible dans son entier pour nous aider à bien connaître Jéhovah. Tout ce que nous apprenons peut nous aider à développer un grand respect et une profonde admiration pour lui. Cela nous poussera à l’aimer et à lui obéir, et renforcera notre désir de rester intègres – TG2019/2 §12

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    misette got a reaction from roquinha in Perles spirituelles - Semaine du 27 Novembre 2023 - Job 20-21   
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    Perles spirituelles (10 min) : Job 20 - 21


    Job 20:2 : Comment les anciens peuvent-ils venir en aide aux chrétiens qui luttent contre des « pensées troublantes » ?w95 1/1 9 § 19

    «  Mes pensées troublantes me poussent à répondre, à cause de l’agitation que je ressens.»

    19 On notera avec intérêt que Job, serviteur de Dieu, a été confronté à des “pensées troublantes” que Satan a fait passer par Élifaz et Zofar (Job 4:13-18; 20:2, 3). C’est pourquoi Job a ressenti du “déplaisir”, ce qui l’a amené à avoir des “propos en l’air” en rapport avec les “terreurs” qui affligeaient son esprit. Élihu a écouté calmement Job et l’a aidé sincèrement à discerner comment Jéhovah, dans sa sagesse infinie, voyait les choses. De même aujourd’hui, des anciens compréhensifs montrent qu’ils prennent soin des affligés en ne leur ajoutant aucune “pression” supplémentaire. Au contraire, à l’instar d’Élihu, ils les écoutent patiemment et leur appliquent une huile adoucissante, la Parole de Dieu. De la sorte, un chrétien qui souffre de troubles émotionnels, réels ou imaginaires, ou qui est “terrifié par des rêves, et par des visions”, comme l’a été Job, pourra puiser du réconfort au sein de la congrégation par l’effet adoucissant des Écritures. — w95 1/1 9 § 19


    Anciens - Utilisez des phrases et des questions qui soient simples et directes, et un langage facile à comprendre. Soyez précis, sans pour autant mettre dans l’embarras. Pour montrer à quelqu’un qu’il a un mauvais point de vue, recourez à des illustrations susceptibles de le faire réfléchir ou de faire vibrer en lui une corde sensible (comme dans le cas de Jonas qui s’irritait à cause de la mort d’une plante). Si la personne déprimée tient de mauvais raisonnements, aidez-la à s’en affranchir petit à petit et à remonter dans sa propre estime

    Les anciens peuvent prier pour la personne et avec elle. Bien sûr, ils éviteront toute parole susceptible de renforcer encore le sentiment de culpabilité dont elle souffre. En revanche, ils l’encourageront si, en sa présence, ils demandent à Jéhovah de lui faire comprendre combien elle est chère au cœur de ses compagnons et au cœur de Dieu lui-même. Pourquoi ne pas expliquer aussi à celui qui souffre qu’il peut trouver du soulagement en priant lui-même avec sincérité et en se reposant sur Jéhovah ?

    Si un ancien se montre prompt à déceler les attitudes négatives chez ceux qui ne font encore qu’un début de dépression, il parviendra souvent à les raisonner et leur évitera ainsi de plonger dans une dépression grave, laquelle nécessite parfois le secours d’un médecin. Même dans ce dernier cas, l’ancien peut aider la personne déprimée ou sa famille à se rendre compte qu’il est devenu nécessaire de suivre un traitement médical. Cela ne veut pas dire que les anciens vont jouer les docteurs ni prescrire le traitement à suivre – TG1982  1/9 Une langue exercée

    Anciens - Écoutez-les et mettez-vous à leur place. Persuadez-les qu’ils sont aimés et appréciés — par Jéhovah, mais aussi par leurs frères et sœurs. . Pensez également à prier avec eux et pour eux. Entendre un ancien prononcer une prière fervente en leur faveur peut leur faire le plus grand bien – cl p166

    Ce texte nous laisse une leçon très importante sur le contrôle de nos émotions : l'importance de la patience et de la réflexion avant de répondre. Parfois, lorsque nous nous sentons mal à l’aise ou agités, il est crucial de s’arrêter, de respirer profondément et de réfléchir avant d’agir ou de donner une réponse. Cela nous aide à réagir avec plus de calme, de compréhension et de sagesse plutôt que de réagir de manière impulsive.


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Job 20:6-9 « Même si sa grandeur monte jusqu’au ciel et que sa tête touche les nuages,  7 il périra pour toujours, comme ses excréments ; ceux qui le voyaient diront : “Où est-il ?”  8 Il s’envolera comme un rêve, et on ne le trouvera plus ; il sera chassé comme une vision de la nuit.  9 L’œil qui l’a vu ne le verra plus, et son lieu ne l’apercevra plus. »

    Cela nous enseigne que si l’on réussit, d’un point de vue humain, à réussir dans certains aspects de notre vie, que ce soit en termes de pouvoir, de richesse ou de renommée, tout cela peut rapidement disparaître. Même la plus grande grandeur peut être éphémère et s’effacer comme un rêve. La réalité est que tout ce qui est terrestre est temporaire, nos possessions et nos réalisations ne sont pas éternelles et même si quelqu'un est admiré ou envié par beaucoup, cette admiration peut disparaître en un instant. Nous pouvons voir comment l'orgueil peut nous conduire à l'effondrement, c'est pourquoi nous devons nous efforcer d'éviter d'être hautains et fiers. Et travaillez pour des choses qui nous aident vraiment à être le genre de personnes que Jéhovah attend de nous et qui valent vraiment la peine d’être contactées.

    Les rêves ont la triste habitude de s’évanouir dès que nous sommes éveillés, et nous ne nous souvenons que du dernier, et encore. Nous ne pouvons donc pas raconter grand-chose de notre film de la nuit. C’est ce que dit le livre de Job, dans la Bible: “Comme un rêve il [le méchant, l’apostat] s’envolera et on ne le trouvera plus.” (Job 20:8). C’est pour cette raison que les chercheurs éveillent le dormeur lorsque le mouvement rapide de ses yeux s’arrête. – RV1981  22/7 p27


    Job 20:12 « Si ce qui est mauvais est doux à sa bouche, s’il le cache sous sa langue » - Le texte décrit comment le mal peut sembler initialement attrayant et doux, comme quelque chose dont on peut profiter comme un plaisir momentané. Cela peut refléter la nature séduisante des actions pécheresses, qui peuvent sembler tentantes et gratifiantes sur le moment, mais qui entraînent des conséquences néfastes à long terme. La leçon de ce texte est que les conséquences de retenir le mal en nous, d'héberger ou d'entretenir des pensées négatives. Où les mauvais sentiments peuvent être amers et destructeurs.


    Job 20:22 « Lorsque sa fortune sera au plus haut, l’inquiétude l’envahira ; sur lui, le malheur s’abattra dans toute sa force. »Ce texte nous enseigne que rechercher la richesse sans considérer les autres aspects de la vie peut nous conduire à avoir une vision étroite et illimitée. Pour cette raison, il est bon de réfléchir à ce que nous devons vraiment rechercher, à ce qui est vraiment important dans la vie et en même temps, cela peut nous servir d'avertissement et nous aider à éviter de tomber dans le piège de l'anxiété liée à l'argent


    Job 21:3 « Supportez-moi pendant que je parle ; quand j’aurai parlé, alors vous pourrez vous moquer de moi. ». Ce texte nous enseigne l'importance de pratiquer la patience en écoutant les autres avant de tirer des conclusions hâtives ou de les interrompre, cela fait preuve de respect et d'empathie. Et ce faisant, vous acquérez une compréhension plus profonde de leurs points de vue, réduisant ainsi le risque de juger quelqu’un sur la base d’une partie seulement de son message. Cela permet de maintenir des relations saines et d’éviter les conflits inutiles.


    Job 21:7 « Pourquoi les méchants restent-ils en vie, vieillissent-ils et s’enrichissent-ils ? » Il nous enseigne que même s’il nous semble parfois qu’une personne s’épanouit, cela ne signifie pas qu’elle est en paix avec elle-même ou qu’elle mène une vie pleine et heureuse. La richesse matérielle n’est pas égale au vrai bonheur ou à la vraie satisfaction. Surtout si ceux qui semblent avoir du succès matériel sont des gens qui se consacrent au mal, alors c'est un texte d'espoir de savoir que Jéhovah a promis qu'il rendra justice.


    Que fera Jéhovah ? Actuellement, il donne aux méchants la possibilité de changer (Is. 55:7). En tant qu’individus, ils n’ont pas encore été définitivement jugés. C’est le système qui est condamné. Mais qu’arrivera-t-il à ceux qui refusent de changer, qui continueront de soutenir ce système jusqu’à la grande tribulation ? Jéhovah a promis de débarrasser la terre des méchants pour toujours. Les méchants se croient peut-être à l’abri de ce jugement. Beaucoup ont appris à cacher ce qu’ils font et semblent souvent échapper à la justice et à ses conséquences (Job 21:7, 9 « Pourquoi les méchants restent-ils en vie, vieillissent-ils et s’enrichissent-ils ?, Leurs maisons sont sûres, la peur en est absente. Le bâton de Dieu ne les punit pas. »  Pourtant, la Bible nous rappelle à propos de Dieu : « Ses yeux sont sur les voies de l’homme, et il voit tous ses pas. Il n’y a pas de ténèbres et pas d’ombre profonde pour que puissent s’y cacher ceux qui pratiquent ce qui est malfaisant » (Job 34:21, 22). On ne peut pas se cacher de Jéhovah. Aucun imposteur ne peut le tromper ; aucune ombre n’est trop profonde pour que la vision illimitée de Dieu ne puisse percer jusqu’au fond des choses. Après Armaguédon, on aura beau regarder là où se trouvaient les méchants, on ne les verra plus. Ils auront disparu, et pour toujours  - TG2017/4 §5


    Beaucoup ne veulent absolument pas entendre parler de Dieu. Ils préfèrent se débrouiller tout seuls, comme ces gens décrits en Job 21:14, 15: “Ils disent au vrai Dieu: ‘Détourne-toi de nous! Et nous n’avons pas pris plaisir à la connaissance de tes voies. Qu’est-ce que le Tout-Puissant, pour que nous le servions, et que gagnons-nous à nous mettre en rapport avec lui ?’”Ces gens prétendent aboutir au succès par leurs propres moyens. Mais y parviennent-ils? La somme de mariages ratés que produit la société actuelle permet de répondre par la négative. Tous ces échecs ont une même cause: il n’a été tenu aucun compte de la sagesse divine. C’est pourquoi la Bible dit: “Il y a telle voie qui est droite devant un homme, mais les voies de la mort en sont la fin par la suite.” — Prov. 14:12. – RV1979  8/2 p16


    Job 21:14, 15 « Mais ils disent au vrai Dieu : “Laisse-nous tranquilles ! Nous n’avons aucune envie de connaître tes pensées. Qui est le Tout-Puissant pour que nous le servions ? Que gagnerions-nous à le connaître ?”Les versets montrent une attitude d'indifférence et de rejet envers Jéhovah, une position que certains décident d'adopter, parce qu'ils peuvent sentir qu'ils n'ont pas besoin ou ne veulent pas s'impliquer avec Jéhovah et ses voies, préférant vivre leur vie sans envisager de cultiver une amitié. avec lui, c'est vraiment une réalité que nous voyons aujourd'hui, cependant en tant que serviteurs de Jéhovah nous savons que grâce à avoir connu Dieu, nous savons que cette affirmation n'est pas comme ça et qu'elle en vaut la peine et qu'il est possible de le connaître.

    La Bible montre sans équivoque que la vérité existe bel et bien, et elle explique en quoi elle consiste, où la trouver, et qui la détient. La question cruciale qui se pose à chacun de nous est donc la suivante: Recherchons-nous vraiment la vérité? “Mais, direz-vous, n’est-ce pas là ce que la plupart des gens souhaitent trouver?” Justement pas, car Jésus a dit que la route de la vie éternelle est étroite et que peu s’y engagent. Aujourd’hui, l’immense majorité des hommes ont adopté le raisonnement décrit en Job 21:14-16, en ces termes: “’ Mais ils disent au vrai Dieu : “Laisse-nous tranquilles ! Nous n’avons aucune envie de connaître tes pensées.  Qui est le Tout-Puissant pour que nous le servions ? Que gagnerions-nous à le connaître ?”  Mais je sais qu’ils n’ont pas pouvoir sur leur prospérité. Les opinions des méchants sont loin de moi. ” Mais pour sa part, Job ajoute: “Le conseil des méchants est resté loin de moi.” En effet, leur façon de penser n’est pas fondée sur la vérité, mais sur le mensonge de Satan, selon lequel les humains avaient tout intérêt à devenir indépendants de Dieu. –TG1983  15/7 §15


    Job 21:22 « Peut-on enseigner la connaissance à Dieu, alors que c’est lui qui juge les êtres les plus élevés ? » Ce verset suggère que, bien que les humains puissent avoir la connaissance ou la compréhension, il existe un écart insurmontable entre la connaissance humaine et la sagesse infinie de Jéhovah, et bien que les humains puissent avoir des rôles importants dans la société ou des postes élevés, le verset souligne que Jéhovah est le juge suprême, suggérant qu'aucun être humain ne peut vraiment enseigner quelque chose qu'il ne connaît pas ou ne comprend pas.


    Job 21:34 « Pourquoi donc m’offrir une vaine consolation ? Vos réponses ne sont que tromperie ! »Job est frustré parce que ses amis, au lieu de lui apporter un réel réconfort, lui proposent des réponses creuses et trompeuses. Cela met en évidence et enseigne l’importance d’une véritable empathie et compréhension envers ceux qui rencontrent des difficultés, plutôt que de simplement proposer des mots vides de sens ou des solutions simplistes.

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    Perles spirituelles (10 min) : Job 1-3

    Job 1:10 : Comment ce verset nous aide-t-il à comprendre les paroles de Jésus contenues en Matthieu 27:46 ? (w21.04 11 § 9)

    « . N’as-tu pas élevé une haie protectrice autour de lui, de sa maison et de tout ce qui lui appartient ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et son bétail s’est considérablement multiplié dans le pays »

    Qu’a dit Jésus ? Peu avant de mourir, Jésus a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mat. 27:46). La Bible n’explique pas pourquoi Jésus s’est exprimé ainsi. Mais voyons ce que ces paroles nous apprennent. Tout d’abord, en les prononçant, Jésus a réalisé la prophétie que l’on trouve en Psaume 22:1. De plus, elles indiquent que Jéhovah n’élevait pas de « haie protectrice » autour de son Fils (Job 1:10). Jésus avait compris que son Père permettait que ses ennemis lui fassent subir les pires épreuves — des épreuves qu’aucun autre homme ne subirait jamais. Enfin, ces paroles confirmaient qu’il n’avait commis aucun crime qui méritait la mort. - w21.04 11 § 9

    Jéhovah a permis que Jésus souffre pour répondre à une question importante : un humain restera-t-il fidèle à Dieu s’il subit des épreuves extrêmes ? Satan prétend que non. Il affirme que les humains qui servent Dieu le font pour des raisons égoïstes et que, comme leur ancêtre Adam, ils ne l’aiment pas sincèrement. Jéhovah était convaincu que son Fils lui resterait fidèle. Il a donc permis qu’il subisse les pires épreuves qu’un humain puisse endurer. Jésus est resté intègre et a ainsi démontré que Satan est un menteur.

    Pourquoi, juste avant de mourir, Jésus a-t-il cité les paroles de David que l’on trouve en Psaume 22:1 ?

    Parmi les dernières paroles que Jésus a prononcées avant sa mort figurent celles qui sont rapportées en Matthieu 27:46 et en Marc 15:34 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Jésus reprenait les paroles de David que l’on trouve en Psaume 22:1 et qui avaient un caractère prophétique. Il serait faux de croire que Jésus a prononcé ces paroles parce qu’il était déçu ou parce qu’il a momentanément manqué de foi. Il savait très bien qu’il devait donner sa vie en sacrifice, et il était prêt à le faire. Il savait aussi qu’au moment de sa mort, Jéhovah lui enlèverait toute protection (Job 1:10). Resterait-il alors fidèle, quelles que soient les circonstances de sa mort ? Jéhovah lui donnait l’occasion de prouver sa fidélité de manière incontestable

    Satan a concentré son attention sur Jésus, oui, il en a fait le principal objet de son hostilité. La preuve que Jéhovah avait enlevé la “haie” de protection dont il entourait Jésus, c’est que, sur le poteau, celui-ci s’est écrié: “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?” (Matthieu 27:46; Psaume 22:1). Quoique pleinement conscient que Dieu lui avait retiré sa protection, Jésus, à l’instar de Job, “ne pécha pas et n’attribua à Dieu rien qui fût inconvenant”. (Job 1:22.) Il imita Job en restant parfaitement intègre et fidèle à Dieu, et il prouva par là même qu’‘il n’y avait personne comme lui sur la terre’. (Job 1:8.) Ainsi, l’exemple de Jésus permet à Jéhovah d’opposer un démenti complet et éternel à l’affirmation mensongère de Satan selon laquelle le Créateur ne pourrait jamais susciter sur la terre un homme qui lui reste fidèle dans les pires épreuves.

    Quelles leçons pouvons-nous tirer des paroles de Jésus ? Une première leçon est que nous ne devons pas nous attendre à ce que Jéhovah nous protège de toutes les épreuves. Comme Jésus, nous devons être prêts à rester fidèles même si notre vie est menacée. Bien sûr, nous savons que Dieu ne permettra pas que nous soyons éprouvés au-delà de ce que nous pouvons supporter. Une autre leçon est qu’il peut nous arriver de souffrir alors que nous n’avons rien fait de mal. Si certains s’opposent à nous, c’est parce que nous ne faisons pas partie du monde et que nous défendons les vérités bibliques, et non parce que nous avons commis quelque chose de mal. Jésus comprenait pourquoi Jéhovah permettait qu’il souffre. Par contre, d’autres serviteurs fidèles de Jéhovah se demandent parfois pourquoi ils subissent des épreuves. Mais Dieu est miséricordieux et patient. Il sait qu’ils ne manquent pas de foi ; ils ont simplement besoin du réconfort que lui seul peut apporter

    Souvenons-nous que Satan prétend que les humains servent Dieu pour des raisons purement égoïstes (Job 1:9, 10 ; 2:4). Si Dieu protégeait ses serviteurs de toutes les formes d’oppression, ne donnerait-il pas raison à Satan ? Et s’il protégeait tous les humains, ne se rendrait-il pas coupable d’un mensonge encore plus grave ? Avec une telle protection, beaucoup pourraient croire que les humains sont tout à fait capables de se diriger eux-mêmes. Mais la Parole de Dieu dit exactement l’inverse : l’homme est incapable de se gouverner lui-même. Nous avons besoin que le Royaume de Dieu vienne. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’injustice disparaîtra.

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Job 1:4 « Chacun de ses fils donnait un banquet à tour de rôle. Ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire chez eux »

    Les enfants de Job célébraient-ils les anniversaires de naissance ? Absolument pas. Dans la langue originale, les termes rendus par “ jour ” et par “ anniversaire de naissance ” ne sont pas les mêmes ; chacun d’eux a un sens particulier (Genèse 40:20). En Job 1:4, c’est le mot “ jour ” qui est utilisé pour désigner la période qui va du lever au coucher du soleil. Il semble que les sept fils de Job organisaient une réunion de famille une fois l’an et que, cette fête durant une semaine, chacun des fils recevait la famille chez lui à “ son jour ”– TG2006  1/3

    Job avait une famille nombreuse, 7 fils et 3 filles, et il était extrêmement riche, avec d'immenses troupeaux de bétail et de

    nombreux serviteurs.  Satan a commencé par priver Job de son bétail. Celui-ci avait de la valeur et, selon toute apparence, il constituait pour Job une source de revenu. Mais ce n’est pas tout : il servait aussi à Job pour adorer Dieu. Après qu’il eut sanctifié ses enfants, “ il se leva de bon matin et offrit des holocaustes, d’après leur nombre à tous, car, dit Job, ‘ peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils maudit Dieu dans leur cœur ’. Ainsi faisait Job toujours ”. (Job 1:4, 5.) Job offrait donc régulièrement à Jéhovah des animaux en sacrifice. Quand les épreuves ont commencé, cela n’a plus été possible. Job ne disposait plus de “ choses de valeur ” avec lesquelles honorer Jéhovah. Néanmoins, il pouvait glorifier Dieu avec ses lèvres, et il ne s’en est pas privé ! – TG2009  15/4 p9

    Job 1:5 « À la fin d’une série de banquets, Job les faisait venir pour les sanctifier. Puis il se levait de bon matin et offrait des holocaustes pour chacun d’eux. Car il disait : « Peut-être que mes fils ont péché et qu’ils ont maudit Dieu dans leur cœur. » Telle était l’habitude que Job avait prise ». Job s'est réveillé tôt et a offert des holocaustes pour chacun d'eux, c'est-à-dire chacun de ses enfants, car il a dit que peut-être ses enfants avaient péché. C’'est une grande leçon pour les parents, car cela leur rappelle la responsabilité qu'ils ont : guider spirituellement leurs enfants et se soucier de leur relation avec Dieu. Le chef de famille se soucie non seulement de sa propre foi, mais aussi de celle de sa famille.

    Job 1:6 ; 2:1 — Qui fut autorisé à se présenter devant Jéhovah ? Le Fils unique-engendré de Dieu (la Parole), les anges fidèles et les ‘ fils angéliques de Dieu ’ désobéissants, dont Satan le Diable. Ce n’est que peu après l’établissement du Royaume de Dieu en 1914 que Satan et ses démons furent chassés du ciel. En permettant à ces derniers de se placer devant lui, Jéhovah exposa à l’ensemble des créatures spirituelles le défi lancé par Satan et les questions ainsi soulevées

    Satan le Diable fut autorisé à demeurer au ciel pendant des millénaires et, en certaines occasions (de toute évidence pour quelque raison précise), à se présenter dans l’assemblée des fils de Dieu (Job 1:6, 7 ; 2:1). Mais si Jéhovah Dieu toléra la présence de Satan au ciel, c’était uniquement parce qu’une question d’ordre moral devait être tranchée. Comme le montre clairement le livre de Job, Satan prétendait que toutes les créatures intelligentes étaient foncièrement égoïstes et qu’elles se montreraient infidèles à Dieu si leur obéissance ne se révélait plus une source de profit personnel ou matériel (Job 2:4, 5). Pour que cette question d’importance universelle puisse être tranchée, Dieu permit à Satan de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prouver ses dires. Il l’autorisa à user de son influence pour persuader d’autres fils angéliques à affirmer leur indépendance, mettant ainsi à l’épreuve leur fidélité à Dieu. - TG2006  1/3

    Jéhovah demanda à Satan "d'où viens-tu ?" Job 1 :7

    La réponse insolente est " Je rôdais sur la terre et j’y circulais". Il était occupé à observer les humains.

    Et que cherche-t-il exactement ? 1 Pierre 5:8 nous le dit : il cherche à dévorer quelqu'un. Il nous surveille et observe ce que nous faisons, exploite nos faiblesses et profite de nos mauvaises tendances. Nous ne devons jamais oublier qu'il est « comme un lion rugissant » et qu'il nous dévorera si nous lui en donnons l'occasion Un fait dont Jéhovah est bien conscient. 

    Job 1:7 ; 2:2 — Jéhovah parlait-il à Satan directement ? La Bible ne nous donne pas beaucoup de détails quant à la façon dont Jéhovah communique avec les créatures spirituelles. Cela étant, le prophète Mikaïa eut une vision dans laquelle un ange communiquait directement avec Jéhovah. Il semblerait donc que Jéhovah parlait à Satan sans intermédiaire.

    Tous les chrétiens rencontrent des épreuves. Les épreuves suscitées par Satan sont destinées à nous amener à en faire moins, à négliger notre ministère, voire à cesser de servir Dieu (Job 1:9-11). Le fait de rester forts et de poursuivre notre ministère en dépit de l’opposition nous procure la paix de l’esprit. Nous savons que les épreuves sont temporaires (2 Cor. 4:17, 18). Elles nous donnent l’occasion de démontrer la profondeur de notre amour pour Jéhovah. Par notre endurance, nous apportons également un démenti aux accusations de Satan. – km2007/7 p1-2

    Job 1:21 — En quel sens Job retournerait-il dans le ‘ ventre de sa mère ’ ? Jéhovah Dieu ayant formé l’homme “ avec de la poussière tirée du sol ”, le mot “ mère ”, dans ce passage, désigne figurément parlant la terre

    Même si vous vous sentez anéanti, restez concentré sur Dieu. Dans l’épreuve, Job s’est exclamé : « Que le nom de Jéhovah reste béni » (Job 1:21, 22). Comme lui, placez le nom et la volonté de Jéhovah au-dessus de vos propres inquiétudes. Si les choses ne se passent pas comme vous l’auriez souhaité, n’abandonnez pas tout espoir. Faites entièrement confiance à Dieu. hf part.8 encadré

    Job ignorait que ses épreuves étaient provoquées par Satan, qui avait mis en doute son intégrité devant Jéhovah. Ainsi, lorsque sa femme le reprit en lui disant: “Tiens-tu encore ferme ton intégrité? Maudis Dieu et meurs!”, il répondit simplement: “Accepterons-nous du vrai Dieu seulement ce qui est bon et n’accepterons-nous pas aussi ce qui est mauvais?” Ne connaissant pas la cause véritable de ses tribulations, il considérait apparemment qu’elles venaient de Dieu et qu’il devait donc les accepter. L’intégrité de Job fut donc très sévèrement éprouvée. — Job 1:21; 2:9, 10.

    Il est important de remarquer que Satan reconnut être impuissant face à l’ordre formel de Dieu, car il ne contesta pas la puissance et l’autorité de Dieu quand celui-ci lui interdit d’ôter la vie à Job. — Job 2:6 « Alors Jéhovah dit à Satan : « Vois ! Il est entre tes mains ! Seulement, ne lui ôte pas la vie ! »

    Satan frappa Job “ de furoncles malins, depuis la plante de son pied jusqu’au sommet de sa tête ”. (Job 2:7.) Nous ne pouvons même pas imaginer l'agonie ! Job ne peut pas s'asseoir, se tenir debout ou s'allonger sans ressentir de douleur. Il est assis dans les cendres et au supplice Job se gratte la peau avec un morceau de poterie, un tesson. On ne connaît pas la désignation médicale de la maladie dont Job souffrait. (Job 2:8). Sa chair était couverte de larves comme des asticots, sa peau de croûtes. Il avait une haleine repoussante, souffrait terriblement, et sa peau noircissait et se détachait. . Il devint si malade et d’un aspect si répugnant que sa femme incrimina Dieu. Aucun médecin humain n’aurait réussi à le soulager de cette affliction terrible, douloureuse, répugnante et humiliante, car elle était provoquée par le pouvoir de Satan. Seul Jéhovah pouvait guérir Job

    Job 2:9 — Quels sentiments animaient sans doute la femme de Job lorsqu’elle lui a dit de maudire Dieu et de mourir ? Au départ, la femme de Job a été frappée par les mêmes malheurs que son mari. Nul doute qu’elle a été anéantie par la perte de ses enfants et des ressources familiales. Et quelle n’a pas dû être sa peine en voyant son mari souffrir d’une douloureuse maladie ! Elle lui a crié : “ Est-ce que tu tiens toujours ferme ton intégrité ? Maudis Dieu et meurs ! ” Puis sont arrivés trois hommes : Éliphaz, Bildad et Tsophar. En théorie, ils étaient venus réconforter Job. Dans la pratique, ils ont usé de raisonnements trompeurs et se sont révélés être de “ pénibles consolateurs ”. Bildad, par exemple, a laissé entendre que les enfants de Job avaient mal agi et qu’ils méritaient leur sort. Éliphaz a insinué que les souffrances de Job étaient la rétribution de ses fautes passées. Il a même mis en doute le fait que Dieu attache du prix à ceux qui restent intègres (Job 2:9, 11)  Malgré ce harcèlement, Job a tenu bon. Certes, on pourrait lui reprocher d’avoir “ déclaré juste son âme plutôt que Dieu ”. (Job 32:2.) Il n’empêche qu’il est resté fidèle jusqu’au bout – TG2009  15/4 p4§7

    Job a eu l’occasion de révéler qui était la personne la plus importante dans sa vie. Quand Jéhovah a fait l’éloge de l’intégrité de Job, Satan a rétorqué : “ Est-ce pour rien que Job a craint Dieu ? ” Job 1:7-10. Le Diable n’a pas nié que Job obéissait à Dieu, mais il a mis en doute ses mobiles. Il a sournoisement accusé cet homme de servir Jéhovah, non par amour, mais par intérêt. Seul Job pouvait apporter un démenti à cette accusation.

    Jéhovah a permis à Satan de frapper Job d’une série de malheurs (Job 1:12-19). Comment Job a-t-il réagi à ce revirement de situation ? La Bible rapporte qu’il “ ne pécha pas et n’imputa rien d’indigne à Dieu ”. Job 1:22. Mais Satan n’avait pas dit son dernier mot. “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme ”, a-t-il affirmé Job 2:4. Selon lui, si Job souffrait dans sa chair, il reléguerait Jéhovah au second plan.

    Job a été défiguré par une maladie répugnante. À un moment donné, sa femme lui a lancé : “ Maudis Dieu et meurs ! ” Par la suite, trois pseudo-consolateurs l’ont accusé de s’être mal conduit (Job 2:11-13). Malgré toutes ses souffrances, Job a refusé de se départir de son intégrité. Job 2:9, 10. Par son endurance fidèle, il a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Il a aussi prouvé qu’un humain imparfait, malgré ses limites, est capable d’apporter une réponse aux accusations mensongères du Diable

    Job est une source d’encouragement exceptionnelle pour quiconque endure des épreuves comparables. L’heureux dénouement de son épreuve démontre que lorsque nous endurons l’adversité cela réjouit le cœur de Jéhovah, à condition d’être motivés par un attachement sincère à Dieu plutôt que par la recherche d’avantages personnels. — Job, chapitres 1, 2;

    Ce récit biblique contient aussi des leçons de valeur sur la manière d’aborder les difficultés. Il montre de façon frappante comment il convient (ou ne convient pas) de conseiller quelqu’un qui endure des épreuves. Par ailleurs, l’expérience vécue par Job peut nous aider à réagir de façon raisonnable quand nous affrontons des situations adverses.

    Trois imposteurs arrogants - Dans ce qui s’avéra être un nouveau plan satanique, trois “compagnons” de Job vinrent sous couleur de le consoler. L’un était Éliphaz, sans doute un descendant d’Abraham par Ésaü. C’était probablement le plus âgé, puisqu’il prit la parole en premier. Était également présent Bildad, qui descendait de Schuah, un des fils d’Abraham par Kéturah. Le troisième était Zophar, appelé le Naamathite en rapport avec sa famille ou son lieu de résidence, peut-être situé dans le nord-ouest de l’Arabie (Job 2:11). Comme ceux qui incitent aujourd’hui les Témoins de Jéhovah à renier Dieu, ce trio était manipulé par Satan dans une tentative visant à convaincre Job des crimes dont ils l’accusaient faussement et à briser son intégrité.

    Les trois hommes exprimèrent leurs condoléances par une véritable mise en scène; ils pleurèrent, déchirèrent leurs vêtements, et lancèrent de la poussière sur leurs têtes. Mais ensuite ils restèrent assis avec Job, sept jours et sept nuits, sans prononcer une seule parole consolante (Job 2:12, 13) Ces trois imposteurs arrogants manquaient tant de spiritualité qu’ils étaient incapables d’exprimer quelque pensée consolante à propos de Jéhovah et de ses promesses. En fait, ils étaient en train de tirer des conclusions erronées et se préparaient à s’en servir contre Job une fois passé le temps rituel du chagrin. Il est à noter qu’avant la fin des sept jours de mutisme, le jeune Élihu s’assit à portée de voix.

    Job finit par rompre le silence. La visite des trois hommes ne lui avait procuré aucune consolation; il maudit donc le jour de sa naissance et se demanda pourquoi sa vie misérable se prolongeait. Il aspirait à trouver la paix dans la mort, n’imaginant pas même de connaître une joie réelle avant de mourir, maintenant qu’il était sans ressources, endeuillé et gravement malade. Mais Dieu n’allait pas permettre qu’il soit frappé à mort. — Job 3:1-26.

    Job mentionna différentes sortes de fausses couches, qui lui paraissaient de toute manière préférables aux souffrances qu’il connaissait. Ainsi, il déclara qu’il aurait pu être “un avorton caché”, auquel cas il ne serait “pas venu à l’existence, comme les enfants qui n’ont pas vu la lumière”. (Job 3:16.) Par ces mots, il évoquait peut-être la situation de la femme qui fait une fausse couche avant même de se rendre compte qu’elle est enceinte, à un stade où l’embryon n’est pas viable

    Emploi figuré. Lorsque Job, dans ses souffrances, exprima le souhait de trouver le soulagement dans la mort, il compara celle-ci à une libération pour les affligés. Faisant sans doute allusion à la vie pénible des esclaves, il déclara : “ Dans la mort l’esclave est libéré de son maître. ” — Job 3:19 

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    2 Chroniques 1:11, 12 : Que nous enseigne ce récit au sujet des prières individuelles ? (w05 1/12 19 § 5)

    « Alors Dieu dit à Salomon : « Parce que c’est là le désir de ton cœur et que tu n’as pas demandé richesse, biens et honneur, ni la mort de ceux qui te haïssent, et que tu n’as pas non plus demandé une longue vie, mais que tu as demandé sagesse et connaissance afin de juger mon peuple, sur lequel je t’ai fait roi, 12 sagesse et connaissance te seront données. Mais je te donnerai aussi richesse, biens et honneur comme aucun roi avant toi n’en a jamais eu, et comme aucun roi après toi n’en aura jamais. »

    Par la requête qu’il a formulée, le roi Salomon a montré à Jéhovah que la sagesse et la connaissance lui tenaient à cœur. Nos prières révèlent en effet ce qui nous tient à cœur. Nous avons donc tout intérêt à analyser leur contenu - w05 1/12 19 § 5

    En fonction de ce que Salomon a demandé et n’a pas demandé, Jéhovah a su ce qui lui tenait à cœur. Que révèlent nos prières sur notre cœur ? Indiquent-elles que nous avons soif de connaissance, de sagesse et de discernement. Les intérêts du Royaume nous tiennent-ils à cœur. Si nos prières sont devenues machinales, superficielles, il est peut-être nécessaire que nous méditions sur les actions de Jéhovah. Tous les chrétiens doivent chercher à discerner ce que leurs prières révèlent – TG2001  15/12

    Salomon reçut une sagesse particulière en qualité de roi du peuple élu de Dieu (2 Chroniques 1:12, 13). Sous son règne, Israël prospéra comme jamais auparavant, et les bonnes conditions qu’il connut devinrent une image des bénédictions que le peuple de Dieu recevra sous le Règne millénaire de Jésus Christ, le Grand Salomon. — TG1992  1/ 2 p8-13 §12

    Nous préserverons notre cœur également en veillant à la façon dont nous le nourrissons. Il nous faut régulièrement fournir à notre esprit et à notre cœur une alimentation spirituelle de qualité et garder l’esprit fixé sur la bonne nouvelle du Royaume de Dieu.

    Le roi Salomon était renommé pour sa sagesse. Selon les Écritures, sa connaissance portait sur une infinité de sujets, dont les végétaux, les animaux, la nature humaine et la Parole de Dieu. D’où lui venait son grand savoir ? Il avait prié Jéhovah de lui donner “ sagesse et connaissance ” et la faculté de “ discerner entre le bon et le mauvais ” ; Jéhovah l’avait exaucé.

    Nous aussi, nous devrions prier Jéhovah de nous aider dans notre étude assidue de sa Parole pour mieux la comprendre. Soyons sûrs qu’il ne laissera pas sans réponse les prières ardentes et fréquentes par lesquelles nous lui demandons de nous aider à trouver des trésors spirituels dans la Bible. – TG1999  15/11

    La sagesse et la connaissance. La sagesse et la connaissance véritables sont des dons de Dieu. Jéhovah invite ses serviteurs à prier pour acquérir la sagesse et la connaissance, comme le fit Salomon. Néanmoins, pour obtenir la connaissance, il est nécessaire de faire l’effort d’étudier ce que Dieu a mis à la disposition des humains en faisant don de sa Parole. Mais l’étude de la Parole de Dieu en elle-même ne garantit pas l’obtention des dons que sont la connaissance et la sagesse. La connaissance et la sagesse véritables ne sont accessibles que par l’intermédiaire de Jésus Christ et avec l’aide de l’esprit de Dieu. — it-1 Dons de Dieu

    Jéhovah n'empêche personne de suivre le désir de son cœur. Nous sommes libres de choisir ce qui plaît à notre cœur et ce qui ravit nos yeux. Jéhovah ne protégera personne contre les déceptions, les frustrations et les blessures si les désirs de son cœur entravent ou limitent grandement les activités directement associées au vrai culte. Par conséquent, nous sommes vraiment sages si nous poursuivons des désirs qui tiennent compte de notre précieuse relation avec Jéhovah.


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Le cas de Betsalel, contemporain de Moïse, est révélateur de l’effet que peut avoir l’esprit de Dieu. Betsalel a été chargé de la fabrication du mobilier destiné au tabernacle. Il a été “ rempli de l’esprit de Dieu en sagesse, en intelligence, en connaissance et en tout genre de savoir-faire, et pour élaborer des projets, [...] afin de faire toutes sortes d’ouvrages d’inventeur ”. Quelles qu’aient été ses aptitudes naturelles, l’esprit saint les a décuplées. Il a agi de la même façon sur Oholiab. Les deux hommes ont dû bien assimiler leurs nouvelles connaissances, car non seulement ils ont mené à bonne fin leur tâche, mais encore ils ont transmis leur savoir à d’autres. Dieu a “ mis dans [leur] cœur d’enseigner ”.

    Que Betsalel et Oholiab aient été guidés par l’esprit de Dieu, cela est confirmé par la remarquable durabilité de ce qu’ils ont réalisé. Cinq cents ans plus tard, le tabernacle et son mobilier étaient toujours en service (2 Chron. 1:2-6). Contrairement aux fabricants modernes, les deux artisans ne se sont pas souciés d’apposer leur marque sur leurs ouvrages ou d’y associer leur nom. Tout le mérite revenait à Jéhovah. —

    Aujourd’hui, il est possible qu’on nous demande d’effectuer des tâches impressionnantes à nos yeux et réclamant des compétences spécifiques. Citons la construction de lieux de culte, l’impression de publications, l’organisation d’assemblées ou d’opérations de secours, ou encore la défense de notre position sur l’utilisation du sang auprès de médecins et de membres du personnel hospitalier. Il arrive que ces tâches soient remplies par des personnes qualifiées ; le plus souvent toutefois, ce sont des volontaires sans grande expérience qui doivent s’en charger. Mais grâce à l’esprit de Dieu, leurs efforts sont couronnés de succès. Avez-vous déjà décliné une attribution de service, pensant que d’autres seraient plus compétents que vous ? Ne perdez pas de vue que Jéhovah peut aiguiser votre connaissance et vos capacités, et vous aider à vous acquitter de toute mission qu’il vous confie – TG2011  15/12 p19 §7


    Comme le montre le cas du roi Salomon, la prospérité d’Israël incita effectivement d’autres personnes à glorifier Jéhovah. Au début de son règne, alors que Jéhovah lui offrait la possibilité de solliciter ce qu’il désirait, Salomon ne demanda pas de grandes richesses, mais sagesse et connaissance pour juger la nation. Jéhovah accéda à la requête de Salomon et lui donna aussi “ richesses, biens et honneur ”. (2Ch 1:7-12) En conséquence, la rumeur au sujet de la sagesse et de la richesse de Salomon fut associée au nom de Jéhovah. Par exemple, ayant entendu parler de Salomon à propos de Jéhovah, la reine de Sheba vint d’un pays lointain pour savoir si ce qu’on racontait au sujet de sa sagesse et de sa prospérité était vrai. Ce qu’elle vit la poussa à reconnaître l’amour de Jéhovah pour Israël. – it-2 p799 §6 Richesses


    Depuis presque toujours, les humains adorent de nombreux dieux et déesses. Mais la Bible parle d’un Dieu qui est « plus grand que tous les autres dieux » (2 Chroniques 2:5 « La maison que je construis sera grande, car notre Dieu est plus grand que tous les autres dieux » . – lff leçon 4


    Domaines où s’exerce l’intelligence humaine. L’intelligence peut se rattacher à la connaissance et à l’habileté nécessaires dans des activités qui demandent des aptitudes, telles que la construction et la conception de bâtiments, la fabrication d’objets en bois, en métal, en pierre ou en tissu. Ainsi, l’ouvrier tyrien Hiram était “ un homme habile, s’y connaissant en intelligence ”, un artisan qui travaillait une grande variété de matériaux (2Ch 2:13, 14). Une telle intelligence contribue à un travail efficace, qui donne des produits durables

    Aujourd’hui, il est possible qu’on nous demande d’effectuer des tâches impressionnantes à nos yeux et réclamant des compétences spécifiques. Citons la construction de lieux de culte, l’impression de publications, l’organisation d’assemblées ou d’opérations de secours. Il arrive que ces tâches soient remplies par des personnes qualifiées ; le plus souvent toutefois, ce sont des volontaires sans grande expérience qui doivent s’en charger. Mais grâce à l’esprit de Dieu, leurs efforts sont couronnés de succès. Avez-vous déjà décliné une attribution de service, pensant que d’autres seraient plus compétents que vous ? Ne perdez pas de vue que Jéhovah peut aiguiser votre connaissance et vos capacités, et vous aider à vous acquitter de toute mission qu’il vous confie – it-1 Intelligence


    Plus de 400 ans après qu’Israël s’est installé en Terre promise, le roi Salomon a construit un temple bien plus impressionnant que le tabernacle. Ce temple serait le centre du culte pur (2 Chron. 3:1, 6, 7). Au départ, Jéhovah était le seul destinataire des sacrifices qui étaient offerts dans ce temple. Salomon et ses sujets ont offert d’innombrables sacrifices de grande qualité en respectant la façon de procéder imposée par la Loi. Toutefois, ce n’était pas en raison du coût de ce bâtiment ou du nombre de sacrifices qui y étaient offerts que Jéhovah approuvait le culte pratiqué en ce lieu. Ce qui comptait, c’étaient les mobiles de ceux qui offraient les dons. Salomon a insisté sur cette idée lors de l’inauguration du Temple – rr chap2 §26


    Bien avant l’époque d’Isaïe, le roi David a apporté l’arche de l’alliance sur le mont Sion à Jérusalem, mont qui s’élevait à 760 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’Arche y resta jusqu’à ce qu’on la transfère dans le temple terminé, sur le mont Moria (2 Chroniques 3:1 «Alors Salomon commença à construire le temple de Jéhovah à Jérusalem, sur le mont Moria, où Jéhovah était apparu à son père, David, à l’emplacement que David avait préparé sur l’aire de battage d’Ornân le Jébuséen ). Ainsi, aux jours d’Isaïe, l’arche sacrée a déjà été élevée physiquement et placée dans le temple, à une position plus élevée que celle des nombreuses collines d’alentour sur lesquelles on pratique le faux culte.

    Au sens spirituel le culte de Jéhovah a toujours été supérieur aux pratiques religieuses de ceux qui servent de faux dieux. Cependant, à notre époque, Jéhovah a élevé son culte jusqu’au ciel, au-dessus de toutes les formes de culte impur, oui, bien au-dessus de toutes les “ collines ” et du “ sommet des montagnes ”. Comment s’y est-il pris ? En grande partie en rassemblant ceux qui veulent l’adorer “ avec l’esprit et la vérité ”. — ip-1 chap4 p37§10;11


    Le culte pratiqué au Temple - Plus de 400 ans après qu’Israël s’est installé en Terre promise, le roi Salomon a construit un temple bien plus impressionnant que le tabernacle. Ce temple serait le centre du culte pur (2 Chron. 3:1, 6, 7). Au départ, Jéhovah était le seul destinataire des sacrifices qui étaient offerts dans ce temple. Salomon et ses sujets ont offert d’innombrables sacrifices de grande qualité en respectant la façon de procéder imposée par la Loi. Toutefois, ce n’était pas en raison du coût de ce bâtiment ou du nombre de sacrifices qui y étaient offerts que Jéhovah approuvait le culte pratiqué en ce lieu. Ce qui comptait, c’étaient les mobiles de ceux qui offraient les dons. Salomon a insisté sur cette idée lors de l’inauguration du Temple. Il a dit aux Israélites : « Que votre cœur soit entier pour Jéhovah notre Dieu comme il l’a été aujourd’hui : continuez d’obéir à ses lois et de respecter ses commandements » (1 Rois 8:57-61). – rr chap7 §26


    2 Chroniques 4:2-4 — Pourquoi a-t-on fait reposer la mer en métal fondu sur des représentations de taureaux ? Dans les Écritures, le taureau symbolise la force. La représentation en cuivre de 12 taureaux était un choix judicieux, car ils soutenaient l’imposante “ mer ” ou bassin, qui pesait près de 30 tonnes. Ce choix ne violait en rien le deuxième commandement, qui interdisait la fabrication d’objets à des fins d’adoration. — TG2005  1/12 p19


    Une raison pour laquelle nous devons rester purs, c’est que Jéhovah exige que ses adorateurs soient purs. Sous la Loi que Jéhovah avait donnée à Israël, le culte était indissociable de la pureté et de la propreté. La Loi précisait que le jour des Propitiations, le grand prêtre devait se baigner, non pas une fois, mais deux fois Les prêtres qui officiaient devaient se laver les mains et les pieds avant d’offrir les sacrifices à Jéhovah (2 Chroniques 4:6). La Loi définissait quelque 70 causes d’impureté physique et de souillure rituelle. Un Israélite en état d’impureté n’avait pas le droit de participer au culte — dans certains cas, ne pas respecter cet interdit faisait même encourir la mort. Toute personne qui refusait de se conformer aux rites de purification prescrits — et cela incluait le fait de se baigner et de laver ses vêtements — devait “ être retranchée du milieu de la congrégation ”. — Nombres 19:17-20.

    Même si la Loi mosaïque ne s’applique plus à nous, elle nous permet de discerner quelle est la pensée de Dieu sur certaines questions. Incontestablement, la Loi faisait ressortir que la pureté était exigée des adorateurs de Dieu. Jéhovah n’a pas changé. Si notre culte n’est pas “ pur et sans souillure ”, Jéhovah ne peut pas l’accepter. – lv chap8 §6

     

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    2 Chroniques 1:11, 12 : Que nous enseigne ce récit au sujet des prières individuelles ? (w05 1/12 19 § 5)

    « Alors Dieu dit à Salomon : « Parce que c’est là le désir de ton cœur et que tu n’as pas demandé richesse, biens et honneur, ni la mort de ceux qui te haïssent, et que tu n’as pas non plus demandé une longue vie, mais que tu as demandé sagesse et connaissance afin de juger mon peuple, sur lequel je t’ai fait roi, 12 sagesse et connaissance te seront données. Mais je te donnerai aussi richesse, biens et honneur comme aucun roi avant toi n’en a jamais eu, et comme aucun roi après toi n’en aura jamais. »

    Par la requête qu’il a formulée, le roi Salomon a montré à Jéhovah que la sagesse et la connaissance lui tenaient à cœur. Nos prières révèlent en effet ce qui nous tient à cœur. Nous avons donc tout intérêt à analyser leur contenu - w05 1/12 19 § 5

    En fonction de ce que Salomon a demandé et n’a pas demandé, Jéhovah a su ce qui lui tenait à cœur. Que révèlent nos prières sur notre cœur ? Indiquent-elles que nous avons soif de connaissance, de sagesse et de discernement. Les intérêts du Royaume nous tiennent-ils à cœur. Si nos prières sont devenues machinales, superficielles, il est peut-être nécessaire que nous méditions sur les actions de Jéhovah. Tous les chrétiens doivent chercher à discerner ce que leurs prières révèlent – TG2001  15/12

    Salomon reçut une sagesse particulière en qualité de roi du peuple élu de Dieu (2 Chroniques 1:12, 13). Sous son règne, Israël prospéra comme jamais auparavant, et les bonnes conditions qu’il connut devinrent une image des bénédictions que le peuple de Dieu recevra sous le Règne millénaire de Jésus Christ, le Grand Salomon. — TG1992  1/ 2 p8-13 §12

    Nous préserverons notre cœur également en veillant à la façon dont nous le nourrissons. Il nous faut régulièrement fournir à notre esprit et à notre cœur une alimentation spirituelle de qualité et garder l’esprit fixé sur la bonne nouvelle du Royaume de Dieu.

    Le roi Salomon était renommé pour sa sagesse. Selon les Écritures, sa connaissance portait sur une infinité de sujets, dont les végétaux, les animaux, la nature humaine et la Parole de Dieu. D’où lui venait son grand savoir ? Il avait prié Jéhovah de lui donner “ sagesse et connaissance ” et la faculté de “ discerner entre le bon et le mauvais ” ; Jéhovah l’avait exaucé.

    Nous aussi, nous devrions prier Jéhovah de nous aider dans notre étude assidue de sa Parole pour mieux la comprendre. Soyons sûrs qu’il ne laissera pas sans réponse les prières ardentes et fréquentes par lesquelles nous lui demandons de nous aider à trouver des trésors spirituels dans la Bible. – TG1999  15/11

    La sagesse et la connaissance. La sagesse et la connaissance véritables sont des dons de Dieu. Jéhovah invite ses serviteurs à prier pour acquérir la sagesse et la connaissance, comme le fit Salomon. Néanmoins, pour obtenir la connaissance, il est nécessaire de faire l’effort d’étudier ce que Dieu a mis à la disposition des humains en faisant don de sa Parole. Mais l’étude de la Parole de Dieu en elle-même ne garantit pas l’obtention des dons que sont la connaissance et la sagesse. La connaissance et la sagesse véritables ne sont accessibles que par l’intermédiaire de Jésus Christ et avec l’aide de l’esprit de Dieu. — it-1 Dons de Dieu

    Jéhovah n'empêche personne de suivre le désir de son cœur. Nous sommes libres de choisir ce qui plaît à notre cœur et ce qui ravit nos yeux. Jéhovah ne protégera personne contre les déceptions, les frustrations et les blessures si les désirs de son cœur entravent ou limitent grandement les activités directement associées au vrai culte. Par conséquent, nous sommes vraiment sages si nous poursuivons des désirs qui tiennent compte de notre précieuse relation avec Jéhovah.


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Le cas de Betsalel, contemporain de Moïse, est révélateur de l’effet que peut avoir l’esprit de Dieu. Betsalel a été chargé de la fabrication du mobilier destiné au tabernacle. Il a été “ rempli de l’esprit de Dieu en sagesse, en intelligence, en connaissance et en tout genre de savoir-faire, et pour élaborer des projets, [...] afin de faire toutes sortes d’ouvrages d’inventeur ”. Quelles qu’aient été ses aptitudes naturelles, l’esprit saint les a décuplées. Il a agi de la même façon sur Oholiab. Les deux hommes ont dû bien assimiler leurs nouvelles connaissances, car non seulement ils ont mené à bonne fin leur tâche, mais encore ils ont transmis leur savoir à d’autres. Dieu a “ mis dans [leur] cœur d’enseigner ”.

    Que Betsalel et Oholiab aient été guidés par l’esprit de Dieu, cela est confirmé par la remarquable durabilité de ce qu’ils ont réalisé. Cinq cents ans plus tard, le tabernacle et son mobilier étaient toujours en service (2 Chron. 1:2-6). Contrairement aux fabricants modernes, les deux artisans ne se sont pas souciés d’apposer leur marque sur leurs ouvrages ou d’y associer leur nom. Tout le mérite revenait à Jéhovah. —

    Aujourd’hui, il est possible qu’on nous demande d’effectuer des tâches impressionnantes à nos yeux et réclamant des compétences spécifiques. Citons la construction de lieux de culte, l’impression de publications, l’organisation d’assemblées ou d’opérations de secours, ou encore la défense de notre position sur l’utilisation du sang auprès de médecins et de membres du personnel hospitalier. Il arrive que ces tâches soient remplies par des personnes qualifiées ; le plus souvent toutefois, ce sont des volontaires sans grande expérience qui doivent s’en charger. Mais grâce à l’esprit de Dieu, leurs efforts sont couronnés de succès. Avez-vous déjà décliné une attribution de service, pensant que d’autres seraient plus compétents que vous ? Ne perdez pas de vue que Jéhovah peut aiguiser votre connaissance et vos capacités, et vous aider à vous acquitter de toute mission qu’il vous confie – TG2011  15/12 p19 §7


    Comme le montre le cas du roi Salomon, la prospérité d’Israël incita effectivement d’autres personnes à glorifier Jéhovah. Au début de son règne, alors que Jéhovah lui offrait la possibilité de solliciter ce qu’il désirait, Salomon ne demanda pas de grandes richesses, mais sagesse et connaissance pour juger la nation. Jéhovah accéda à la requête de Salomon et lui donna aussi “ richesses, biens et honneur ”. (2Ch 1:7-12) En conséquence, la rumeur au sujet de la sagesse et de la richesse de Salomon fut associée au nom de Jéhovah. Par exemple, ayant entendu parler de Salomon à propos de Jéhovah, la reine de Sheba vint d’un pays lointain pour savoir si ce qu’on racontait au sujet de sa sagesse et de sa prospérité était vrai. Ce qu’elle vit la poussa à reconnaître l’amour de Jéhovah pour Israël. – it-2 p799 §6 Richesses


    Depuis presque toujours, les humains adorent de nombreux dieux et déesses. Mais la Bible parle d’un Dieu qui est « plus grand que tous les autres dieux » (2 Chroniques 2:5 « La maison que je construis sera grande, car notre Dieu est plus grand que tous les autres dieux » . – lff leçon 4


    Domaines où s’exerce l’intelligence humaine. L’intelligence peut se rattacher à la connaissance et à l’habileté nécessaires dans des activités qui demandent des aptitudes, telles que la construction et la conception de bâtiments, la fabrication d’objets en bois, en métal, en pierre ou en tissu. Ainsi, l’ouvrier tyrien Hiram était “ un homme habile, s’y connaissant en intelligence ”, un artisan qui travaillait une grande variété de matériaux (2Ch 2:13, 14). Une telle intelligence contribue à un travail efficace, qui donne des produits durables

    Aujourd’hui, il est possible qu’on nous demande d’effectuer des tâches impressionnantes à nos yeux et réclamant des compétences spécifiques. Citons la construction de lieux de culte, l’impression de publications, l’organisation d’assemblées ou d’opérations de secours. Il arrive que ces tâches soient remplies par des personnes qualifiées ; le plus souvent toutefois, ce sont des volontaires sans grande expérience qui doivent s’en charger. Mais grâce à l’esprit de Dieu, leurs efforts sont couronnés de succès. Avez-vous déjà décliné une attribution de service, pensant que d’autres seraient plus compétents que vous ? Ne perdez pas de vue que Jéhovah peut aiguiser votre connaissance et vos capacités, et vous aider à vous acquitter de toute mission qu’il vous confie – it-1 Intelligence


    Plus de 400 ans après qu’Israël s’est installé en Terre promise, le roi Salomon a construit un temple bien plus impressionnant que le tabernacle. Ce temple serait le centre du culte pur (2 Chron. 3:1, 6, 7). Au départ, Jéhovah était le seul destinataire des sacrifices qui étaient offerts dans ce temple. Salomon et ses sujets ont offert d’innombrables sacrifices de grande qualité en respectant la façon de procéder imposée par la Loi. Toutefois, ce n’était pas en raison du coût de ce bâtiment ou du nombre de sacrifices qui y étaient offerts que Jéhovah approuvait le culte pratiqué en ce lieu. Ce qui comptait, c’étaient les mobiles de ceux qui offraient les dons. Salomon a insisté sur cette idée lors de l’inauguration du Temple – rr chap2 §26


    Bien avant l’époque d’Isaïe, le roi David a apporté l’arche de l’alliance sur le mont Sion à Jérusalem, mont qui s’élevait à 760 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’Arche y resta jusqu’à ce qu’on la transfère dans le temple terminé, sur le mont Moria (2 Chroniques 3:1 «Alors Salomon commença à construire le temple de Jéhovah à Jérusalem, sur le mont Moria, où Jéhovah était apparu à son père, David, à l’emplacement que David avait préparé sur l’aire de battage d’Ornân le Jébuséen ). Ainsi, aux jours d’Isaïe, l’arche sacrée a déjà été élevée physiquement et placée dans le temple, à une position plus élevée que celle des nombreuses collines d’alentour sur lesquelles on pratique le faux culte.

    Au sens spirituel le culte de Jéhovah a toujours été supérieur aux pratiques religieuses de ceux qui servent de faux dieux. Cependant, à notre époque, Jéhovah a élevé son culte jusqu’au ciel, au-dessus de toutes les formes de culte impur, oui, bien au-dessus de toutes les “ collines ” et du “ sommet des montagnes ”. Comment s’y est-il pris ? En grande partie en rassemblant ceux qui veulent l’adorer “ avec l’esprit et la vérité ”. — ip-1 chap4 p37§10;11


    Le culte pratiqué au Temple - Plus de 400 ans après qu’Israël s’est installé en Terre promise, le roi Salomon a construit un temple bien plus impressionnant que le tabernacle. Ce temple serait le centre du culte pur (2 Chron. 3:1, 6, 7). Au départ, Jéhovah était le seul destinataire des sacrifices qui étaient offerts dans ce temple. Salomon et ses sujets ont offert d’innombrables sacrifices de grande qualité en respectant la façon de procéder imposée par la Loi. Toutefois, ce n’était pas en raison du coût de ce bâtiment ou du nombre de sacrifices qui y étaient offerts que Jéhovah approuvait le culte pratiqué en ce lieu. Ce qui comptait, c’étaient les mobiles de ceux qui offraient les dons. Salomon a insisté sur cette idée lors de l’inauguration du Temple. Il a dit aux Israélites : « Que votre cœur soit entier pour Jéhovah notre Dieu comme il l’a été aujourd’hui : continuez d’obéir à ses lois et de respecter ses commandements » (1 Rois 8:57-61). – rr chap7 §26


    2 Chroniques 4:2-4 — Pourquoi a-t-on fait reposer la mer en métal fondu sur des représentations de taureaux ? Dans les Écritures, le taureau symbolise la force. La représentation en cuivre de 12 taureaux était un choix judicieux, car ils soutenaient l’imposante “ mer ” ou bassin, qui pesait près de 30 tonnes. Ce choix ne violait en rien le deuxième commandement, qui interdisait la fabrication d’objets à des fins d’adoration. — TG2005  1/12 p19


    Une raison pour laquelle nous devons rester purs, c’est que Jéhovah exige que ses adorateurs soient purs. Sous la Loi que Jéhovah avait donnée à Israël, le culte était indissociable de la pureté et de la propreté. La Loi précisait que le jour des Propitiations, le grand prêtre devait se baigner, non pas une fois, mais deux fois Les prêtres qui officiaient devaient se laver les mains et les pieds avant d’offrir les sacrifices à Jéhovah (2 Chroniques 4:6). La Loi définissait quelque 70 causes d’impureté physique et de souillure rituelle. Un Israélite en état d’impureté n’avait pas le droit de participer au culte — dans certains cas, ne pas respecter cet interdit faisait même encourir la mort. Toute personne qui refusait de se conformer aux rites de purification prescrits — et cela incluait le fait de se baigner et de laver ses vêtements — devait “ être retranchée du milieu de la congrégation ”. — Nombres 19:17-20.

    Même si la Loi mosaïque ne s’applique plus à nous, elle nous permet de discerner quelle est la pensée de Dieu sur certaines questions. Incontestablement, la Loi faisait ressortir que la pureté était exigée des adorateurs de Dieu. Jéhovah n’a pas changé. Si notre culte n’est pas “ pur et sans souillure ”, Jéhovah ne peut pas l’accepter. – lv chap8 §6

     

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    1 Chroniques 12:33, note : Quel bel exemple les 50000 hommes de Zabulon nous donnent-t-ils ? (it-1 492 § 2-3).

    « De la tribu de Zabulon, il y avait 50 000 hommes capables de servir dans l’armée, entraînés à se ranger en formation de combat avec toutes sortes d’armes de guerre ; tous ceux-là se joignirent à David avec une loyauté totale.»

    Comment servir d’“ un cœur complet ”. Le cœur proprement dit doit être complet pour fonctionner normalement, mais le cœur symbolique peut être divisé. David pria en ces termes : “ Unifie mon cœur pour craindre ton nom ”, ce qui laisse entendre qu’on peut avoir le cœur divisé quant à ses sentiments et à ses craintes. Une telle personne peut avoir ‘ le cœur partagé ’, c’est-à-dire adorer Dieu avec tiédeur. Quelqu’un peut aussi avoir “ un cœur double ” (littéralement : “ un cœur et un cœur ”), essayant de servir deux maîtres ou déclarant faussement une chose tout en pensant autre chose (1Ch 12:33 ; Ps 12:2, note). Jésus condamna fermement l’hypocrisie de ceux qui ont le cœur double. —

    Quiconque désire plaire à Dieu ne doit pas avoir le cœur partagé ni un cœur double, mais le servir d’un cœur complet . Cela requiert des efforts diligents, car le cœur est extrêmement mauvais et enclin au mal. Pour garder un cœur complet, il est utile de prier sincèrement, d’étudier régulièrement la Parole de Dieu, de participer avec zèle à la prédication de la bonne nouvelle et de fréquenter d’autres personnes dont le cœur est complet à l’égard de Jéhovah. — it-1 492 § 2-3


    Posez-vous ces questions : Quel genre de personne suis-je dans la ‘personnalité secrète de mon cœur’ ? Est-ce que je sers Jéhovah d’un “cœur complet”, de ‘tout mon cœur’ ? Cela veut dire le servir d’un cœur dont les mobiles poussent dans une seule direction et qui n’est ni partagé ni double. Si nous servons Dieu de tout notre cœur, notre plus grand désir et notre plus grande joie seront alors de lui plaire. À l’exemple du psalmiste, prions ainsi : “Éternel [Jéhovah] ! enseigne-moi ton chemin ; je marcherai dans ta vérité ; unis mon cœur à la crainte de ton nom.” (Ps. 86:11, Da). Ainsi, notre cœur est uni et n’a qu’un seul désir. Un tel cœur nous pousse fermement dans une direction, la voie de Jéhovah. – TG1971  1/7 §4


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Le prophète Samuel lui ayant annoncé que Dieu l’avait rejeté en raison de sa désobéissance, le roi Saül se prosterna devant Jéhovah (1 Samuel 15:30, 31). Mais son geste n’était qu’un simulacre. Ce que Saül souhaitait, ce n’était pas obéir à Dieu, mais être honoré devant le peuple. Plus tard, alors que les Philistins faisaient la guerre à Israël, Saül interrogea Jéhovah par pure formalité. Mais en l’absence de réponse, il consulta un médium, tout en sachant pertinemment que cela était condamné par Jéhovah. Pour résumer l’affaire, 1 Chroniques 10:14 dit de Saül : “ Il n’interrogea pas Jéhovah. ” Pourquoi cette conclusion ? Parce que les prières de Saül n’étaient pas motivées par la foi. C’était donc comme s’il n’avait pas prié du tout. Si, de nos jours, une personne prie Dieu, mais est méchante ou prie pour des choses mauvaises, Dieu n’exauce pas cette prière. - TG1983  1/5 p8-13

    Lorsque les hommes se détournent de Jéhovah et s’éloignent de Celui-là seul qui connaît la fin dès le commencement, ils tombent facilement sous l’influence des démons par le spiritisme. On en a un exemple frappant en la personne de Saül, qui se tourna d’abord vers Jéhovah pour connaître les événements à venir, mais qui, après avoir été privé de tout contact avec Dieu cause de son infidélité, eut recours aux démons pour suppléer à la direction divine. — 1Ch 10:13, 14. – Assurez-vous de ne jamais commettre la même erreur - it-1 p656

    Face à la persécution, il peut arriver que nous ayons besoin de “ prendre courage ” et de mettre davantage notre confiance en Dieu. Arrêtons-nous sur un épisode qui s’est produit à un endroit appelé Pas-Dammim. Alors qu’Israël battait en retraite devant l’armée philistine, Éléazar, l’un des trois hommes particulièrement forts de David, ne s’est pas laissé paralyser par la peur. Il s’est posté dans un champ d’orge et, seul, il a abattu les Philistins avec son épée. En cette circonstance, ‘ Jéhovah sauva Israël d’un grand salut ’. (1 Chroniques 11:12-14) Personne n’attend de nous que nous mettions une armée en fuite par nos seules forces. Par contre, il pourrait arriver que nous nous retrouvions tout seuls face à des ennemis faisant pression sur nous. Nous appuierons-nous alors dans la prière sur Jéhovah, le Dieu aux actes sauveurs ? Rechercherons-nous son aide afin de ne pas trahir nos compagnons chrétiens ? – TG1998 15/12 p10-15 §12

    DAVID DISCERNAIT LES PRINCIPES QUE RENFERMAIT LA LOI - David discernait les principes que renfermait la Loi et souhaitait les mettre en pratique. Un jour, il exprime l’envie de boire “ de l’eau de la citerne de Bethléhem ”. Trois de ses hommes pénètrent alors de force dans la ville, occupée par les Philistins, et rapportent de l’eau. Or ‘ David ne consent pas à la boire, mais il la verse pour Jéhovah ’. Pourquoi ? “ Il est impensable pour moi, en ce qui concerne mon Dieu, de faire cela, explique-t-il. Le sang de ces hommes, est-ce que je le boirais au péril de leur âme ? Car c’est au péril de leur âme qu’ils l’ont apportée.1 Chron. 11:15-19.

    David sait que, d’après la Loi, il ne faut pas manger de sang, mais le verser pour Jéhovah. Il comprend en outre pourquoi. Il sait que “ l’âme de la chair est dans le sang ”. Cela dit, on lui offre ici de l’eau, pas du sang. Pourquoi refuse-t-il de la boire ? Parce qu’il discerne le principe sur lequel repose cette exigence légale. À ses yeux, l’eau est aussi précieuse que le sang des trois hommes. Par conséquent, il est impensable pour lui d’en boire. Aussi estime-t-il qu’il doit la verser à terre. —

    Si un non-Témoin nous fait des avances, notre réaction reflète-t-elle un point de vue semblable à celui de David, ou à celui de Salomon ? Les vrais chrétiens ont l’ordre de se marier “ seulement dans le Seigneur ”. (1 Cor. 7:39.) Un chrétien qui souhaite se marier devrait donc épouser un adorateur de Jéhovah. Et s’il comprend l’esprit de cette exigence biblique, il s’abstiendra non seulement d’épouser un non-Témoin, mais aussi d’encourager le moindre comportement amoureux de la part d’une telle personne. – TG2012  15/11 p6 §12,13,16

    1 Chron. 12 :8 «Certains des Gadites prirent parti pour David et le rejoignirent à son refuge dans le désert. C’étaient de puissants guerriers, des soldats entraînés pour faire la guerre ; ils maniaient avec habileté le grand bouclier et la lance ; leurs têtes étaient comme des têtes de lions et ils étaient aussi rapides que les gazelles sur les montagnes ».  En quel sens les faces des guerriers gadites étaient-elles comme “ des faces de lions ” ? Ces hommes vaillants étaient aux côtés de David dans le désert. Leurs cheveux, qui avaient poussé, faisaient penser à une crinière et leur donnaient un air féroce, comme celui d’un lion – TG2005  1/10 p10

    Pendant le règne de David, l’armée d’Israël devint beaucoup plus importante et plus efficace. Plus de 300 000 hommes équipés pour la guerre vinrent à Hébrôn donner la royauté de Saül à David (1Ch 12:23-38). Des non-Israélites servaient aussi dans l’armée de David. Cela amena les tribus qui jusque-là soutenaient le fils de Saül à se joindre à Juda et, finalement, une armée de 340 822 hommes se rallia et fit David roi sur tout Israël.

    Jéhovah regarde aujourd’hui ses Témoins fidèles comme les combattants d’une guerre spirituelle qui s’approche rapidement de son point culminant. D’ailleurs, lorsque c’est nécessaire, Jéhovah lui-même devient “un viril personnage de guerre” dont la droite peut mettre en pièces et renverser les ennemis. Tous ceux qui se rangent dans le camp des membres oints et qui les soutiennent deviennent à leur tour la cible de cette guerre sans merci. – TG1983  1/6 p16

    Au temps du roi David même des habitants étrangers en Israël lui étaient loyaux parce qu’il était le roi oint de Jéhovah, celui avec qui l’alliance avait été faite pour une dynastie éternelle et un trône fermement établi. Parmi ces étrangers loyaux il y avait les propres frères du roi Saül, les membres de sa tribu de Benjamin, mirent le choix de Jéhovah avant les choses personnelles et prirent position pour l’oint, l’élu de Dieu, David. 1 Chron. 12:1, 2, 19, 29.

    Aujourd’hui nous voyons de fidèles imitateurs de ces anciens défenseurs de la cause de David, l’oint de Jéhovah. Une grande foule d’hommes et de femmes qui sont arrivés à une connaissance de l’alliance du royaume de Jéhovah avec Jésus-Christ et ses cohéritiers apportent maintenant leur appui fidèle à l’Héritier permanent de l’alliance éternelle. Ne sont-ils pas de nations, de tribus et de langues différentes ? En effet, mais cela ne les empêche pas de rester fidèles au gouvernement céleste de Dieu. Ils s’adressent à Celui qui est sur le trône et à son Fils Jésus-Christ semblable à un agneau et l’acclament. À voix forte ils font cette déclaration publique : “ Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. ” Jour et nuit ils rendent un service sacré à Jéhovah et ils se laissent guider par son Fils, leur Roi-Berger. — TG1959  15/5 p151 §20,21

    Tirez le meilleur parti de votre situation - Les années où il a vécu en fugitif, David a su, lui aussi, tirer le meilleur parti de sa situation. Tandis qu’il demeurait dans le désert de Parân, lui et ses hommes ont protégé les troupeaux de Nabal contre des bandes de maraudeurs. “ Ils ont été une muraille autour de nous, tant la nuit que le jour ”, a déclaré un des bergers de Nabal (1 Samuel 25:16). Établi par la suite à Tsiqlag, David a fait des incursions dans des villes tenues par les ennemis d’Israël au sud, ce qui a permis de consolider les frontières de Juda. — 1 Chroniques 12:20-22. « Voici les hommes de la tribu de Manassé qui désertèrent et rejoignirent David quand il alla à Ziklag : Adna, Jozabad, Jediael, Michel, Jozabad, Élihou et Ziletaï, des chefs de mille de la tribu de Manassé. 21 Ils aidèrent David à poursuivre la bande de pillards, car c’étaient tous des hommes forts et courageux. Ils devinrent chefs dans l’armée. 22 Jour après jour, des gens rejoignaient David pour l’aider, si bien que son camp fut aussi grand que le camp de Dieu »

    En ce qui nous concerne, il ne faut pas se laisser paralyser par les événements. Obnubilés par ce que nous ne pouvons pas faire, nous risquons de perdre de vue ce que nous pouvons faire. C’est alors que, en quelque sorte, notre épreuve prend le dessus. Devons-nous fournir davantage d’efforts pour tirer le meilleur parti de notre situation ? Même si cela semble difficile, nous pouvons y parvenir en comptant sur Jéhovah, il nous soutiendra. – TG2004  1/6 p20-23

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    Perles spirituelles (10 min) : 2 Samuel 22


    2 Samuel 22:36 : Comment l’humilité de Jéhovah grandissait-elle David ? (w12 15/11 17 § 7).

    « Tu me donnes ton bouclier pour qu’il me protège, et ton humilité me grandit »

    L’humilité de Dieu avait un effet extraordinaire sur David. “ Tu me donneras ton bouclier de salut, et c’est ton humilité qui me grandit ”, a-t-il chanté (2 Sam. 22:36). David attribuait la grandeur dont il était revêtu en Israël à l’humilité de Jéhovah, qui s’abaissait pour s’intéresser à lui. En va-t-il autrement de nous ? Possédons-nous ne serait-ce qu’une qualité, aptitude ou responsabilité que ‘ nous n’ayons reçue ’ de Jéhovah (1 Cor. 4:7) ? Celui qui se conduit comme un petit est “ grand ” notamment en ce sens qu’il est plus précieux entre les mains de Jéhovah. - w12 15/11 17 § 7

    Une qualité de Dieu. Jéhovah Dieu lui-même mentionna l’humilité parmi ses qualités. Cela ne veut pas dire qu’il soit inférieur ou qu’il se soumette aux autres, mais plutôt qu’il fait preuve de miséricorde et d’une grande compassion envers les pécheurs, créatures indignes. Le simple fait qu’il traite avec les pécheurs et qu’il ait donné son Fils comme sacrifice pour les péchés de l’humanité est une expression de son humilité. Jéhovah Dieu tolère le mal depuis quelque 6 000 ans et laisse les humains se multiplier, quoique leur père, Adam, ait péché. Par faveur imméritée, il a ainsi témoigné de la miséricorde aux descendants d’Adam, leur donnant la possibilité de vivre éternellement. Tout cela prouve qu’outre ses autres qualités Dieu fait montre d’humilité.

    Le roi David constata et put mesurer cette qualité de Dieu dans la faveur imméritée que celui-ci lui témoigna. Après que Jéhovah l’eut délivré de la main de tous ses ennemis, il chanta : “ Tu me donneras ton bouclier de salut, et c’est ton humilité qui me grandit. ” (2S 22:36). Bien que, dans sa grande dignité, Jéhovah siège en son lieu élevé, au plus haut des cieux, on peut néanmoins dire à son sujet : “ Qui est comme Jéhovah notre Dieu, lui qui fait sa demeure là-haut ? Il s’abaisse pour regarder le ciel et la terre, relevant le petit de la poussière ; de la fosse aux cendres il élève le pauvre, pour le faire asseoir avec les nobles, avec les nobles de son peuple. ” — Ps 113:5-8. - it-1 p1156

    Dieu est humble en ce sens qu’il témoigne de l’intérêt aux humains, pourtant insignifiants, qui s’efforcent de lui plaire, et il leur fait miséricorde. Figurément parlant, Jéhovah se penche depuis les cieux afin de prendre tendrement soin de ceux qui le craignent. Le magnifique chant de David présente Jéhovah comme le vrai Dieu, digne de notre confiance absolue. – TG2007  1/11

    David lui en était très reconnaissant. Conscient de ce que Dieu avait fait pour lui, il lui dit : “C’est ton humilité qui me rend grand.” (II Sam. 22:36). Comme il était le plus jeune des fils de Jessé, David pensait qu’il était probablement le dernier que l’on choisirait pour devenir roi sur tout Israël. Son père ne l’avait même pas fait venir des champs, où il faisait paître les moutons, pour le présenter au prophète Samuel, devant qui il ne fit paraître que ses sept autres fils. Ce n’est que lorsque Samuel le lui demanda que Jessé fit appeler David. Ensuite, Samuel oignit David “au milieu de ses frères”. (I Sam. 16:6-13.) Si le jeune berger David est devenu grand, c’est parce que, dans son humilité, Jéhovah a prêté attention à lui. TG1976  15/7


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Il nous faut être convaincu que Jéhovah et son organisation, comparable à une montagne, resteront notre refuge (2 Samuel 22:2, 3). C’est là que nous trouverons protection ! Nous n’imiterons pas les masses humaines qui fuiront vers “ les grottes ” et se cacheront “ dans les rochers des montagnes ”, les organisations et les institutions humaines qui subsisteront très peu de temps après la désolation de Babylone la Grande. Il est vrai que les temps risquent de devenir plus difficiles, comme ils l’ont été en 66 pour les femmes enceintes qui ont fui la Judée ou pour tous ceux qui ont dû voyager par un temps froid et pluvieux. Mais nous pouvons être sûrs que Dieu rendra la survie possible. Aussi, affermissons dès à présent notre confiance en Jéhovah et en son Fils, qui règne d’ores et déjà dans le Royaume. Nous n’avons aucune raison de redouter ce qui va arriver. TG1999  1/5 §23

    LA SOURCE DE SALUT - Bien que certains gouvernements politiques veulent faire accroire aux hommes que le salut vient d’eux, en réalité il n’y a qu’une seule source de salut, Jéhovah Dieu, vers qui l’homme doit se tourner pour l’obtenir. Il est le Sauveur de l’homme. Il sauva la race humaine de l’anéantissement total au cours du déluge, et délivra à maintes reprises la nation d’Israël de l’esclavage. Le roi David le considérait comme la source du salut quand il dit : “ Jéhovah est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, Dieu est mon roc où je trouve un asile, mon bouclier, la corne de mon salut, ma haute retraite et mon refuge. ” — II Sam. 22:2, 3, De même que Dieu sauva les justes lors du déluge et de la destruction de Sodome et de Gomorrhe, ainsi il sauvera de telles personnes lors de la destruction de l’actuel monde méchant. Mais il fera davantage encore. Il les libérera de la mort adamique. Cette délivrance fut rendue possible par la disposition qu’il prit en vue d’annuler les effets du péché adamique – TG1961  15/3 p93

    David loue Jéhovah en l’appelant ‘Celui qui donne d’échapper’ à ceux qui le prient (2 Samuel 22:2-7). De son temple céleste, Dieu agit pour délivrer ses fidèles serviteurs de leurs ennemis puissants (versets 8-19). David était donc récompensé parce qu’il se conduisait avec droiture et qu’il gardait les voies de Jéhovah (versets 20-27). Il énumère ensuite les choses qu’il pouvait faire grâce à la force que Dieu lui donnait (versets 28-43). Enfin, David dit qu’il allait être délivré de ceux qui lui faisaient des reproches au sein de son peuple, ainsi que d’ennemis étrangers; il remercie Jéhovah, “Celui qui accomplit de grands actes de salut pour son roi et qui exerce la bonté de cœur envers son oint”. (Versets 44-51.) David a reçu l'aide de Jéhovah via ses anges, qu'il envoie à sa guise, accompagnés de son esprit, ou force active, agissant par l'intermédiaire de ce messager angélique, non qu'il soit lui-même allé quelque part. - 2 Samuel 22 :7,11 - Jéhovah peut nous délivrer, nous aussi, si nous agissons avec droiture et si nous comptons sur lui pour recevoir de la force. – TG1992  15/11

    Dans un certain nombre de passages bibliques, il est question de “ braises ” dans un sens figuré ou métaphorique pour désigner toutes sortes de substances incandescentes, ardentes, embrasées (2 Samuel 22:9) Les “ braises de genêts ” brûlantes furent utilisées pour représenter le châtiment infligé à celui qui a une “ langue rusée ”. Ps 120:2-4. It-1 p431

    Le pouvoir de Jéhovah sur les forces de la nature - Jéhovah contrôle les forces extraordinaires de la nature et il peut s’en servir pour accomplir sa volonté. Pour montrer cela à Job, son fidèle serviteur, Dieu lui dit : “Es-tu entré dans les magasins de la neige ou bien vois-tu les magasins de la grêle, que j’ai réservées pour le temps de détresse, pour le jour de combat et de guerre ?” (Job 38:22, 23). Si tel est son dessein, Jéhovah peut, par l’action de son esprit, provoquer et contrôler des tremblements de terre, diriger l’éclair et assécher des mers et des rivières. — II Sam. 22:15  - TG1976  1/12 p716 §5

    Certain que Dieu entend les prières, David ne redoute rien. Au contraire, il chante : “ Pour moi, je veux me coucher afin de dormir ; oui, je me réveillerai, car Jéhovah lui-même continue à me soutenir. ” (Ps. 3:5). Même la nuit, alors que le risque d’une attaque-surprise est le plus élevé, David ne craint pas d’aller dormir. Il est convaincu qu’il se réveillera, car des épisodes de sa vie lui ont montré qu’il pouvait compter sur le soutien indéfectible de Dieu. Nous pouvons avoir la même conviction si nous restons attachés aux “ voies de Jéhovah ” et si nous ne nous éloignons jamais de lui. 2 Samuel 22:21, 22. TG2011  15/5


    David a déclaré à Jéhovah Dieu : “ Avec qui est fidèle tu te montreras fidèle. ” (2 Samuel 22:26). Le terme hébreu traduit par “ fidélité ” emporte ici l’idée d’une bonté qui s’attache avec amour à tel objet jusqu’à ce que son but en rapport avec cet objet soit atteint. Comme une mère avec son bébé, Jéhovah s’attache avec amour à ceux qui lui sont fidèles. Il a dit à ses serviteurs fidèles dans l’Israël antique : “ Une femme peut-elle oublier son nourrisson, afin de ne pas avoir pitié du fils de son ventre ? Ces femmes même peuvent oublier, mais moi je ne t’oublierai pas. ” (Isaïe 49:15). Qui met en premier sa fidélité envers Dieu est assuré de sa bienveillance.

    La fidélité à Jéhovah est motivée par l’amour, ce qui signifie que l’on aimera ce que Jéhovah aime et haïra les choses méchantes qu’il hait. L’amour étant la qualité majeure de Jéhovah, notre fidélité envers lui nous dissuade d’agir durement envers autrui. Ainsi donc, ce n’est pas parce que quelqu’un change de croyances religieuses par fidélité à Dieu qu’il n’aime plus sa famille. – TG2002  15/8


    Il est vrai que relativement peu d’entre nous voient leur fidélité attaquée de front. Mais les persécutions pourraient bien s’intensifier avant la fin. Comment être sûr de rester fidèle ? En l’étant dès maintenant. Jéhovah nous a chargés d’une mission importante : prêcher et enseigner son Royaume. Persévérons fidèlement dans cette œuvre capitale. Si nous refusons de laisser les imperfections humaines miner notre fidélité envers l’organisation de Jéhovah et si nous nous gardons des formes insidieuses d’infidélité, telles que la fidélité déplacée, alors nous serons mieux préparés au cas où notre fidélité serait éprouvée plus sévèrement. Quoi qu’il en soit, nous pouvons être certains que Jéhovah ne manque jamais d’être fidèle envers ses serviteurs fidèles (2 Samuel 22:26). Assurément, il gardera ses fidèles ! — TG1997 1/8 §21

    Les chrétiens doivent donc garder un haut niveau de pureté physique, morale et spirituelle, se gardant de “ toute souillure de la chair et de l’esprit ”. Pour ces chrétiens qui ont une conscience pure, “ toutes choses sont pures ”, à la différence des gens sans foi qui ont une conscience souillée, pour lesquels “ rien n’est pur ”. (Tt 1:15.) Ceux qui veulent garder un cœur pur tiennent compte du conseil d’Isaïe 52:11 : “ Ne touchez rien d’impur ; [...] gardez-vous purs, vous qui portez les ustensiles de Jéhovah ! ” (Ps 24:4 ; Mt 5:8). Ce faisant, leurs “ mains ” sont nettoyées, purifiées figurément parlant, et Dieu les traite en personnes pures. — 2 Samuel 22:27  - it-2 p697 Pureté

    Aussi surprenant que cela puisse paraître, bon nombre de ceux qui disent croire en Dieu n’ont jamais essayé de mieux le connaître ou de s’approcher de lui. Parfois c’est l’orgueil qui les retient. Du reste, le roi David nous apprend que les “yeux” du Créateur “sont contre les hautains”. (II Samuel 22:28.) D’autres, en revanche, sont trop modestes pour penser qu’il leur soit possible d’entretenir des relations avec Dieu. Ce dont les individus arrogants ont besoin, c’est de cultiver une réceptivité semblable à celle des enfants. – TG1984 1/11

    Remarquons la différence d’état d’esprit qu’il y avait entre le roi Saül et son successeur, le roi David. David aimait la « loi de Jéhovah » (Ps. 1:1-3). Il savait que Jéhovah sauve ceux qui sont humbles, mais qu’il s’oppose aux orgueilleux (2 Sam. 22:28). Il laissait donc la loi de Dieu corriger sa façon de penser. Si nous sommes humbles, nous laisserons la Parole de Dieu corriger notre façon de penser avant qu’elle ne nous amène à mal agir. Elle sera comme une voix qui nous dit : « C’est ici le chemin. Suivez-le. » Elle nous avertira si nous nous écartons de ce chemin, si nous ‘dévions à droite ou à gauche’ (Is. 30:21). En écoutant Jéhovah, nous nous procurerons de nombreux bienfaits. Nous nous éviterons l’embarras de nous faire reprendre par quelqu’un. De plus, nous nous rapprocherons de Jéhovah parce que nous constaterons qu’il nous traite comme ses enfants, avec beaucoup d’amour – TG2020/11 p18

    Nous avons toutes les raisons du monde de louer Jéhovah, qui nous a donné la lumière de sa vérité. Nous disons comme le roi David : “ Tu es ma lampe, ô Jéhovah, et c’est Jéhovah qui fait briller mes ténèbres. ” (2 Samuel 22:29). Néanmoins, ne tombons pas dans l’autosatisfaction : nous risquerions de retourner dans les ténèbres dont nous avons été sauvés. Dans des ténèbres épaisses, on ne peut absolument rien voir. On se perd facilement, on est facilement désorienté. Pareillement, ceux qui sont dans les ténèbres spirituelles ont une mauvaise perception des choses et sont facilement désorientés sur le plan spirituel. Ils perdent souvent la faculté de distinguer la vérité du mensonge, le bien du mal. Quels changements avons-nous observés en nous-mêmes depuis que nous connaissons la lumière ? Il est bon quelquefois de regarder en arrière et de réfléchir à nos progrès spirituels. De quelles mauvaises habitudes nous sommes-nous débarrassés ? Quelles difficultés avons-nous résolues ? Quels changements avons-nous apportés à nos projets d’avenir ? Grâce à la force de Jéhovah et à son esprit saint, nous pouvons continuer de transformer notre personnalité et notre état d’esprit, ce qui prouvera que nous sommes sensibles à la lumière – TG2002  1/3

    Jéhovah n’est pas responsable des terribles souffrances qui ont cours depuis si longtemps (2 Samuel 22:31). La responsabilité en revient en partie aux humains. “ Ils ont agi d’une manière perverse, ils se sont montrés détestables dans leur conduite. ” (Psaume 14:1). Nos premiers parents se sont vu offrir au départ ce qu’il y avait de meilleur. Pour que cela continue, il leur suffisait d’obéir à Dieu. Mais Adam et Ève ont choisi l’indépendance. Nos premiers parents s’étant séparés de lui, Jéhovah n’allait plus entretenir leur perfection. Ils allaient décliner jusqu’à ce que la mort les emporte. C’est ainsi que l’imperfection nous a été transmise. — TG2007  15/8 §5

    Pourquoi ces derniers jours sont-ils si difficiles ? Notamment parce que Satan sait qu’il ne lui reste “ qu’une courte période ” pour faire la guerre aux serviteurs de Dieu. Il a donc intensifié sa campagne haineuse dans le but de provoquer le naufrage de leur foi (Révélation 12:12, 17). Cela dit, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes, sans aide ni direction. Jéhovah est toujours un refuge pour ceux qui suivent ses conseils. Nous avons le soutien de Jéhovah, qui est aussi stable et solide qu’un rocher. (2 Samuel 22:31). Il nous avertit au moyen d’exemples qui dévoilent les ruses de Satan, ainsi que ses intentions malveillantes. – TG2007  15/10 p12

    Au sens figuré. Jéhovah lui-même est qualifié d’affineur. Sa Parole est très affinée (2S 22:31) Cette Parole éprouvée est un des moyens dont Dieu se sert pour purifier son peuple en le débarrassant de toutes scories ou impuretés dues au péché. Les épreuves ardentes aussi affinent les fidèles. – it-1 p53

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    2 Samuel 21:15-17 : Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce récit ? (w13 15/1 31 § 14).

    « Il y eut de nouveau la guerre entre les Philistins et Israël. David et ses soldats partirent combattre les Philistins, mais David finit par être épuisé. 16 Alors un Philistin voulut tuer David. C’était Ishbi-Benob, un descendant des Refaïm. Il avait une lance en cuivre qui pesait 300 sicles. Il avait aussi une épée neuve. 17 Aussitôt Abishaï fils de Zerouya vint au secours de David et mit à mort le Philistin. À ce moment-là, les hommes de David insistèrent : « Il ne faut plus que tu nous accompagnes au combat ! Il ne faut pas que tu éteignes la lampe d’Israël ! »

    Les serviteurs de Jéhovah du monde entier accomplissent leur ministère malgré les obstacles que Satan et ses agents mettent sur leur chemin. Certains d’entre nous se heurtent à des problèmes « géants ». Mais, en nous appuyant totalement sur Jéhovah, nous combattons ces « Goliaths » et nous les terrassons. Parfois, néanmoins, cette lutte incessante contre les pressions du monde nous épuise et nous décourage. Dans un tel état de faiblesse, nous sommes vulnérables et des épreuves que nous aurions surmontées en temps normal risquent de nous « abattre ». Le soutien d’un ancien peut alors nous aider à retrouver joie et courage. Beaucoup en ont fait l’expérience. Une pionnière d’une soixantaine d’années raconte : « Il y a quelque temps, je ne me sentais pas bien. La prédication m’épuisait. Ayant remarqué ma baisse d’énergie, un ancien est venu me voir. Nous avons eu une conversation encourageante sur la base d’un passage biblique. Il m’a fait des suggestions que j’ai mises en pratique et qui m’ont été bénéfiques. » Elle ajoute : « Quelle bienveillance de sa part d’avoir remarqué mon état de faiblesse et de m’être venu en aide ! » Il est en effet réconfortant de savoir que les anciens gardent sur nous un œil bienveillant et que, comme jadis Abishaï à l’égard de David, ils se tiennent prêts à « venir à notre secours ». w13 15/1 31 § 14

     
    Jéhovah Dieu établit le roi David sur le trône d’Israël et celui-ci, grâce à la direction divine, guida et gouverna sagement la nation. C’est pourquoi il fut appelé “la lampe d’Israël”. (II Sam. 21:17.) Dans l’alliance pour le royaume qu’il conclut avec David, Jéhovah fit cette promesse: “Ton trône deviendra un trône solidement établi jusqu’à des temps indéfinis.” (II Sam. 7:11-16). Par conséquent, la dynastie davidique par son fils Salomon était comme une “lampe” pour Israël – ad p890 Lampe


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. Il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? (Jacques 5:12.) Si nous sommes anciens dans la congrégation, nous montrons-nous pareillement compatissants quand nos compagnons dans la foi ont besoin que nous exercions la bonté de cœur envers eux? TG1991 15/7§9

    Yoab, qui devint général de l’armée du roi David, était courageux et ingénieux ; c’était aussi un homme de décision. Pourtant, ses très mauvaises actions révélèrent sa nature présomptueuse et ambitieuse. Il tua sauvagement deux généraux. Dans un premier temps, il assassina Abner pour se venger. Plus tard, sous prétexte de saluer son cousin Amasa, il lui saisit la barbe de sa main droite, comme pour l’embrasser, et le transperça d’un coup de son épée, qu’il tenait de la main gauche (2 Sam. 17:25 ; 20:8-10). Joab avait été remplacé par Amasa au poste de général, et il profita de cette occasion pour se débarrasser de son rival, espérant probablement être rétabli dans ses fonctions. Il est clair que Joab ne se dominait pas ; il ne réfrénait pas son ambition égoïste. Il s’est montré impitoyable et n’a donné aucun signe de regret. Le roi David, près de sa fin, a ordonné à Salomon de veiller à ce que Joab paie pour tout le mal qu’il avait fait. — 1 Rois 2:5, 6, 29-35.

    Nous ne devons certainement pas céder à nos mauvais désirs. Fait encourageant, nous pouvons l’emporter sur nos faiblesses. Pour commencer, identifions-les et admettons que nous les avons. Ensuite, prenons des mesures pour les surmonter. Prions régulièrement Jéhovah afin de lui demander son aide pour triompher de nos faiblesses, étudions assidûment sa Parole pour y trouver des moyens de combattre ces inclinations. Il se peut que nous devions continuellement combattre nos défauts, mais ne nous décourageons pas. Le combat se poursuivra peut-être même aussi longtemps que nous serons imparfaits. – TG2008  15/6

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. 9 À ce propos, il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15; 2 Samuel 9:3-7). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? – TG1991  15/7§8,9

    Peu de temps après avoir été oint comme roi, David a affronté Goliath, qui appartenait à une race de géants, les Rephaïm. Plein de courage, il a abattu le colosse. Des années plus tard, lors d’un combat contre les Philistins, il s’est de nouveau trouvé face à un géant, Rephaïm lui aussi, du nom de Yishbi-Benob (2 Sam. 21:16). Cette fois cependant, David a failli se faire tuer. Avait-il perdu son courage ? Non. Il avait perdu sa force. « David commença à être fatigué », relate la Bible. Dès que Yishbi-Benob eut décelé ce moment de faiblesse, il « résolut [...] d’abattre David ». Mais avant que le géant n’ait eu le temps de transpercer le roi, « Abishaï le fils de Tserouïa vint à son secours, il abattit le Philistin et le mit à mort » (2 Sam. 21:15-17). David l’a échappé belle. Comme il a dû être reconnaissant à Abishaï d’avoir gardé l’œil sur lui et d’être promptement venu à son aide quand sa vie était en danger ! – TG2013  15/1 §13

    Pour montrer jusqu’où peut conduire l’ambition, on peut citer le cas de Joab, chef de l’armée israélite. Pour devenir et rester le chef de l’armée de David, Joab tua en secret Abner et Amasa, ses rivaux. (II Sam. 20:8-10, 23). De plus, quand le roi devint vieux et malade, Joab conspira avec Adonijah, fils de David, qui voulait usurper le trône. Quand ce complot échoua et que Salomon fut fait roi, Joab abandonna Adonijah. Cet intrigant ambitieux n’en tira toutefois aucun avantage, car il mourut dans le déshonneur. Il fut mis à mort au début du règne de Salomon

    Les Écritures montrent que ceux qui, par ambition, recherchent la première place, perdent leur temps. Quiconque recherche toujours la première place, court de grands risques sur le plan spirituel. L’ambition est condamnée par les Écritures. Elle est profondément enracinée dans la nature imparfaite de l’homme et dans l’esprit arrogant de ce monde- TG1977  15/3

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    2 Samuel 21:15-17 : Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce récit ? (w13 15/1 31 § 14).

    « Il y eut de nouveau la guerre entre les Philistins et Israël. David et ses soldats partirent combattre les Philistins, mais David finit par être épuisé. 16 Alors un Philistin voulut tuer David. C’était Ishbi-Benob, un descendant des Refaïm. Il avait une lance en cuivre qui pesait 300 sicles. Il avait aussi une épée neuve. 17 Aussitôt Abishaï fils de Zerouya vint au secours de David et mit à mort le Philistin. À ce moment-là, les hommes de David insistèrent : « Il ne faut plus que tu nous accompagnes au combat ! Il ne faut pas que tu éteignes la lampe d’Israël ! »

    Les serviteurs de Jéhovah du monde entier accomplissent leur ministère malgré les obstacles que Satan et ses agents mettent sur leur chemin. Certains d’entre nous se heurtent à des problèmes « géants ». Mais, en nous appuyant totalement sur Jéhovah, nous combattons ces « Goliaths » et nous les terrassons. Parfois, néanmoins, cette lutte incessante contre les pressions du monde nous épuise et nous décourage. Dans un tel état de faiblesse, nous sommes vulnérables et des épreuves que nous aurions surmontées en temps normal risquent de nous « abattre ». Le soutien d’un ancien peut alors nous aider à retrouver joie et courage. Beaucoup en ont fait l’expérience. Une pionnière d’une soixantaine d’années raconte : « Il y a quelque temps, je ne me sentais pas bien. La prédication m’épuisait. Ayant remarqué ma baisse d’énergie, un ancien est venu me voir. Nous avons eu une conversation encourageante sur la base d’un passage biblique. Il m’a fait des suggestions que j’ai mises en pratique et qui m’ont été bénéfiques. » Elle ajoute : « Quelle bienveillance de sa part d’avoir remarqué mon état de faiblesse et de m’être venu en aide ! » Il est en effet réconfortant de savoir que les anciens gardent sur nous un œil bienveillant et que, comme jadis Abishaï à l’égard de David, ils se tiennent prêts à « venir à notre secours ». w13 15/1 31 § 14

     
    Jéhovah Dieu établit le roi David sur le trône d’Israël et celui-ci, grâce à la direction divine, guida et gouverna sagement la nation. C’est pourquoi il fut appelé “la lampe d’Israël”. (II Sam. 21:17.) Dans l’alliance pour le royaume qu’il conclut avec David, Jéhovah fit cette promesse: “Ton trône deviendra un trône solidement établi jusqu’à des temps indéfinis.” (II Sam. 7:11-16). Par conséquent, la dynastie davidique par son fils Salomon était comme une “lampe” pour Israël – ad p890 Lampe


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. Il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? (Jacques 5:12.) Si nous sommes anciens dans la congrégation, nous montrons-nous pareillement compatissants quand nos compagnons dans la foi ont besoin que nous exercions la bonté de cœur envers eux? TG1991 15/7§9

    Yoab, qui devint général de l’armée du roi David, était courageux et ingénieux ; c’était aussi un homme de décision. Pourtant, ses très mauvaises actions révélèrent sa nature présomptueuse et ambitieuse. Il tua sauvagement deux généraux. Dans un premier temps, il assassina Abner pour se venger. Plus tard, sous prétexte de saluer son cousin Amasa, il lui saisit la barbe de sa main droite, comme pour l’embrasser, et le transperça d’un coup de son épée, qu’il tenait de la main gauche (2 Sam. 17:25 ; 20:8-10). Joab avait été remplacé par Amasa au poste de général, et il profita de cette occasion pour se débarrasser de son rival, espérant probablement être rétabli dans ses fonctions. Il est clair que Joab ne se dominait pas ; il ne réfrénait pas son ambition égoïste. Il s’est montré impitoyable et n’a donné aucun signe de regret. Le roi David, près de sa fin, a ordonné à Salomon de veiller à ce que Joab paie pour tout le mal qu’il avait fait. — 1 Rois 2:5, 6, 29-35.

    Nous ne devons certainement pas céder à nos mauvais désirs. Fait encourageant, nous pouvons l’emporter sur nos faiblesses. Pour commencer, identifions-les et admettons que nous les avons. Ensuite, prenons des mesures pour les surmonter. Prions régulièrement Jéhovah afin de lui demander son aide pour triompher de nos faiblesses, étudions assidûment sa Parole pour y trouver des moyens de combattre ces inclinations. Il se peut que nous devions continuellement combattre nos défauts, mais ne nous décourageons pas. Le combat se poursuivra peut-être même aussi longtemps que nous serons imparfaits. – TG2008  15/6

    Quand quelqu’un fait preuve de bonté de cœur envers nous, ne devrions-nous pas lui exprimer notre gratitude ou le payer de retour d’une façon ou d’une autre? Sans aucun doute. 9 À ce propos, il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un d’user de bonté de cœur envers nous. C’est ce que fit Jonathan, fils du premier roi d’Israël, Saül. Il demanda à David, son ami très cher plus jeune que lui, d’exercer la bonté de cœur envers lui et sa maisonnée (1 Samuel 20:14, 15; 2 Samuel 9:3-7). David s’en souvint quand il vengea les Gabaonites auxquels Saül avait fait du tort. Se rappelant “du serment par Jéhovah” qui était entre lui et Jonathan, il fit preuve de bonté de cœur en épargnant Méphiboscheth, fils de Jonathan (2 Samuel 21:7, 8). Et nous, veillons-nous à ce que ‘notre Oui signifie bien Oui’? – TG1991  15/7§8,9

    Peu de temps après avoir été oint comme roi, David a affronté Goliath, qui appartenait à une race de géants, les Rephaïm. Plein de courage, il a abattu le colosse. Des années plus tard, lors d’un combat contre les Philistins, il s’est de nouveau trouvé face à un géant, Rephaïm lui aussi, du nom de Yishbi-Benob (2 Sam. 21:16). Cette fois cependant, David a failli se faire tuer. Avait-il perdu son courage ? Non. Il avait perdu sa force. « David commença à être fatigué », relate la Bible. Dès que Yishbi-Benob eut décelé ce moment de faiblesse, il « résolut [...] d’abattre David ». Mais avant que le géant n’ait eu le temps de transpercer le roi, « Abishaï le fils de Tserouïa vint à son secours, il abattit le Philistin et le mit à mort » (2 Sam. 21:15-17). David l’a échappé belle. Comme il a dû être reconnaissant à Abishaï d’avoir gardé l’œil sur lui et d’être promptement venu à son aide quand sa vie était en danger ! – TG2013  15/1 §13

    Pour montrer jusqu’où peut conduire l’ambition, on peut citer le cas de Joab, chef de l’armée israélite. Pour devenir et rester le chef de l’armée de David, Joab tua en secret Abner et Amasa, ses rivaux. (II Sam. 20:8-10, 23). De plus, quand le roi devint vieux et malade, Joab conspira avec Adonijah, fils de David, qui voulait usurper le trône. Quand ce complot échoua et que Salomon fut fait roi, Joab abandonna Adonijah. Cet intrigant ambitieux n’en tira toutefois aucun avantage, car il mourut dans le déshonneur. Il fut mis à mort au début du règne de Salomon

    Les Écritures montrent que ceux qui, par ambition, recherchent la première place, perdent leur temps. Quiconque recherche toujours la première place, court de grands risques sur le plan spirituel. L’ambition est condamnée par les Écritures. Elle est profondément enracinée dans la nature imparfaite de l’homme et dans l’esprit arrogant de ce monde- TG1977  15/3

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    2 Samuel 14:25, 26 : Que nous enseigne le cas d’Absalon au sujet de la vraie beauté ? (g04 22/12 8-9).

    « Or Absalon était le plus beau et le plus admiré de tous les hommes d’Israël. De la plante des pieds au sommet de la tête, il ne présentait aucune imperfection. 26 Tous les ans, il devait se raser la tête, parce que ses cheveux étaient trop lourds. Ils pesaient 200 sicles selon le poids royal »

    Considérons le cas d’Absalon, l’un des fils de David. Il s’est révélé un homme peu recommandable, en dépit de son physique flatteur. Voici ce que la Bible dit de lui : “ Or, en comparaison d’Absalon, il n’y avait pas d’homme aussi beau dans tout Israël, pour être tellement loué. De la plante de son pied au sommet de sa tête il n’y avait pas de tare en lui. ” (2 Samuel 14:25). Malheureusement, son ambition l’a conduit à se rebeller contre son père et à usurper le trône. Il a été jusqu’à violer les concubines de son père. Quelles en ont été les conséquences ? Il s’est attiré la colère divine et a péri dans les souffrances. —

    Vous sentez-vous attiré par Absalon ? Non, évidemment. Tout compte fait, le personnage est même franchement repoussant, n’est-ce pas ? Sa beauté hors du commun n’a pas contrebalancé son arrogance ni son infidélité ; elle ne l’a pas non plus sauvé. Cela étant, la Bible contient de nombreux exemples de personnes sages, attirantes, même si on ne sait rien de leur apparence physique. De toute évidence, ce qui importait le plus, c’était leur beauté intérieure. - g04 22/12 8-9

    Dans la famille d’Absalon, la beauté physique était un trait dominant. Lui-même était loué dans tout le pays en raison de sa beauté hors du commun ; sa chevelure abondante (certainement alourdie par l’addition d’huile ou d’onguents) pesait quelque 200 sicles (2,3 kg) lorsqu’elle était coupée chaque année. Sa sœur Tamar était belle, elle aussi, et sa fille, qui portait le nom de sa tante, était “ très belle d’apparence ”. – it-1 Absalon

    Si elle ne s’accompagne pas de qualités profondes, la beauté peut en outre faire naître l’orgueil. Le roi David avait un fils, nommé Absalon, dont la Bible nous dit: “En comparaison d’Absalon, il n’y avait pas d’homme qui fût aussi beau dans tout Israël et qui fût donc l’objet de tant de louanges.” (2 Samuel 14:25). Néanmoins, la beauté tout apparente d’Absalon cachait une laideur intérieure: il était vaniteux, ambitieux et impitoyable. Le rusé jeune homme usa de son charme pour gagner des partisans à sa cause en Israël et conspirer contre le roi, son père. Bien sûr, le bel Absalon finit par être tué, mais ce fut après avoir plongé le royaume dans la guerre civile – TG1989  1/ 2

    Non seulement la beauté est éphémère, mais encore elle peut constituer un piège, et cela de deux manières : pour ceux qui la possèdent, puis pour ceux qui la désirent. C’est ainsi que nous lisons à propos de celui qui est devenu Satan le Diable : “ Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté. Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat. ” La beauté d’Absalon, un des fils de David, a certainement contribué à lui faire tourner la tête, ce qui le conduisit à tenter de ravir la royauté à son père : “ Il n’y avait pas un homme dans tout Israël aussi renommé qu’Absalon pour sa beauté. ” — TG1963 15/9

    Peut-être auriez-vous aimé avoir un physique ou un visage différent. Mais beaucoup de gens au physique agréable ont complètement échoué dans la vie (II Sam. 14:25 ; 15:5, 6). Ce qui compte vraiment, c’est ce que vous êtes intérieurement, “la personne cachée du cœur”. Dieu ne regarde pas “ce qui paraît aux yeux ; mais (...) ce qu’est le cœur” (I Pierre 3:4 ; I Sam. 16:7) Les gens qui méritent d’être de vos amis vous apprécieront pour les mêmes raisons, à cause de vos principes moraux et de ce qui remplit votre cœur et votre esprit. — TG1975  15/7 p421

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Les jeunes gens doivent particulièrement faire attention que l’attrait physique et les impulsions ne faussent pas leur jugement dans le choix d’un conjoint. Une relation basée sur ces seuls facteurs risque de se dégrader rapidement et de virer au mépris, si ce n’est à la haine (2 Samuel 13:15). On bâtit au contraire un amour durable en apprenant à connaître son conjoint et en se comprenant bien soi-même. Soyons conscients aussi que ce à quoi notre cœur nous pousse spontanément n’est pas toujours pour notre bien. Voilà pourquoi les conseils que Dieu donne dans la Bible sont si importants. Ils nous aident à discerner comment prendre les meilleures décisions - TG2001  15/5 §6


    Pourquoi les Israélites mirent-ils sur eux des sacs et de la terre? Lorsqu’on se couvrait d’un sac, c’est-à-dire d’un vêtement de couleur sombre tissé de poil de chèvre, c’était en signe de chagrin. De même, si l’on mettait de la terre ou des cendres sur sa tête ou sur son corps, cela signifiait que l’on était profondément affligé ou que l’on s’humiliait (I Samuel 4:12; II Samuel 13:19). Les Juifs firent cela pour montrer qu’ils regrettaient leurs péchés et en prenaient humblement conscience. Ils établirent ensuite un ‘acte’ de confession, “un engagement ferme”. (9:38.) De même, nous devons reconnaître et confesser nos péchés humblement si nous voulons sauvegarder nos relations avec Dieu. — TG1986  15/2


    L’amour fondé sur la passion est éphémère. C’est un amour égoïste et cupide. Cette sorte d’amour est bien illustré dans le cas d’Amnon, un des fils de David. Il “aima” sa demi-sœur Tamar qui était belle. Usant de fourberie, il l’obligea à avoir des relations avec lui. Que se passa-t-il ensuite ? Le récit nous l’apprend : “Puis Amnon eut pour elle une forte aversion, plus forte que n’avait été son amour.” Il la fit jeter dehors (II Sam. 13:1-19). Jeune fille, êtes-vous naïve au point de croire qu’un garçon vous aime sincèrement, uniquement parce qu’il prétend vous aimer passionnément et veut avoir des rapports sexuels avec vous ? Il se peut fort bien qu’il ressemble à Amnon ! – TG1973  1/9


    Même si une jeune femme pense qu’elle est prête pour le mariage ainsi que pour les tâches et les problèmes qui l’accompagnent, quel genre de mari désire-t-elle ? Si un jeune homme est attiré vers une jeune fille uniquement parce qu’elle paraît capable de le satisfaire sur le plan sexuel, sera-t-il forcément un bon mari ? (II Samuel 13:1-9.) Plutôt que de chercher à attirer l’attention sur vous de cette façon, ne feriez-vous pas mieux de rechercher des amitiés durables, fondées sur votre personnalité, — ce que vous avez dans l’esprit et dans le cœur ? Cela est possible en développant les traits de caractère qui attirent les autres. Cela est également possible par vos conversations, en exprimant un point de vue sain et optimiste sur la vie et en montrant que vous appréciez les qualités comme l’honnêteté, la modestie, la décence, la bonté et la générosité. TG1973  15/12


    En matière d’ambition, Absalon, est un modèle du genre. Il est bien décidé à usurper la royauté de son père. Cinq ans plus tôt, il a fait assassiner Amnon, le fils aîné de David (2 Samuel 13:28, 29). Officiellement, c’était pour venger le viol de sa sœur Tamar, mais s’il avait déjà des vues sur le trône, ce meurtre a été un moyen pratique d’éliminer un rival. Quoi qu’il en soit, en temps voulu Absalon passe à l’action. Il fait proclamer sa royauté dans tout le pays.

    L’ascension et la chute d’Absalon nous enseignent une leçon. Nous vivons dans un monde sans morale où il est courant d’essayer de s’insinuer par la flatterie dans les bonnes grâces de ses supérieurs (pour être bien vu, et même pour obtenir des avantages ou de l’avancement), tout en cherchant à gagner la considération et leur soutien. Si nous n’y prenions pas garde, cet état d’esprit animé par l’ambition pourrait nous contaminer. C’est, semble-t-il, ce qui est arrivé à des chrétiens du Ier siècle, si bien que les apôtres ont dû mettre fermement les autres en garde contre eux – TG2000 1/8

    Si nous faisons suivre des informations qui se révèlent inexactes, nous portons une part de responsabilité dans le chagrin ou le trouble qui peuvent en résulter. Lorsque David a reçu un rapport exagéré indiquant que tous ses fils avaient été tués, il “ déchira ses vêtements ” de douleur. Pourtant, seul un de ses fils était mort. Cet événement était déjà suffisamment pénible, mais cette exagération a ajouté à la peine de David (2 Sam. 13:30-33). Nous ne voudrons certainement rien faire qui induise en erreur nos frères ou qui les décourage – km2002/9 § 4

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    2 Samuel 1:26 : Pourquoi David pouvait-il appeler Jonathan « mon frère » ? (it-1 928-929)

    « Je suis dans la peine pour toi, Jonathan, mon frère. J’avais tant d’affection pour toi. Ton amour était plus merveilleux que l’amour des femmes. »

    “ Frère ” est aussi appliqué à ceux qu’une cause unit et qui ont des buts et des objectifs semblables. Par exemple le roi Hiram de Tyr appela le roi Salomon son frère, non seulement parce qu’il était son égal par le rang et par la position, mais peut-être aussi parce qu’ils avaient des intérêts mutuels en rapport avec la fourniture de bois et d’autres choses pour le temple (1R 9:13 ; 5:1-12). “ Voyez ! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble ! ” écrivit David, ce qui sous-entend que les seuls liens du sang ne garantissent pas la paix et l’unité entre frères selon la chair (Ps 133:1). Ce sont d’ailleurs l’affection et l’intérêt mutuels qu’ils se portaient, et non un lien de parenté, qui poussèrent David à appeler Jonathan son frère (2S 1:26). Des compagnons qui ont des caractères et des inclinations identiques, même mauvais, sont à juste titre appelés des frères. — it-1 p928-929

    Jonathan avait une telle affection pour David qu’il l’a défendu contre le roi Saül au péril de sa vie. Jamais il n’en a voulu à David d’avoir été choisi par Jéhovah comme futur roi d’Israël. De même, David éprouvait une profonde affection pour Jonathan, ce que montrent les paroles qu’il a prononcées lorsqu’il a pleuré sa mort: “Je suis dans l’angoisse pour toi, mon frère Jonathan, tu étais pour moi plein de charme. Ton amour était pour moi plus merveilleux que l’amour des femmes.” Véritablement, une estime réciproque caractérisait leur amitié. Leur amour réciproque était un “parfait lien d’union”. Seule la mort les sépara. — TG1993  15/10 §7

    David et Jonathan étaient liés par leur amour pour Dieu et leur détermination à lui rester fidèles. Ces deux hommes étaient unis par un lien spirituel. Ils manifestaient tous les deux des qualités qui ont suscité une estime réciproque. Jonathan était certainement impressionné par le courage et le zèle de ce jeune homme qui défendait sans crainte le nom de Jéhovah. David, quant à lui, respectait sans aucun doute cet homme d’âge mûr qui soutenait fidèlement les dispositions de Jéhovah et qui avait placé l’intérêt de David avant le sien. Voyons, par exemple, ce qui s’est passé à une période où David était extrêmement découragé. Il s’était réfugié dans le désert pour échapper à la colère du méchant roi Saül, qui n’était autre que le père de Jonathan. Dans une magnifique démonstration de fidélité, Jonathan a pris l’initiative d’aller “ vers David [...] pour fortifier sa main à propos de Dieu ”. (1 Samuel 23:16.) Imaginez le réconfort que David a dû éprouver quand cet ami précieux est arrivé pour l’aider et l’encourager !

    Que nous apprend l’exemple de Jonathan et de David ? Avant tout, nous constatons que la chose la plus importante que des amis puissent avoir en commun, ce sont des valeurs spirituelles. Si nous nous rapprochons de personnes qui partagent nos croyances, nos valeurs morales et notre désir de rester fidèles à Dieu, il peut y avoir un échange de pensées, de sentiments et d’expériences personnelles qui nous encourage et bâtit notre foi. – lv chap3 §10,11


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    On montrait qu’on était en deuil par des paroles ou deux pleurs, en modifiant son apparences physique, en jeûnant ou en s’abstenant d’autres choses courantes. Les pleurs pouvaient être accompagnés de lamentations et de cris stridents et amer - 2 Samuel 1 :11,12. La promesse de la résurrection leur permet de ‘ne pas s’affliger comme les autres qui n’ont pas d’espérance’. — ad p387 Deuil

    “ Frère ” est aussi appliqué à ceux qu’une cause unit et qui ont des buts et des objectifs semblables. Ce sont l’affection et l’intérêt mutuels que se portaient David et Jonathan et non un lien de parenté, qui poussèrent David à appeler Jonathan son frère (2S 1:26). Des compagnons qui ont des caractères et des inclinations identiques, même mauvais, sont à juste titre appelés des frères. — it-1 p928 Frère

    Quand David a été désigné comme roi, il n’a pas commencé tout de suite à régner officiellement sur Juda. Il a dû attendre 15 années (1 Sam. 16:13 ; 2 Sam. 2:3, 4). Qu’est-ce qui l’a aidé à faire preuve de patience ? Au lieu de se laisser paralyser par le découragement, il s’est concentré sur ce qu’il pouvait faire. Par exemple, alors qu’il fuyait Saül, il a dû vivre pendant un temps dans le pays des Philistins. Mais il a mis à profit cette période pour combattre les ennemis du royaume d’Israël. Il a ainsi protégé les frontières du territoire de Juda.

    Jeunes frères, que pouvez-vous apprendre de l’exemple de David ? Qu’il vous faut être patient. Ceux qui vous ont connus enfants ont parfois besoin de temps pour comprendre que vous êtes maintenant de jeunes adultes. Jéhovah, lui, ne s’arrête pas à votre apparence physique. Il sait qui vous êtes et ce que vous êtes capables de faire. Il vous faut aussi renforcer votre amitié avec lui.  – TG2021/3 §7

    Comme Jonathan avait une tendre affection pour David, il ne le considérait pas comme un rival. Jonathan était un archer habile et un guerrier courageux. Son père et lui avaient la réputation d’être « plus rapides que les aigles » et « plus forts que les lions » (2 Sam. 1:22, 23). Il aurait donc pu se vanter de ses exploits. Mais il n’avait pas un esprit de compétition, et il n’était pas jaloux de David. Au contraire, il l’admirait pour son courage et sa confiance en Jéhovah. En fait, c’est après que David a tué Goliath que Jonathan s’est mis à l’aimer comme lui-même. – TG2021/1 §9

    2 Sam. 2:1 - David a interrogé Jéhovah avant de s’établir à Hébron et avant de monter contre ses ennemis. Nous devrions, nous aussi, rechercher la direction de Jéhovah avant de prendre des décisions qui auront des répercussions sur notre spiritualité – TG2005  15/5 p16

    Certains chants funèbres avaient un caractère historique, car ils étaient composés après un événement particulier, comme la mort d’un être cher. Le chant funèbre que David chanta pour pleurer Saül et Jonathan, tombés sur le mont Guilboa au cours d’une bataille contre les Philistins, en est un exemple (2S 1:17-27). Le roi David chanta également sur Abner après l’enterrement de cet homme (2S 3:31-34). Les chants funèbres se rapportant au décès d’une personne étaient composés en partie pour apporter une certaine consolation aux vivants, mais chez les fidèles serviteurs de Dieu ils n’étaient pas destinés à glorifier le défunt. — it-1 p428 Chant funèbre

    Qu’il soit possible ou non de pardonner, celui qui est victime d’un péché grave se posera cette autre question: Dois-je rester gravement perturbé et éprouver une douleur et une colère intenses jusqu’à ce que le problème soit définitivement résolu?

    Prenons un exemple: le roi David a eu beaucoup de peine quand Joab, son général, a assassiné Abner et Amasa, “deux hommes plus justes et meilleurs que [Joab]”. (1 Rois 2:32.) David a exprimé son indignation oralement et sans doute aussi dans la prière. Cependant, avec le temps ses sentiments se sont probablement atténués. Il n’a pas été soulevé d’indignation jusqu’à la fin de ses jours. David a même laissé Joab continuer de collaborer avec lui, mais il n’a tout bonnement pas pardonné à ce meurtrier impénitent. Il a fait le nécessaire pour qu’en fin de compte justice soit rendue. — 2 Samuel 3:28-39; 1 Rois 2:5, 6.

    Il faudra peut-être du temps et des efforts pour que les individus offensés par les péchés graves d’autrui surmontent leur colère initiale. Il est plus facile de guérir quand le transgresseur reconnaît ses torts et se repent. Toutefois, quelle que soit l’attitude du transgresseur, la victime innocente du péché devrait puiser consolation et réconfort dans la justice et la sagesse de Jéhovah ainsi que dans l’assemblée.

    Sachez aussi que, pardonner à un pécheur, ce n’est pas fermer les yeux sur le péché. Pour le chrétien, le pardon consiste à remettre avec confiance l’affaire entre les mains de Jéhovah. Il est le juste Juge de l’univers, et il rendra justice au moment voulu, y compris contre les perfides ‘fornicateurs et adultères’ – TG1994  15/9

     

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    1 Samuel 23:16, 17 : Comment pouvons-nous suivre l’exemple de Jonathan ? (w17.11 27 § 11).

    « Un jour, Jonathan fils de Saül alla voir David à Horèsh, et il l’aida à renforcer sa confiance en Jéhovah. 17 Il lui dit : « N’aie pas peur, car mon père, Saül, ne te trouvera pas ; tu seras le roi d’Israël, et moi, je serai le second après toi. Mon père le sait bien, lui aussi. »

    Si nous faisons grandir l’amour et la bonté dans notre cœur, nous ne deviendrons pas facilement jaloux. En effet, la Bible dit : « L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux » (1 Cor. 13:4). Que faire pour que la jalousie ne prenne pas racine dans notre cœur ? Efforçons-nous de voir nos frères et sœurs comme Jéhovah les voit : comme des membres d’un seul corps, la congrégation chrétienne. Cela nous aidera à appliquer ce conseil : « Si un membre est glorifié, tous les autres membres se réjouissent avec lui » (1 Cor. 12:16-18, 26). Ainsi, lorsqu’il arrive une chose heureuse à quelqu’un d’autre que nous, soyons heureux pour lui au lieu d’être jaloux. Prenons l’exemple de Jonathan, fils du roi Saül. Quand David a été choisi comme futur roi à sa place, il n’a pas été jaloux de lui. Il l’a plutôt encouragé (1 Sam. 23:16-18). Pourrions-nous agir avec autant d’amour et de bonté que Jonathan ? - w17.11 27 § 11

    Il se pourrait qu’une responsabilité ne nous soit jamais confiée. C’est ce qui est arrivé à Jonathan. Il aurait pu régner sur tout Israël. Pourtant, Dieu a choisi David, qui était bien plus jeune. Quelle a été la réaction de Jonathan ? Il s’est soumis à la décision de Dieu et a soutenu David, même au péril de sa vie. Jonathan a accepté sa situation et, contrairement à son père, n’a pas jalousé David. La leçon à retenir ? Plutôt que d’envier les responsabilités des autres, acquittons-nous au mieux des nôtres. Soyons assurés que, dans le monde nouveau, Jéhovah comblera les désirs légitimes de tous ses serviteurs. - TG2012 15/12 p9-13 §20


    Selon le récit de 1 Samuel 23 :17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David : 1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David. – lvchap3 p25


    David et Jonathan étaient de très bons amis. Ils étaient tous les deux fidèles à Jéhovah. Jonathan avait environ 30 ans de plus que David et il devait être le prochain roi d’Israël. Mais quand il a appris que Jéhovah avait choisi David comme roi, il n’a pas été jaloux de lui et il n’a pas cherché à prendre sa place. Au contraire, il a fait tout ce qu’il pouvait pour le soutenir. Par exemple, quand David a été en danger, Jonathan l’a aidé à avoir encore plus « confiance en Jéhovah ». Il a même risqué sa vie pour David (1 Samuel 23:16, 17). David aussi était un ami fidèle. Il a promis de prendre soin de la famille de Jonathan, et il a tenu sa promesse, même après la mort de son ami.

    Dans l’assemblée, nous trouverons des personnes qui aiment vraiment Jéhovah. Vous pouvez devenir de bons amis. Ne cherchez pas des amis seulement parmi ceux qui ont le même âge ou les mêmes origines que vous. Rappelez-vous : Jonathan était beaucoup plus âgé que David, et Ruth était beaucoup plus jeune que Noémi. Nous voulons suivre ce conseil de la Bible : « Ouvrez tout grand votre cœur ». Plus vous imiterez Jéhovah, plus les autres auront envie d’être vos amis.– lvs chap3 p34 §9


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Jonathan trouve un moyen de revoir David. David est alors à Horèsh, qui signifie « lieu boisé ». Cet endroit se situe dans une région sauvage montagneuse, sans doute à quelques kilomètres au sud-est d’Hébron. Pourquoi Jonathan prend-il le risque d’aller voir un fugitif ? La Bible nous révèle que son intention est d’aider David « à renforcer sa confiance en Jéhovah » (1 Samuel 23:16). Comment s’y prend-il ?

    « N’aie pas peur », dit Jonathan à son jeune ami. Il ajoute ces paroles rassurantes : « Mon père, Saül, ne te trouvera pas. » Pourquoi peut-il affirmer cela ? Parce que Jonathan a foi que Jéhovah réalisera son projet. Il dit ensuite : « Tu seras le roi d’Israël. » C’est ce que Samuel, le prophète de Jéhovah, a prédit des années plus tôt, et maintenant Jonathan rappelle à David que les paroles de Jéhovah se réalisent toujours. Mais comment Jonathan envisage-t-il son propre avenir ? « Je serai le second après toi », dit-il. Quelle humilité ! Il est disposé à servir sous la direction de cet homme qui a 30 ans de moins que lui et à le soutenir ! Jonathan conclut : « Mon père le sait bien, lui aussi » (1 Samuel 23:17, 18). Au fond de lui, Saül sait qu’il est condamné à perdre son combat contre l’homme que Jéhovah a choisi pour être le prochain roi !

    Sans doute qu’au cours des années suivantes, David repensera souvent avec émotion à cette discussion. C’est la dernière fois qu’ils se voient. Malheureusement, l’espoir de Jonathan de devenir le second après David ne se réalisera jamais.- ijwia


    Quand son ami David a eu besoin de soutien et d’encouragement, comment Jonathan a-t-il démontré son amour et son humilité ?

    Selon le récit de 1 Samuel 23:17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David :

    1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David

    Saül était extrêmement jaloux de David, qui était apprécié de tous et qui remportait de nombreuses victoires militaires. De plus, il savait qu’en raison de sa désobéissance, Jéhovah l’avait rejeté et avait choisi David pour devenir roi d’Israël à sa place (Samuel 23:16, 17). Mais jusque-là, il était toujours le roi et il disposait d’une grande armée et de nombreux partisans. David a donc dû s’enfuir pour échapper à la mort. Mais Saül pensait-il vraiment qu’il pouvait empêcher Dieu de placer David sur le trône ? La Bible ne répond pas à cette question. Toutefois, nous pouvons être sûrs d’une chose : Saül s’est mis en grand danger. Ceux qui s’opposent à Dieu perdent toujours. - TG2022/1 §2

    Prenons l’initiative : Pour témoigner un intérêt plein d’amour envers ceux qui ont besoin d’aide, nous devons prendre l’initiative, manifester de la sympathie et être tenaces. Quand Jonathan a pris conscience de la détresse de David, il ‘ s’est levé et est allé vers lui, à Horesh, pour fortifier sa main ’. (1 Sam. 23:15, 16.) Apportons une aide empreinte de douceur. Les paroles motivées par un intérêt sincère sont celles qui produisent les meilleurs résultats. De plus, Jésus a clairement montré qu’amener un frère ou une sœur à se rétablir spirituellement implique des efforts soutenus et de la détermination (Luc 15:4). Notre vif désir de secourir autrui nous incitera à persévérer même si les progrès sont lents. – km2006/2

    Que la colère ne vous fasse pas trébucher  - Saül, le premier roi d’Israël, s’est laissé gagner par le même sentiment le jour où David a été couvert de louanges. “ Les femmes, qui fêtaient cela, répondaient et disaient : ‘ Saül a abattu ses milliers et David ses dizaines de milliers. ’ Alors Saül entra dans une grande colère ; cette parole, à son point de vue, était mauvaise. ” La colère a dominé la pensée de Saül et l’a incité à commettre plusieurs tentatives d’assassinat contre David. Malgré les ouvertures d’amitié de ce dernier, Saül n’a pas voulu donner suite aux efforts de paix et de réconciliation. En définitive, Saül a totalement perdu la faveur de Jéhovah. — 1 Samuel 24:1-21  - Même si David avait de quoi être en colère en raison du traitement que lui infligeait Saül, il s’est maîtrisé parce qu’il (était conscient que Saül était imparfait et que les serviteurs de Dieu doivent pardonner ; avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah ; savait qu’il n’avait pas à s’ériger en juge). . Le fait que Saül n’a pas obéi au commandement formel de Jéhovah et qu’il a ensuite tenté de se justifier lui a fait perdre la faveur et l’esprit de Dieu. Il a manifestement rompu ses relations avec Jéhovah.

    Opposons ce tempérament à celui de David, en qui le traitement infligé par Saül avait de quoi susciter la colère. David s’est maîtrisé. Il en explique ainsi la raison : “ Il est impensable pour moi, du point de vue de Jéhovah, de faire cette chose à mon seigneur, l’oint de Jéhovah. ” David avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah, et cela a influencé ses rapports avec Saül. Humblement, il a laissé l’affaire entre les mains de Jéhovah. — 1 Samuel 24:6, 15. – km2001/12


    Malgré les traitements injustes qu’il a subis, David a continué de montrer du respect au roi nommé par Dieu (1 Sam. 24:6). Il n’en a pas voulu à Jéhovah pour les mauvaises choses que Saül faisait. Il a plutôt recherché auprès de lui la force dont il avait besoin pour endurer son épreuve

    Es-tu parfois insulté ou persécuté par des camarades de classe, des collègues ou des membres de ta famille non Témoins ? As-tu déjà été traité durement par quelqu’un de ton assemblée ? Si oui, souviens-toi de l’exemple de David et de Paul. Tu peux continuer à « vaincre le mal par le bien » (Rom. 12:21). À la différence de David, ton but n’est pas d’enfoncer une pierre dans le front de quelqu’un, mais de faire pénétrer la Parole de Dieu dans l’esprit et le cœur de ceux qui t’écoutent. Tu peux y arriver en te servant de la Bible pour répondre aux questions qu’on te pose, en montrant du respect et de la gentillesse envers ceux qui te traitent durement et en faisant du bien à tous, même à tes ennemis  – TG2020/7 p14 §14,15

    Le plus souvent, la conscience réagit après le passage à l’acte. Alors qu’il fuyait le roi Saül, David eut un jour la possibilité d’accomplir un geste irrespectueux à l’encontre de ce roi choisi par Dieu, et il passa à l’acte. Poursuivi par Saül, David se cacha dans une grotte du désert d’En-Guédi, et c’est là qu’il coupa le pan du manteau de Saül lorsque celui-ci “ entra dans cette grotte. David aurait pu en profiter pour supprimer le roi qui en veut à sa vie. La volonté de Dieu n’est-elle pas qu’il succède à Saül sur le trône d’Israël. En se contentant de couper le pan du manteau sans manches du roi, il a montré qu’il n’a aucune intention de lui faire du mal. 1 Sam. 24:11. C’était sa conscience qui lui disait que ce qu’il avait fait était mal. En écoutant sa conscience, il pouvait apprendre à ne pas refaire la même erreur. Après coup, “ le cœur de David se mit à lui battre ”. (1 Samuel 24:1-5) Le terme “ conscience ” n’apparaît pas dans ce récit ; et pourtant, c’est bien à la réaction de sa conscience que David avait affaire. Il nous est arrivé à tous d’avoir des remords de conscience. Nous avons fait quelque chose qui nous a ensuite troublé. Certaines personnes qui n’avaient pas payé leurs impôts ont été si tourmentées par leur conscience qu’elles ont fini par s’acquitter de leurs dettes. Lorsqu’on agit en accord avec sa conscience, il en résulte souvent un sentiment de satisfaction et de paix. – TG2007  15/10 p21

    Une situation oppressante peut conduire quelqu’un, même un serviteur de Jéhovah fidèle, à tenir des propos irréfléchis ou à commettre des actes inconsidérés. David avait fait preuve d’un sang-froid admirable en ne tuant pas le roi Saül, mais quand Nabal l’a insulté et a abreuvé ses hommes d’injures, il est devenu furieux et a perdu son discernement. L’intervention d’Abigaïl a été nécessaire pour qu’il revienne à la raison in extremis et ne commette pas une terrible erreur. — 1 Samuel 24:2-7.

    Nous aussi, nous pourrions perdre notre discernement à cause de situations oppressantes. Le fait de tenir compte du point de vue des autres, à l’exemple de David, nous évitera d’agir sur un coup de tête et de nous précipiter dans le péché. La Parole de Dieu nous donne cet autre conseil : “ Agitez-vous, mais ne péchez pas. Parlez en votre cœur, sur votre lit, et gardez le silence. Quand c’est possible, mieux vaut attendre d’être calmé pour agir ou prendre une décision. Enfin, prions avec force, “ et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera [nos] cœurs et [nos] facultés mentales par le moyen de Christ Jésus ”. Cette sérénité donnée par Jéhovah nous tempérera ; elle nous aidera à rester dans notre bon sens, complètement TG2006 1/3

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    1 Samuel 23:16, 17 : Comment pouvons-nous suivre l’exemple de Jonathan ? (w17.11 27 § 11).

    « Un jour, Jonathan fils de Saül alla voir David à Horèsh, et il l’aida à renforcer sa confiance en Jéhovah. 17 Il lui dit : « N’aie pas peur, car mon père, Saül, ne te trouvera pas ; tu seras le roi d’Israël, et moi, je serai le second après toi. Mon père le sait bien, lui aussi. »

    Si nous faisons grandir l’amour et la bonté dans notre cœur, nous ne deviendrons pas facilement jaloux. En effet, la Bible dit : « L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux » (1 Cor. 13:4). Que faire pour que la jalousie ne prenne pas racine dans notre cœur ? Efforçons-nous de voir nos frères et sœurs comme Jéhovah les voit : comme des membres d’un seul corps, la congrégation chrétienne. Cela nous aidera à appliquer ce conseil : « Si un membre est glorifié, tous les autres membres se réjouissent avec lui » (1 Cor. 12:16-18, 26). Ainsi, lorsqu’il arrive une chose heureuse à quelqu’un d’autre que nous, soyons heureux pour lui au lieu d’être jaloux. Prenons l’exemple de Jonathan, fils du roi Saül. Quand David a été choisi comme futur roi à sa place, il n’a pas été jaloux de lui. Il l’a plutôt encouragé (1 Sam. 23:16-18). Pourrions-nous agir avec autant d’amour et de bonté que Jonathan ? - w17.11 27 § 11

    Il se pourrait qu’une responsabilité ne nous soit jamais confiée. C’est ce qui est arrivé à Jonathan. Il aurait pu régner sur tout Israël. Pourtant, Dieu a choisi David, qui était bien plus jeune. Quelle a été la réaction de Jonathan ? Il s’est soumis à la décision de Dieu et a soutenu David, même au péril de sa vie. Jonathan a accepté sa situation et, contrairement à son père, n’a pas jalousé David. La leçon à retenir ? Plutôt que d’envier les responsabilités des autres, acquittons-nous au mieux des nôtres. Soyons assurés que, dans le monde nouveau, Jéhovah comblera les désirs légitimes de tous ses serviteurs. - TG2012 15/12 p9-13 §20


    Selon le récit de 1 Samuel 23 :17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David : 1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David. – lvchap3 p25


    David et Jonathan étaient de très bons amis. Ils étaient tous les deux fidèles à Jéhovah. Jonathan avait environ 30 ans de plus que David et il devait être le prochain roi d’Israël. Mais quand il a appris que Jéhovah avait choisi David comme roi, il n’a pas été jaloux de lui et il n’a pas cherché à prendre sa place. Au contraire, il a fait tout ce qu’il pouvait pour le soutenir. Par exemple, quand David a été en danger, Jonathan l’a aidé à avoir encore plus « confiance en Jéhovah ». Il a même risqué sa vie pour David (1 Samuel 23:16, 17). David aussi était un ami fidèle. Il a promis de prendre soin de la famille de Jonathan, et il a tenu sa promesse, même après la mort de son ami.

    Dans l’assemblée, nous trouverons des personnes qui aiment vraiment Jéhovah. Vous pouvez devenir de bons amis. Ne cherchez pas des amis seulement parmi ceux qui ont le même âge ou les mêmes origines que vous. Rappelez-vous : Jonathan était beaucoup plus âgé que David, et Ruth était beaucoup plus jeune que Noémi. Nous voulons suivre ce conseil de la Bible : « Ouvrez tout grand votre cœur ». Plus vous imiterez Jéhovah, plus les autres auront envie d’être vos amis.– lvs chap3 p34 §9


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Jonathan trouve un moyen de revoir David. David est alors à Horèsh, qui signifie « lieu boisé ». Cet endroit se situe dans une région sauvage montagneuse, sans doute à quelques kilomètres au sud-est d’Hébron. Pourquoi Jonathan prend-il le risque d’aller voir un fugitif ? La Bible nous révèle que son intention est d’aider David « à renforcer sa confiance en Jéhovah » (1 Samuel 23:16). Comment s’y prend-il ?

    « N’aie pas peur », dit Jonathan à son jeune ami. Il ajoute ces paroles rassurantes : « Mon père, Saül, ne te trouvera pas. » Pourquoi peut-il affirmer cela ? Parce que Jonathan a foi que Jéhovah réalisera son projet. Il dit ensuite : « Tu seras le roi d’Israël. » C’est ce que Samuel, le prophète de Jéhovah, a prédit des années plus tôt, et maintenant Jonathan rappelle à David que les paroles de Jéhovah se réalisent toujours. Mais comment Jonathan envisage-t-il son propre avenir ? « Je serai le second après toi », dit-il. Quelle humilité ! Il est disposé à servir sous la direction de cet homme qui a 30 ans de moins que lui et à le soutenir ! Jonathan conclut : « Mon père le sait bien, lui aussi » (1 Samuel 23:17, 18). Au fond de lui, Saül sait qu’il est condamné à perdre son combat contre l’homme que Jéhovah a choisi pour être le prochain roi !

    Sans doute qu’au cours des années suivantes, David repensera souvent avec émotion à cette discussion. C’est la dernière fois qu’ils se voient. Malheureusement, l’espoir de Jonathan de devenir le second après David ne se réalisera jamais.- ijwia


    Quand son ami David a eu besoin de soutien et d’encouragement, comment Jonathan a-t-il démontré son amour et son humilité ?

    Selon le récit de 1 Samuel 23:17, Jonathan a dit cinq choses pour encourager David :

    1) Il l’a exhorté à ne pas avoir peur. 2) Il lui a donné l’assurance que les efforts de Saül échoueraient. 3) Il lui a rappelé qu’il recevrait la royauté, comme Dieu l’avait promis. 4) Il a fait le serment de lui être fidèle. 5) Il lui a dit que Saül lui-même savait que Jonathan était fidèle à David

    Saül était extrêmement jaloux de David, qui était apprécié de tous et qui remportait de nombreuses victoires militaires. De plus, il savait qu’en raison de sa désobéissance, Jéhovah l’avait rejeté et avait choisi David pour devenir roi d’Israël à sa place (Samuel 23:16, 17). Mais jusque-là, il était toujours le roi et il disposait d’une grande armée et de nombreux partisans. David a donc dû s’enfuir pour échapper à la mort. Mais Saül pensait-il vraiment qu’il pouvait empêcher Dieu de placer David sur le trône ? La Bible ne répond pas à cette question. Toutefois, nous pouvons être sûrs d’une chose : Saül s’est mis en grand danger. Ceux qui s’opposent à Dieu perdent toujours. - TG2022/1 §2

    Prenons l’initiative : Pour témoigner un intérêt plein d’amour envers ceux qui ont besoin d’aide, nous devons prendre l’initiative, manifester de la sympathie et être tenaces. Quand Jonathan a pris conscience de la détresse de David, il ‘ s’est levé et est allé vers lui, à Horesh, pour fortifier sa main ’. (1 Sam. 23:15, 16.) Apportons une aide empreinte de douceur. Les paroles motivées par un intérêt sincère sont celles qui produisent les meilleurs résultats. De plus, Jésus a clairement montré qu’amener un frère ou une sœur à se rétablir spirituellement implique des efforts soutenus et de la détermination (Luc 15:4). Notre vif désir de secourir autrui nous incitera à persévérer même si les progrès sont lents. – km2006/2

    Que la colère ne vous fasse pas trébucher  - Saül, le premier roi d’Israël, s’est laissé gagner par le même sentiment le jour où David a été couvert de louanges. “ Les femmes, qui fêtaient cela, répondaient et disaient : ‘ Saül a abattu ses milliers et David ses dizaines de milliers. ’ Alors Saül entra dans une grande colère ; cette parole, à son point de vue, était mauvaise. ” La colère a dominé la pensée de Saül et l’a incité à commettre plusieurs tentatives d’assassinat contre David. Malgré les ouvertures d’amitié de ce dernier, Saül n’a pas voulu donner suite aux efforts de paix et de réconciliation. En définitive, Saül a totalement perdu la faveur de Jéhovah. — 1 Samuel 24:1-21  - Même si David avait de quoi être en colère en raison du traitement que lui infligeait Saül, il s’est maîtrisé parce qu’il (était conscient que Saül était imparfait et que les serviteurs de Dieu doivent pardonner ; avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah ; savait qu’il n’avait pas à s’ériger en juge). . Le fait que Saül n’a pas obéi au commandement formel de Jéhovah et qu’il a ensuite tenté de se justifier lui a fait perdre la faveur et l’esprit de Dieu. Il a manifestement rompu ses relations avec Jéhovah.

    Opposons ce tempérament à celui de David, en qui le traitement infligé par Saül avait de quoi susciter la colère. David s’est maîtrisé. Il en explique ainsi la raison : “ Il est impensable pour moi, du point de vue de Jéhovah, de faire cette chose à mon seigneur, l’oint de Jéhovah. ” David avait bien présentes à l’esprit ses relations avec Jéhovah, et cela a influencé ses rapports avec Saül. Humblement, il a laissé l’affaire entre les mains de Jéhovah. — 1 Samuel 24:6, 15. – km2001/12


    Malgré les traitements injustes qu’il a subis, David a continué de montrer du respect au roi nommé par Dieu (1 Sam. 24:6). Il n’en a pas voulu à Jéhovah pour les mauvaises choses que Saül faisait. Il a plutôt recherché auprès de lui la force dont il avait besoin pour endurer son épreuve

    Es-tu parfois insulté ou persécuté par des camarades de classe, des collègues ou des membres de ta famille non Témoins ? As-tu déjà été traité durement par quelqu’un de ton assemblée ? Si oui, souviens-toi de l’exemple de David et de Paul. Tu peux continuer à « vaincre le mal par le bien » (Rom. 12:21). À la différence de David, ton but n’est pas d’enfoncer une pierre dans le front de quelqu’un, mais de faire pénétrer la Parole de Dieu dans l’esprit et le cœur de ceux qui t’écoutent. Tu peux y arriver en te servant de la Bible pour répondre aux questions qu’on te pose, en montrant du respect et de la gentillesse envers ceux qui te traitent durement et en faisant du bien à tous, même à tes ennemis  – TG2020/7 p14 §14,15

    Le plus souvent, la conscience réagit après le passage à l’acte. Alors qu’il fuyait le roi Saül, David eut un jour la possibilité d’accomplir un geste irrespectueux à l’encontre de ce roi choisi par Dieu, et il passa à l’acte. Poursuivi par Saül, David se cacha dans une grotte du désert d’En-Guédi, et c’est là qu’il coupa le pan du manteau de Saül lorsque celui-ci “ entra dans cette grotte. David aurait pu en profiter pour supprimer le roi qui en veut à sa vie. La volonté de Dieu n’est-elle pas qu’il succède à Saül sur le trône d’Israël. En se contentant de couper le pan du manteau sans manches du roi, il a montré qu’il n’a aucune intention de lui faire du mal. 1 Sam. 24:11. C’était sa conscience qui lui disait que ce qu’il avait fait était mal. En écoutant sa conscience, il pouvait apprendre à ne pas refaire la même erreur. Après coup, “ le cœur de David se mit à lui battre ”. (1 Samuel 24:1-5) Le terme “ conscience ” n’apparaît pas dans ce récit ; et pourtant, c’est bien à la réaction de sa conscience que David avait affaire. Il nous est arrivé à tous d’avoir des remords de conscience. Nous avons fait quelque chose qui nous a ensuite troublé. Certaines personnes qui n’avaient pas payé leurs impôts ont été si tourmentées par leur conscience qu’elles ont fini par s’acquitter de leurs dettes. Lorsqu’on agit en accord avec sa conscience, il en résulte souvent un sentiment de satisfaction et de paix. – TG2007  15/10 p21

    Une situation oppressante peut conduire quelqu’un, même un serviteur de Jéhovah fidèle, à tenir des propos irréfléchis ou à commettre des actes inconsidérés. David avait fait preuve d’un sang-froid admirable en ne tuant pas le roi Saül, mais quand Nabal l’a insulté et a abreuvé ses hommes d’injures, il est devenu furieux et a perdu son discernement. L’intervention d’Abigaïl a été nécessaire pour qu’il revienne à la raison in extremis et ne commette pas une terrible erreur. — 1 Samuel 24:2-7.

    Nous aussi, nous pourrions perdre notre discernement à cause de situations oppressantes. Le fait de tenir compte du point de vue des autres, à l’exemple de David, nous évitera d’agir sur un coup de tête et de nous précipiter dans le péché. La Parole de Dieu nous donne cet autre conseil : “ Agitez-vous, mais ne péchez pas. Parlez en votre cœur, sur votre lit, et gardez le silence. Quand c’est possible, mieux vaut attendre d’être calmé pour agir ou prendre une décision. Enfin, prions avec force, “ et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera [nos] cœurs et [nos] facultés mentales par le moyen de Christ Jésus ”. Cette sérénité donnée par Jéhovah nous tempérera ; elle nous aidera à rester dans notre bon sens, complètement TG2006 1/3

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    1 Samuel 21:12, 13 : Que nous enseignent les manières d’agir de David ? (w05 15/3 24 § 4).

    « David réfléchit à ces paroles, et il eut très peur du roi Akish de Gath. 13 Voilà pourquoi en leur présence il faisait semblant d’avoir perdu la raison et parmi eux il se comportait comme un fou : il faisait des marques sur les battants de la porte de la ville et il bavait sur sa barbe. »

    Jéhovah souhaite que nous utilisions nos facultés mentales et nos aptitudes pour affronter les situations difficiles. Sa Parole inspirée nous communique sagacité, connaissance et capacité de réflexion (Proverbes 1:4). Nous bénéficions également de l’aide des anciens de la congrégation. - w05 15/3 24 § 4

    Alors qu’il fuyait le roi Saül, David chercha refuge chez Akisch, roi de la ville philistine de Gath. Les serviteurs d’Akisch reconnurent David et, se souvenant des exploits militaires qu’il avait accomplis avec Israël, vinrent rapporter la chose au roi. Ayant surpris leur conversation, David “prit à cœur ces paroles et il eut très peur à cause d’Akisch, roi de Gath”. (I Samuel 21:10-12.) David n’avait-il pas tué le héros de la ville, Goliath, et n’était-ce pas l’épée du géant qu’il portait au côté? Ces hommes n’allaient-ils pas utiliser cette immense épée pour le décapiter? Que fit David? — I Samuel 17:4; 21:9.

    David supplia Dieu, il poussa des cris intenses, l’appelant à l’aide. “Cet affligé a appelé, et Jéhovah lui-même a entendu. Et de toutes ses détresses Il l’a sauvé”, a écrit David. Il dit aussi: “De toutes mes frayeurs il m’a délivré.” . Vous-même, avez-vous appris à supplier Jéhovah en épanchant votre cœur dans les moments d’anxiété ? Bien que votre détresse personnelle ne soit peut-être pas aussi grave que celle de David, vous n’en constaterez pas moins que Dieu vous aidera au moment voulu. Toutefois, David fit davantage que prier.

    Il [David] déguisa donc sa raison sous leurs yeux et commença à se conduire en leur main comme un dément. (...) Finalement Akisch dit à ses serviteurs: ‘Voici, vous voyez un homme qui se comporte en fou. Pourquoi vous faut-il me l’amener?’” (I Samuel 21:13-15). David imagina un stratagème qui lui permit d’échapper à la mort, et Jéhovah bénit ses efforts. Pareillement, lorsque nous rencontrons des situations délicates, Jéhovah s’attend à ce que nous fassions usage de nos facultés mentales, non que nous le laissions régler la question à notre place. Il nous a donné sa Parole inspirée, qui communique “aux inexpérimentés de la sagacité, (...) de la connaissance et la capacité de réflexion”. – TG1987 15/4 p19

    Chez les Israélites, la barbe était une marque de dignité propre à l’homme. C’est pourquoi la ruse employée par David, qui négligea sa barbe et laissa couler sur elle sa salive, contribua sans nul doute à convaincre le roi Akisch de sa folie. Le roi Akisch refusa de l’avoir dans sa maison et le laissa partir comme un inoffensif pauvre d’esprit. David était bien conscient de devoir son salut à Jéhovah, qui avait béni son stratagème. David a prouvé qu’il craignait vraiment Dieu en plaçant toute sa confiance en lui  TG1968 p165

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    La tendre affection que se témoignaient David et Jonathan est d’autant plus remarquable que certaines choses auraient pu les empêcher de devenir amis. Par exemple, Jonathan avait une trentaine d’années de plus que David. Il aurait pu se dire qu’il n’avait aucun point commun avec cet homme bien plus jeune et bien moins expérimenté que lui. Mais il ne l’a pas considéré ni traité comme quelqu’un d’inférieur. Jonathan et David se sont promis de rester amis et de toujours se soutenir l’un l’autre  – 1 Samuel 20 :42. – TG2021  22/1 §6,7

    Jéhovah ne permettra jamais qu’un chrétien ne mange pas à sa faim - David a vécu des situations éprouvantes. À l’époque où il fuyait Saül, par exemple, sa réserve de nourriture a diminué à un point tel qu’il a demandé du pain pour lui et ceux qui étaient avec lui (1 Sam. 21:1-6). En cette circonstance, David a donc « cherché du pain ». Pourtant, dans cette situation critique, il savait que Jéhovah ne l’avait pas abandonné. Pour tout dire, on ne lit nulle part que David a dû mendier afin de se procurer la nourriture dont il avait besoin pour vivre.

    Jéhovah nous dit que nous serons persécutés de diverses manières. Il peut permettre que nous subissions des privations afin que nous contribuions à réfuter les accusations portées par le Diable. Une chose est sûre, Jéhovah soutient tous ceux qui souffrent à cause de son nom. – TG2014  15/9

    Le fait que David et ses hommes aient mangé des pains de présentation signifie-t-il que la loi de Dieu peut être enfreinte impunément dans les situations difficiles ? — 1 Samuel 21:1-6.

    Selon Lévitique 24:5-9, les pains de présentation qui étaient remplacés chaque sabbat ne pouvaient être mangé que par les prêtres. Cet usage reposait sur le principe selon lequel, étant saints, les pains devaient revenir aux hommes consacrés au service de Dieu : les prêtres. Il aurait été clairement répréhensible de les donner à un travailleur ordinaire ou de les consommer par pur plaisir. Un jour, il s’est rendu chez le prêtre Ahimélek pour se procurer des vivres. Cependant, le prêtre Ahimélek n’a pas péché lorsqu’il a offert ces pains à David et à ses hommes.

    David lui avait dit être en mission spéciale pour le roi Saül. Ses hommes et lui avaient faim, et Ahimélek s’est assuré qu’ils étaient rituellement purs. Même s’il était théoriquement illicite de leur faire manger des pains de présentation, l’usage fondamental auquel Dieu destinait ces pains était respecté. C’est ce qui a permis à Ahimélek de faire une exception à la règle. TG2005  15/3

    Même avant de devenir roi sur Israël, David a vu la mort de près. Par exemple, Saül le roi d’Israël lui vouait une haine meurtrière et a essayé à plusieurs reprises de le tuer. Les Philistins aussi avaient juré sa mort (1 Samuel 21:10-15). Mais chaque fois Jéhovah l’a sauvé de mort. David est certainement très reconnaissant en repensant à ces actes de Jéhovah.

    Et vous ? Jéhovah vous a-t-il soutenu dans des moments de dépression ou de désespoir ? – TG1999 15/5

    Saül permit à la haine et à la jalousie de s’emparer de lui au point de n’avoir plus qu’une seule passion : faire mourir David. L’endurcissement de Saül fut tel qu’il ordonna le massacre de toute une communauté de quatre-vingt-cinq prêtres ainsi que de leurs familles. Pourquoi ? Parce que leur principal prêtre avait secouru David tout en ignorant que celui-ci fuyait la colère de Saül. La haine du roi avait terriblement endurci son cœur. Il n’eut aucun respect pour la prêtrise de Jéhovah ni pour la vie des prêtres et de leurs familles. Finalement, cette haine lui coûta son royaume et sa vie. — I Sam. 21:1-9 ; 22:6-23.

    En maints endroits, la Parole de Dieu montre clairement que le péché endurcit le cœur. Quand une personne se laisse vaincre par une faiblesse de la chair, mais qu’elle se repent aussitôt et se ressaisit, son péché ne l’endurcit pas, bien qu’il puisse laisser une cicatrice. En revanche, le péché endurcit quand il est commis à maintes reprises, comme ce fut le cas pour Judas, qui volait de l’argent, ou pour Adam, qui pécha délibérément et volontairement. Le péché endurcit en ce sens qu’il rend la personne plus égoïste et moins disposée à se repentir. Il en résulte que le coupable va de mal en pis. – TG1971  1/6 p350

     
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    Ruth 4:6 : En quel sens un racheteur risquait-il de « ruiner » son héritage en procédant au rachat ? (w05 1/3 29 § 3)

    « Le racheteur répondit : « Je ne peux pas le racheter, car je risque de ruiner mon héritage. Rachète-le pour toi avec mon droit de rachat. Moi, je ne peux pas le racheter. »

    En premier lieu, si une personne tombée dans la pauvreté avait vendu son héritage foncier, le racheteur devait consacrer une certaine somme d’argent au rachat de la propriété, dont le prix était calculé selon le nombre d’années devant encore s’écouler jusqu’au prochain Jubilé (Lévitique 25:25-27). Cette transaction réduisait d’autant la valeur de son propre patrimoine. En second lieu, si un fils naissait à Ruth, c’est ce fils-là, et non un quelconque parent proche que le racheteur pouvait avoir au moment du rachat, qui hériterait le champ racheté. - w05 1/3 29 § 3


    Elimélek mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Noémie et ses deux belles-filles. Un homme appelé “ un tel ” dans la Bible était un proche parent d’Elimélek, un frère peut-être. Étant le plus proche parent, il était appelé le goʼél, c’est-à-dire le racheteur. Il refusa de remplir son devoir, mais ôta sa sandale et la donna sans doute à Boaz, qui était le plus proche parent après lui, lui abandonnant ainsi le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Elimélek et prit de ce fait Noémie, mais comme Noémie avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, sa belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin d’élever un enfant pour le nom d’Elimélek. À la naissance de l’enfant, Obed, les voisines dirent : “ Un fils est né à Noémie ”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Elimélek et de Noémie. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur fils signifiant “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”. Jéhovah bénit cette action puisqu’Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans l’ascendance directe de Jésus Christ – it-2 Mariage léviratique


    Retirer ou oter la sandale d’un homme qui refusait de consommer le mariage léviratique confirmait donc qu’il avait renoncé à sa position et à son droit d’engendrer un héritier pour son frère décédé. Cela était honteux


    Boaz a respecté scrupuleusement la disposition que Jéhovah avait instaurée


    L’homme ne dit pas au juste comment il ‘ruinerait son propre héritage’, mais s’il dépensait de l’argent pour acheter le champ, il diminuerait sa fortune. De plus, c’est le fils de Ruth, et non pas un des fils qu’il a peut-être déjà, qui recevra ce champ.


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    De la moisson des orges en avril jusqu’à celle des blés en juin, Ruth glane dans les champs de Boaz. Les semaines passent. Noémie pense sans doute à ce qu’elle pourrait faire pour sa belle-fille. En Moab, elle était convaincue qu’elle ne pourrait jamais aider Ruth à se remarier (Ruth 1:11-13). Mais maintenant, elle n’en est plus si sûre. « Ma fille, dit-elle un jour à Ruth, ne dois-je pas chercher pour toi un lieu de repos ? » (Ruth 3:1). La coutume à l’époque veut que les parents trouvent un conjoint pour leurs enfants. Noémie désire par conséquent procurer à Ruth, qui est devenue comme une fille pour elle, « un lieu de repos », autrement dit la sécurité et la protection qu’offrent un foyer et un mari. Que peut-elle bien faire ?

    Noémie prépare donc un plan d’action. On imagine que Ruth ouvre tout grand les yeux lorsque sa belle-mère lui en parle. La Loi de Jéhovah est un peu nouvelle pour elle. La jeune femme ne connaît pas encore toutes les coutumes des Israélites. Mais comme elle a beaucoup de respect pour Noémie, elle l’écoute très attentivement. Ce que Noémie lui conseille de faire lui semble peut-être étrange, gênant, voire humiliant. Pourtant, Ruth accepte humblement : « Tout ce que tu me dis, je le ferai » (Ruth 3:5).

    Les jeunes ont parfois du mal à écouter l’avis de ceux qui sont plus âgés et plus expérimentés. Ils pensent souvent que ceux qui sont plus vieux ne comprennent pas vraiment leurs difficultés. L’exemple d’humilité de Ruth nous rappelle qu’il est de notre intérêt d’écouter quelqu’un de sage qui nous aime et qui veut notre bien – ia p44


    Sur l’aire de battage - Le travail touche à sa fin. Boaz supervise le vannage de son grain. Après avoir mangé avec appétit, il s’allonge près du grand tas de céréales. Apparemment, cette pratique courante permet de protéger la récolte contre les voleurs. Boaz s’est installé pour la nuit. C’est le moment de mettre à exécution le plan de Noémie. Ruth s’approche. Son cœur bat à toute vitesse. L’homme dort profondément. Comme Naomi le lui a demandé, elle découvre les pieds de Boaz et se couche là. Le temps passe. Cette attente doit lui sembler une éternité. Enfin, vers minuit, Boaz s’étire. Tremblant de froid, il se redresse, sûrement pour recouvrir ses pieds. Mais il se rend compte que quelqu’un est près de lui. « Voyez, une femme était couchée à ses pieds ! » dit le récit (Ruth 3:8).

    « Qui es-tu ? » demande Boaz. Une voix sans doute tremblante répond : « Je suis Ruth, ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur » (Ruth 3:9). Lorsque Boaz finit par se réveiller, l’action symbolique de Ruth lui permet certainement de comprendre la signification de sa requête, car il ‘ étend le pan de son vêtement sur son esclave ’. Par son geste, Ruth fait prendre conscience à ce Judéen âgé qu’il a une responsabilité en tant que racheteur, puisqu’il est un parent de Mahlôn, son mari décédé. Ruth a agi selon les coutumes de l’époque, disparues depuis longtemps. Juger ce qu’elle a fait en fonction des valeurs perverties d’aujourd’hui n’a donc pas de sens. La réaction de Boaz montre clairement que pour lui l’attitude de Ruth était tout à fait pure et honorable.

    Se coucher aux pieds de quelqu’un. Quand Ruth voulut rappeler à Boaz sa position de racheteur, elle vint de nuit et se coucha à ses pieds après les avoir découverts. Quand il se réveilla, elle lui dit : “ Je suis Ruth ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur. ” Elle montrait ainsi qu’elle était disposée à contracter un mariage léviratique (Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque). — Ruth 3:6-9. – ia p45

    Le ton doux et apaisant de Boaz rassure probablement Ruth : « Bénie sois-tu de Jéhovah, ma fille. Tu as montré ta bonté de cœur encore mieux la deuxième fois que la première, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches » (Ruth 3:10). Il est évident que, aux yeux de Boaz, les manières d’agir de Ruth étaient tout à fait pures. C’est en effet « la deuxième fois » que Ruth fait preuve d’amour fidèle. « La première », c’est lorsqu’elle est partie en Israël avec Naomi pour prendre soin d’elle. Boaz est conscient qu’une jeune femme comme Ruth aurait très bien pu se chercher un mari beaucoup plus jeune, riche ou pauvre. Au lieu de cela, elle veut faire du bien non seulement à Noémie, mais aussi au mari décédé de Naomi. Elle souhaite perpétuer le nom d’Élimélek. Pas étonnant que Boaz soit impressionné par cette jeune femme qui fait passer les intérêts des autres avant les siens 

    Boaz poursuit : « Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme » (Ruth 3:11). La voix de Ruth a dû laisser transparaître une certaine anxiété, ce qui a incité Boaz à la rassurer en ces termes : “ Maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme. ” Il se réjouit à l’idée d’épouser Ruth. Peut-être qu’il n’est pas totalement surpris par cette demande de rachat. Cela dit, Boaz est quelqu’un de droit. Il ne va pas agir uniquement selon sa préférence. Il informe Ruth qu’il existe un racheteur plus proche que lui dans la famille du mari de Noémie. Il va tout d’abord aller voir cet homme pour lui proposer d’épouser Ruth.

    Quelle satisfaction pour Ruth d’entendre de la bouche de Boaz qu’elle est connue parmi le peuple comme “ une excellente femme ” ! Il y a de grandes chances pour que son empressement à connaître Jéhovah et à le servir ait largement contribué à cette réputation. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Noémie et son peuple en s’adaptant volontiers à un mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, nous chercherons à témoigner un profond respect à nos semblables quelles que soient leurs habitudes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation. – TG2012  1/10 p23

    Ruth 3:11 — Qu’est-ce qui valait à Ruth sa réputation d’“ excellente femme ” ? Ruth était admirée non pour une ‘ parure extérieure qui consiste à se tresser les cheveux ’ ou à “ mettre des ornements en or ou bien à porter des vêtements de dessus ”. Non, c’était en raison de “ la personne cachée du cœur ”, sa fidélité et son amour, son humilité, son application au travail et son abnégation. Toute femme qui craint Dieu et souhaite se forger une réputation semblable à celle de Ruth doit s’efforcer de cultiver ces qualités – TG2010/4

    Boaz demande à Ruth de se recoucher et de se reposer jusqu’au matin. Elle pourra alors rentrer chez elle sans être remarquée. Il souhaite protéger la réputation de Ruth ainsi que la sienne ; les gens pourraient les accuser d’avoir commis un acte immoral. Ruth se recouche donc aux pieds de Boaz. Elle est certainement plus détendue maintenant qu’elle a reçu de lui une réponse si gentille. Puis, avant le lever du jour, elle se lève. Boaz remplit la cape de Ruth d’une bonne mesure d’orge, et elle retourne à Bethléhem (Ruth 3:13-15).

    Quelle satisfaction pour Ruth de repenser à ce que Boaz lui a dit ! Elle est connue parmi le peuple comme « une excellente femme ». Il y a de grandes chances que son vif désir de connaître Jéhovah et de le servir y soit pour quelque chose. Elle a également fait preuve d’une grande bonté et de beaucoup de sensibilité envers Naomi et son peuple, notamment en s’adaptant volontiers à un nouveau mode de vie et à des coutumes qui lui étaient étrangères. Pour imiter la foi de Ruth, respectons profondément nos semblables, quels que soient leurs modes de vie et leurs coutumes. Cela nous vaudra certainement une bonne réputation.

    Ruth 3:14 — Pourquoi Ruth et Boaz se sont-ils levés avant l’aurore ? Ce n’était pas pour tenir secret un acte immoral qui aurait eu lieu durant la nuit. Les actions de Ruth durant cette nuit correspondaient apparemment à ce que prévoyaient les usages lorsqu’une femme souhaitait que s’exerce le lévirat. Elle a agi en conformité avec les recommandations de Naomi. Qui plus est, la réponse de Boaz montre clairement qu’il ne voyait aucun mal dans l’attitude de Ruth (Ruth 3:2-13). Il semble que Ruth et Boaz se soient levés tôt pour ne donner à personne des raisons de répandre des rumeurs sans fondement.

    Le lévirat - Le mot français « lévirat » vient d’un mot latin qui veut dire « beau-frère ». Le mariage léviratique était une coutume qui voulait qu’un homme se marie avec la veuve de son frère si celui-ci était mort sans avoir eu de fils. On considérait que les enfants qui naissaient de cette union étaient les descendants de son frère décédé. Cette coutume a plus tard été intégrée à la Loi mosaïque

    Ruth 3:15 — Qu’indique le fait que Boaz ait donné à Ruth six mesures d’orge ? Ce geste laissait peut-être entendre que, de la même façon que six journées ouvrées étaient suivies d’un jour de repos, Ruth connaîtrait bientôt un jour de repos. Boaz allait veiller à ce qu’elle ait “ un lieu de repos ” dans la maison de son mari (Ruth 1:9 ; 3:1). Mais il se peut aussi que les six mesures d’orge aient correspondu au poids maximum que Ruth était en mesure de porter sur sa tête.

    Lorsque Ruth arrive, Naomi lui demande : « Qui es-tu ma fille ? » Pourquoi cette question ? Peut-être parce qu’il fait encore sombre ou qu’elle souhaite savoir si la situation de Ruth est sur le point de changer et si un mariage se prépare. Ruth raconte immédiatement à sa belle-mère tout ce qui s’est passé. Elle lui montre aussi la belle quantité d’orge que Boaz lui a offerte (Ruth 3:16, 17).

    Naomi conseille à Ruth de rester tranquillement à la maison ce jour-là au lieu d’aller glaner. Elle affirme : « Cet homme n’aura de repos qu’il n’ait terminé l’affaire aujourd’hui même » (Ruth 3:18).

    Naomi ne s’est pas trompée. Boaz se rend à la porte de la ville, où les anciens ont l’habitude de se réunir. Il attend que le parent le plus proche d’Élimélek passe par là. Devant témoins, Boaz lui offre la possibilité d’être le racheteur et d’épouser Ruth. Mais l’homme refuse parce qu’il a peur de ruiner son propre héritage. Boaz annonce alors à tous qu’il sera le racheteur : il achètera tout ce qui appartenait à Élimélek et épousera Ruth, la veuve de Malhôn, qui était fils d’Élimélek. Il explique qu’il désire ainsi « faire se lever le nom du mort sur son héritage » (Ruth 4:1-10). C’est véritablement un homme droit qui fait passer les intérêts des autres avant les siens.

    Ruth se marie avec Boaz. Le récit ajoute : « Jéhovah lui accorda de concevoir et elle mit au monde un fils. » Les femmes de Bethléhem reconnaissent que Noémie est bénie et que Ruth vaut mieux pour elle que sept fils. Le fils de Ruth sera un ancêtre du célèbre roi David (Ruth 4:11-22). Et David sera un ancêtre de Jésus Christ (Mat. 1:1).

    Ruth a vraiment été bénie. Noémie aussi. Elle a en effet participé à l’éducation de l’enfant comme si c’était le sien. Les exemples de ces deux femmes nous rappellent que Jéhovah remarque tous ceux qui le servent fidèlement parmi son peuple et qui humblement travaillent dur pour prendre soin de leur famille. Comme le montre l’histoire de Boaz, de Noémie et de Ruth, il récompense toujours les hommes et les femmes de foi. –ia p45

    Le lendemain matin, Boaz appelle “ un tel ”, un parent plus proche de Noémie. Devant les habitants et les anciens de la ville, Boaz déclare : ‘ J’ai pensé que je devais t’informer de ton droit de racheter à Noémie la parcelle de terre qui appartenait à son mari, Elimélek, car elle doit la vendre. La rachèteras-tu ? Sinon, je ferai le rachat. ’ Sur ce, un tel lui dit qu’il fera le rachat. — Ruth 4:1-4.

    Mais un tel va être surpris. En effet, Boaz le prévient devant tous les témoins : “ Le jour où tu achèteras le champ de la main de Noémie, c’est aussi de Ruth la Moabite, la femme du mort, que tu devras l’acheter, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage. ” Craignant de dilapider son propre héritage, le parent proche perd son droit de rachat quand il répond : “ Je ne peux pas faire le rachat. ” — Ruth 4:5, 6.

    Selon la coutume, celui qui refusait un rachat devait ôter sa sandale et la donner à son compagnon. Quand donc le racheteur dit à Boaz : “ Achète-le pour toi ”, il ôte sa sandale. Boaz déclare alors aux anciens et à tout le peuple : “ Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète bel et bien de la main de Noémie tout ce qui appartenait à Elimélek et tout ce qui appartenait à Kiliôn et à Mahlôn. Et aussi Ruth la Moabite, la femme de Mahlôn, oui je l’achète pour moi comme femme, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage [...]. Vous êtes témoins aujourd’hui. ” — Ruth 4:7-10.

    Tout le peuple qui était dans la porte dit à Boaz : “ Que Jéhovah accorde à la femme qui entre dans ta maison d’être comme Rachel et comme Léa, qui ont toutes deux bâti la maison d’Israël ; et toi, montre ta valeur en Éphratha et fais-toi un nom remarquable dans Bethléhem. ” — Ruth 4:11, 12.

    Avec la bénédiction du peuple, Boaz prend Ruth pour femme. Elle lui donnera un fils du nom d’Obed, et c’est ainsi qu’elle et Boaz deviendront des ancêtres du roi David et donc de Jésus Christ. Alors les femmes se mettent à dire à Naomi: “Béni soit Jéhovah, qui ne t’a pas laissé manquer aujourd’hui de racheteur, pour que son nom soit proclamé en Israël! Et il est devenu celui qui rétablit ton âme et qui aura à sustenter ta vieillesse, car ta belle-fille l’a enfanté, elle qui t’aime et qui vaut mieux pour toi que sept fils naturels.” Transportée de joie, Noémie met l’enfant sur son sein et lui sert de nourrice. Ruth 4:13-16  - TG2003 15/4 p25

    “Un fils est né à Noémie”, disent les voisines. Elles considèrent l’enfant comme le fils d’Elimélek et de sa veuve. Et pourquoi pas? Ruth est devenue la femme de Boaz à la place de Noémie, qui est âgée, conformément à la loi du lévirat. Boaz et Ruth ont donc servi Jéhovah. Notons en passant que les voisines appellent l’enfant du nom d’“Obed”, qui signifie “serviteur” ou “celui qui sert”. Il est l’héritier légal de la maison d’Elimélek le Judéen. Il est plus tard devenu le grand-père du roi David — Ruth 4:17. Imagine la joie que Noémie devait ressentir quand elle tenait le petit Obed dans ses bras ! Elle devait certainement remercier Jéhovah de tout son cœur. Mais le meilleur est encore à venir pour Noémie et Ruth. Lors de la résurrection, elles découvriront qu’Obed a été un ancêtre du Messie, Jésus Christ !

    La leçon pour nous ? Quand nous rencontrons des épreuves, il peut nous arriver de nous sentir découragés et même d’avoir le cœur brisé. Et la situation peut être encore plus difficile si nous avons l’impression qu’il n’y a pas de solution à nos problèmes. Dans ces moments-là, comptons entièrement sur notre Père céleste et restons proches de nos frères et sœurs. Jéhovah ne fera peut-être pas disparaître nos épreuves. Il n’a pas ressuscité le mari et les fils de Noémie. Mais il nous aidera à endurer, par exemple en incitant nos compagnons à nous manifester un amour fidèle

    Plusieurs mois ont passé depuis que Boaz a dit à Ruth: “Que Jéhovah récompense ta façon d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah!” (Ruth 2:12). Maintenant, en engendrant Obed, Boaz est devenu un instrument de la bénédiction qu’il avait souhaitée à la jeune Moabite. Plus tard, Obed, descendant de Juda par Pérès, Hesron, Ram, Amminadab, Nahschon, Salmon et Boaz, aura lui-même un fils du nom de Jessé qui deviendra le père de David, deuxième roi d’Israël. — Ruth 4:18-22.

    Cette histoire authentique prouve que Jéhovah dirigeait le choix des individus qui devaient préserver la plus importante lignée humaine, celle qui allait aboutir au Messie, Jésus Christ. Certes, les femmes israélites mariées aux hommes de la tribu de Juda pouvaient espérer contribuer à la lignée humaine du Messie. Mais le fait qu’une Moabite eut ce privilège illustre bien le principe selon lequel “cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié”. (Rom. 9:16.) Ruth a choisi Jéhovah pour Dieu et celui-ci dans sa grande pitié, lui a accordé “un salaire parfait” en permettant que cette humble femme devienne un maillon de la chaîne humaine des ancêtres du Messie. —

    Tout au long de ce récit, depuis sa première salutation bienveillante à l’adresse des travailleurs jusqu’au moment où il a accepté la responsabilité de perpétuer le nom de famille d’Elimélek, Boaz s’est montré un homme remarquable, un homme d’action et de décision, néanmoins maître de lui-même et intègre, qui avait la foi. De plus, il était généreux et bon, moralement pur et il obéissait sans réserve aux commandements de Jéhovah.

    Ruth est un modèle d’amour pour Jéhovah, d’amour fidèle envers Naomi, ainsi que de zèle et d’humilité. On comprend pourquoi on la considérait comme “ une excellente femme ”. Elle ne mangeait pas “ le pain de la paresse ”. Grâce à son dur travail, elle avait de quoi partager avec sa belle-mère dans le besoin. En s’occupant de Noémie, Ruth a certainement goûté au bonheur de donner. - TG2003 15/4 p25

    Ce “salaire parfait” que Dieu accorda à la fidèle Ruth doit très certainement inciter les gens réfléchis à s’approcher de Jéhovah avec une foi absolue, confiants qu’il existe et qu’il “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. (Héb. 11:6.) Oui, le livre de Ruth représente Jéhovah comme un Dieu d’amour qui intervient en faveur de ceux qui se sont voués à lui. De plus, il prouve que le dessein de Dieu n’échoue jamais. Par conséquent, nous pouvons et nous devons adopter la même attitude d’esprit que David, qui déclara: “Nous pousserons des cris joyeux à cause de ton salut, et au nom de notre Dieu nous élèverons nos bannières. Que Jéhovah accomplisse toutes tes demandes! À présent je sais que Jéhovah sauve assurément son oint. Il lui répond de ses saints cieux par les puissants actes sauveurs de sa droite.” — Ps. 20:5, 6.

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    Perles spirituelles (10 min) : Ruth 1-2

    Ruth 1:20, 21 : Pourquoi Noémi a-t-elle dit que Jéhovah lui avait rendu la vie amère ? (w05 1/3 27 § 1).

    « Mais elle leur disait : « Ne m’appelez pas Noémi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu la vie très amère. 21 J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. Pourquoi m’appelez-vous Noémi, alors que Jéhovah lui-même s’est opposé à moi et que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur ? »

    Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était à l’origine de ses malheurs ? Non, et Naomi n’a pas accusé Dieu d’avoir commis quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d’ajouter qu’à l’époque le “ fruit du ventre ” était considéré comme une bénédiction divine et la stérilité comme une malédiction. Naomi n’avait pas de petits-enfants, et ses deux fils étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c’était Jéhovah qui l’avait humiliée - w05 1/3 27 § 1


    Naomi se voyait abandonnée, une femme dépourvue de postérité ou n’ayant pas le pouvoir d’en produire une. Elle était comme une “épouse complètement abandonnée et peinée d’esprit, et comme une épouse du temps de la jeunesse et qu’on a alors rejetée”. À une époque où le fruit des entrailles pouvait être considéré comme une bénédiction de la part de Jéhovah et la stérilité comme une malédiction, Naomi pensait être en droit de déclarer : “C’est Jéhovah qui m’a humiliée.” La réaction de Naomi est à la fois naturelle et compréhensible. Elle ne s’est pas effondrée spirituellement  – TG1972 p302


    Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ”- TG2009  1/ 2 p14


    Comment Jéhovah a-t-il réagi aux paroles pleines d’amertume de Noémi ? Il n’a pas abandonné cette femme fidèle qui était désespérée. Au contraire, il a fait preuve d’empathie envers elle. Il sait que « l’oppression peut rendre fou un sage » (Eccl. 7:7). Il a donc aidé Noémi à discerner qu’il était toujours là pour la soutenir. Comment s’y est-il pris ? . Il a poussé Ruth à témoigner de l’amour fidèle à Noémi. Avec dévouement et gentillesse, Ruth a aidé sa belle-mère à retrouver son équilibre affectif et spirituel.

    Que nous apprend l’exemple de Ruth ? L’amour fidèle nous pousse à aider ceux qui sont en souffrance. Tout comme Ruth a soutenu Noémi, des frères et sœurs bienveillants sont heureux d’apporter leur aide aux membres de leur assemblée qui sont découragés ou déprimés. Ils aiment leurs frères et sœurs, et ils veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour les. Ils suivent ainsi le conseil de Paul : « Parlez de façon consolante à ceux qui sont déprimés, soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Souvent, le meilleur moyen d’aider quelqu’un qui est découragé, c’est de l’écouter patiemment et de l’assurer de notre amour. Jéhovah nous sera reconnaissant du soutien que nous apportons à un de ses précieux serviteurs. On lit en Proverbes 19:17 : « Celui qui témoigne de la bonté au petit prête à Jéhovah, qui le récompensera pour ce qu’il fait. » TG2021/11


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    C’est la famine qui a décidé Élimélek et sa femme Naomi, accompagnés de leurs deux fils, à quitter leur pays, Israël, et à s’établir comme résidents étrangers en Moab. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient pratiquer leur culte régulièrement à l’endroit que Jéhovah avait choisi. Naomi a réussi à garder une foi forte. Cela ne l’a pas empêchée d’être accablée de chagrin quand son mari est mort. Ruth 1:2, 3. TG2012 1/7p23


    Nul doute que Noémie a souffert de nouveau lorsque plus tard ses fils ont épousé des femmes moabites (Ruth 1:4). Naomi savait tous les efforts qu’avait faits Abraham, l’ancêtre de sa nation, pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, qui adorait Jéhovah. Plus tard, la Loi mosaïque avait mis en garde les Israélites contre le danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers : ils risquaient d’amener le peuple de Dieu à tomber dans l’idolâtrie. — TG2012 1/7


    Pourtant, Malôn et Kiliôn se sont tout de même mariés avec des femmes moabites. Malgré son inquiétude ou sa déception, Naomi a manifestement fait de son mieux pour témoigner une bonté et un amour authentiques à ses belles-filles, Ruth et Orpa. Peut-être espérait-elle que toutes deux en viendraient un jour à adorer Jéhovah comme elle. Quoi qu’il en soit, tant Ruth qu’Orpa appréciaient grandement Naomi. Les relations qu’elles avaient nouées leur ont été précieuses lorsque le malheur a frappé. Les deux jeunes femmes se sont retrouvées veuves, sans avoir de descendance. — Ruth 1:5.


    La religion de Ruth l’a-t-elle préparée à un tel drame ? Difficile à croire. Les Moabites adoraient une foule de dieux, dont le principal : Kemosh. La religion moabite n’était, semble-t-il, pas exempte de la brutalité et des horreurs courantes à l’époque, comme les sacrifices d’enfants. Tout ce que Ruth a appris de Malôn ou de Naomi sur Jéhovah, le Dieu d’Israël plein d’amour et de miséricorde, l’a certainement surprise. Quelle différence ! Jéhovah exerce sa domination avec amour, non avec tyrannie  À la suite de son deuil, Ruth a dû se rapprocher encore de Naomi et a dû apprécier d’entendre cette femme âgée parler de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, de ses œuvres merveilleuses, et de l’amour et de la miséricorde qu’il a manifestés à son peuple.

    Naomi aimait entendre parler de son pays. Un jour, elle a appris, peut-être par un marchand ambulant, que la famine avait cessé en Israël. Jéhovah s’était occupé de son peuple. Une fois de plus, Bethléhem méritait bien son nom qui signifie “ Maison du Pain ”. Naomi a décidé de retourner chez elle. — Ruth 1:6.

    Qu’allaient faire Ruth et Orpa (Ruth 1:7) ? L’épreuve qu’elles avaient traversée les avait rapprochées de Naomi. Ruth semblait tout particulièrement attirée par la bonté de Naomi et sa foi inébranlable en Jéhovah. Les trois veuves se sont mises en route pour Bethléhem en Juda.

    Le livre de Ruth nous rappelle que le malheur frappe autant les bons que les méchants (Ecclésiaste 9:2, 11). Il nous montre également que face à une perte insupportable, il est sage de chercher du réconfort auprès de nos semblables, surtout de ceux qui trouvent refuge en Jéhovah, le Dieu que Naomi adorait. —


    Tandis que les kilomètres s’allongent derrière les trois veuves, un autre souci pèse sur Naomi. Elle pense aux deux jeunes femmes à ses côtés et à l’amour qu’elles ont manifesté envers elle et ses fils. Elle a peur d’alourdir leur fardeau. Si ses deux belles-filles quittent leur pays et viennent avec elle, que pourra-t-elle faire pour elles à Bethléhem ?

    Elle finit par s’exprimer : “ Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. ” Elle formule également l’espoir que Jéhovah les récompense en donnant à chacune d’elles un nouveau mari et une nouvelle vie. “ Puis elle les embrassa, nous dit le récit ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. ” On comprend aisément pourquoi Ruth et Orpa sont si attachées à cette femme pleine de bonté et d’abnégation. Toutes deux la supplient : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” — Ruth 1:8-10.

    Naomi insiste. Elle explique avec fermeté qu’elle ne leur sera d’aucune aide en Israël, étant donné qu’elle n’a plus de mari pour subvenir à ses besoins ni de fils à leur donner en mariage et que la situation ne risque pas de changer ! Elle confie que cette impuissance est source d’amertume pour elle. — Ruth 1:11-13.

    Orpa se rend compte que Naomi a raison. Elle a une famille en Moab : sa mère et un foyer qui l’attendent. Il semble plus raisonnable qu’elle reste en Moab. Alors, le cœur gros, elle embrasse Naomi et fait demi-tour. — Ruth 1:14

    Les arguments de Naomi s’appliquent également à Ruth. Pourtant, que fait-elle ? Le récit poursuit : “ Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. ” Naomi s’est peut-être remise en marche mais elle s’aperçoit que Ruth la suit à quelque distance. “ Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux, fait-elle observer. Retourne avec ta belle-sœur veuve. ” (Ruth 1:15). Les paroles de Naomi révèlent un détail essentiel au lecteur. Orpa est retournée non seulement vers son peuple, mais aussi vers “ ses dieux ”. Elle restera une adoratrice de Kemosh et d’autres faux dieux. Ruth fera-t-elle le même choix ?

    Ruth 1:14-16. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. Ruth a pris une autre décision. Elle a renoncé aux aises et à la sécurité de la vie dans son pays natal et est restée fidèle à Jéhovah. Le fait de cultiver un amour fidèle pour Dieu et de manifester un esprit d’abnégation nous aidera à résister aux désirs égoïstes et à ne pas reculer pour la destruction ’TG2005 1/3


    Montre-toi persévérant. Quand Ruth lui a dit qu’elle voulait s’installer en Juda avec elle, Noémie a d’abord refusé. Mais Ruth n’a pas renoncé. Que s’est-il alors passé ? « Quand Noémie vit que Ruth insistait pour l’accompagner, elle n’essaya plus de l’en empêcher » (Ruth 1:15-18).

    Application : Il faut de la patience pour aider quelqu’un qui est déprimé. Alors, ne renonce pas trop vite. Une sœur qui traverse des moments difficiles refusera peut-être au départ l’aide que tu lui proposes. Mais l’amour fidèle te poussera à lui rester attaché (Gal. 6:2). Ne cesse pas d’espérer qu’un jour elle acceptera la main que tu lui tends. – TG2021/11p/ §16,17


    Sur cette route isolée, face à Naomi, Ruth n’a aucune hésitation. Elle déborde d’amour pour Naomi — et pour le Dieu qu’elle adore. Voilà pourquoi elle dit : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ” — Ruth 1:16, 17.

    Les paroles de Ruth sont remarquables, à tel point qu’elles sont restées célèbres bien après sa mort et trouvent toujours un écho 3 000 ans plus tard. Elles illustrent à merveille une qualité précieuse de Ruth : son amour fidèle. Elle suivra Naomi où qu’elle aille. Seule la mort pourra les séparer. Le peuple de Naomi deviendra son peuple, car Ruth est prête à abandonner tout ce qui fait partie de sa vie en Moab, y compris les dieux moabites. Contrairement à Orpa, Ruth peut dire de tout cœur qu’elle souhaite que Jéhovah, le Dieu de Naomi, soit également son Dieu.

    Bien sûr, parler de l’amour fidèle est une chose ; manifester cette qualité par des actes en est une autre. Ruth a eu la possibilité de démontrer son amour fidèle non seulement envers Naomi, mais aussi envers le Dieu qu’elle s’est choisi, Jéhovah.

    Notons au passage que Ruth n’emploie pas seulement le titre impersonnel “ Dieu ” comme le feraient de nombreux étrangers ; elle utilise également le nom personnel de Dieu, Jéhovah.

    Noémie a finalement compris que Jéhovah agissait dans sa vie. Il s’était servi de Ruth pour la soutenir pendant son voyage de retour (Ruth 1:16). Et elle l’avait vu agir en sa faveur quand Boaz, un de leurs « racheteurs », avait généreusement pourvu à leurs besoins (Ruth 2:19, 20b). « Maintenant je comprends que Jéhovah ne m’a jamais abandonnée, a-t-elle dû se dire. Depuis le début, il était là pour moi ! ». Comme Noémie a dû être reconnaissante à Ruth et à Boaz de ne pas avoir renoncé à l’aider ! On peut imaginer la joie que tous les trois ont ressentie.

    Que nous a appris le livre de Ruth sur l’amour fidèle ? L’amour fidèle nous pousse à ne pas renoncer à aider nos frères et sœurs qui traversent des moments difficiles. Il nous incite aussi à faire des sacrifices pour leur venir en aide. - TG2021/11 p8
    Elles poursuivent donc leur voyage, à deux, sur l’interminable route menant à Bethléhem. Selon une estimation, le trajet a pu prendre jusqu’à une semaine. Mais chacune trouve sans doute en la compagnie de l’autre un certain réconfort face au chagrin.

    Les sources de chagrin ne manquent pas aujourd’hui. Nous vivons les “ temps critiques, difficiles à supporter ”, annoncés dans la Bible, qui nous apportent toutes sortes de malheurs et de souffrances. Comme Ruth, il nous faut cultiver l’amour fidèle. C’est le genre d’amour qui se cramponne à celui qui en est l’objet et qui refuse de le lâcher, une motivation puissante pour faire le bien dans ce monde triste. Il est nécessaire dans les liens du mariage, dans les relations familiales, dans les amitiés et dans la congrégation chrétienne. En cultivant ce genre d’amour, nous imitons l’excellent exemple de Ruth.

    Les deux femmes arrivent enfin à Bethléhem, un village à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Il semble qu’à une époque Naomi et sa famille étaient des gens en vue dans cette petite ville, à en juger par l’agitation suscitée par l’annonce de son retour. Les femmes la regardent d’un air dubitatif : C’est bien Naomi ? Naturellement, son séjour en Moab a laissé des traces : son visage et son allure trahissent les années d’épreuves et de chagrin. — Ruth 1:19.

    Ne te vexe pas facilement. Quand Noémie et Ruth sont arrivées à Bethléem, Noémie a rencontré ses anciennes voisines. Elle leur a alors raconté : « J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides » (Ruth 1:21). Imagine ce que Ruth a dû ressentir en entendant Noémie dire cela ! Ruth avait fait tout son possible pour aider Noémie. Elle avait pleuré avec elle, elle l’avait réconfortée et elle avait marché avec elle pendant des jours et des jours. Et malgré tout cela, Noémie a dit : « Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. » Elle n’a même pas mentionné le soutien que lui avait apporté Ruth, qui se tenait à côté d’elle. Cela a dû faire beaucoup de peine à Ruth ! Pourtant, elle est restée attachée à Noémie.

    Application : Une sœur qui traverse une situation pénible peut avoir au départ des paroles blessantes à ton égard malgré tous les efforts que tu fais pour essayer de la soutenir. Mais ne te vexe pas pour cela. Ne te désintéresse pas d’elle et demande à Jéhovah de t’aider à trouver un moyen de la réconforter (Prov. 17:17). - TG2021/11p/ §18,19


    Alors que les deux femmes s’installent à Bethléhem, Ruth réfléchit à la meilleure façon de subvenir à ses besoins et à ceux de Naomi. Elle apprend que la Loi donnée par Jéhovah aux Israélites comporte une disposition bienveillante envers les pauvres. Elle les autorise à aller dans les champs au moment de la moisson et à passer derrière les moissonneurs pour glaner le grain restant ainsi que ce qui a poussé à la lisière et dans les coins des parcelles. —

    C’est le moment de la moisson de l’orge, probablement le mois d’avril dans nos calendriers modernes, et Ruth va aux champs pour voir qui va l’autoriser à glaner sur ses terres. Elle tombe par hasard sur les champs d’un dénommé Boaz, riche propriétaire et parent d’Élimélek, le mari décédé de Naomi. Même si la Loi lui donne le droit de glaner, elle ne le considère pas comme un dû ; elle demande la permission au jeune homme qui est préposé sur les moissonneurs. Il la lui accorde. Ruth se met immédiatement au travail. — Ruth 1:22–2:3, 7.

    Ruth 2:2. Ruth était décidée à tirer parti du glanage, une disposition prise en faveur des étrangers et des affligés. Ruth était d’une grande humilité. Un chrétien dans le besoin ne devrait pas estimer déshonorant d’accepter l’aide bienveillante de ses compagnons ou les subsides de l’État auxquels il a droit. - ’TG2005 1/3

    Ruth 2:7. Alors que le glanage était pour elle un droit, Ruth a demandé la permission de glaner avant de le faire (Lévitique 19:9, 10). C’était de sa part une marque d’humilité. La sagesse nous dicte de ‘ chercher l’humilité ’, car “ les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix ”- ’TG2005 1/3

    Ruth 2:11. Pour Naomi, Ruth n’était pas simplement une parente, mais une véritable amie (Proverbes 17:17). L’amitié qui liait ces deux femmes était solide, parce qu’elle reposait sur des qualités comme l’amour, la fidélité, l’empathie, la bonté et l’abnégation. Mais plus important encore, elle reposait sur la spiritualité ainsi que sur leur désir de servir Jéhovah et de faire partie de ses adorateurs. Nous avons nous aussi d’excellentes occasions de nouer des amitiés authentiques avec des adorateurs du vrai Dieu. - ’TG2005 1/3

    En vue du mariage : Un homme se renseignera sur la chrétienne qu’il envisage d’épouser. D’après la Bible, c’est ce qu’a fait Boaz envers Ruth, avec qui il s’est plus tard marié. Quand celle-ci lui a demandé : “ Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ? ” Boaz lui a répondu : “ On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait. ” (Ruth 2:10-12). Boaz ne s’est pas contenté de constater personnellement que Ruth était une femme fidèle, dévouée et travailleuse, mais il a également recueilli les impressions favorables d’autres personnes. Pareillement, votre conduite influera sur l’idée qu’on se fera de vous comme conjoint. – TG2000  15/4 p19

    Ruth 2:12 — Quel “ salaire parfait ” Ruth a-t-elle reçu de Jéhovah ? Ruth a eu un fils et le privilège de devenir un maillon dans la lignée la plus importante de l’Histoire, celle de Jésus Christ. —

    La Loi mosaïque interdisait aux paysans de dépouiller le sol de tous ses produits. Ainsi, ceux qui récoltaient le grain ne devaient pas moissonner complètement la lisière de leurs champs. Cette loi sur le glanage profitait à toute la société israélite. D’une part, elle encourageait le propriétaire terrien à la générosité, au désintéressement et à la confiance en la bénédiction de Jéhovah. D’autre part, elle incitait ceux qui glanaient à travailler dur, car le glanage était fatigant (Ruth 2:2-17). Glaner empêchait les pauvres d’avoir faim ou de devenir un fardeau pour la société. De plus, cette disposition les préservait du déshonneur de mendier ou de vivre de l’aumône. – TG2011  1/ 2 p15

    Représentons-nous Ruth qui glane derrière les moissonneurs. Pendant qu’ils coupent l’orge avec leur faucille, elle se baisse pour ramasser les épis tombés au sol ou ceux qu’ils ont laissés, elle lie les tiges en gerbes et les porte vers un endroit où elle pourra plus tard battre le grain. C’est un travail interminable et de plus en plus pénible à mesure que la matinée avance. Mais Ruth fait preuve d’endurance ; elle ne s’arrête que pour essuyer la sueur de son front et pour prendre un repas frugal dans “ la maison ”, certainement un abri aménagé pour offrir de l’ombre aux ouvriers.

    Rien n’indique que Ruth s’attend à être remarquée ; pourtant, c’est le cas. Boaz la voit et demande des renseignements au jeune surveillant de la moisson. Boaz est un homme de foi hors du commun. D’ailleurs, quand il salue ses ouvriers, il leur dit : “ Jéhovah soit avec vous. ” Certains parmi eux sont embauchés pour la journée, d’autres sont des étrangers, mais ils lui retournent sa bénédiction. Cet homme d’âge mûr qui aime Jéhovah manifeste un intérêt paternel à Ruth. — Ruth 2:4-7.

    Boaz demande à Ruth, en l’appelant “ ma fille ”, de continuer à venir dans ses champs pour glaner et de rester près des jeunes femmes de sa maisonnée pour éviter d’être importunée par des ouvriers. Il s’assure qu’elle ait de quoi manger. Mais surtout, il veut la féliciter et l’encourager. Comment ? — Ruth 2:8, 9, 14.

    Lorsque Ruth demande à Boaz ce qu’elle, une étrangère, a fait pour mériter cette bonté, il répond qu’il a entendu tout ce qu’elle a fait pour sa belle-mère, Naomi. Certainement que Naomi a parlé en bien de sa chère Ruth aux femmes de Bethléhem, et c’est venu aux oreilles de Boaz. Il sait aussi que Ruth s’est tournée vers le culte de Jéhovah, car il dit : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge. ” — Ruth 2:12.

    Quel encouragement pour Ruth ! En effet, elle a choisi de se réfugier sous les ailes de Jéhovah, comme un oisillon se blottit contre un parent qui le protège. Elle remercie Boaz de l’avoir rassurée et elle se remet au travail jusqu’au soir. — Ruth 2:13, 17.

    La foi de Ruth est un magnifique exemple pour nous qui nous débattons dans les difficultés économiques aujourd’hui. Elle n’est pas partie du principe que les autres lui devaient quoi que ce soit ; elle a plutôt été reconnaissante pour ce qui lui était proposé. Elle n’a pas eu honte de travailler longtemps et avec ardeur pour celle qu’elle aimait, même si la tâche était peu gratifiante. Elle a accepté volontiers et appliqué les conseils sages qui lui ont été donnés pour travailler en toute sécurité et en bonne compagnie. Plus important, elle n’a jamais perdu de vue qui était son véritable refuge : son Père protecteur, Jéhovah Dieu.

    Si nous imitons Ruth en faisant preuve d’amour fidèle, d’humilité, d’ardeur au travail et de reconnaissance, notre foi sera elle aussi un exemple pour les autres.

    Sois observateur et encourageant. Ruth avait témoigné de l’amour fidèle à Noémi, mais maintenant c’était elle qui avait besoin d’encouragements. Alors Jéhovah a incité Boaz à l’encourager. Boaz a dit à Ruth : « Que Jéhovah te bénisse pour ce que tu as fait. Reçois une pleine récompense de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, puisque tu es venue te réfugier sous ses ailes. » Ces paroles réconfortantes ont fait beaucoup de bien à Ruth. Elle lui a répondu : « Tu m’as consolé et tu m’as parlé, à moi ta servante, sur un ton rassurant » (Ruth 2:12, 13). Les belles paroles de Boaz, dites au bon moment, ont donné à Ruth la force de continuer à faire le bien.

     
    Application : Ceux qui font preuve d’amour fidèle envers les autres ont eux aussi parfois besoin d’encouragements. Tout comme Boaz a fait savoir à Ruth que sa bonté ne passait pas inaperçue, les anciens s’efforcent d’être observateurs et de remercier chaleureusement ceux qui apportent leur aide aux autres. Des encouragements sincères et dits au bon moment donnent aux frères et sœurs la force dont ils ont besoin pour continuer à faire le bien - TG2021/11p/ §20,21


    Un peu plus tard, Boaz a veillé à ce que Ruth puisse glaner une grande quantité de céréales pour elle et sa belle-mère (Ruth 2:14-18). Comment Noémi a-t-elle réagi à la générosité de Boaz ? Elle s’est exclamée : « Qu’il soit béni par Jéhovah, qui n’a pas renoncé à son amour fidèle envers les vivants et les morts ! » (Ruth 2:20a). Les sentiments de Noémi avaient bien changé ! Plus tôt, elle avait dit avec tristesse : « Jéhovah [...] s’est opposé à moi. » Et maintenant, elle s’écriait de joie : « Jéhovah [...] n’a pas renoncé à son amour fidèle. » Qu’est-ce qui l’a amenée à changer ainsi d’état d’esprit ?

    Ruth 2:15-17. Bien que Boaz lui ait facilité la tâche, Ruth “ continua de glaner dans le champ jusqu’au soir ”. Ruth était une femme travailleuse, honnête, glanant courageusement comme le prévoyait la Loi. Elle glanait activement derrière les ouvriers de Boaz du matin jusqu’au soir, ne s’asseyant dans la maison qu’un court instant et pour manger. Un chrétien devrait avoir une réputation de travailleur appliqué. - ’TG2005 1/3


    La loi relative au glanage ne précisait pas quelle quantité les cultivateurs devaient laisser aux pauvres. Il leur appartenait de définir quelle largeur de terrain ils ne moissonneraient pas à la lisière de leur champ. C’était là un moyen de leur enseigner la générosité. Cette loi leur offrait l’occasion de manifester leur reconnaissance au Garant de la moisson, car ‘ celui qui témoigne de la faveur au pauvre glorifie son Auteur ’. (Proverbes 14:31.) Boaz est en cela un exemple remarquable. Avec bonté, il a veillé à ce que Ruth, une veuve qui glanait dans ses champs, puisse ramasser une quantité suffisante de blé. Jéhovah a amplement récompensé sa générosité. — Ruth 2:15, 16  - TG2006  15/6 p20 §12


    Ruth 2:19-22. Le soir, Noémi et Ruth avaient des conversations agréables, l’aînée s’intéressant aux activités de la cadette, et les deux exprimant librement leurs pensées et leurs sentiments. Ne devrait-il pas en être ainsi dans une famille chrétienne ? ’TG2005 1/3


    Ruth 2:22, 23. À la différence de Dina, la fille de Jacob, Ruth a recherché la compagnie d’adorateurs de Jéhovah. Elle est un bel exemple pour nous. - ’TG2005 1/3


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    Perles spirituelles (10 min) : Ruth 1-2

    Ruth 1:20, 21 : Pourquoi Noémi a-t-elle dit que Jéhovah lui avait rendu la vie amère ? (w05 1/3 27 § 1).

    « Mais elle leur disait : « Ne m’appelez pas Noémi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a rendu la vie très amère. 21 J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. Pourquoi m’appelez-vous Noémi, alors que Jéhovah lui-même s’est opposé à moi et que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur ? »

    Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était à l’origine de ses malheurs ? Non, et Naomi n’a pas accusé Dieu d’avoir commis quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d’ajouter qu’à l’époque le “ fruit du ventre ” était considéré comme une bénédiction divine et la stérilité comme une malédiction. Naomi n’avait pas de petits-enfants, et ses deux fils étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c’était Jéhovah qui l’avait humiliée - w05 1/3 27 § 1


    Naomi se voyait abandonnée, une femme dépourvue de postérité ou n’ayant pas le pouvoir d’en produire une. Elle était comme une “épouse complètement abandonnée et peinée d’esprit, et comme une épouse du temps de la jeunesse et qu’on a alors rejetée”. À une époque où le fruit des entrailles pouvait être considéré comme une bénédiction de la part de Jéhovah et la stérilité comme une malédiction, Naomi pensait être en droit de déclarer : “C’est Jéhovah qui m’a humiliée.” La réaction de Naomi est à la fois naturelle et compréhensible. Elle ne s’est pas effondrée spirituellement  – TG1972 p302


    Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ”- TG2009  1/ 2 p14


    Comment Jéhovah a-t-il réagi aux paroles pleines d’amertume de Noémi ? Il n’a pas abandonné cette femme fidèle qui était désespérée. Au contraire, il a fait preuve d’empathie envers elle. Il sait que « l’oppression peut rendre fou un sage » (Eccl. 7:7). Il a donc aidé Noémi à discerner qu’il était toujours là pour la soutenir. Comment s’y est-il pris ? . Il a poussé Ruth à témoigner de l’amour fidèle à Noémi. Avec dévouement et gentillesse, Ruth a aidé sa belle-mère à retrouver son équilibre affectif et spirituel.

    Que nous apprend l’exemple de Ruth ? L’amour fidèle nous pousse à aider ceux qui sont en souffrance. Tout comme Ruth a soutenu Noémi, des frères et sœurs bienveillants sont heureux d’apporter leur aide aux membres de leur assemblée qui sont découragés ou déprimés. Ils aiment leurs frères et sœurs, et ils veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour les. Ils suivent ainsi le conseil de Paul : « Parlez de façon consolante à ceux qui sont déprimés, soutenez les faibles, soyez patients envers tous » (1 Thess. 5:14). Souvent, le meilleur moyen d’aider quelqu’un qui est découragé, c’est de l’écouter patiemment et de l’assurer de notre amour. Jéhovah nous sera reconnaissant du soutien que nous apportons à un de ses précieux serviteurs. On lit en Proverbes 19:17 : « Celui qui témoigne de la bonté au petit prête à Jéhovah, qui le récompensera pour ce qu’il fait. » TG2021/11


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    C’est la famine qui a décidé Élimélek et sa femme Naomi, accompagnés de leurs deux fils, à quitter leur pays, Israël, et à s’établir comme résidents étrangers en Moab. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient pratiquer leur culte régulièrement à l’endroit que Jéhovah avait choisi. Naomi a réussi à garder une foi forte. Cela ne l’a pas empêchée d’être accablée de chagrin quand son mari est mort. Ruth 1:2, 3. TG2012 1/7p23


    Nul doute que Noémie a souffert de nouveau lorsque plus tard ses fils ont épousé des femmes moabites (Ruth 1:4). Naomi savait tous les efforts qu’avait faits Abraham, l’ancêtre de sa nation, pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, qui adorait Jéhovah. Plus tard, la Loi mosaïque avait mis en garde les Israélites contre le danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers : ils risquaient d’amener le peuple de Dieu à tomber dans l’idolâtrie. — TG2012 1/7


    Pourtant, Malôn et Kiliôn se sont tout de même mariés avec des femmes moabites. Malgré son inquiétude ou sa déception, Naomi a manifestement fait de son mieux pour témoigner une bonté et un amour authentiques à ses belles-filles, Ruth et Orpa. Peut-être espérait-elle que toutes deux en viendraient un jour à adorer Jéhovah comme elle. Quoi qu’il en soit, tant Ruth qu’Orpa appréciaient grandement Naomi. Les relations qu’elles avaient nouées leur ont été précieuses lorsque le malheur a frappé. Les deux jeunes femmes se sont retrouvées veuves, sans avoir de descendance. — Ruth 1:5.


    La religion de Ruth l’a-t-elle préparée à un tel drame ? Difficile à croire. Les Moabites adoraient une foule de dieux, dont le principal : Kemosh. La religion moabite n’était, semble-t-il, pas exempte de la brutalité et des horreurs courantes à l’époque, comme les sacrifices d’enfants. Tout ce que Ruth a appris de Malôn ou de Naomi sur Jéhovah, le Dieu d’Israël plein d’amour et de miséricorde, l’a certainement surprise. Quelle différence ! Jéhovah exerce sa domination avec amour, non avec tyrannie  À la suite de son deuil, Ruth a dû se rapprocher encore de Naomi et a dû apprécier d’entendre cette femme âgée parler de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, de ses œuvres merveilleuses, et de l’amour et de la miséricorde qu’il a manifestés à son peuple.

    Naomi aimait entendre parler de son pays. Un jour, elle a appris, peut-être par un marchand ambulant, que la famine avait cessé en Israël. Jéhovah s’était occupé de son peuple. Une fois de plus, Bethléhem méritait bien son nom qui signifie “ Maison du Pain ”. Naomi a décidé de retourner chez elle. — Ruth 1:6.

    Qu’allaient faire Ruth et Orpa (Ruth 1:7) ? L’épreuve qu’elles avaient traversée les avait rapprochées de Naomi. Ruth semblait tout particulièrement attirée par la bonté de Naomi et sa foi inébranlable en Jéhovah. Les trois veuves se sont mises en route pour Bethléhem en Juda.

    Le livre de Ruth nous rappelle que le malheur frappe autant les bons que les méchants (Ecclésiaste 9:2, 11). Il nous montre également que face à une perte insupportable, il est sage de chercher du réconfort auprès de nos semblables, surtout de ceux qui trouvent refuge en Jéhovah, le Dieu que Naomi adorait. —


    Tandis que les kilomètres s’allongent derrière les trois veuves, un autre souci pèse sur Naomi. Elle pense aux deux jeunes femmes à ses côtés et à l’amour qu’elles ont manifesté envers elle et ses fils. Elle a peur d’alourdir leur fardeau. Si ses deux belles-filles quittent leur pays et viennent avec elle, que pourra-t-elle faire pour elles à Bethléhem ?

    Elle finit par s’exprimer : “ Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. ” Elle formule également l’espoir que Jéhovah les récompense en donnant à chacune d’elles un nouveau mari et une nouvelle vie. “ Puis elle les embrassa, nous dit le récit ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. ” On comprend aisément pourquoi Ruth et Orpa sont si attachées à cette femme pleine de bonté et d’abnégation. Toutes deux la supplient : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” — Ruth 1:8-10.

    Naomi insiste. Elle explique avec fermeté qu’elle ne leur sera d’aucune aide en Israël, étant donné qu’elle n’a plus de mari pour subvenir à ses besoins ni de fils à leur donner en mariage et que la situation ne risque pas de changer ! Elle confie que cette impuissance est source d’amertume pour elle. — Ruth 1:11-13.

    Orpa se rend compte que Naomi a raison. Elle a une famille en Moab : sa mère et un foyer qui l’attendent. Il semble plus raisonnable qu’elle reste en Moab. Alors, le cœur gros, elle embrasse Naomi et fait demi-tour. — Ruth 1:14

    Les arguments de Naomi s’appliquent également à Ruth. Pourtant, que fait-elle ? Le récit poursuit : “ Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. ” Naomi s’est peut-être remise en marche mais elle s’aperçoit que Ruth la suit à quelque distance. “ Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux, fait-elle observer. Retourne avec ta belle-sœur veuve. ” (Ruth 1:15). Les paroles de Naomi révèlent un détail essentiel au lecteur. Orpa est retournée non seulement vers son peuple, mais aussi vers “ ses dieux ”. Elle restera une adoratrice de Kemosh et d’autres faux dieux. Ruth fera-t-elle le même choix ?

    Ruth 1:14-16. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. Ruth a pris une autre décision. Elle a renoncé aux aises et à la sécurité de la vie dans son pays natal et est restée fidèle à Jéhovah. Le fait de cultiver un amour fidèle pour Dieu et de manifester un esprit d’abnégation nous aidera à résister aux désirs égoïstes et à ne pas reculer pour la destruction ’TG2005 1/3


    Montre-toi persévérant. Quand Ruth lui a dit qu’elle voulait s’installer en Juda avec elle, Noémie a d’abord refusé. Mais Ruth n’a pas renoncé. Que s’est-il alors passé ? « Quand Noémie vit que Ruth insistait pour l’accompagner, elle n’essaya plus de l’en empêcher » (Ruth 1:15-18).

    Application : Il faut de la patience pour aider quelqu’un qui est déprimé. Alors, ne renonce pas trop vite. Une sœur qui traverse des moments difficiles refusera peut-être au départ l’aide que tu lui proposes. Mais l’amour fidèle te poussera à lui rester attaché (Gal. 6:2). Ne cesse pas d’espérer qu’un jour elle acceptera la main que tu lui tends. – TG2021/11p/ §16,17


    Sur cette route isolée, face à Naomi, Ruth n’a aucune hésitation. Elle déborde d’amour pour Naomi — et pour le Dieu qu’elle adore. Voilà pourquoi elle dit : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ” — Ruth 1:16, 17.

    Les paroles de Ruth sont remarquables, à tel point qu’elles sont restées célèbres bien après sa mort et trouvent toujours un écho 3 000 ans plus tard. Elles illustrent à merveille une qualité précieuse de Ruth : son amour fidèle. Elle suivra Naomi où qu’elle aille. Seule la mort pourra les séparer. Le peuple de Naomi deviendra son peuple, car Ruth est prête à abandonner tout ce qui fait partie de sa vie en Moab, y compris les dieux moabites. Contrairement à Orpa, Ruth peut dire de tout cœur qu’elle souhaite que Jéhovah, le Dieu de Naomi, soit également son Dieu.

    Bien sûr, parler de l’amour fidèle est une chose ; manifester cette qualité par des actes en est une autre. Ruth a eu la possibilité de démontrer son amour fidèle non seulement envers Naomi, mais aussi envers le Dieu qu’elle s’est choisi, Jéhovah.

    Notons au passage que Ruth n’emploie pas seulement le titre impersonnel “ Dieu ” comme le feraient de nombreux étrangers ; elle utilise également le nom personnel de Dieu, Jéhovah.

    Noémie a finalement compris que Jéhovah agissait dans sa vie. Il s’était servi de Ruth pour la soutenir pendant son voyage de retour (Ruth 1:16). Et elle l’avait vu agir en sa faveur quand Boaz, un de leurs « racheteurs », avait généreusement pourvu à leurs besoins (Ruth 2:19, 20b). « Maintenant je comprends que Jéhovah ne m’a jamais abandonnée, a-t-elle dû se dire. Depuis le début, il était là pour moi ! ». Comme Noémie a dû être reconnaissante à Ruth et à Boaz de ne pas avoir renoncé à l’aider ! On peut imaginer la joie que tous les trois ont ressentie.

    Que nous a appris le livre de Ruth sur l’amour fidèle ? L’amour fidèle nous pousse à ne pas renoncer à aider nos frères et sœurs qui traversent des moments difficiles. Il nous incite aussi à faire des sacrifices pour leur venir en aide. - TG2021/11 p8
    Elles poursuivent donc leur voyage, à deux, sur l’interminable route menant à Bethléhem. Selon une estimation, le trajet a pu prendre jusqu’à une semaine. Mais chacune trouve sans doute en la compagnie de l’autre un certain réconfort face au chagrin.

    Les sources de chagrin ne manquent pas aujourd’hui. Nous vivons les “ temps critiques, difficiles à supporter ”, annoncés dans la Bible, qui nous apportent toutes sortes de malheurs et de souffrances. Comme Ruth, il nous faut cultiver l’amour fidèle. C’est le genre d’amour qui se cramponne à celui qui en est l’objet et qui refuse de le lâcher, une motivation puissante pour faire le bien dans ce monde triste. Il est nécessaire dans les liens du mariage, dans les relations familiales, dans les amitiés et dans la congrégation chrétienne. En cultivant ce genre d’amour, nous imitons l’excellent exemple de Ruth.

    Les deux femmes arrivent enfin à Bethléhem, un village à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Il semble qu’à une époque Naomi et sa famille étaient des gens en vue dans cette petite ville, à en juger par l’agitation suscitée par l’annonce de son retour. Les femmes la regardent d’un air dubitatif : C’est bien Naomi ? Naturellement, son séjour en Moab a laissé des traces : son visage et son allure trahissent les années d’épreuves et de chagrin. — Ruth 1:19.

    Ne te vexe pas facilement. Quand Noémie et Ruth sont arrivées à Bethléem, Noémie a rencontré ses anciennes voisines. Elle leur a alors raconté : « J’étais comblée quand je suis partie, mais Jéhovah m’a fait revenir les mains vides » (Ruth 1:21). Imagine ce que Ruth a dû ressentir en entendant Noémie dire cela ! Ruth avait fait tout son possible pour aider Noémie. Elle avait pleuré avec elle, elle l’avait réconfortée et elle avait marché avec elle pendant des jours et des jours. Et malgré tout cela, Noémie a dit : « Jéhovah m’a fait revenir les mains vides. » Elle n’a même pas mentionné le soutien que lui avait apporté Ruth, qui se tenait à côté d’elle. Cela a dû faire beaucoup de peine à Ruth ! Pourtant, elle est restée attachée à Noémie.

    Application : Une sœur qui traverse une situation pénible peut avoir au départ des paroles blessantes à ton égard malgré tous les efforts que tu fais pour essayer de la soutenir. Mais ne te vexe pas pour cela. Ne te désintéresse pas d’elle et demande à Jéhovah de t’aider à trouver un moyen de la réconforter (Prov. 17:17). - TG2021/11p/ §18,19


    Alors que les deux femmes s’installent à Bethléhem, Ruth réfléchit à la meilleure façon de subvenir à ses besoins et à ceux de Naomi. Elle apprend que la Loi donnée par Jéhovah aux Israélites comporte une disposition bienveillante envers les pauvres. Elle les autorise à aller dans les champs au moment de la moisson et à passer derrière les moissonneurs pour glaner le grain restant ainsi que ce qui a poussé à la lisière et dans les coins des parcelles. —

    C’est le moment de la moisson de l’orge, probablement le mois d’avril dans nos calendriers modernes, et Ruth va aux champs pour voir qui va l’autoriser à glaner sur ses terres. Elle tombe par hasard sur les champs d’un dénommé Boaz, riche propriétaire et parent d’Élimélek, le mari décédé de Naomi. Même si la Loi lui donne le droit de glaner, elle ne le considère pas comme un dû ; elle demande la permission au jeune homme qui est préposé sur les moissonneurs. Il la lui accorde. Ruth se met immédiatement au travail. — Ruth 1:22–2:3, 7.

    Ruth 2:2. Ruth était décidée à tirer parti du glanage, une disposition prise en faveur des étrangers et des affligés. Ruth était d’une grande humilité. Un chrétien dans le besoin ne devrait pas estimer déshonorant d’accepter l’aide bienveillante de ses compagnons ou les subsides de l’État auxquels il a droit. - ’TG2005 1/3

    Ruth 2:7. Alors que le glanage était pour elle un droit, Ruth a demandé la permission de glaner avant de le faire (Lévitique 19:9, 10). C’était de sa part une marque d’humilité. La sagesse nous dicte de ‘ chercher l’humilité ’, car “ les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de paix ”- ’TG2005 1/3

    Ruth 2:11. Pour Naomi, Ruth n’était pas simplement une parente, mais une véritable amie (Proverbes 17:17). L’amitié qui liait ces deux femmes était solide, parce qu’elle reposait sur des qualités comme l’amour, la fidélité, l’empathie, la bonté et l’abnégation. Mais plus important encore, elle reposait sur la spiritualité ainsi que sur leur désir de servir Jéhovah et de faire partie de ses adorateurs. Nous avons nous aussi d’excellentes occasions de nouer des amitiés authentiques avec des adorateurs du vrai Dieu. - ’TG2005 1/3

    En vue du mariage : Un homme se renseignera sur la chrétienne qu’il envisage d’épouser. D’après la Bible, c’est ce qu’a fait Boaz envers Ruth, avec qui il s’est plus tard marié. Quand celle-ci lui a demandé : “ Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ? ” Boaz lui a répondu : “ On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait. ” (Ruth 2:10-12). Boaz ne s’est pas contenté de constater personnellement que Ruth était une femme fidèle, dévouée et travailleuse, mais il a également recueilli les impressions favorables d’autres personnes. Pareillement, votre conduite influera sur l’idée qu’on se fera de vous comme conjoint. – TG2000  15/4 p19

    Ruth 2:12 — Quel “ salaire parfait ” Ruth a-t-elle reçu de Jéhovah ? Ruth a eu un fils et le privilège de devenir un maillon dans la lignée la plus importante de l’Histoire, celle de Jésus Christ. —

    La Loi mosaïque interdisait aux paysans de dépouiller le sol de tous ses produits. Ainsi, ceux qui récoltaient le grain ne devaient pas moissonner complètement la lisière de leurs champs. Cette loi sur le glanage profitait à toute la société israélite. D’une part, elle encourageait le propriétaire terrien à la générosité, au désintéressement et à la confiance en la bénédiction de Jéhovah. D’autre part, elle incitait ceux qui glanaient à travailler dur, car le glanage était fatigant (Ruth 2:2-17). Glaner empêchait les pauvres d’avoir faim ou de devenir un fardeau pour la société. De plus, cette disposition les préservait du déshonneur de mendier ou de vivre de l’aumône. – TG2011  1/ 2 p15

    Représentons-nous Ruth qui glane derrière les moissonneurs. Pendant qu’ils coupent l’orge avec leur faucille, elle se baisse pour ramasser les épis tombés au sol ou ceux qu’ils ont laissés, elle lie les tiges en gerbes et les porte vers un endroit où elle pourra plus tard battre le grain. C’est un travail interminable et de plus en plus pénible à mesure que la matinée avance. Mais Ruth fait preuve d’endurance ; elle ne s’arrête que pour essuyer la sueur de son front et pour prendre un repas frugal dans “ la maison ”, certainement un abri aménagé pour offrir de l’ombre aux ouvriers.

    Rien n’indique que Ruth s’attend à être remarquée ; pourtant, c’est le cas. Boaz la voit et demande des renseignements au jeune surveillant de la moisson. Boaz est un homme de foi hors du commun. D’ailleurs, quand il salue ses ouvriers, il leur dit : “ Jéhovah soit avec vous. ” Certains parmi eux sont embauchés pour la journée, d’autres sont des étrangers, mais ils lui retournent sa bénédiction. Cet homme d’âge mûr qui aime Jéhovah manifeste un intérêt paternel à Ruth. — Ruth 2:4-7.

    Boaz demande à Ruth, en l’appelant “ ma fille ”, de continuer à venir dans ses champs pour glaner et de rester près des jeunes femmes de sa maisonnée pour éviter d’être importunée par des ouvriers. Il s’assure qu’elle ait de quoi manger. Mais surtout, il veut la féliciter et l’encourager. Comment ? — Ruth 2:8, 9, 14.

    Lorsque Ruth demande à Boaz ce qu’elle, une étrangère, a fait pour mériter cette bonté, il répond qu’il a entendu tout ce qu’elle a fait pour sa belle-mère, Naomi. Certainement que Naomi a parlé en bien de sa chère Ruth aux femmes de Bethléhem, et c’est venu aux oreilles de Boaz. Il sait aussi que Ruth s’est tournée vers le culte de Jéhovah, car il dit : “ Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge. ” — Ruth 2:12.

    Quel encouragement pour Ruth ! En effet, elle a choisi de se réfugier sous les ailes de Jéhovah, comme un oisillon se blottit contre un parent qui le protège. Elle remercie Boaz de l’avoir rassurée et elle se remet au travail jusqu’au soir. — Ruth 2:13, 17.

    La foi de Ruth est un magnifique exemple pour nous qui nous débattons dans les difficultés économiques aujourd’hui. Elle n’est pas partie du principe que les autres lui devaient quoi que ce soit ; elle a plutôt été reconnaissante pour ce qui lui était proposé. Elle n’a pas eu honte de travailler longtemps et avec ardeur pour celle qu’elle aimait, même si la tâche était peu gratifiante. Elle a accepté volontiers et appliqué les conseils sages qui lui ont été donnés pour travailler en toute sécurité et en bonne compagnie. Plus important, elle n’a jamais perdu de vue qui était son véritable refuge : son Père protecteur, Jéhovah Dieu.

    Si nous imitons Ruth en faisant preuve d’amour fidèle, d’humilité, d’ardeur au travail et de reconnaissance, notre foi sera elle aussi un exemple pour les autres.

    Sois observateur et encourageant. Ruth avait témoigné de l’amour fidèle à Noémi, mais maintenant c’était elle qui avait besoin d’encouragements. Alors Jéhovah a incité Boaz à l’encourager. Boaz a dit à Ruth : « Que Jéhovah te bénisse pour ce que tu as fait. Reçois une pleine récompense de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, puisque tu es venue te réfugier sous ses ailes. » Ces paroles réconfortantes ont fait beaucoup de bien à Ruth. Elle lui a répondu : « Tu m’as consolé et tu m’as parlé, à moi ta servante, sur un ton rassurant » (Ruth 2:12, 13). Les belles paroles de Boaz, dites au bon moment, ont donné à Ruth la force de continuer à faire le bien.

     
    Application : Ceux qui font preuve d’amour fidèle envers les autres ont eux aussi parfois besoin d’encouragements. Tout comme Boaz a fait savoir à Ruth que sa bonté ne passait pas inaperçue, les anciens s’efforcent d’être observateurs et de remercier chaleureusement ceux qui apportent leur aide aux autres. Des encouragements sincères et dits au bon moment donnent aux frères et sœurs la force dont ils ont besoin pour continuer à faire le bien - TG2021/11p/ §20,21


    Un peu plus tard, Boaz a veillé à ce que Ruth puisse glaner une grande quantité de céréales pour elle et sa belle-mère (Ruth 2:14-18). Comment Noémi a-t-elle réagi à la générosité de Boaz ? Elle s’est exclamée : « Qu’il soit béni par Jéhovah, qui n’a pas renoncé à son amour fidèle envers les vivants et les morts ! » (Ruth 2:20a). Les sentiments de Noémi avaient bien changé ! Plus tôt, elle avait dit avec tristesse : « Jéhovah [...] s’est opposé à moi. » Et maintenant, elle s’écriait de joie : « Jéhovah [...] n’a pas renoncé à son amour fidèle. » Qu’est-ce qui l’a amenée à changer ainsi d’état d’esprit ?

    Ruth 2:15-17. Bien que Boaz lui ait facilité la tâche, Ruth “ continua de glaner dans le champ jusqu’au soir ”. Ruth était une femme travailleuse, honnête, glanant courageusement comme le prévoyait la Loi. Elle glanait activement derrière les ouvriers de Boaz du matin jusqu’au soir, ne s’asseyant dans la maison qu’un court instant et pour manger. Un chrétien devrait avoir une réputation de travailleur appliqué. - ’TG2005 1/3


    La loi relative au glanage ne précisait pas quelle quantité les cultivateurs devaient laisser aux pauvres. Il leur appartenait de définir quelle largeur de terrain ils ne moissonneraient pas à la lisière de leur champ. C’était là un moyen de leur enseigner la générosité. Cette loi leur offrait l’occasion de manifester leur reconnaissance au Garant de la moisson, car ‘ celui qui témoigne de la faveur au pauvre glorifie son Auteur ’. (Proverbes 14:31.) Boaz est en cela un exemple remarquable. Avec bonté, il a veillé à ce que Ruth, une veuve qui glanait dans ses champs, puisse ramasser une quantité suffisante de blé. Jéhovah a amplement récompensé sa générosité. — Ruth 2:15, 16  - TG2006  15/6 p20 §12


    Ruth 2:19-22. Le soir, Noémi et Ruth avaient des conversations agréables, l’aînée s’intéressant aux activités de la cadette, et les deux exprimant librement leurs pensées et leurs sentiments. Ne devrait-il pas en être ainsi dans une famille chrétienne ? ’TG2005 1/3


    Ruth 2:22, 23. À la différence de Dina, la fille de Jacob, Ruth a recherché la compagnie d’adorateurs de Jéhovah. Elle est un bel exemple pour nous. - ’TG2005 1/3


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    Perles spirituelles (10 min) : Josué 23-24

    Josué 24:2 : Le père d’Abraham, Téra, adorait-il des idoles ? (w04 1/12 12 § 1).

    « Josué dit à tout le peuple : « Voici ce que dit Jéhovah le Dieu d’Israël : “C’est de l’autre côté du Fleuve que vos ancêtres vivaient autrefois et ils servaient d’autres dieux. Il y avait parmi eux Téra, le père d’Abraham et de Naor »

    À l’origine, Térah n’était pas un adorateur de Jéhovah Dieu. Sans doute adorait-il Sîn, le dieu-lune, divinité de premier plan à Our. D’après la tradition juive, Térah aurait même été un fabricant d’idoles. Cependant, quand Abraham quitte Our pour obéir à Dieu, Térah part avec lui à Harân. — Genèse 11:31. - w04 1/12 12 § 1

    Our des Chaldéens, la ville que la Bible mentionne ensuite, n’était pas plus vouée au culte de Jéhovah, le vrai Dieu. Our était à environ 240 km au S.-E. de Babel ou Babylone. Des fouilles archéologiques ont révélé que le patron de cette cité était le dieu-lune Sîn. C’est à Our qu’habitait Térah, père d’Abram (Abraham) (Gn 11:27, 28). Vivant dans un milieu idolâtre, Térah pratiqua peut-être l’idolâtrie, comme l’indiquent ces paroles que Josué adressa aux Israélites des siècles plus tard : “ C’est de l’autre côté du Fleuve [Euphrate] qu’ont habité autrefois vos ancêtres, Térah le père d’Abraham et le père de Nahor, et ils servaient d’autres dieux. ” (Jos 24:2). En revanche, Abraham avait foi dans le vrai Dieu Jéhovah. – it-1 p1164

    Le culte de la lune. Les Israélites se basaient sur la lune pour déterminer les mois et les époques de fêtes, mais ils devaient se garder de pratiquer le culte de la lune, très répandu dans les nations environnantes. Le dieu-lune Sîn était le dieu de la ville d’Our, capitale de Sumer, qu’Abraham et sa famille quittèrent pour la Terre promise. Bien que les habitants d’Our fussent polythéistes, le dieu-lune Sîn était le dieu suprême à qui le temple et les autels étaient dédiés en priorité. Abraham et ses proches quittèrent Our pour Harân, autre centre important du culte de la lune. Térah, père d’Abraham, qui mourut à Harân, pratiquait apparemment ce culte idolâtrique (Gn 11:31, 32). Quoi qu’il en soit, cette situation donne d’autant plus d’importance à l’avertissement que Josué adressa aux Israélites après leur entrée en Terre promise, consigné en Josué 24:2, - it-2 p170-171

    La vie à Our présentait un véritable défi pour qui voulait servir le vrai Dieu. Cette ville offrait en effet un tas d’avantages matériels. Elle était infestée d’idolâtrie et de superstition. Elle était dominée par une imposante ziggourat dédiée au dieu-lune Nanna. On a dû plus d’une fois essayer de pousser Abraham à s’adonner à ce culte avilissant. Peut-être des membres de sa famille s’en sont-ils avisés. D’après certaines traditions juives, Térah, le père d’Abram, fabriquait des idoles (Josué 24:2, 14, 15). En tout cas, Abraham ne pratiquait pas un faux culte dégradant. Sem, son ancêtre, était toujours en vie et racontait probablement ce qu’il savait du vrai Dieu. Abraham avait donc foi en Jéhovah, non en Nanna. Galates 3:6. – TG2001 15/8 p14

    Abraham vivait dans un monde gangrené par le faux culte. La ville d’Our, où il habitait au début, était dominée par un temple dédié à Nanna, le dieu-lune. Le père d’Abraham lui-même avait pendant un temps adoré de faux dieux. Malgré tout, Abraham a pris la décision d’adorer Jéhovah. Il avait sans doute entendu parler de Jéhovah par son ancêtre Sem, un des fils de Noé. En effet, Sem et Abraham ont été contemporains pendant 150 ans. Au cours de sa longue vie, Abraham a offert de nombreux sacrifices. Ces actes d’adoration s’adressaient toujours à Jéhovah, le seul Dieu digne d’en être le destinataire. rr chap2 §17,18

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    On peut voir que, dans le choix des hommes devant faire office de juges, l’âge n’était pas le seul critère. Moïse a déclaré: “Prenez des hommes sages, et avisés, et expérimentés, d’entre vos tribus, pour que je les établisse sur vous comme chefs.” (Deutéronome 1:13). Il fallait que ceux qui étaient nommés soient “expérimentés”. Mais surtout ils devaient être capables et craindre Dieu; ils devaient être des hommes sûrs, haïssant le gain injuste, sages et avisés. Il semble donc évident que les “chefs” et les “juges” dont parle Josué 23:2 et 24:1 n’étaient pas distincts des “anciens” mentionnés dans les mêmes versets, mais qu’ils étaient choisis parmi eux. — TG1992 1/7 p12 §15

    La Genèse est le premier livre du Pentateuque (mot d’origine grecque qui signifie “ cinq rouleaux ” ou “ volume quintuple ”). À l’origine le Pentateuque formait vraisemblablement un seul livre appelé Torah (Loi) ou “ le livre de la loi de Moïse ”, et il fut par la suite divisé en cinq rouleaux pour plus de commodité. — Jos. 23:6 - si p13

    Des non-Israélites ont été acceptés en Terre promise en raison de leurs efforts pour plaire au vrai Dieu. Les Israélites ne devaient pas avoir de relations, surtout religieuses, avec ceux qui ne servaient pas Jéhovah (Josué 23:6, 7, 12, 13). Néanmoins, de nombreux immigrants non israélites obéissaient aux lois fondamentales. D’autres sont même devenus des prosélytes circoncis, et Jéhovah les a accueillis sans réserve dans sa congrégation.

    Dieu ordonna aux Israélites d’imiter son attitude envers ses adorateurs étrangers: “Le résident étranger qui réside comme étranger chez vous devra devenir pour vous comme un indigène d’entre vous; et tu devras l’aimer comme toi-même, car vous étiez devenus des résidents étrangers au pays d’Égypte.” (Lévitique 19:33, 34). Il y a là une leçon pour nous, même si nous ne sommes pas sous la Loi. Il est facile de se laisser prendre au piège des préjugés et de l’hostilité envers ceux d’une autre race, nation ou culture. Aussi faisons-nous bien de nous demander: ‘Est-ce que j’essaie de me débarrasser de tels préjugés en suivant l’exemple de Jéhovah ?’- TG1992 15/4 §10,11

    Jéhovah énonça dans l’alliance de la Loi les principes fondamentaux qui devaient régir les relations avec les étrangers et protéger l’État israélite ainsi que l’intégrité de ses citoyens et de ceux qui en dépendaient sur les plans économique, religieux et politique. Les Israélites ne devaient en aucun cas fraterniser avec les étrangers, particulièrement dans le domaine religieux Josué 23 :6,7. Ils ne devaient contracter aucune alliance avec eux ou avec leurs dieux. À maintes reprises, Jéhovah leur rappela la nécessité absolue de ne pas se prosterner devant les dieux des étrangers et de ne pas même se renseigner sur leurs pratiques religieuses ou s’y intéresser.  Il était interdit de s’allier par mariage avec des étrangers, surtout parce qu’ils risquaient de corrompre le culte pur Josué 23 :12,13. - it-1 p821 Etranger

    Pourquoi Jéhovah mérite-t-il notre confiance ? Pour le savoir, arrêtons-nous sur une déclaration de Josué, un homme qui avait entièrement confiance en Jéhovah. Nous la trouvons en Josué 23:14.

    Dans quelles circonstances Josué prononce-t-il ces paroles ? Josué, qui avait pris la direction de la nation d’Israël à la mort de Moïse, va sur ses 110 ans. Durant sa longue vie, il a été témoin de nombreux miracles que Jéhovah a accomplis en faveur d’Israël, par exemple lors de la traversée de la mer Rouge quelque 60 ans plus tôt. Josué, qui fait à présent le point sur ce qu’il a vécu, rassemble les représentants de la nation, “ ses anciens, ses chefs, ses juges et ses préposés ”. (Josué 23:2.) Ce n’est pas seulement la sagesse d’un homme âgé qu’ils entendent alors ; ce sont aussi les méditations d’un cœur plein de foi.

    “ Je m’en vais aujourd’hui par le chemin de toute la terre ”, leur explique-t-il. “ Le chemin de toute la terre ” est une expression imagée qui désigne la mort. Autrement dit : “ Je n’en ai plus pour longtemps à vivre. ” Sentant sa fin prochaine, Josué a sans doute passé de longues heures à réfléchir à sa vie. Le moment est venu de dire adieu à ses frères.

    “ Pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous. Pas une seule parole d’entre elles n’a failli. ” Seul un homme qui a une totale confiance en Dieu peut s’exprimer ainsi. C’est que tous les événements que Josué a vécus l’ont persuadé que Jéhovah tient ses promesses, immanquablement. Pour ses frères Israélites, le message est clairement celui-ci : ‘ Vous pouvez être sûrs et certains que Jéhovah tiendra toujours ses promesses et assurera votre avenir. ’-  TG2010 1/1 p12

    Josué approchait de 110 ans et avait vécu l’une des périodes les plus exaltantes de l’histoire du peuple de Dieu. Il avait vu Jéhovah opérer des actes de puissance et réaliser de nombreuses promesses. C’est avec la conviction absolue du témoin oculaire qu’il a dit : “ Vous savez bien de tout votre coeur et de toute votre âme que pas une parole n’a failli de toutes les bonnes paroles que vous a dites Jéhovah votre Dieu. Toutes se sont réalisées pour vous. Pas une seule parole d’entre elles n’a failli. ” Josué 23:14. Quelles paroles de Jéhovah s’étaient réalisées du vivant de Josué ? Arrêtons-nous sur trois assurances que Jéhovah avait données aux Israélites. Il s’était engagé, premièrement à les délivrer de l’esclavage, deuxièmement à les protéger, troisièmement à les nourrir. Jéhovah a fait les mêmes promesses à son peuple aujourd’hui et nous les avons vues se réaliser.

    Tout comme il a pris soin de son peuple dans le désert, de même Jéhovah prend soin de nous aujourd’hui. Il nourrit notre spiritualité par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle et avisé ”. (Mat 24:45.) Cet esclave nous fait connaître des vérités restées secrètes pendant des siècles. Un ange avait dit à Daniel : “ Rends secrètes ces paroles et scelle le livre, jusqu’au temps de la fin. Beaucoup rôderont çà et là, et la vraie connaissance deviendra abondante. ” Dan 12:4. – TG2007  1/11 p22 §2-4

    Après la mort de Moïse, Josué devint le berger visible d’Israël sous la direction de Jéhovah. Conduite par Dieu, et par l’entremise de Josué, la nation juive commença sa marche dans la Terre promise, pays qui lui avait été donné par héritage. On continua de nommer des hommes capables, craignant Dieu et honnêtes à des positions de responsabilité, et cette disposition aida la nation à mener ses guerres et à prendre possession du pays promis. Voici ce que nous dit la Bible à propos de Josué, juste avant sa mort : “Josué assembla toutes les tribus d’Israël à Sichem, et il convoqua les anciens d’Israël, ses chefs, ses juges et ses officiers. Et ils se présentèrent devant Dieu.” (Josué 24:1). À cette occasion, Josué rappela à ces hommes capables quelles responsabilités reposaient sur leurs épaules et sur la nation tout entière, afin qu’ils continuent de marcher sous la direction de Jéhovah Dieu, le grand Berger. En agissant ainsi, ils recevraient des bénédictions et des privilèges en grand nombre. – TG1969  1/12

    En 1473 avant notre ère, Josué avait fait entrer les Israélites en Terre promise. Un peu avant sa mort, il a adressé à toute la nation cette exhortation puissante : “ Si c’est mal à vos yeux de servir Jéhovah, choisissez pour vous aujourd’hui qui vous servirez, soit les dieux qu’ont servis vos ancêtres qui étaient de l’autre côté du Fleuve, soit les dieux des Amorites au pays desquels vous habitez. ” Puis, engageant sa famille, il a ajouté : “ Quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah. ” — Josué 24:15. Le peuple lui répondit: “C’est Jéhovah, notre Dieu, que nous servirons et c’est sa voix que nous écouterons!” (Josué 24: 24). Mais le peuple n’a malheureusement pas agi ainsi dans les années qui ont suivi.

    Des années auparavant, Jéhovah avait recommandé à Josué d’être courageux et fort, et de rester obéissant à la Loi. S’il ‘ lisait le livre de la loi à voix basse jour et nuit ’, il ferait ‘ réussir sa voie ’. (Josué 1:7, 8.) Et c’est bien ce qui s’est passé. Le choix qu’a fait Josué s’est traduit par des bénédictions. Ainsi qu’il l’a rappelé, “ pas une promesse ne faillit de toute la bonne promesse que Jéhovah avait faite à la maison d’Israël ; tout se réalisa ”. — Josué 21:45. – TG2006 1/6 p27

     “Quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah.” (Josué 24:14, 15). Josué et les autres chefs de famille devaient impérativement prendre cette résolution pour que les familles israélites puissent résister aux pressions auxquelles seraient confrontés les pratiquants du culte pur dans le pays de Canaan. De même aujourd’hui, il nous faut rester fermement attaché au vrai culte pour avoir la force de résister, nous et notre famille, à l’influence malsaine du système de choses qui nous entoure. km1987/10

    Ce n’est pas par sentimentalité que Jéhovah pardonne, car il ne laisse pas impunies des actions scandaleuses. Josué prévint les Israélites que Jéhovah ne leur pardonnerait pas l’apostasie. — Josué 24 :19,20 – A notre époque, Dieu exige une certaine marche à suivre pour rechercher et obtenir son pardon. Le pécheur doit reconnaître son péché, admettre qu’il s’agit d’une offense faite à Dieu, le confesser sans réserve, être attristé du fond du cœur du mal commis et être déterminé à abandonner la façon d’agir ou la pratique en question. Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour réparer le mal ou le tort qu’il a causés. Puis il doit, dans la prière, demander pardon à Dieu en vertu du sacrifice rédempteur de Christ. – it-2 p490 Pardon

    Une chose est certaine : personne ne devrait supposer qu’il peut faire fi des lois de Dieu et ensuite demander pardon pour échapper aux conséquences de ses actes (Josué 24:19). Dans l’Israël antique, nombreux étaient ceux qui pensaient pouvoir agir ainsi : ils ne voulaient pas changer. Ils ont manqué le but de la tolérance et de la patience de Jéhovah. Mais Dieu n’a pas toléré indéfiniment leurs mauvaises actions. La Bible montre que pour échapper au jugement final de Dieu, il faut ‘ se repentir ’, c’est-à-dire reconnaître humblement devant lui que l’on est imparfait et pécheur, et se détourner sincèrement du mal  RV2001  8/10 p22

    Ayant fait des Israélites son bien particulier, Jéhovah pouvait à bon droit être appelé “ le Dieu d’Israël ”.  Josué 24:23 En faisant des Israélites un peuple qui lui était voué, Jéhovah n’agissait pas avec partialité, car, avec bienveillance, il se souciait également des non-Israélites. Les Israélites étaient le peuple voué à Dieu moyennant certaines obligations. Ce n’était qu’à la condition d’obéir strictement à la voix de Dieu et de garder son alliance qu’ils seraient son “ bien particulier ”. Ils n’ont malheureusement pas respecté ces exigences. Cela voulait-il dire que Jéhovah n’aurait désormais plus de peuple voué à sa personne ? Non. Citant un psalmiste, Jésus Christ a annoncé : “ N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : ‘ La pierre que les bâtisseurs ont rejetée, c’est elle qui est devenue la principale pierre angulaire. C’est de Jéhovah que cela est venu, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ’ ? C’est pourquoi je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits. ” — Matthieu 21:42, 43. C’est la congrégation chrétienne qui est devenue la “ nation qui en produira les fruits ”- TG1998 15/3

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    Perles spirituelles (10 min) : Josué 18-19


    Josué 18:1-3 : Pour quelles raisons possibles les Israélites ont-ils tardé à prendre possession des derniers territoires à l’ouest du Jourdain ? (it-1 934 § 1).

    « Alors toute la communauté des Israélites se rassembla à Silo, et on y installa la tente de la rencontre, car le pays leur était maintenant soumis. 2 Mais il restait encore sept tribus israélites à qui aucun territoire n’avait été attribué en héritage. 3 Josué dit alors aux Israélites : « Combien de temps attendrez-vous encore avant d’aller prendre possession du pays que Jéhovah le Dieu de vos ancêtres vous a donné ?»

    D’après le récit de la répartition du territoire à l’O. du Jourdain, ce sont les lots de Juda (Jos 15:1-63), de Joseph (Éphraïm) (Jos 16:1-10) et de la demi-tribu de Manassé installée à l’O. du Jourdain (Jos 17:1-13) qui furent délimités en premier, puisque leurs frontières et leurs villes sont énumérées. Après quoi le partage du pays fut manifestement interrompu étant donné que le camp d’Israël se déplaça de Guilgal à Shilo (Jos 14:6 ; 18:1). Il n’est pas précisé combien de temps s’écoula, mais finalement Josué réprimanda les sept autres tribus en raison de leur lenteur à coloniser le reste du pays (Jos 18:2, 3). Plusieurs explications ont été avancées sur la raison pour laquelle les sept tribus eurent cette attitude ; certains commentateurs supposent que l’abondance du butin qu’elles avaient recueilli lors de la conquête et la relative absence de danger immédiat de la part des Cananéens amenèrent peut-être ces tribus à ne pas juger urgent de prendre possession du reste du territoire. Ces tribus répugnèrent peut-être à affronter le problème consistant à s’occuper des îlots de résistance, ce qui contribua à ce manque d’empressement (Jos 13:1-7). En outre, elles connaissaient peut-être beaucoup moins bien cette partie de la Terre promise que les secteurs qui étaient déjà attribués. - it-1 p934 § 1

    Afin d’accélérer les choses, Josué envoya une délégation de 21 hommes, 3 de chacune des 7 tribus, pour qu’ils ‘ dressent un plan du pays en sept parts ’, et après que les hommes ‘ en eurent dressé le plan par villes ’, il tira les sorts pour eux de façon à connaître la décision de Jéhovah (Jos 18:4-10) – it-1 Frontière

    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Jéhovah avait dit aux Lévites qu’il serait leur part. En quel sens ? Il leur confierait des fonctions particulières à son service au lieu de leur donner un territoire en héritage. “ La prêtrise de Jéhovah ” serait leur héritage (Jos. 18:7). Ils avaient été désignés en vue d’un service spécial au sanctuaire. Ils percevaient la dîme comme part ou héritage en échange de leur service. Le contexte de Nombres 18:20 montre qu’ils ne s’en trouveraient pas lésés matériellement. Ils devaient recevoir “ pour héritage [...] tout dixième en Israël, en échange de leur service ”, autrement dit 10 % des produits de la terre et 10 % des animaux domestiques qui viendraient grossir le troupeau. À leur tour, les Lévites devaient offrir un dixième de ce qu’ils recevaient, ‘ de ce qu’il y avait de meilleur ’, pour subvenir aux besoins des prêtres. On donnait aussi aux prêtres “ toutes les saintes contributions ” que les fils d’Israël apportaient à Dieu. Les membres de la prêtrise avaient donc de bonnes raisons de croire que Jéhovah prendrait soin d’eux. – TG2011  15/9 p7-8

    La structure tribale. L’organisation des Israélites était en grande partie centrée sur la structure tribale. Dans le désert, tant l’ordre de marche que le plan de campement furent établis d’après les tribus (Nb 2:1-31 ; 10:5, 6, 13-28). Les héritages territoriaux furent proportionnels aux tribus, et des lois spéciales furent données pour éviter que la terre passe d’une tribu à l’autre. — Jos 19:51. – it-2 p1101 Tribu

    Jéhovah ordonna qu’on répartisse la Terre promise entre les 12 tribus en jetant les sorts. Le “ sort ” ou  “ lot ”, apparaît plus de 20 fois. Les tirages au sort furent effectués devant Jéhovah, près de la tente de réunion qui se trouvait à Shilo, sous la direction de Josué et du grand prêtre Éléazar (Jos 17:4 ; 18:6, 8). Les villes lévitiques furent également choisies par le sort (Jos 21:8). De toute évidence, Jéhovah accorda le résultat du tirage avec sa prophétie ancienne concernant la répartition générale des tribus. — Gn 49. . Les lots devinrent de plus en plus petits à mesure que les familles en s’agrandissant morcelaient leurs parts de terrain. En conséquence, la terre était soigneusement cultivée et pleinement exploitée. On n’avait pas le droit de faire circuler les héritages d’une tribu à l’autre. Pour empêcher cela, il était exigé que les femmes qui héritaient d’une terre (parce qu’elles n’avaient pas de frère en vie) se marient avec quelqu’un de leur tribu et ainsi conservent leur héritage

    Toutefois, il n’est plus question d’utilisation de sorts après la Pentecôte 33 de n. è. pour choisir les anciens et leurs assistants ou régler des questions importantes. Le choix des anciens et de leurs assistants devait être fondé sur la façon dont ils manifestaient le fruit de l’esprit saint dans leur vie – it-2 Sorts

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    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 31-32

    Deutéronome 31:12 : Comment les parents chrétiens peuvent-ils appliquer le principe qui se dégage de ce verset ? w04 15/9 27 § 11

    « Rassemblez le peuple, les hommes, les femmes, les enfants et les résidents étrangers qui sont dans vos villes, afin qu’ils écoutent, qu’ils apprennent à connaître Jéhovah votre Dieu et le craignent, et qu’ils aient soin d’appliquer toutes les paroles de cette Loi. »

    Aux réunions chrétiennes, les jeunes devraient s’asseoir avec les adultes et s’efforcer d’écouter et d’apprendre  w04 15/9 27 § 11

    Notez à qui s’adressait l’ordre de se rassembler pour adorer : aux hommes, aux femmes et aux petits. Oui, même les jeunes étaient exhortés à écouter, à apprendre et à suivre la direction divine. En classe, l’instituteur réclame l’attention de ses élèves, même si le sujet ne les passionne pas ou les dépasse un peu, car il sait qu’en faisant cet effort ils retireront toujours quelque chose de la leçon. Dès lors, n’est-il pas normal qu’un enfant en âge d’aller à l’école écoute attentivement l’instruction qui est dispensée lors des réunions de l’assemblée plutôt que de s’endormir à peine le programme commencé ? Reconnaissons que, parmi les précieuses vérités contenues dans les Écritures, il se trouve “ certaines choses difficiles à comprendre ”. Cependant, ne sous-estimons pas les facultés d’assimilation des enfants. Dieu ne le fait pas. Dans les temps bibliques, il demandait à ses jeunes serviteurs d’‘ écouter et d’avoir soin d’appliquer toutes les paroles de cette loi ’, sachant très bien que certaines de ces paroles étaient difficiles à comprendre pour des enfants. Jéhovah attend-il moins des enfants d’aujourd’hui ? TG2000 15/3 p17

    Si les parents s’assoient avec leurs enfants, ils pourront s’assurer qu’ils écoutent attentivement. Les vidéos, chansons et activités de cette rubrique aident les parents à inculquer la Parole de Dieu à leurs jeunes enfants. Chaque vidéo enseigne une leçon importante, leçon qui est accentuée dans des activités où par exemple il faut retrouver des objets dans une image. Des cantiques et des chansons composées spécialement pour les enfants sont postés régulièrement sur le site. En effet, les enfants aiment beaucoup les chansons, et celles-ci les aident à retenir ce qu’ils apprennent. km2013/10


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Vers la fin de sa vie, bien que toujours robuste, Moïse a demandé à Jéhovah de lui trouver un successeur. C’est Josué qui a été désigné pour mener les Israélites en Terre Promise. Moïse a soutenu de tout cœur cet homme plus jeune, et a encouragé le peuple à suivre sa direction (Deutéronome 31:3-6 ; 34:7). Certes, il considérait comme un privilège de conduire les Israélites. Mais il n’a pas accordé à sa position plus d’importance qu’au bien-être des autres.

    QUELLES LEÇONS EN TIRER ? Ne laissons jamais le pouvoir, l’autorité ou nos capacités naturelles nous monter à la tête. Rappelons-nous : pour être utiles à Jéhovah, il nous faut avant tout être humbles, quelles que soient nos capacités. La véritable humilité nous incitera à appliquer ce sage conseil biblique : « Mets ta confiance en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence » (Proverbes 3:5, 6). – TG2013/  1/ 2 p5


    “ Soyez courageux et forts, leur avait-il dit. N’ayez pas peur et ne tremblez pas devant eux, car c’est Jéhovah ton Dieu qui marche avec toi. Il ne te délaissera ni ne t’abandonnera complètement. ” (Deutéronome 31:6). Le contexte montre que Moïse invitait les Israélites à manifester en Jéhovah une confiance qui allait au-delà des questions matérielles. De quoi s’agissait-il ? Pendant les 40 années où les Israélites avaient dû errer dans le désert, Dieu s’était montré fidèle en assurant leur subsistance. Quand le moment de pénétrer en Terre promise était arrivé, Jéhovah avait désigné Josué comme successeur de Moïse. On pouvait s’attendre à ce que les occupants du pays opposent de la résistance. Mais il n’y avait pas lieu de craindre ; Jéhovah n’avait-il pas marché avec son peuple pendant des dizaines d’années ? Les Israélites avaient toutes les raisons de voir en Jéhovah un Dieu en qui ils pouvaient placer leur confiance.

    Dans leur marche vers le monde nouveau promis par Dieu, les chrétiens de notre temps cheminent dans le désert qu’est le monde méchant, certains depuis plus de 40 ans. Aujourd’hui, ils sont aux portes du monde nouveau. Cependant, la voie n’est pas dégagée ; il y a encore des ennemis bien décidés à empêcher quiconque de pénétrer dans ce qui deviendra comme une Terre promise, plus glorieuse que celle d’autrefois qui ruisselait de lait et de miel. Combien sont donc appropriées pour les chrétiens de notre époque ces paroles de Moïse reprises par Paul : “ Je ne te quitterai en aucune façon ni ne t’abandonnerai en aucune façon. ” Tous ceux qui restent forts, courageux, pleins de foi, et qui mettent leur confiance en Jéhovah, sont assurés d’être récompensés. – TG1998 15/8 p10-11


    Jéhovah a utilisé la colonne de feu et de nuage pour conduire ses serviteurs hors d’Égypte et les guider dans le désert. Ces derniers devaient se tenir prêts à la suivre. Elle n’indiquait pas la voie la plus directe vers la Terre promise, mais le seul moyen d’arriver à destination était de se fier à sa direction. La présence de cette colonne garantissait aux Israélites que Dieu était avec eux. Elle représentait Jéhovah, qui a parfois parlé du milieu d’elle. La dernière apparition du nuage rapportée dans les Écritures a confirmé que Jéhovah avait fait de Josué le successeur de Moïse (Deut. 31:14, 15). De toute évidence, l’Exode ne pouvait avoir de fin heureuse qu’à condition que les Israélites voient en la colonne le signe de la direction divine et la suivent ;

    Aujourd’hui, Jéhovah ne laisse pas non plus son peuple sans direction claire. De même qu’il n’a pas demandé aux Israélites de trouver tout seuls leur chemin, de même il ne nous demande pas de trouver tout seuls la voie qui mène au monde nouveau promis. Il a nommé Jésus Christ “ Conducteur ” de la congrégation. Jésus, quant à lui, a délégué une partie de son autorité à un esclave fidèle, constitué de chrétiens oints de l’esprit. Cet esclave, pour sa part, établit des anciens dans la congrégation – TG2011  15/4 p3


    Si nous marchons modestement dans les voies de Jéhovah, il nous donnera courage et force (Deut. 31:6-8, 23). Hénok, l’aîné de la septième génération des descendants d’Adam, a marché courageusement avec Dieu en menant une vie droite parmi des gens corrompus. Jéhovah a donné à Hénok la force dont il avait besoin pour délivrer à ses contemporains un message puissant à cause de leurs paroles et de leurs actions impies. Avez-vous le courage nécessaire pour annoncer les jugements de Dieu ? – TG2008  15/2 p7-11 §11


    Juste avant que les Israélites entrent en Terre promise, Jéhovah a enseigné à Moïse les paroles d’un chant. Moïse, à son tour, devait les enseigner au peuple (Deut. 31:19). Il ressort clairement des premières paroles de ce chant que Jéhovah ne veut pas que son nom soit gardé secret ou qu’on considère qu’il est trop sacré pour être prononcé (Deutéronome 32:2, 3). Il veut que tous les êtres intelligents qu’il a créés le connaissent ! Quel honneur les Israélites ont eu d’écouter Moïse leur parler ainsi de Jéhovah et de son nom glorieux ! Cet enseignement a nourri leur foi et les a encouragés : il a eu sur eux l’effet qu’une douce pluie a sur la végétation. Que faire pour que notre enseignement ait le même effet sur ceux qui nous écoutent ? Quand nous prêchons, nous pouvons utiliser la Bible pour montrer aux gens le nom de Dieu. Nous avons des publications à leur offrir, et nous pouvons leur montrer des vidéos ou d’autres contenus de notre site qui honorent Jéhovah. – TG2020/6 §9,10


    Autrefois, Jéhovah a dit à son peuple : « Ma parole coulera comme la rosée, comme des pluies douces sur l’herbe » (Deut. 31:19, 30 ; 32:2). Les caractéristiques de la rosée illustrent bien comment aider efficacement toutes sortes de personnes dans notre ministère.

    La rosée est douce. Elle se forme petit à petit, s’accumulant goutte après goutte à partir de la vapeur d’eau présente dans l’air. Les paroles de Jéhovah « coulaient comme la rosée », car il parlait à son peuple avec bienveillance, douceur et gentillesse. Nous l’imitons en respectant le point de vue des autres. Nous les encourageons à raisonner par eux-mêmes et ainsi à tirer leurs propres conclusions. Quand nous manifestons une telle considération, nos paroles sont plus facilement assimilées, et notre ministère plus efficace.

    La rosée est rafraîchissante. Notre ministère est rafraîchissant, ou stimulant, pour les autres si nous recherchons la meilleure manière de favoriser leurs intérêts.

    La rosée entretient la vie. En Israël, à la saison sèche, il peut ne pas pleuvoir pendant des mois. Sans l’humidité de la rosée, les plantes se dessèchent et meurent. Aujourd’hui, une sécheresse spirituelle sévit, comme l’a prédit Jéhovah (Amos 8:11). Il a promis que les évangélisateurs oints seraient « comme une rosée venant de Jéhovah » en proclamant le message du Royaume, aidés de leurs compagnons, les « autres brebis ». Voyons-nous dans le message de la bonne nouvelle du Royaume une des dispositions de Jéhovah pour fournir l’« humidité » spirituelle synonyme de vie ?

    La rosée est une bénédiction de Jéhovah. Notre ministère est une bénédiction pour ceux qui y sont réceptifs.

    Notre ministère se révélera-t-il une bénédiction de Jéhovah pour autrui ? Il le sera si le message que nous prêchons est comme la rosée — doux, rafraîchissant et synonyme de vie – TG2016/4


    L’Arche servait d’archives où on mettait en sûreté les saints rappels ou témoignage ; son contenu principal était les deux tablettes du témoignage ou Dix Commandements. Juste avant de mourir, Moïse donna une copie du “ livre de la loi ” aux prêtres lévitiques et leur ordonna de la garder non à l’intérieur, mais ‘ à côté de l’arche de l’alliance de Jéhovah, leur Dieu ’, où, dit-il, elle devait “ servir de témoin contre toi ”. — Dt 31:24-26. – it-1 p159 §4


    Le Sinaï est appelé le “ pays de l’aigle ”, car il est courant d’y voir ce rapace aux ailes puissantes prendre son essor et planer dans les airs. Les Israélites rassemblés au mont Sinaï peu après leur libération durent donc apprécier la justesse des paroles imagées de Dieu quand il leur dit qu’il les avait fait sortir d’Égypte en les portant “ sur des ailes d’aigles ”. Près de 40 ans plus tard, Moïse pouvait comparer la façon dont Dieu avait conduit Israël dans le désert à la manière dont l’aigle “ excite son nid, plane sur ses oisillons, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses pennes ”. (Dt 32:9-12.) Quand un aiglon atteint l’âge de voler, son père ou sa mère l’excite en battant des ailes, pour l’inciter à l’imiter. Puis le père ou la mère le pousse ou l’attire hors du nid, afin qu’il essaie ses ailes. – it-1 p67 Aigle


    Après avoir traversé la mer Rouge, les Israélites ont pénétré dans le “ grand et redoutable désert ” du Sinaï. Au cours de leur périple sur ce ‘ sol desséché, dépourvu d’eau ’, et alors qu’il n’y avait pas assez de nourriture pour tout un peuple, Jéhovah ne les a pas abandonnés. Moïse s’est ainsi souvenu : “ Jéhovah a finalement trouvé Israël dans un pays de désert, dans des solitudes hurlantes et vides. Alors il l’a entouré, il a pris soin de lui, il l’a préservé comme la pupille de son œil. ” (Deut. 8:15 ; 32:10). Pour qu’ils continuent de servir Jéhovah et qu’ils persévèrent dans leurs efforts pour obéir à ses lois, les Israélites devaient se rappeler avec reconnaissance ses actes sauveurs. Qu’allait faire Israël ? Moïse a déclaré : “ Le Rocher qui t’a engendré, tu l’as alors oublié, tu mettais en oubli Dieu. ” (Deut. 32:18). Bien vite, ce que Jéhovah avait réalisé à la mer Rouge, la façon dont il a préservé son peuple dans le désert et toutes les autres bonnes choses qu’il a accomplies, tout cela était tombé dans l’oubli ou ignoré. Les Israélites étaient devenus rebelles.

    Contrairement à la nation d’Israël, les vrais chrétiens, en tant que groupe, n’oublieront jamais Jéhovah. Mais notre appartenance à la congrégation ne garantit pas que, personnellement, nous resterons intègres. Comme Caleb et Josué, chacun de nous doit servir Jéhovah avec reconnaissance et endurance. Nous avons de bonnes raisons d’agir ainsi, car Jéhovah continue de guider et de protéger chacun de nous en ce temps de la fin très difficile. – TG2009 15/3 p6


    En temps voulu, tous les hommes fidèles du passé seront ressuscités dans le nouveau système de choses, et ils se réjouiront eux aussi. Les serviteurs de Dieu n’ont jamais essayé de se venger eux-mêmes des membres de la fausse religion qui les persécutaient. Ils se sont rappelé ces paroles de Jéhovah : “ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ” (Deutéronome 32:35, 41-43). Jéhovah a maintenant payé de retour. Tout le sang versé par Babylone la Grande aura été vengé. Dieu exécute la vengeance et la rétribution avec une totale maîtrise de soi, en plein accord avec sa justice et jamais sans raison flagrante – re chap37 p267-271 §8


    Aux jours de Josué, Jéhovah chargea sa nation sainte de purifier la Terre promise par le moyen d’une guerre. Aujourd’hui, notre guerre est spirituelle. Les Témoins de Jéhovah n’entreprennent aucune action violente pour faire disparaître ceux qui font peu de cas de la Parole de Dieu. Jéhovah s’en chargera en son temps et à sa manière (Deutéronome 32:41, 43). Nous ne fréquentons pas étroitement les gens sans principes, bien que nous leur témoignions un amour sincère en leur faisant connaître la bonne nouvelle relative au Royaume. Nous pouvons étudier la Parole de Dieu avec eux et les encourager à ‘se repentir et à se retourner pour que leurs péchés soient effacés’. — TG1986 15/12 p15


    Moïse avait prescrit aux Israélites : “ Appliquez votre cœur à toutes les paroles que je dis aujourd’hui en avertissement pour vous [...]. Car ce n’est pas une parole sans valeur pour vous, mais elle signifie votre vie, et par cette parole vous pourrez prolonger vos jours sur le sol vers lequel vous traversez le Jourdain pour en prendre possession. ” (Deut. 32:46, 47). Étant inspirées de Dieu, les paroles de Moïse avaient beaucoup de valeur ; elles étaient indispensables au bien-être de la nation. Ceux qui les ont écoutées ont vécu longtemps et ont connu la prospérité. Puissions-nous toujours rejeter les paroles sans valeur et nous cramponner aux paroles de vérité.- TG2008 15/4 p5-6


    Comme Abraham, Moïse n’a pas vu les promesses de Dieu s’accomplir de son vivant. Alors que les Israélites s’apprêtaient à entrer en Terre promise, Jéhovah lui a dit : “ C’est à distance que tu verras le pays, mais tu n’y entreras pas, dans le pays que je donne aux fils d’Israël. ” Pourquoi ? Parce que précédemment Moïse et Aaron, exaspérés par l’attitude rebelle du peuple, avaient ‘ manqué à leur devoir envers Dieu, au milieu des fils d’Israël, aux eaux de Meriba ’. (Deut. 32:51, 52.) Moïse s’est-il découragé ou aigri ? Non. Après avoir béni la nation, il a déclaré : “ Heureux es-tu, ô Israël ! Qui est comme toi, peuple qui connaît le salut en Jéhovah, le bouclier de ton secours, et Celui qui est ton épée de grandeur ? ” — Deut. 33:29.

    Leçon pour nous : Il nous apparaît clairement que, pour courir la course chrétienne jusqu’à la fin, il nous faut avoir entièrement foi en Dieu et en ses promesses. La foi doit jouer un rôle central dans notre existence, pas un rôle accessoire. Contrairement à ceux qui n’ont pas foi en Jéhovah, nous portons nos regards au-delà du présent. – TG2011  15/9 §16,17

     

     
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    Perles spirituelles (10 min) : Deutéronome 29-30
    Deutéronome 29:4 : Quel avertissement pouvons-nous dégager du comportement des Israélites ? (it-2 453 § 3).

    « Mais jusqu’à aujourd’hui, Jéhovah ne vous a pas donné un cœur pour comprendre, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre »

    Par l’intermédiaire de ses serviteurs, Jéhovah déclara au sujet des Israélites entêtés et désobéissants qu’ils avaient des ‘ oreilles incirconcises ’. (Jr 6:10 ; Ac 7:51.) C’était comme si elles étaient bouchées par quelque chose qui les empêchait d’entendre. Jéhovah ne les avait pas ouvertes, car il donne des oreilles pour comprendre et pour obéir à ceux qui le recherchent, mais il permet que l’ouïe spirituelle de ceux qui désobéissent s’émousse (Dt 29:4 ; Rm 11:8). L’apôtre Paul prédit une époque où certains, qui se prétendraient chrétiens, se détourneraient de la vraie foi. Refusant d’entendre la vérité de la Parole de Dieu, ils préféreraient se faire “ agréablement caresser ” les oreilles par des choses qui leur plairaient, et donc écouteraient de faux enseignants (2Tm 4:3, 4 ; 1Tm 4:1). D’autre part, quelqu’un peut avoir les oreilles qui ‘ tintent ’ en entendant des nouvelles alarmantes, en particulier l’annonce d’un malheur. 1S 3:11 ; 2R 21:12 ; Jr 19:3. — it-2 p453 § 3

    Dieu exigeait des Israélites, pourtant déjà circoncis dans la chair, qu’ils soient circoncis de cœur. ‘ Circoncire son cœur ’ signifie éliminer de ses pensées, de ses sentiments ou de ses mobiles tout ce qui déplaît à Jéhovah, ce qui est impur à ses yeux et ce qui rend le cœur insensible. De même, les oreilles insensibles ou non réceptives sont dites ‘ incirconcises ’. – it-1 circoncision


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Combler les besoins matériels de sa famille. Jéhovah a fourni aux Israélites ce qu’il leur fallait sur le plan matériel, même après les avoir punis pour leur désobéissance (Deut. 2:7 ; 29:5). Il leur procura la manne et l’eau, il leur donna une législation sanitaire qui protégeait leur santé, et il fit même en sorte que leurs chaussures ne s’usent pas. Et aujourd’hui encore, il comble les besoins fondamentaux de ses serviteurs. Pour plaire à Jéhovah, un chef de famille doit subvenir aux besoins matériels des siens. Mais il doit rester équilibré : il ne devrait pas consacrer trop de temps à son travail et en venir ainsi à négliger les besoins spirituels et affectifs de sa famille. Jéhovah a confié une lourde responsabilité aux chefs de famille, et ils doivent lui rendre des comptes sur la façon dont ils s’en acquittent. – TG2021/2 p2
    Tous les chrétiens qui ont élevé une famille admettront volontiers que ce n’est pas là, tâche facile. Toutefois, la Parole inspirée de Dieu porte plusieurs facteurs importants à l’attention des parents. L’un d’eux se rapporte à la nécessité de commencer à éduquer les enfants lorsqu’ils sont jeunes. Qu’entendons-nous par-là ? Lorsque les Israélites se réunissaient pour recevoir l’instruction de Jéhovah, leurs “petits” étaient avec eux (Deutéronome 29:10-13; 31:12, 13). À l’évidence, les femmes israélites venaient avec leurs tout-petits en ces occasions, car tous devaient être présents. Ainsi, “depuis la plus tendre enfance”, leurs fils et leurs filles apprenaient à écouter sagement lors de ces rassemblements. Commencez très tôt, par des choses simples, à cultiver chez vos “petits” “la crainte de Jéhovah”. Si vous faites tout votre possible pour élever vos enfants dans “la crainte de Jéhovah”, les bienfaits et les joies qui en résulteront leur profiteront à eux, mais aussi à vous – TG1987  1/12 p10


    Les Écritures qualifient souvent les idoles de “ sales ”, littéralement “ d’excrément ”. (Deutéronome 29:17) Notre aversion naturelle des excréments nous donne une idée du dégoût que ressent Dieu devant n’importe quelle forme d’idolâtrie. – TG2001  1/12


    Devrions-nous juger étrange que Dieu garde cachés certains renseignements ? Alors que les Israélites approchaient de la Terre promise, le prophète Moïse écrivit sous l’inspiration de Dieu : “Les choses cachées appartiennent à Jéhovah, notre Dieu, mais les choses révélées nous appartiennent, à nous et à nos fils, jusqu’à des temps indéfinis, pour que nous exécutions toutes les paroles de cette loi.” (Deut. 29:29). Oui, tout ce dont nous avons vraiment besoin pour le servir fidèlement et pour affermir notre espérance et notre foi, Jéhovah Dieu nous le révèle. Mais quand cela convient mieux à la réalisation de son dessein, Dieu peut aussi cacher certaines choses, sans pour autant faire du tort à ses serviteurs ni les priver de quoi que ce soit.- TG1976 1/11 §9


    Moïse a dit aux Israélites: “Les choses révélées nous appartiennent, à nous et à nos fils, jusqu’à des temps indéfinis.” (Deutéronome 29:29). La lumière qui a été répandue sur la Parole de Dieu dans les derniers jours fait-elle partie de ces “choses révélées”? Non, il ne conviendrait pas de mettre au même niveau la compréhension des prophéties que nous avons reçue dans les derniers jours et les “choses révélées” dont parlait Moïse.

    D’après le contexte, les “choses révélées” auxquelles Moïse faisait allusion se rapportent à l’alliance de la Loi (Deutéronome 29:25). Moïse montrait que ces “choses révélées” imposaient des responsabilités. Si le peuple manquait à ces responsabilités, Jéhovah le disciplinerait. L’alliance de la Loi, bien sûr, était une révélation de Jéhovah Dieu. Elle faisait suite à d’autres révélations qu’avaient reçues les patriarches, Noé et — pour remonter tout aux débuts de l’histoire humaine — Adam. Moïse fut utilisé pour mettre par écrit les choses révélées jusqu’à son époque, lesquelles choses ont été préservées pour nous dans les cinq premiers livres de la Bible. Plus tard, ces “choses révélées” en sont venues à englober toute la connaissance renfermée dans la Bible

    La Bible contient donc les “déclarations sacrées de Dieu”, les choses révélées par lui (Romains 3:2). Les Juifs selon la chair s’étant montrés infidèles, ce sont les chrétiens oints de l’esprit qui sont devenus les intendants de ces “choses révélées”, et la congrégation chrétienne la “colonne et le soutien de la vérité”. Par conséquent, les membres de la congrégation actuelle peuvent légitimement reprendre à leur compte les paroles de Moïse: “Les choses révélées nous appartiennent.” C’est à la congrégation des chrétiens oints, née à la Pentecôte de l’an 33, qu’ont été confiées “les choses révélées”. Collectivement, les chrétiens oints constituent l’esclave fidèle et avisé. La mission dont Dieu les a investis consiste à donner l’intelligence spirituelle des “choses révélées”.TG1987 15/5


    Dieu exigeait des Israélites, pourtant déjà circoncis dans la chair, qu’ils soient circoncis de cœur. Circoncire son cœur ’ signifie éliminer de ses pensées, de ses sentiments ou de ses mobiles tout ce qui déplaît à Jéhovah, ce qui est impur à ses yeux et ce qui rend le cœur insensible. De même, les oreilles insensibles ou non réceptives sont dites ‘ incirconcises. pour plaire à Dieu, un chrétien doit subir une ‘ circoncision du cœur ’. (Deutéronome 10:16 ; 30:6). Elle ne s’effectue pas à l’aide d’un instrument tranchant, mais par le rejet des mauvais désirs et des pensées orgueilleuses, comme la croyance selon laquelle la circoncision dans la chair rend supérieur aux autres.

    C’est en endurant les épreuves et en tenant “ ferme dans la foi ” qu’un chrétien s’avère être un homme, qu’il soit circoncis ou pas. Egalement être circoncis de cœur et d’oreilles signifie avoir un cœur humble, tout à fait sincère, disposé et prompt à écouter et à obéir, qui garde son possesseur dans le culte pur. En revanche, celui dont le cœur a tendance à se détourner et à faire la sourde oreille par orgueil, ce qu’implique le cou raide, tombera fatalement dans le piège de la fausse religion et connaîtra l’échec. – it-1 p483


    Deutéronome 30:11-20 - Est-il difficile de savoir puis de faire ce que Jéhovah attend de nous ? Moïse déclare : “ Ce commandement que je te commande aujourd’hui n’est pas trop difficile pour toi, et il n’est pas éloigné. ” (Verset 11). Jéhovah ne demande pas l’impossible. Ses exigences sont raisonnables et réalistes. De plus, il n’y a pas de mystère : nous n’avons pas à monter “ aux cieux ” ou à aller “ de l’autre côté de la mer ” pour apprendre ce que Dieu réclame (versets 12, 13). La Bible indique clairement comment nous devrions vivre. — Mika 6:8.

    Pour autant, Jéhovah ne nous force pas à lui obéir. Moïse dit : “ Je mets vraiment aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. ” (Verset 15). Nous sommes libres de choisir entre la vie et la mort, entre le bien et le mal. Nous pouvons choisir d’adorer Dieu et de lui obéir avec les bénédictions qui en découlent, ou de lui désobéir et d’en subir les conséquences. La décision nous appartient. — Versets 16-18

    Notre décision importe-t-elle à Jéhovah ? Bien sûr ! Sous l’inspiration divine, Moïse recommande : “ Tu dois choisir la vie. ” (Verset 19). Comment donc choisir la vie ? Il poursuit : “ En aimant Jéhovah ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à lui. ” (Verset 20). Si nous en venons à aimer Jéhovah, nous aurons envie de l’écouter docilement et nous nous attacherons fidèlement à lui, quoi qu’il arrive. En nous attachant à Jéhovah. Pour ‘ choisir la vie et rester en vie ’, nous devons, non seulement aimer Jéhovah et l’écouter, mais également ‘ nous attacher à lui ’, c’est-à-dire faire sa volonté avec persévérance. “ Agir ainsi, c’est choisir la vie, c’est-à-dire la meilleure façon de vivre qui soit aujourd’hui assortie de la perspective de vivre éternellement dans le futur monde nouveau de Dieu.

    Il ressort des paroles de Moïse une vérité rassurante. Quoi que vous ayez vécu dans ce monde mauvais, vous n’êtes pas une victime impuissante. Vous n’êtes pas non plus condamné à l’échec. Jéhovah vous a honoré du libre arbitre. Vous pouvez choisir de l’aimer, de l’écouter et de lui rester fidèle. Si vous faites ce choix, il bénira vos efforts. – TG2009 1/11 p31


    Parlant au nom de Dieu, Moïse, le conducteur de la nation d’Israël, avait dit au peuple, alors sur le point d’entrer en Terre promise : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; et tu dois choisir la vie, pour que tu vives, toi et tes descendants, en aimant Jéhovah ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à lui » (Deutéronome 30:15, 19, 20). Dieu a délivré les Israélites de l’esclavage en Égypte et a placé devant eux la perspective d’une vie en Terre promise où ils seraient libres et heureux. Mais ils n’allaient pas obtenir toutes ces bénédictions automatiquement. Pour en bénéficier, ils devaient « choisir la vie ». Comment ? En aimant Dieu, en écoutant sa voix et en s’attachant à lui.

    Aujourd’hui, un choix semblable s’offre à vous, et le choix que vous ferez aura une influence décisive sur votre avenir. En choisissant d’aimer Dieu, d’écouter sa voix et de vous attacher à lui, vous choisissez en réalité la vie : la vie éternelle dans un paradis sur terre - wp18.2 p14-15

     

  25. Thanks
    misette got a reaction from Taqvaylit A Menguelet in Perles spirituelles - Semaine du 26 Juillet 2021 - Deutéronome 19-21   
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    Deutéronome 21:19 : Pourquoi le tribunal local se situait-il à la porte de la ville ? (it-2 1106 § 1).

    « son père et sa mère le prendront, l’amèneront aux anciens à la porte de sa ville »

    Le tribunal local se situait à la porte de la ville. Par “ porte ”, il faut entendre l’endroit dégagé qui se trouvait à l’intérieur de la ville, près de la porte. C’est aux portes que la Loi était lue au peuple rassemblé et que les ordonnances étaient annoncées (Ne 8:1-3). À la porte, il était facile de trouver des témoins pour les affaires civiles, telles les ventes de biens ou autres, puisque la plupart des personnes entraient et sortaient par là dans la journée. Qui plus est, le caractère public donné à tout procès mené à la porte incitait d’autant plus les juges à se montrer prudents et justes dans leur façon de conduire le procès et dans leurs décisions. Un endroit était sans doute aménagé près de la porte pour que les juges puissent présider dans de bonnes conditions. Samuel se déplaçait selon un circuit passant par Béthel, Guilgal et Mitspa et “ jugeait Israël dans tous ces endroits ”, ainsi qu’à Rama, où il avait sa maison. — 1S 7:16, 17. - it-2 1106 § 1

    Dans le cas d’une contestation civile ou d’une affaire pénale, le plaignant déposait sa plainte devant les juges. On convoquait la partie adverse, on rassemblait les témoins, et l’audience avait lieu, en général dans un endroit public, le plus souvent aux portes de la ville. – it-2 Porte

    Aux temps bibliques, la plupart des villes étaient entourées de murailles protectrices. Bien souvent, devant les portes étaient aménagées des esplanades où les gens venaient pour rencontrer d’autres personnes, commercer et échanger des nouvelles. C’est là que les annonces publiques étaient faites et que les prophètes prononçaient parfois leurs messages – TG2010  1/8

    Ces peines montraient combien il était grave d’enfreindre la loi divine. Par exemple, un Israélite dont le fils devenait ivrogne ou glouton devait amener le coupable devant des juges, qui étaient des hommes mûrs. Si ces juges découvraient que l’individu pratiquait le mal de façon délibérée et se montrait impénitent, il fallait que les parents prennent part à l’exécution de la justice. Ceux d’entre nous qui ont des enfants imaginent que ce ne devait pas être là chose facile. Dieu, quant à lui, savait que c’était nécessaire pour que la méchanceté ne se répande pas parmi ses véritables adorateurs (Ézéchiel 33:17-19). Cette disposition avait été prise par Celui dont on pouvait dire: “Toutes ses voies sont justice. Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice; il est juste et droit.” – TG1991 15/4 §7


    S’il arrivait qu’un garçon devienne obstinément rebelle et incorrigible malgré des avertissements répétés et la discipline appropriée, une mesure encore plus sévère était prise. Il était amené devant les anciens de la ville, et, sur le témoignage de ses parents attestant qu’il était un délinquant irréformable, il subissait la peine capitale par lapidation. Il est évident que cette disposition concernait un fils ayant dépassé l’âge de ce qu’on appelle habituellement un jeune enfant, car les Écritures en parlent comme d’‘ un glouton et d’un ivrogne ’. (Dt 21:18-21.) - it-1 p762


    Si en grandissant un enfant se montrait rebelle, incorrigible et disposé à adopter une mauvaise conduite, les parents avaient la responsabilité de l’amener devant les anciens de la ville pour qu’il soit corrigé. À notre époque, beaucoup de gens qualifient ce traitement de cruel et d’inhumain ; mais il faut se rappeler qu’auparavant les parents avaient eu l’obligation très stricte de donner à leur enfant une éducation appropriée. Souvenez-vous du texte de Deutéronome 6:17, disant : “Mais vous observerez avec soin les commandements de Jéhovah, votre Dieu, ses préceptes et ses lois qu’il vous a donnés.” Les parents n’avaient pas le droit de traiter leurs enfants d’une manière injuste, dure, cruelle et dépourvue d’amour. Ils devaient montrer l’exemple pour ce qui était des bons traits de caractère, en leur témoignant de l’amour, en faisant preuve de considération à leur égard et en prenant soin d’eux. Le père devait être un homme en qui ses enfants pouvaient avoir confiance comme en un serviteur de Jéhovah honnête, droit, intègre et plein d’amour. La mère devait manifester un profond respect pour son mari et protéger et aider ses enfants. Ceux-ci ne devaient pas être livrés à eux-mêmes. Ils constituaient un héritage auquel il fallait accorder des soins sous tous les aspects. En conséquence, si un enfant adoptait une mauvaise attitude, c’est qu’il était rebelle, ce qui allait le conduire avec le temps, s’il n’était pas corrigé, devant les anciens de la ville pour être jugé par eux. – TG1971 p586


    Quelles perles spirituelles as-tu tirées de la lecture de la Bible de cette semaine en rapport avec Jéhovah, la prédication ou un autre sujet ?

    Si un Israélite tuait quelqu’un, il n’était pas exécuté automatiquement. Les anciens de la ville devaient d’abord vérifier les faits pour pouvoir décider si la peine de mort était méritée ou non (Deut. 19:2-7) – TG2019/2 p20 §17

    Les Israélites devaient également veiller à entretenir les routes conduisant aux six villes de refuge. Ces voies devaient être bien signalées et débarrassées des obstacles pouvant entraver la course de celui qui avait commis accidentellement un homicide Dt 19:3. Selon la tradition juive, à chaque carrefour un poteau indiquait la direction de la ville de refuge. TG2017/11 p14

    Une fois définies les frontières plus précises des territoires des tribus, on put attribuer des possessions à chaque famille, et cela fut manifestement fait non par tirage au sort, mais sous la direction du comité mis en place, composé d’Éléazar, de Josué et des chefs (Jos 17:3, 4). C’est pourquoi Deutéronome 19:14 déclare que “ quand les aïeux auront fixé les limites dans ton héritage ” il ne faudra pas les reculer - it-1 p933-934

    Dans l’assemblée, pourquoi faut-il au moins deux témoins pour que les anciens forment un comité de discipline religieuse ?

    C’est ce qu’exigent les normes de justice élevées de la Bible. Quand celui qui est accusé nie les faits, il faut au moins deux témoins pour que l’accusation soit retenue et qu’un comité de discipline religieuse soit formé (Deut. 19:15 ; Mat. 18:16;  Timothée 5:19). Cela signifie-t-il que, pour signaler aux autorités une accusation d’abus sexuel sur enfant, il faut deux témoins ? Non. Cette exigence ne s’applique pas aux démarches faites par les anciens ou d’autres pour rapporter aux autorités une accusation d’acte puni par la loi. – TG2019/5 p8 §15

    Comme Jéhovah avait de la compassion pour son peuple, il a établi des lois qui protégeaient les individus contre les injustices. Par exemple, elles limitaient le risque d’être condamné sur la base de fausses accusations. En effet, quelqu’un avait le droit de savoir qui portait une accusation contre lui et de se défendre en justice (Deut. 19:16-19 ; 25:1). Et il fallait au moins deux témoins pour qu’il soit condamné (Deut. 19:15) - TG2019/2 p20 §20

    Se raser la tête était pour une femme un signe de deuil et d’affliction (Is 3:24). Lorsqu’un soldat israélite capturait une vierge dans une ville ennemie et désirait l’épouser, il fallait tout d’abord qu’elle se rase la tête, se fasse les ongles et mène deuil pendant un mois sur ses parents, puisqu’ils avaient été tués lors de la prise de la ville. — Dt 21:10-13 – it-1 p439

    De nombreuses femmes des temps bibliques se servirent de leur parure comme d’un moyen de parvenir à des fins égoïstes. Il était d’usage chez les femmes des villes païennes sur le point d’être capturées de mettre leurs plus beaux atours afin de séduire des soldats et que ceux-ci les prennent pour épouses.

    Toutefois, lorsqu’un soldat israélite emmenait une captive, avant qu’il puisse l’épouser, elle ne devait plus porter les vêtements qu’elle possédait, et dont certains pouvaient avoir des liens avec la religion païenne. — Dt 21:10-13. À une époque où Israël avait adopté de nombreuses pratiques idolâtriques et immorales, Jéhovah condamna les femmes de la nation qui, orgueilleusement, s’habillaient et s’ornaient de façon à attirer les hommes, même des hommes d’autres nations, et qui se paraient des ornements de la fausse religion.

    La chrétienne est encouragée à ne pas rechercher des vêtements ou un style coûteux et voyant, mais plutôt à avoir une tenue modeste, quoique bien arrangée, et à faire preuve de bon sens. Elle doit donc prêter attention à sa tenue, mais se soucier avant tout de la parure qu’est un esprit doux et paisible - it-2 p1144


    Que se passait-il quand un Israélite commettait un délit, mais qu’il n’y avait qu’un seul témoin ? Il ne devait pas s’attendre pour autant à échapper à la punition, car Jéhovah avait vu ce qu’il avait fait. La famille aussi était protégée contre les injustices : Un père, bien qu’établi chef sur sa famille, avait une autorité limitée. Dans certains cas de désaccord familial, c’étaient les anciens de la ville qui avaient la responsabilité de régler l’affaire (Deut. 21:18-21). - TG2019/2 p20 §20


    Sous la loi que Jéhovah donna à Israël, certains criminels pouvaient être pendus à un poteau après leur mise à mort, comme ‘ maudits de Dieu ’ ; cette exposition publique devait servir d’avertissement. Toutefois, le corps devait être dépendu avant la tombée de la nuit et enterré ; le laisser toute la nuit sur le poteau souillait le sol que Dieu avait donné aux Israélites (Dt 21:22, 23). Israël suivit cette règle même quand la personne exécutée n’était pas israélite. — it-2 p523

    L’apôtre Paul a déclaré : “ Christ, par rachat, nous a libérés de la malédiction de la Loi en devenant malédiction à notre place, parce qu’il est écrit : ‘ Maudit est tout homme pendu à un poteau” (Galates 3:13). Paul cite ici Deutéronome 21:22, 23, qui mentionne manifestement un poteau, et non une croix. Puisque ce mode d’exécution faisait de la personne un “ maudit ”, il ne conviendrait pas que des chrétiens décorent leur maison avec des images du Christ attaché au poteau. – lvs

    La Loi stipulait que le cadavre d’un homme exécuté et pendu à un poteau ne devait pas ‘ passer la nuit sur le poteau ’. (Dt 21:22, 23) Comme Jésus et ceux qui étaient attachés avec lui se trouvaient sur des poteaux l’après-midi de la Préparation (la veille du sabbat ” fut appelée “ Préparation ”) il importait pour les Juifs de hâter leur mort si nécessaire afin de pouvoir les enterrer avant le coucher du soleil.

    Selon la Loi, quand un homme avait été exécuté pour un péché grave, son cadavre devait parfois être attaché à un poteau ; cela indiquait que le pécheur était maudit par Dieu (Deut. 21:22, 23 ; 27:26). Jésus, qui avait respecté parfaitement la Loi, ne méritait pas la malédiction qui frappait les Juifs désobéissants. En étant attaché à un poteau, il a donc subi la malédiction à leur place. Ainsi, la nation même qui l’avait rejeté a pu elle aussi bénéficier de son sacrifice – TG2021/4 p14 §6

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