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JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU Recherchons des perles spirituelles (8 min) : JOB 1-5 - Semaine du 14 mars 2016


floriane

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JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU

Recherchons des perles spirituelles (8 min) : JOB 1-5

JOB 1:6 ; 2:1 : Qui a été autorisé à se présenter devant Jéhovah ? (w06 15/3 13 § 6)

Le Fils unique-engendré de Dieu (la Parole), les anges fidèles et les ‘ fils angéliques de Dieu ’ désobéissants, dont Satan le Diable (Jean 1:1, 18). Ce n’est que peu après l’établissement du Royaume de Dieu en 1914 que Satan et ses démons furent chassés du ciel (Révélation 12:1-12). En permettant à ces derniers de se placer devant lui, Jéhovah exposa à l’ensemble des créatures spirituelles le défi lancé par Satan et les questions ainsi soulevées. Satan ne put se présenter au milieu d’eux qu’avec la permission du Souverain.

En Job 1:6, 7, nous le voyons en train de s’ingérer dans les affaires de la famille de Dieu. Nous lisons: “Le jour vint où les fils du vrai Dieu entrèrent pour se placer devant Jéhovah, et même Satan entra au beau milieu d’eux. Alors Jéhovah dit à Satan: ‘D’où viens-tu?’ Et Satan répondit à Jéhovah et dit: ‘D’errer çà et là sur la terre et d’y circuler.’” Job 2:1, 2 nous dépeint une scène semblable qui se produisit lors d’une autre réunion des fils du vrai Dieu dans les cieux invisibles.

Qu’indiquent ces deux rassemblements des fils de Jéhovah Dieu? Comment conviendrait-il d’appeler cette famille? Quel mot ou groupe de mots vous vient à l’esprit? Nous laissons au lecteur le soin de répondre par lui-même. Ces rassemblements étaient des réunions solennelles présidées comme il se doit par le vrai Dieu. L’accès de Satan à ces réunions ne veut pas dire qu’il était toujours considéré comme un “Fils du vrai Dieu” et qu’il faisait toujours partie de la maisonnée céleste de Dieu. Son nom même — “Satan” — indique le contraire, puisque ce nom signifie “Adversaire”. Ce n’était donc pas dans un bon dessein que le Diable avait circulé sur la terre en tant qu’esprit invisible. Il était l’adversaire de tout homme qui essayait de rester intègre envers le vrai Dieu – TG 81 1/8 18

Satan le Diable fut autorisé à demeurer au ciel pendant des millénaires et, en certaines occasions (de toute évidence pour quelque raison précise), à se présenter dans l’assemblée des fils de Dieu (Job 1:6, 7 ; 2:1). Mais si Jéhovah Dieu toléra la présence de Satan au ciel, c’était uniquement parce qu’une question d’ordre moral devait être tranchée. Comme le montre clairement le livre de Job, Satan prétendait que toutes les créatures intelligentes étaient foncièrement égoïstes et qu’elles se montreraient infidèles à Dieu si leur obéissance ne se révélait plus une source de profit personnel ou matériel (Job 2:4, 5). Pour que cette question d’importance universelle puisse être tranchée, Dieu permit à Satan de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prouver ses dires. Il l’autorisa à user de son influence pour persuader d’autres fils angéliques à affirmer leur indépendance, mettant ainsi à l’épreuve leur fidélité à Dieu - TG 1975 page 256

Jéhovah parlait-il à Satan directement ? La Bible ne nous donne pas beaucoup de détails quant à la façon dont Jéhovah communique avec les créatures spirituelles. Cela étant, le prophète Mikaïa eut une vision dans laquelle un ange communiquait directement avec Jéhovah (1 Rois 22:14, 19-23). Il semblerait donc que Jéhovah parlait à Satan sans intermédiaire. Le livre de Job ne dépeint pas Satan en train de communiquer avec Jéhovah par l’intermédiaire de quelqu’un.

Job 4:7, 18, 19 : Quel faux raisonnement Éliphaz a-t-il tenu à Job ? (w14 15/3 12 § 3 ; w05 15/9 26 § 4-5 ; w95 15/2 27 § 5-6)

w14 15/3 12 § 3  - Éliphaz, qui manquait de foi, estimait que nous n’avons aucune valeur aux yeux de Dieu.

w05 15/9 26 § 4-5 - Dans chacune de ses trois interventions, Éliphaz laisse entendre que Dieu est si exigeant que rien de ce que font ses serviteurs ne le satisfait réellement. S’adressant à Job, il lance : “ Vois ! En ses serviteurs il n’a pas foi, et à ses anges il impute du défaut. ” (Job 4:18). Éliphaz dira plus tard de Dieu : “ En ses saints il n’a pas foi, et les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. ” (Job 15:15). Et il posera cette question : “ Le Tout-Puissant a-t-il quelque plaisir parce que tu es juste ? ” (Job 22:3). Bildad partage ce point de vue, car il déclare : “ Il y a même la lune, et elle est sans éclat, et les étoiles ne sont pas apparues pures à ses yeux. ” — Job 25:5.

Leçon - Nous devons veiller à ne pas nous laisser influencer par de tels raisonnements. Cela risquerait de nous donner le sentiment que Dieu attend trop de choses de nous. Cette façon de voir les choses sape en fait nos relations avec Jéhovah. De plus, si nous nous laissions gagner par ce genre de raisonnements, comment réagirions-nous si un jour on nous infligeait une réprimande méritée ? Au lieu de l’accepter humblement, notre cœur risquerait d’‘ entrer en fureur contre Jéhovah lui-même ’, et nous pourrions avoir de la rancœur contre lui (Proverbes 19:3). Quel désastre ce serait sur le plan spirituel !

w95 15/2 27 § 5-6 - Ces trois hommes ont découragé leur compagnon Job en exprimant des idées personnelles plutôt que la sagesse divine. Éliphaz est allé jusqu’à dire que ‘Dieu ne se fie pas à ses serviteurs’ et que Jéhovah ne se souciait pas de savoir si Job était juste ou non (Job 4:18). On peut difficilement imaginer une remarque plus décourageante et trompeuse que celle-là! Rien d’étonnant que Jéhovah ait plus tard repris Éliphaz et ses compagnons pour ce blasphème; il déclara: “Vous n’avez pas dit, à mon sujet, ce qui est véridique.” (Job 42:7). Mais l’affirmation la plus blessante était encore à venir.

Éliphaz est allé jusqu’à lancer des accusations directes. Comme il n’est pas parvenu à faire admettre à Job sa culpabilité, il a fait mention de quelques péchés en prétendant que Job avait dû les commettre. “Ta propre malice n’est-elle pas excessive déjà, et n’y aura-t-il pas de fin à tes fautes? demande Éliphaz. Car, sans cause, tu saisis un gage chez tes frères, et tu arraches les vêtements de ceux qui sont nus. Tu ne donnes pas d’eau à boire à celui qui est fatigué, et à l’affamé tu refuses le pain.” (Job 22:5-7). Ces accusations étaient sans fondement aucun. Jéhovah lui-même avait parlé de Job comme d’un homme “irréprochable et droit”. — Job 1:8.

Dans sa première intervention, Éliphaz tient le raisonnement suivant : “ Quel innocent a jamais péri ? Et où les hommes droits ont-ils jamais été effacés ? ” Il en déduit donc que Job doit avoir commis quelque mauvaise action qui lui vaut la punition divine (Job chap. 4, 5). Dans sa deuxième semonce, Éliphaz se moque de la sagesse de Job : “ Un sage répondra-t-il par une connaissance qui n’est que du vent, ou bien se remplira-t-il le ventre de vent d’est ? [...] Que sais-tu donc que nous ne sachions ? ” Il laisse entendre que Job “ veut l’emporter sur le Tout-Puissant ”. Pour conclure cette deuxième tirade de calomnies contre les vertus de Job, l’Édomite dépeint cet homme juste comme un apostat, qui vit dans des tentes où s’accumulent les pots-de-vin, un homme plein de tromperie (Job 15). Finalement, il tourmente Job une troisième fois en l’accusant faussement de toutes sortes de crimes, notamment d’escroquer les autres, de refuser eau et pain aux indigents et d’opprimer veuves et orphelins. — Job 22.

 

À la suite de la deuxième tirade d’Éliphaz, Job fait cette réponse bien sentie : “ Vous êtes tous de pénibles consolateurs ! Y a-t-il une fin à des paroles qui ne sont que du vent ? ” (Job 16:2, 3). Au terme des débats, Jéhovah lui-même s’adresse à Éliphaz en ces termes : “ Ma colère s’est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job. ” Éliphaz apprend ensuite que lui et les deux autres consolateurs devront offrir un holocauste et qu’alors Job priera en leur faveur. — Job 42:7-9. - Etudes Perspicaces 1998

Quelles leçons un chrétien peut-il tirer de cette désastreuse série de conseils?  TG 95 15/2 27

1. Un chrétien qui a de l’amour ne présumera pas qu’un frère s’est créé lui-même les ennuis qui l’accablent. De dures critiques au sujet de fautes passées (réelles ou imaginaires) peuvent abattre complètement quelqu’un qui lutte pour ne pas perdre courage. Les âmes déprimées ont besoin d’être consolées plutôt que réprimandées (1 Thessaloniciens 5:14).

2. Nous ne devrions jamais porter une accusation sans preuves formelles. Les ouï-dire et les suppositions (du genre de celles qu’Éliphaz a émises) ne peuvent légitimement justifier une réprimande. Par exemple, si un ancien avance une accusation erronée, il peut très bien perdre sa crédibilité et susciter l’angoisse. Comment Job a-t-il réagi aux conseils mal orientés qu’on lui a adressés? Il a donné libre cours à son angoisse par ces paroles ironiques: “Oh! comme tu as aidé celui qui est sans vigueur!” (Job 26:2). Un ancien compatissant ‘redressera les mains qui pendent’, n’ajoutant pas aux difficultés.

3. Les conseils devraient être fondés sur la Parole de Dieu et non sur des idées personnelles. Les raisonnements des compagnons de Job étaient inexacts et dévastateurs. Loin d’aider Job à se sentir plus proche de Jéhovah, ils l’ont amené à croire qu’un obstacle le séparait de son Père céleste (Job 19:2, 6, 8). Au contraire, en utilisant habilement la Bible, on peut redresser les choses, fortifier autrui et apporter un réconfort réel

TG 94 1/2 29 - Par ses ruses, Satan s’emploie à saper votre dignité, à éveiller des sentiments de honte, d’inutilité et de désespoir. Éliphaz insinuait donc qu’aux yeux de Dieu, Job n’avait pas plus de prix qu’une mite. La facilité avec laquelle on peut écraser une mite servit d’image à Éliphaz pour parler de la fragilité de l’homme mortel. Incontestablement, les propos d’Éliphaz et de ses compagnons, loin d’être édifiants, auraient même privé Job du souvenir des jours heureux. Selon leurs déclarations, les années de fidélité de Job, l’éducation qu’il avait donnée à ses enfants, ses relations avec Dieu et ses dons de miséricorde n’avaient aucune valeur. De même aujourd’hui, les transgresseurs repentants sont particulièrement enclins à éprouver de tels sentiments et ils risquent d’être ‘engloutis par leur tristesse excessive

TG 10 15/2 19-20 - Satan s’est servi d’Éliphaz, l’un des trois hommes qui étaient venus voir Job, pour insinuer que les humains sont d’une faiblesse lamentable. Parlant des humains comme de “ ceux qui habitent des maisons d’argile (l’argile est fragile, l’argile n’offre qu’une protection bien mince, voire nulle)”, Éliphaz a dit à Job : “ [Leurs] fondations sont dans la poussière ! On les écrase plus vite qu’une mite. Du matin au soir ils sont mis en pièces ; sans que personne le prenne à cœur, ils périssent pour toujours. ” — Job 4:19, 20.

Nous savons qu’Éliphaz le Témanite attribuait à Jéhovah une attitude méfiante en disant : “Voici qu’il ne se fie pas en ses serviteurs, et à ses messagers il impute des défaillances.” (Job 4:18). Éliphaz reconnut que cette déclaration avait été faite par un “esprit”. (Job 4:15.) Le fait que Jéhovah Dieu a reproché plus tard à Éliphaz et à ses compagnons d’avoir tenu des propos mensongers prouve que “l’esprit” en question était méchant, démoniaque. Ainsi, Éliphaz ne faisait que répéter un mensonge inspiré par un démon. — Job 42:7. – TG 1977 page 638

TG 2006  15/3Job 4:7, 8 - Nous ne devrions pas conclure hâtivement qu’une personne accablée récolte ce qu’elle a semé et qu’elle n’a pas l’approbation de Dieu.

4:18, 19 - Nos conseils devraient être fondés sur la Parole de Dieu, non sur nos idées personnelles

Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ?

TG 2015  15/6 page 15 - La comparaison de Paul à propos du corps humain montre que chaque membre de la congrégation est utile. Satan veut nous faire croire que nous ne servons à rien. Mais pour Jéhovah, tous ses adorateurs sont « nécessaires », même ceux qui semblent être plus faibles. (Job 4:18, 19) Donc nous pouvons être sûrs que nous sommes vraiment utiles pour notre congrégation et pour toute la famille de nos frères et sœurs dans le monde

TG 2015  15/6 page 23 - 1 Corinthiens 12:12 La comparaison de Paul souligne que tous les membres de la congrégation sont utiles. Contrairement à Satan, qui prive les humains de leur dignité, Jéhovah considère que tous ses serviteurs, y compris ceux qui semblent faibles, sont « nécessaires » (Job 4:18, 19). Cette pensée devrait rassurer chacun quant à son rôle dans sa congrégation et dans la congrégation mondiale de Dieu. Réfléchis, par exemple, à ceci : as-tu déjà offert le bras à une personne âgée ? Tu as alors sans doute dû adapter ton pas au sien. Ton geste ne t’a-t-il pas fait autant de bien qu’à elle ? Notre Père aimant sait que, lorsque chacun accorde de la valeur aux autres, quelles que soient leurs limites, l’équilibre et l’amour règnent dans la congrégation.

TG 2015  15/3 page 12 - Les sentiments négatifs peuvent être provoqués par une déception, la maladie ou certains effets de la vieillesse.  De plus, tout chrétien se heurte à cette réalité : le cœur est traître et peut nous condamner alors que Dieu nous approuve. Le Diable répand de fausses accusations contre les serviteurs de Dieu. Et des individus partageant le point de vue de Satan, comme Éliphaz, qui manquait de foi, peuvent essayer de nous faire adopter l’idée que nous n’avons aucune valeur aux yeux de Dieu. C’était un mensonge à l’époque de Job, et ça le reste aujourd’hui (Job 4:18, 19).

TG 2006  15/12 page 20 - L’exemple du père attentionné souligne également que la bonté de Jéhovah est bien plus grande que celle de n’importe quel parent humain. Par conséquent, personne d’entre nous ne devrait s’imaginer que ses épreuves sont l’expression de la défaveur divine. C’est notre grand ennemi, Satan, qui veut nous le faire croire (Job 4:1, 7, 8 

Le conseil, et même la réprimande, sont les bienvenus quand ils sont donnés avec amour par un véritable ami. L’un des prétendus amis de Job, un serviteur de Dieu, lui a dit d’un air satisfait: “Heureux l’homme que Dieu reprend.” Bien que cette déclaration soit juste, ce qu’Éliphaz laissait entendre par ces paroles (que Job était coupable de graves méfaits) ne l’était pas. Quel ‘pénible consolateur’! Cependant, quand, par la suite, Jéhovah a repris Job avec amour, celui-ci a humblement accepté la réprimande, ce qui lui a permis d’accéder à un plus grand bonheur. — Job 5:17 Aujourd’hui, Dieu ne parle pas directement à ses serviteurs, comme il l’a fait pour Job. Il les reprend au moyen de sa Parole et de son organisation dirigée par son esprit – TG 1993  1/6

Job 5:19 « En six détresses il te délivrera, et en sept rien de funeste ne te touchera » Les sept catégories mentionnées sont des indications de base qui couvrent toutes les mauvaises actions. Les six premières attirent l’attention sur trois types de fautes: en pensée (“des yeux altiers” et “un cœur qui forge des projets nuisibles”), en paroles (“une langue mensongère” et “un témoin qui exhale des mensonges”) et en actes (“des mains qui versent le sang innocent” et “des pieds qui ont hâte de courir au mal”). Mais le septième type d’individu est particulièrement haïssable; c’est celui qui prend plaisir à dresser l’une contre l’autre des personnes qui pourraient vivre en bons rapports. Ce passage de six à sept laisse entendre que les humains multiplient sans cesse les actes de méchanceté. La personne qui apprend que le Créateur met l’orgueil, les machinations et le mensonge au même rang que l’effusion de sang et d’autres actes de violence, peut se sentir poussée à opérer d’importants changements dans sa personnalité. Cela ne pourra qu’améliorer ses relations avec ses semblables et augmenter sa joie de vivre

Éliphaz le Témanite parla du “ fouet de la langue ”. (Job 4:1 ; 5:21.) Apparemment, il faisait allusion à l’emploi de la langue pour blesser, entre autres en calomniant ou en parlant en mal. - Etude Perspicace volume 1

Une autre ruse du Diable consiste à essayer de décourager les serviteurs de Dieu jusqu’à ce qu’ils renoncent. Tel était manifestement son but quand il a éprouvé Job au point de l’amener à souhaiter la mort et à regretter d’être né. (Job 3:1-13). Cependant, Job ne s’est pas laissé engloutir par le découragement. Il a plutôt continué d’accomplir fidèlement la volonté divine. Quant à nous, rien ne nous oblige à nous laisser écraser par nos problèmes, quels qu’ils soient, car Jéhovah est en mesure de nous soutenir, et il ne permettra jamais que le juste chancelle. — Psaume 55:22. - TG 1985  15/2 -

La question capitale est d’ordre moral. Manifestement, le fils spirituel qui devint Satan savait que Jéhovah est un Dieu attaché à des normes morales, non un être inconstant, imprévisible. S’il avait connu Jéhovah comme un Dieu aux réactions violentes non maîtrisées, il n’aurait pu que s’attendre à être détruit sur-le-champ en raison de sa conduite. La question que Satan souleva en Éden ne tendait donc pas simplement à mettre à l’épreuve la puissance de Jéhovah ou sa capacité de détruire. Il s’agissait plutôt d’une question d’ordre moral : Dieu avait-il moralement le droit d’exercer la souveraineté universelle et d’exiger de toutes ses créatures en tout lieu une obéissance et un attachement absolus ? C’est ce qu’indiquent les paroles que Satan adressa à Ève (Gn 3:1-6). De même, le livre de Job montre Jéhovah dévoilant devant ses fils angéliques assemblés tout ce que signifiait la position qu’avait prise son Adversaire. Satan prétendait, en effet, que la fidélité de Job (et, par suite, celle de toutes les créatures intelligentes de Dieu) à l’égard de Jéhovah n’était pas totale, qu’elle n’était pas motivée par un attachement sincère et un amour authentique. — Job 1:6-22 ; 2:1-8. - it-1 p. 1261 § 2

1:8-11 ; 2:3-5. Comme cela ressort du cas de Job, en plus d’un bon comportement et de paroles irréprochables, l’intégrité exige que l’on serve Jéhovah avec de bons mobiles.

1:21, 22. En restant fidèles à Jéhovah dans des circonstances favorables comme défavorables, nous pouvons prouver que Satan est un menteur. — Proverbes 27:11.

2:9, 10. À l’exemple de Job, nous devrions demeurer fermes dans la foi même si des membres de notre famille n’accordent aucune valeur à nos objectifs spirituels ou font pression sur nous pour que nous transigions avec notre foi ou que nous l’abandonnions.

2:13. Les compagnons de Job n’avaient rien de consolant à dire au sujet de Dieu et de ses promesses parce qu’ils manquaient de spiritualité.

Job 2:2-6 - Satan laissait entendre que Jéhovah n’avait pas entièrement levé la protection dont il entourait Job, et il demandait que soient touchés son os et sa chair. Le Diable ne fut pas autorisé à tuer Job, mais il savait que la maladie le tourmenterait et ferait croire que Dieu le punissait pour quelque péché caché. Aucun médecin humain n’aurait réussi à le soulager de cette affliction terrible, douloureuse, répugnante et humiliante, car elle était provoquée par le pouvoir de Satan. Job avait été défiguré par une maladie répugnante . Seul Jéhovah pouvait guérir Job. Si vous êtes un serviteur de Dieu atteint de maladie, n’oubliez jamais que Dieu peut vous aider à endurer et vous donner la vie dans un monde nouveau où la maladie aura disparu Tout comme Job , il est possible que nous ayons à faire face à plusieurs épreuves en même temps, et Satan pourrait tenter de briser notre intégrité par le découragement et d’autres facteurs. Il pourrait essayer de nous tourner contre Jéhovah en cas de difficultés – TG 94 15/11 12-13

La Bible ne donne pas le nom de la maladie de Job. Cependant, elle nous en décrit les symptômes. Sa chair était couverte de larves, sa peau formait des croûtes et tombait en pourriture. Son haleine était repoussante et son corps exhalait une odeur fétide. Il était rongé de douleur (Job 7:5 ; 19:17 ; 30:17, 30). Souffrant terriblement, Job était assis au milieu de la cendre et se grattait avec un tesson (Job 2:8). Il était réellement pitoyable à voir  Livre Bonheur familial chap. 10

Jéhovah a permis à Satan de frapper Job d’une série de malheurs (Job 1:12-19). Comment Job a-t-il réagi à ce revirement de situation ? La Bible rapporte qu’il “ ne pécha pas et n’imputa rien d’indigne à Dieu ”. (Job 1:22.) Mais Satan n’avait pas dit son dernier mot. “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme ”, a-t-il affirmé (Job 2:4). Selon lui, si Job souffrait dans sa chair, il reléguerait Jéhovah au second plan. Du récit de Job, il se dégage que des humains imparfaits peuvent montrer qu’ils accordent à Jéhovah la première place dans leur vie en endurant les épreuves — même quand ils ne comprennent pas totalement d’où elles viennent

Quelles idées de la lecture biblique de cette semaine puis-je utiliser en prédication ?

Pour montrer aux personnes le pourquoi de nos rassemblements - Les rassemblements ont toujours été une facette essentielle du vrai culte. Dans les sphères invisibles, les créatures spirituelles sont invitées à paraître devant Jéhovah à des moments précis ( Job 1:6 ; 2:1  Les rassemblements ont conservé leur importance et ils sont toujours un aspect majeur de notre culte. Les vrais chrétiens se « considèrent les uns les autres pour s’inciter à l’amour et aux belles œuvres ». Nous devons « nous encourager mutuellement, et cela d’autant plus que nous voyons approcher le jour » de Jéhovah (Héb. 10:24, 25).

Pour faire remarquer aux personnes qui domine le monde - Le récit de Job ne présente pas du tout le Diable comme un allié de Dieu, mais il l’appelle Satan, qui signifie “ Opposant ”, indiquant par là qu’il est l’Adversaire principal de Dieu (Job 1:6) Aujourd’hui, pour beaucoup, croire au Diable, c’est arriéré. La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas. Tel un patron du crime, le Diable cache son identité afin d’atteindre son objectif. Lequel ? La Bible répond : “ Le dieu de ce système de choses a aveuglé l’intelligence des incrédules, pour que la lumière de la glorieuse bonne nouvelle concernant le Christ, qui est l’image de Dieu, ne puisse percer. ” — 2 Corinthiens 4:4.

Question que les personnes peuvent nous poser : Pourquoi Dieu n’élimine-t-il pas le Diable ?

Le besoin d’une jurisprudence Celui qui est devenu le Diable était à l’origine un être spirituel parfait, un ange de Dieu (Job 1:6, 7). Il s’est fait diable lui-même lorsque, dévoré par l’ambition égoïste d’être adoré par les humains, il a contesté le droit de Dieu de gouverner. Il a été jusqu’à insinuer que le Créateur ne méritait pas qu’on lui obéisse et qu’il achetait la fidélité des humains en les couvrant de bienfaits. Sous le feu de l’épreuve, a-t-il affirmé, toute personne ‘ maudira ’ Dieu. — Job 1:8-11 ; 2:4, 5. Une telle accusation réclamait des réponses qu’une simple démonstration de force ne pouvait apporter. En fait, exécuter Satan dans le jardin d’Éden aurait pu laisser supposer qu’il avait raison. Détenteur de l’autorité absolue, Dieu a alors décidé d’intenter une action judiciaire pour que, dans l’esprit de tout observateur, la question soit clairement réglée. Un procès universel doit avoir lieu car le Nom divin est en jeu

Pour réconforter les personnes sur la fin des souffrances - Les souffrances de Job ont pu prendre fin après quelques mois, peut-être moins d’un an. En ce qui nous concerne, nous savons que les épreuves paraissent durer une éternité. Pourtant, nous devons garder présent à l’esprit qu’elles prendront fin, comme celles de Job. Quelle que soit la durée des nôtres, n’oublions pas que Dieu nous soutient, comme le montrent ces paroles inspirées : “ Bien que la tribulation soit momentanée et légère, elle produit pour nous une gloire dont le poids est de plus en plus extraordinaire et qui est éternelle. ” (2 Corinthiens 4:17). L’apôtre Pierre a écrit : “ Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute faveur imméritée, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans l’union avec Christ, achèvera lui-même votre formation, il vous rendra fermes, il vous rendra forts. ” — 1 Pierre 5:10.

 

Questions que les personnes peuvent nous poser :

Si Dieu est amour, pourquoi permet-il le mal ?

Si Jéhovah permet le mal, c’est surtout pour répondre au défi que Satan le Diable lui a lancé en affirmant qu’Il était incapable de mettre sur la terre des hommes qui lui resteraient fidèles dans l’épreuve (Job 1:6-12 ; 2:1-10). Jéhovah, en le laissant subsister, lui donne la possibilité de prouver son affirmation (Exode 9:16). Décidé à l’emporter, Satan continue d’accabler les hommes de toutes sortes de maux, afin de les tourner contre Dieu (Révélation 12:12). Cependant, Job est resté intègre, de même que Jésus. Les vrais chrétiens de notre temps demeurent également intègres - jt 27-31 Questions que posent souvent ceux que le message intéresse

Quelle est la condition des morts ?

Le shéol est l’endroit où vont les humains à leur mort ; c’est un lieu symbolique (ou condition) où il n’y a ni état de conscience ni activité. Comment Job considérait-il le shéol ? Cet homme fidèle a perdu tous ses biens et tous ses enfants le même jour, puis il a été frappé de furoncles très douloureux sur tout le corps. Il a alors supplié Dieu ainsi : « Ah ! si tu me cachais dans le shéol [« dans l’enfer », Bible de Glaire], si tu me tenais dissimulé » (Job 1:13-19 ; 2:7 ; 14:13). Manifestement, Job ne voyait pas le shéol comme un enfer de feu — un endroit où ses souffrances seraient encore pires —, mais comme un lieu où il trouverait le soulagement.

 

Question sur la condition des morts - Quelle est la condition d’une âme qui a été tuée ou détruite ? Notez les paroles de Job qui explique ce qui lui serait arrivé s’il était mort dès sa naissance : “Car je me serais déjà couché afin d’être calme ; j’aurais dormi alors ; je serais en repos.” (Job 3:13). Pour Job, les morts étaient calmes et endormis. Il ne s’imaginait pas qu’après sa mort il serait “bien vivant. Confirmant cette pensée, les Écritures disent encore : “Quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout.” Donc les morts sont plongés dans un état comparable au sommeil – TG 1977  1/2

 

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