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RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 AVRIL 2018 - MARC 3-4


misette

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RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 23 AVRIL 2018 - MARC 3-4.pdf

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU

Recherchons des perles spirituelles (8 min) : MARC 3-4

MARC 3:29 : Que signifie blasphémer contre l’esprit saint, et quelles en sont les conséquences ? (nwtsty, notesd’étude).

« Cependant, quiconque blasphème contre l’esprit saint n’a pas de pardon pour toujours, mais il est coupable d’un péché éternel. ” »

Blasphème contre l’esprit saint : Le blasphème désigne une parole diffamatoire, préjudiciable ou injurieuse contre Dieu ou contre les choses sacrées. Comme l’esprit saint vient de Dieu lui-même, s’opposer volontairement à son action ou la renier revient à blasphémer contre Dieu. Comme le montrent Mt 12:24, 28 et Mc 3:22, les chefs religieux juifs ont vu l’esprit de Dieu à l’œuvre en Jésus quand ce dernier accomplissait des miracles ; pourtant, ils ont attribué ce pouvoir à Satan le Diable.

Coupable d’un péché éternel : Semble faire référence au péché volontaire qui a des conséquences éternelles ; il n’y a pas de sacrifice pour couvrir un tel péché - nwtsty, notes d’étude

Etant donné que l’esprit saint ou force agissante émane de Dieu et qu’il est intimement lié à la personne de Dieu, Jésus pouvait parler de “ blasphème contre l’esprit ”. Ce blasphème est défini comme le péché impardonnable. . Il est expliqué que le blasphème naît dans le cœur. Le blasphème contre l’esprit doit donc avoir un lien avec la condition de cœur, que manifeste l’aspect volontaire du comportement. L’incident qui amena Jésus à déclarer impardonnable ce genre de péché montre que ce péché consiste à s’opposer à l’action de l’esprit de Dieu, non parce qu’on a été trompé, par faiblesse ou à cause de l’imperfection humaine, mais volontairement et de propos délibéré. Les Pharisiens virent clairement l’esprit de Dieu à l’œuvre en Jésus pour faire du bien, mais pour des raisons égoïstes ils attribuèrent ce pouvoir à Béelzéboub, Satan le Diable, blasphémant ainsi l’esprit saint de Dieu. - it-1 p353

Ceux qui, soit en paroles, soit en actions, blasphémaient volontairement et sciemment contre l’esprit de Dieu ainsi manifesté étaient ‘ coupables d’un péché éternel ’, sans pardon possible. Cela pouvait être le cas de certains qui devinrent chrétiens, mais qui se détournèrent ensuite délibérément du culte pur de Dieu - it-2 p518

Un blasphème est une parole diffamatoire, injurieuse ou préjudiciable. Puisque l’esprit saint émane de Dieu, parler contre lui revient à parler contre Jéhovah. Ceux qui agissent ainsi sans se repentir ne seront pas pardonnés. Les paroles de Jésus concernant le péché contre l’esprit montrent qu’il visait ceux qui s’opposent délibérément à l’action de l’esprit saint de Dieu. Comme nous l’avons dit, l’esprit de Jéhovah était à l’œuvre en Jésus, mais ses adversaires attribuaient ce pouvoir au Diable ; ils péchaient donc en blasphémant contre l’esprit – TG2007 15/7 p18

Lorsqu’un individu pratique délibérément un péché grave, la méchanceté peut s’enraciner en lui à tel point qu’il n’est plus possible de séparer la méchanceté de son être. Il deviendra dépravé, incorrigible, irréformable. La Bible le compare à un léopard qui ne peut pas effacer les taches de son pelage (Jérémie 13:23). Ne pouvant plus se repentir, il commet ce que la Bible appelle le “ péché éternel ” pour lequel il n’y a pas de pardon. Marc 3:29. C’est ce qui est arrivé à Adam et Ève ainsi qu’à Judas Iscariote. Ces personnes se sont attiré la haine de Dieu.

Néanmoins, il est rassurant de savoir que tous ceux qui ont péché ne sont pas irréformables. Jéhovah est patient ; en aucun cas il ne prend plaisir à punir ceux qui ont péché par ignorance. Il les invite à se repentir et à obtenir son pardon. TG2011 1/12

MARC 4:26-29 : Que nous enseigne Jésus avec l’exemple du semeur qui dort ? (w14 15/12 12-13 § 6-8).

« Il dit encore : “ Il en est du royaume de Dieu comme lorsqu’un homme jette la semence sur la terre, 27 et il dort la nuit, et il se lève le jour, et la semence germe et grandit, sans qu’il sache comment. 28 D’elle-même la terre porte du fruit progressivement : d’abord le brin d’herbe, puis l’épi, enfin le grain complètement formé dans l’épi. 29 Mais dès que le fruit le permet, il fait passer la faucille, parce que le temps de la moisson est arrivé ». ”

« Saisis-tu le sens » ?

6 Que nous enseigne cet exemple ? Premièrement, qu’il nous faut admettre que nous n’avons aucun pouvoir sur la croissance d’un étudiant de la Bible. La modestie nous retiendra de faire pression sur un étudiant pour qu’il se fasse baptiser, voire de le forcer à le faire. Nous lui apportons toute l’aide que nous pouvons, mais nous admettons humblement que c’est à lui seul de décider s’il se vouera à Jéhovah. Il doit le faire de son plein gré, parce que son cœur le pousse à servir Dieu par amour. Toute autre motivation ne serait pas agréée de Jéhovah

7 Deuxièmement, comprendre ce qu’enseigne cet exemple nous empêchera de nous décourager si nous ne voyons pas tout de suite les résultats de notre travail. Soyons patients (Jacq. 5:7, 8). Même si la semence ne porte pas de fruit, dans la mesure où nous avons fait de notre mieux pour enseigner l’étudiant, n’en déduisons pas que nous avons mal rempli notre mission. Ce n’est que dans les coeurs humbles, disposés à changer, que Jéhovah permet à la semence de vérité de croître (Mat. 13:23). Nous ne devrions donc pas mesurer l’efficacité de notre ministère simplement à ses résultats. Ce n’est pas en fonction de la réaction d’un étudiant que Jéhovah juge de la qualité de notre ministère. Il accorde plutôt une grande valeur à nos efforts fidèles, quels qu’en soient les résultats (Luc 10:17-20 ; 1 Corinthiens 3:8).

8 Troisièmement, nous ne discernons pas toujours les changements en cours chez une personne. Par exemple, un couple a un jour dit au missionnaire avec qui ils étudiaient qu’ils souhaitaient devenir proclamateurs non baptisés. Le missionnaire leur a alors rappelé que, pour remplir les conditions requises, ils devaient arrêter de fumer. Mais à sa grande surprise, ils avaient arrêté depuis plusieurs mois. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient compris que Jéhovah les voyait fumer, et que Jéhovah déteste l’hypocrisie. Leur coeur les avait alors incités à prendre une décision : soit ils fumaient devant le missionnaire, soit ils ne fumaient plus du tout. L’amour pour Jéhovah, qui s’enracinait dans leur coeur, les avait poussés à prendre la bonne décision. Ils avaient progressé spirituellement, même si ces progrès avaient totalement échappé au missionnaire TG2014 15/12 12-13 § 6-8

Que signifie l’exemple du semeur qui dort ? L’homme de cet exemple représente les proclamateurs du Royaume pris individuellement. La semence, c’est le message du Royaume, prêché aux humains sincères. Comme la plupart des gens, le semeur « dort la nuit » et « se lève le jour ». Le processus de croissance dure un certain temps, qui va des semailles à la récolte. Durant cette période, « la semence germe et grandit ». Cette croissance se fait « d’elle-même », progressivement et par étapes. De manière comparable, la croissance spirituelle se fait progressivement et par étapes. Quand une personne progresse au point de se sentir poussée à servir Dieu, elle porte du fruit en ce sens qu’elle se voue à Jéhovah et se fait baptiser. - TG2014 15/12 p12-13

Pourquoi Jésus a-t-il pris cet exemple ? Pour nous aider à comprendre que c’est Jéhovah qui fait croître la vérité dans le cœur des gens « dans la disposition qu’il faut » . Nous plantons et arrosons, mais nous n’avons aucun pouvoir sur la croissance. Nous ne pouvons ni la forcer ni l’accélérer. À l’image du semeur, nous ne savons pas comment cette croissance se produit. Nous ne la remarquons pas tandis que nous vaquons à nos occupations quotidiennes. Mais en temps voulu, la semence du Royaume peut porter du fruit. Le nouveau disciple se joint alors à nous dans la moisson - TG2014 15/12 p12-13

L’illustration se résume en deux points principaux. Premièrement, un grain est semé en rapport avec le Royaume de Dieu, et, deuxièmement, il y a moisson ou récolte de ce que ce grain a produit. La parabole a donc pour but de montrer que, tout comme il y a eu un ensemencement, aussi sûrement il y aura une moisson, le second fait étant la conséquence inévitable du premier. La vérité qui se dégage est que de ce que l’on sème en rapport avec le Royaume de Dieu dépendra ce que l’on récoltera, et l’important est moins la quantité que la qualité de ce que l’on récolte

Jésus n’a pas précisé quel genre de semence le cultivateur répandait, ni sur quel genre de sol elle tombait. – TG1980  15/9

Dans les études bibliques : Faire pousser une plante demande de la patience. Nous pouvons en prendre soin, mais nous ne pouvons pas forcer sa croissance (Jacq. 5:7). De même, la croissance spirituelle se fait progressivement, par étapes. Ceux que nous enseignons trouveront peut-être difficile d’abandonner des croyances religieuses erronées ou des coutumes contraires aux Écritures. N’essayons pas d’accélérer la croissance en faisant pression sur eux pour qu’ils changent. Avec patience, laissons suffisamment de temps à l’esprit de Dieu pour agir sur leur cœur – km2011 juin

Faisons preuve de tact et de discernement : Se contenter de dire à quelqu’un ce qui est bien et ce qui est mal ne le poussera pas forcément à l’action. Attaquer ses croyances à coups de versets bibliques pourrait même le refroidir. Pour inciter quelqu’un à changer, nous devons d’abord discerner pourquoi il croit telle ou telle chose ou agit de telle ou telle manière. Des questions d’opinion bien choisies et pleines de tact l’amèneront à exprimer ce qu’il a dans le cœur (Prov. 20:5). Nous pourrons alors choisir une idée biblique qui le touchera vraiment. Intéressons-nous donc personnellement à ceux que nous enseignons et soyons patients (Prov. 25:15). Souvenons-nous qu’ils ne progresseront pas tous à la même vitesse. Laissons à l’esprit saint le temps d’influencer leurs pensées et leurs actions – km2015  octobre

Jésus a mis en évidence deux points : c’est la condition de cœur des auditeurs qui détermine s’ils adhéreront ou non à la vérité du Royaume, et c’est Jéhovah qui est à l’origine de la croissance spirituelle. Jésus a également illustré l’accroissement spectaculaire du nombre de ceux qui acceptent le message du Royaume ; il a laissé entendre que cet accroissement n’est pas toujours perceptible au départ. Par ailleurs, il a montré que ceux qui réagissent favorablement au message ne sont pas obligatoirement tous dignes d’être des sujets du RoyaumeTG2010  15/3 p19

Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ?

L’amour incite à surmonter les obstacles : L’amour pour Jéhovah donne des ailes (1 Cor. 13:4, 7). Jésus a rencontré de nombreuses situations qui auraient pu le retenir d’accomplir son ministère. Toutefois, il a persévéré grâce à son profond amour pour Jéhovah et à son désir de faire Sa volonté (Marc 3:21). Nous rencontrons pareillement beaucoup d’obstacles, mais notre amour pour Dieu nous aide à les surmonter. Si nous suivons de près le modèle laissé par Christ, nous mènerons à bien notre ministère avec confiance et détermination. L’opposition familiale, une mauvaise santé, l’âge, ou l’indifférence des gens peuvent nous affecter, mais notre amour pour Jéhovah nous permet de surmonter ces barrières et d’accomplir notre ministère aussi efficacement que possible. – km2009 juin

Certains adversaires peuvent changer. Si vous ne transigez pas mais craignez et aimez Dieu résolument, vous pouvez aider ceux qui s’opposent à vous. Prenons les membres de la famille de Jésus. Au départ, ils n’avaient pas foi en lui. Ils disaient : “ Il a perdu la raison. ” (Marc 3:21). Quand ceux de sa parenté apprennent l’émoi que Jésus a soulevé, ils viennent avec l’intention de se saisir de lui. Il s’agissait de ses jeunes demi-frères, eux aussi fils de Joseph et Marie.  Au début, ils ne sont pas devenus disciples de Jésus. Ils ont même pensé que leur frère était un peu fou de prêcher avec autant de zèle. Pour quelle raison? Eh bien, les frères de Jésus ne croient pas encore qu’il est le Fils de Dieu. De plus, ils ont du mal à imaginer que ce Jésus, tel qu’ils l’ont vu grandir à Nazareth, ait pu déclencher ce tumulte et cette polémique. C’est pourquoi ils croient qu’il est atteint d’un grave dérangement mental. “Il a perdu la raison”, concluent-ils, et ils veulent s’emparer de lui pour l’emmener. Mais après sa résurrection, beaucoup d’entre eux sont devenus croyants. Ses demi-frères Jacques et Jude ont même participé à la rédaction des Écritures. Ceux qui, aujourd’hui, ont des membres de leur famille incroyants peuvent donc être certains que Jésus comprend ce qu’ils ressentent lorsqu’ils subissent des moqueries en raison de leur foi. - TG2009 1/3

3:21. Les membres de la famille de Jésus ne croyaient pas qu’il était le Messie. Par conséquent, Jésus comprend tout à fait ce que vivent les chrétiens qui, en raison de leur foi, sont exposés à l’opposition ou aux moqueries des membres de leur famille qui n’adhèrent pas à la vérité. - TG2008 15/2 p28

Persévérons en dépit de l’indifférence et de l’opposition : Bien que Jésus ait accompli des œuvres de puissance, beaucoup ne l’ont pas écouté (Luc 10:13). Même des membres de sa propre famille ont pensé qu’il avait “ perdu la raison ”. (Marc 3:21.) Jésus a néanmoins persévéré. Il a gardé un état d’esprit positif, car il était absolument convaincu de détenir la vérité qui pouvait libérer les humains. Grâce à l’aide de Jéhovah, nous sommes nous aussi déterminés à ne pas renoncer. km2004 août

Durant une de ses tournées de prédication en Galilée, Jésus a indiqué que le saint secret avait un lien étroit avec son Royaume messianique. Il a en effet dit à ses disciples : “ À vous il est accordé de comprendre les saints secrets du royaume des cieux (royaume de Dieu)  Marc 4:11. Un des aspects de ce secret se rapportait au fait que Jéhovah choisirait 144 000 humains, un “ petit troupeau ” qui serait associé à son Fils pour composer la semence et régner avec lui au ciel –TG2006 15/2 p19 §12

Le grain de moutarde (Marc 4:30-32) Un homme plante un grain de moutarde. Ce grain pousse jusqu’à devenir un arbre dans lequel les oiseaux viennent s’abriter. Quels aspects du développement du grain cet exemple met-il en évidence ?

1°) L’ampleur de la croissance est stupéfiante. « La plus petite de toutes les semences » devient un arbre ayant de « grandes branches » La parabole souligne la diffusion croissante du message du Royaume et le développement de la congrégation. Depuis 1919, des ouvriers zélés sont rassemblés dans la congrégation chrétienne rétablie. Au départ, ils étaient bien peu, mais leur nombre a augmenté rapidement. Pour tout dire, cet accroissement entre le début du XXe siècle et aujourd’hui a été prodigieux

2 ) La croissance est certaine. Lorsque le grain a été semé, « il monte ». Jésus ne dit pas qu’il montera peut-être. Il précise bien : « Il monte. » Son développement est irrésistible. Certitude : La croissance de la congrégation est irrésistible. Quelle que soit l’opposition que les ennemis de Dieu ont pu entasser sur elle comme autant de couches rocailleuses, la petite graine a continué de grandir, écartant tous les obstacles

3°) L’arbre attire des visiteurs à qui il fournit un abri. « Les oiseaux du ciel viennent » et « peuvent loger sous son ombre ». Comment ces trois aspects se retrouvent-ils dans la moisson moderne ? Abri : Les « oiseaux du ciel » qui viennent loger dans l’arbre représentent les millions de personnes sincères issues de 240 pays et territoires qui ont accepté le message du Royaume et sont devenues membres de la congrégation. Là, elles reçoivent protection, consolation et nourriture spirituelle  –kr p90

Le grain de moutarde étant minuscule, son diamètre de un millimètre environ, il pouvait servir à désigner une chose extrêmement petite. Lorsqu’elle a atteint son plein développement, la plante issue du grain de moutarde mesure effectivement dans certains cas entre 3 et 4,50 m de haut et elle est pourvue de branches solides, ce qui en fait presque un “ arbre ”, selon le terme de Jésus.

L’exemple du grain de moutarde consigné en Marc chapitre 4, fait ressortir deux aspects : premièrement, l’accroissement extraordinaire du nombre de ceux qui acceptent le message du Royaume ; deuxièmement, la protection donnée à ces personnes. Jésus déclare : “ À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quel exemple le représenterons-nous ? Il est semblable à un grain de moutarde qui, lorsqu’on l’a semé sur la terre, était la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre — mais lorsqu’il a été semé, il monte et devient plus grand que toutes les autres plantes potagères et produit de grandes branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent loger sous son ombre. ”Marc 4:30-32.

Jésus décrit ici la croissance du “ royaume de Dieu ” qui se manifeste par la propagation du message du Royaume et la croissance de la congrégation chrétienne à partir de la Pentecôte 33 de n. è. Un grain de moutarde est une semence minuscule qui peut représenter quelque chose de très petit. Mais une fois adulte, cette plante peut atteindre une hauteur de trois à cinq mètres et avoir des branches robustes, au point qu’on peut pratiquement la considérer comme un arbre.

À sa naissance en 33 de n. è., la congrégation chrétienne était très petite : environ 120 disciples ont été oints d’esprit saint. En peu de temps, cette minuscule congrégation de disciples en est venue à compter des milliers de croyants.  En moins de trente ans, le nombre des moissonneurs a tellement augmenté que l’apôtre Paul a pu dire à la congrégation de Colosses que la bonne nouvelle avait déjà été prêchée “ dans toute la création qui est sous le ciel ”. (Col. 1:23.) Quelle croissance spectaculaire !

Depuis que le Royaume de Dieu a été établi au ciel, en 1914, les branches de cet “ arbre ” se sont étendues au-delà de toute espérance. Le peuple de Dieu a vu s’accomplir cette prophétie d’Isaïe : “ Le petit deviendra un millier et l’infime une nation forte. ” (Is. 60:22). Le petit groupe des chrétiens oints qui participaient à l’œuvre du Royaume au début du XXe siècle n’imaginait pas que, en 2008, près de sept millions de Témoins y prendraient part dans plus de 230 pays et territoires. Cette croissance impressionnante est comparable à celle du grain de moutarde dans l’exemple de Jésus.

Mais cette croissance s’arrête-t-elle là ? Non. Au bout du compte, tous les humains seront les sujets du Royaume de Dieu. Tous les opposants auront été détruits. Cela ne sera pas dû aux efforts humains, mais à l’intervention du Souverain Seigneur Jéhovah dans les affaires de la terre. Nous verrons alors l’accomplissement final d’une autre prophétie consignée par Isaïe : “ Vraiment la terre sera remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux recouvrent la mer. ” — Is. 11:9.

Jésus dit que les oiseaux du ciel peuvent loger sous l’ombre de cet arbre qu’est le Royaume. Ces oiseaux ne représentent pas les ennemis du Royaume qui tentent de manger les bonnes graines, contrairement aux oiseaux dans l’exemple de l’homme qui sème du grain sur différents types de terre (Marc 4:4). En fait, dans l’exemple que nous examinons, les oiseaux représentent les personnes au cœur bien disposé qui cherchent protection au sein de la congrégation chrétienne. Dès à présent, ces personnes sont protégées des habitudes qui sapent la spiritualité et des pratiques impures de ce monde mauvais. Jéhovah a pareillement comparé le Royaume messianique à un arbre et il a déclaré prophétiquement : “ Sur la montagne de la hauteur d’Israël je la transplanterai [la pousse] et, à coup sûr, elle portera des branches, produira du fruit et deviendra un cèdre majestueux. Sous lui résideront vraiment tous les oiseaux de toute aile ; ils résideront à l’ombre de son feuillage. ” — Ézéchiel. 17:23. – TG2008 15/7 p17-19, 21

UNE MAÎTRISE DES FORCES DE LA NATURE - Sur terre, Jésus a montré qu’il était « la puissance de Dieu » en maîtrisant les forces de la nature. Comment il a agi face à une tempête qui semblait menacer la vie de ses disciples (Marc 4:37-39). Représente-toi la scène : Christ est épuisé par une prédication intense. Les vagues se brisent sur l’embarcation, certaines  passant même par-dessus bord. La tempête gronde, le bateau tangue. Mais Jésus continue de dormir ; il a besoin de repos. Les disciples terrifiés le réveillent en s’écriant : « Nous sommes sur le point de périr ! » (Mat. 8:25). S’étant réveillé, Jésus lance alors au vent et à la mer : « Silence ! Tais-toi ! » (Marc 4:39). Aussitôt le vent déchaîné cesse de mugir et la mer s’apaise. Jésus s’adresse alors à ses disciples en ces termes: ‘Pourquoi êtes-vous si craintifs? N’avez-vous pas encore de foi?’ À ces mots, les disciples sont saisis d’une crainte inhabituelle. ‘Qui est donc cet homme? se demandent-ils l’un à l’autre. Il commande même aux vents et à l’eau, et ils lui obéissent. Rends-toi compte : Jésus ordonne au vent et à la mer de s’apaiser. Avec quel résultat ? « Un grand calme se fit. » Quelle puissance remarquable ! Jéhovah lui-même est la source de la puissance de Jésus ; nous pouvons donc être convaincus que le Dieu Tout-Puissant est parfaitement capable de maîtriser les forces de la nature. Il l’a d’ailleurs montré à plusieurs reprises comme le Déluge. Combien il est rassurant de savoir que notre Roi a autorité sur les éléments naturels et que, lorsqu’il dirigera son attention sur la terre durant son Règne, tous les humains demeureront en sécurité, protégés des terrifiantes catastrophes naturelles – TG2015 15/6 p6

Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ?

Alors qu’il s’apprêtait à guérir un homme à la main desséchée, Jésus demanda aux Pharisiens : “ Est-il permis, le sabbat, de faire une bonne action ? ” Leur silence était explicite : non, cela n’était pas permis. Jésus fut “ profondément affligé de l’insensibilité de leur cœur ”. (Marc 3:1-6.) Le sabbat, les Pharisiens pouvaient venir en aide à un animal domestique (investissement financier) blessé ou en difficulté, mais jamais à un homme ou à une femme, à moins que sa vie ne soit en danger. En fait, ils étaient tellement obsédés par leurs règles et les détails de leurs lois humaines que, comme des fourmis courant dans tous les sens sur un tableau, ils ne distinguaient pas l’image dans son ensemble, en l’occurrence les principes divins – TG1997 15/10 p30

Imitons l’attitude mentale de Christ - Les serviteurs de Jéhovah conservent une attitude positive. Jésus ne s’est pas laissé intimider par ses ennemis. Un sabbat, il rencontra un homme à la main desséchée. Il savait que la plupart des Juifs présents n’apprécieraient pas qu’il guérisse quelqu’un un sabbat. Il leur demanda précisément d’exprimer leur avis sur la question. Puisqu’ils refusaient de se prononcer, il passa aux actes et guérit l’homme (Marc 3:1-6). Jésus n’a jamais craint d’accomplir sa mission de la manière qu’il jugeait convenable. Aujourd’hui encore, les Témoins de Jéhovah comprennent qu’ils ne doivent pas se laisser intimider par les possibles réactions négatives de leurs adversaires, car sinon ils ne manifesteraient pas la même attitude mentale que Jésus. Nombreux sont ceux qui s’opposent à nous, certains parce qu’ils ne sont pas bien informés, d’autres parce qu’ils nous haïssent, nous ou notre message. Mais ne laissons jamais leur attitude hostile saper notre état d’esprit positif. Ne permettons pas au monde qui nous entoure de nous dicter la manière dont nous devrions pratiquer notre culte. – TG2000  1/9

Le manque d’amour sur la terre est à n’en pas douter un autre sujet de colère pour le Roi. Rappelons que les Pharisiens reprochaient à Jésus d’opérer des guérisons le sabbat. Leur dureté et leur entêtement les empêchaient de voir plus loin que leur interprétation étriquée de la Loi mosaïque et de la loi orale. Les miracles de Jésus apportaient tant de bienfaits au peuple ! Ils étaient source de joie, de soulagement, et stimulaient la foi. Mais tout cela laissait les Pharisiens de marbre. Que pensait d’eux Jésus ? En une certaine occasion, il “ les [a] regardés à la ronde avec indignation, profondément affligé de l’insensibilité de leur cœur ”. — Marc 3:5.  Ce que Jésus voit de nos jours a de quoi l’affliger plus profondément encore. Les chefs de la chrétienté sont aveuglés par leur attachement à des traditions et à des doctrines non conformes aux Écritures. La prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu les fait grincer des dents. Dans maints endroits, ils suscitent des persécutions acharnées contre les chrétiens qui s’efforcent en toute sincérité de prêcher le même message que Jésus. Parallèlement, beaucoup n’hésitent pas à encourager leurs fidèles à faire la guerre et à tuer — comme si cela pouvait plaire à Jésus Christ  - cf 187-188

3:5 — Comment Marc a-t-il pu connaître des détails sur ce que ressentait Jésus ? Marc n’était ni l’un des 12 apôtres ni un proche compagnon de Jésus. D’après une ancienne tradition, Marc était redevable d’une bonne partie de ses informations sur le ministère de Jésus à l’apôtre Pierre, dont il était le proche collaborateur. 1 Pierre 5:13. –  TG2008 15/2 p28

Jésus choisit les 12 parmi un nombre plus important de disciples et leur donna le nom d’“ apôtres ”(terme qui signifie littéralement « envoyés »), “ afin qu’ils restent avec lui et afin qu’il les envoie pour prêcher et pour avoir le pouvoir d’expulser les démons ”. (Mc 3:13-15.) À partir de ce moment-là, ils ‘ restèrent avec lui ’, le fréquentant assidûment jusqu’à la fin de son ministère terrestre. Ils reçurent ainsi une instruction personnelle étendue et une formation ministérielle complète. . Étant donné qu’ils demeuraient des élèves de Jésus, on continua à les qualifier de “ disciples ”, surtout dans les récits des événements antérieurs à la Pentecôte. . Ensuite, ils sont invariablement appelés “ apôtres ”. Quand il les choisit, Jésus leur donna le pouvoir miraculeux de guérir les malades et d’expulser les démons, pouvoir dont ils firent usage dans une certaine mesure durant son ministère. Toutefois, il ressort des Écritures que cette activité était toujours secondaire par rapport à leur mission principale qui était de prêcher. Les apôtres constituaient un petit cercle de disciples, mais l’enseignement et la formation qu’ils reçurent ne comprenaient ni cérémonies ni rituels mystérieux – it1 apôtre

“ Béelzéboub ” est un nom appliqué à Satan, le prince, ou chef, des démons. Les chefs religieux accusèrent Jésus Christ d’expulser les démons par le moyen de Béelzéboub, ce qui était un blasphème.  Marc 3:22-27  - it-1 p286

Quand, durant le ministère de Jésus, “ ses frères, en effet, n’exerçaient pas la foi en lui ”, il est évident qu’ils n’étaient pas ses frères dans un sens spirituel (Jn 7:3-5). D’ailleurs, Jésus fit la différence entre ses frères selon la chair et ses disciples, qui croyaient en lui et qui étaient ses frères spirituels (Mc 3:31-35). Le manque de foi de ses frères selon la chair empêche de les identifier aux apôtres qui portaient les mêmes noms : Jacques, Simon, Judas ; ils sont explicitement distingués des disciples de Jésus. - it-1 p929

Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?”, demande Jésus. Étendant la main vers ses disciples, il dit: “Voici ma mère et mes frères! Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est au ciel, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.” Marc 3:31-35 Par cette attitude, Jésus montre que les liens qui l’attachent à sa famille ont beau être très puissants, ceux qui l’unissent à ses disciples sont plus étroits encore – TG1987 1/3 p9

Jésus a pris l’exemple d’un semeur qui sème du grain, exemple rapporté dans les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc (Matthieu 13:1-9, 18-23 ; Marc 4:1-9, 14-20 ; Luc 8:4-8, 11-15). En lisant ces récits, remarquez l’idée principale de l’exemple : le même type de semence, en tombant sur des terres différentes, ne produit pas le même résultat. La première sorte de terre est dure, la deuxième est peu profonde et la troisième est envahie par des épines. La quatrième, quant à elle, est “ belle ” et “ bonne ”. D’après l’explication de Jésus, la semence représente le message du Royaume contenu dans la Parole de Dieu, et la terre des individus qui ont diverses conditions de cœur. Bien que les personnes figurées par les différentes sortes de terre aient des points communs, celles que symbolise la belle terre ont une caractéristique qui les distingue des autres. Nous demeurerons dans la parole de Dieu et serons des disciples du Christ endurants aussi longtemps que la parole de Dieu demeurera en nous. Veillons donc à ce que la terre qu’est notre cœur figuré ne devienne jamais dure, peu profonde ou couverte d’épines, mais à ce qu’elle reste meuble et profonde. De cette façon, nous absorberons pleinement la parole de Dieu et nous ‘ porterons du fruit avec endurance  - TG2003 1/ 2 p8 § 5

Jésus a comparé l’œuvre de prédication du Royaume au fait de semer. Dans l’exemple des différents types de terre, Jésus a mis en évidence que, même si le cultivateur sème du bon grain, c’est la condition de cœur des gens qui détermine si le grain mûrira ou non (Marc 4:3-9).

Dans l’exemple du semeur qui dort, Jésus a montré que le cultivateur ne comprend pas pleinement comment s’opère la croissance. Il en est ainsi parce que cette croissance est due au pouvoir de Dieu, non aux efforts humains (Marc 4:26-29). – TG2008  15/7 p17 §2

Pourquoi ne pas tarder ? Pendant que les personnes qui manifestent de l’intérêt peuvent encore bénéficier d’“ un jour de salut ”, nous devons suivre l’exhortation de prêcher la parole “ avec insistance ”. Cela suppose de revenir dès que possible cultiver l’intérêt. Satan est prêt à tout pour enlever la moindre semence du Royaume semée dans le cœur de quelqu’un (Marc 4:14, 15). Il n’est pas rare que des parents, des collègues ou d’autres ridiculisent ceux qui sont réceptifs. Revenir sans tarder permet de bâtir sur la conversation précédente avant que certains n’arrivent à éteindre la lueur d’intérêt. – km2009 novembre

Persévérer : Satan ne relâchera pas ses efforts pour enlever la parole semée dans un cœur (Marc 4:14, 15). Aussi, ne renonçons pas si nous avons du mal à retrouver la personne. Une idée : envoyons une lettre ou laissons un petit mot. Une pionnière a écrit à une dame à qui elle avait commencé à enseigner la Bible sur le pas de la porte, mais qu’elle n’arrivait pas à revoir. Lorsqu’elles se sont de nouveau rencontrées, la dame lui a dit avoir été extrêmement touchée par l’intérêt qu’elle lui avait manifesté. Arrosons les graines de vérité, nous aurons peut-être la joie de les voir germer, mûrir et “ porter du fruit trente fois autant, et soixante et cent ” ! — Marc 4:20. – km2011 novembre

PRENDS GARDE AU PIÈGE DU MATÉRIALISME - Satan veut que nous travaillions comme des esclaves pour la richesse plutôt que pour Jéhovah (Mat. 6:24). Ceux qui dépensent le plus clair de leur énergie à accumuler des choses matérielles finissent par avoir, au mieux, une vie futile parce qu’elle satisfait leurs envies égoïstes, au pire, une vie spirituellement vide et pleine de chagrin et de frustrations. Comme Jésus l’a décrit dans l’exemple du semeur, lorsque le message du Royaume est « semé parmi les épines », « les désirs pour les autres choses s’introduisent et étouffent la parole, et elle devient stérile » Marc 4:14, 18, 19). – TG2016 Juillet p8 §5

Beaucoup plus grave est le danger que peut représenter pour la spiritualité une inquiétude excessive. Jésus Christ montra que la reconnaissance pour “ la parole de Dieu ” peut être complètement étouffée par l’inquiétude excessive à propos des difficultés qui accompagnent souvent la vie dans le système de choses actuel. Tout comme les épines peuvent empêcher les jeunes plants d’atteindre la maturité et de porter du fruit, de même ce genre d’inquiétude peut empêcher quelqu’un de grandir spirituellement et de porter du fruit à la louange de Dieu Mc 4:18, 19.  Pour avoir permis à ces soucis de dominer leur vie et de prendre le pas sur les intérêts spirituels, beaucoup encourront la désapprobation du Fils de Dieu lors de son retour glorieux, pour leur perte éternelle - it-1 p1182-1183

L’argent est un maître non seulement cruel, mais également trompeur. Jésus Christ a parlé du “ pouvoir trompeur de la richesse ”. (Marc 4:19.) En d’autres termes, la richesse promet un bonheur qu’elle n’apporte pas. Elle ne fait qu’engendrer le désir d’avoir plus. Ecclésiaste 5:10 déclare : “ Celui qui aime l’argent n’en a jamais assez. ” — Bible en français courant. – RV2011 Août p6

Marc 4:19 - Jésus a parlé  du pouvoir trompeur de la richesse . Associé à l’inquiétude, il étouffe la parole. La Bible admet que “ l’argent procure une protection ”. (Eccl. 7:12) Pour autant, il n’est pas sage de chercher à s’enrichir. De nombreux chrétiens ont constaté que plus ils s’efforçaient de gagner de l’argent, plus le piège du matérialisme  se refermait sur eux. Certains sont même devenus esclaves de la richesse. Au départ, l’idée de gagner plus d’argent ne semble pas forcément mauvaise en soi. Imaginez que votre employeur vienne vous voir et vous dise : “ Bonne nouvelle ! Nous venons de décrocher un énorme contrat. Ça va demander pas mal d’heures supplémentaires au cours des prochains mois, mais je vous garantis que, question salaire, ça en vaudra la peine. ” Comment allez-vous réagir à cette proposition ? Pourvoir aux besoins de votre famille est évidemment une responsabilité importante, mais ce n’est pas la seule qui vous incombe. D’autres facteurs sont à prendre en compte. Combien d’heures supplémentaires serez-vous amené à faire ? Votre travail empiétera-t-il sur vos activités spirituelles ? Par exemple, votre présence aux réunions ou votre culte familial en pâtiront-ils ?

Qu’est-ce qui pèsera le plus dans votre réflexion : les retombées financières ou les retombées spirituelles ? Le désir de gagner davantage vous poussera-t-il à cesser d’accorder la priorité aux intérêts du Royaume ? Voyez-vous où le matérialisme risque de vous mener si vous négligez votre spiritualité ou celle de votre famille ? Si à la lecture de ces paragraphes vous vous sentez particulièrement concerné, comment tenir ferme et éviter d’être “ étouffé ” ?

Pour ne pas être étouffé par le matérialisme, analysez régulièrement votre manière de vivre. Vous ne voulez sans doute pas ressembler à Ésaü, qui a montré du mépris pour les choses spirituelles. Ne ressemblez pas non plus à l’homme riche invité par Jésus à vendre ses biens, à donner aux pauvres et à le suivre. Au lieu d’accepter, il s’en est allé “ tout triste, car il avait beaucoup de propriétés ”. Pris au piège de la richesse, cet homme est passé à côté d’un privilège incomparable : accompagner le plus grand homme que la terre ait porté ! Veillez à ne jamais perdre l’honneur d’être un disciple de Jésus.

Vous parviendrez à neutraliser toute inquiétude excessive concernant les choses matérielles en suivant cette recommandation de Jésus : “ Ne vous inquiétez donc jamais, disant : ‘ Qu’allons-nous manger ? ’ ou : ‘ Qu’allons-nous boire ? ’ ou : ‘ Qu’allons-nous mettre ? ’ Ce sont là, en effet, toutes les choses que les nations recherchent avidement. Car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. ” Mat. 6:31, 32

Soyez bien conscient que les inquiétudes de ce système de choses et le pouvoir trompeur de la richesse sont à même de ruiner votre spiritualité. À vous préoccuper outre mesure des choses matérielles, vous risquez de perdre du temps et de l’énergie au point de n’avoir plus, ou presque plus, envie de soutenir les intérêts du Royaume. Par conséquent, soyez résolu à échapper au piège de Satan qu’est le matérialisme – TG2012 15/8 p26-27

RESTONS SUR NOS GARDES - Notre amour pour Jéhovah nous a conduits à nous vouer à lui. Nombre d’entre nous montrent depuis des années qu’ils sont résolus à continuer de servir Jéhovah d’un cœur complet. Mais Satan a toujours notre cœur en ligne de mire ; il n’a pas abandonné la partie. Sachant que nous ne nous détournerons pas de Jéhovah du jour au lendemain, il se sert de son “ système de choses ” pour saper notre zèle progressivement. Marc 4:18, 19. C’est là une méthode sournoise et redoutable. Pourquoi ?

Imaginez que vous lisiez un livre à la lumière d’une lampe équipée d’une ampoule de 100 watts. Mais voilà que l’ampoule grille et vous vous retrouvez dans l’obscurité. Vous comprenez tout de suite ce qui s’est passé, et vous remplacez l’ampoule défectueuse. Le lendemain soir, vous vous remettez à lire à la lumière de la même lampe. Seulement, à votre insu, quelqu’un a remplacé la nouvelle ampoule par une autre de 95 watts. Allez-vous remarquer la différence ? Probablement pas.

Et si le jour suivant, il remplace l’ampoule de 95 watts par une autre de 90 watts ? Là encore, vous ne le remarquerez sans doute pas. Pourquoi ? Parce que l’intensité de la lumière aura diminué progressivement.

Sous l’influence du monde de Satan, notre zèle pour le service de Jéhovah pourrait bien, peu à peu, perdre en intensité. Si nous ne restons pas sur nos gardes, nous risquons de ne pas remarquer cette baisse progressive, et le Diable aura remporté une victoire. – TG2012 15/4 §14,15

Quand nous nous sentons fatigués et découragés dans notre service pour Dieu, se pourrait-il que cela soit dû à la recherche de biens matériels qui asphyxie notre spiritualité ? C’est tout à fait possible, comme le montre l’exemple du semeur énoncé par Jésus. Jésus a comparé “ les inquiétudes de ce système de choses, et le pouvoir trompeur de la richesse, et les désirs pour les autres choses ” à des épines qui “ s’introduisent et étouffent ” la semence de la parole de Dieu dans notre cœur (Marc 4:18, 19). C’est pourquoi la Bible donne ce conseil : “ Que votre manière de vivre soit exempte d’amour de l’argent, tandis que vous vous contentez des choses présentes. Car il a dit : ‘ Je ne te quitterai en aucune façon ni ne t’abandonnerai en aucune façon. ’ ” Hébreux 13:5. Quelquefois, ce qui nous complique l’existence, ce n’est pas la recherche de nouvelles choses, mais ce que nous faisons de celles que nous possédons déjà. Certains connaissent la fatigue morale en raison d’ennuis de santé, de la perte de personnes qu’ils aimaient ou d’autres difficultés éprouvantes. Ils jugent nécessaire, de temps à autre, de procéder à des changements – TG2003  1/1

Jésus a pris l’exemple d’un semeur qui sème du grain, exemple rapporté dans les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc (Marc 4:1-9, 14-20). En lisant ce récit, remarquez l’idée principale de l’exemple : le même type de semence, en tombant sur des terres différentes, ne produit pas le même résultat. La première sorte de terre est dure, la deuxième est peu profonde et la troisième est envahie par des épines. La quatrième, quant à elle, est “ belle ” et “ bonne ”. D’après l’explication de Jésus, la semence représente le message du Royaume contenu dans la Parole de Dieu, et la terre des individus qui ont diverses conditions de cœur. Bien que les personnes figurées par les différentes sortes de terre aient des points communs, celles que symbolise la belle terre ont une caractéristique qui les distingue des autres. – TG2003 1/ 2

Aidons les étudiants à comprendre les exemples - Il peut arriver qu’un étudiant ait du mal à saisir tel ou tel exemple utilisé dans les Écritures. Supposons que quelqu’un ne comprenne pas ce que Jésus a voulu dire quand il a parlé de mettre une lampe sur un porte-lampe (Marc 4:21, 22). La lampe en question était une lampe à huile munie d’une mèche. Ces lampes d’autrefois étaient placées sur un support prévu à cet effet, de manière à éclairer une partie de la maison. Pour expliquer cet exemple de Jésus, il sera peut-être nécessaire de faire quelques recherches sur les sujets “ lampe ” ou “ porte-lampe ” dans une publication comme Étude perspicace des Écritures. Mais quel plaisir ensuite d’apporter à l’étudiant une explication qu’il pourra comprendre et apprécier. Parfois, c’est un exemple mentionné dans le manuel d’étude qu’un étudiant aura du mal à saisir. Prenez le temps de le lui expliquer, ou bien utilisez un autre exemple. – TG2004 15/3 p18

Que voulait faire comprendre Jésus en parlant de “ la mesure ” dont chacun ‘ mesure ’ ? (Marc 4:24, 25) Jésus montra les bienfaits que retirerait celui qui écoutait ses paroles avec l’attention qui convenait. Après avoir exhorté ses disciples à être attentifs, il ajouta: “De la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous, oui, et on ajoutera encore pour vous. Car à celui qui a l’on donnera encore; mais à celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a.” — Marc 4:24, 25. Si nous n’accordons à Jésus qu’une petite mesure d’intérêt et d’attention, nous ne pouvons pas nous attendre à recevoir beaucoup de lui ou, du moins, de l’enseignement qu’il nous dispense pour notre gouverne. En revanche, si nous montrons que nous sommes profondément reconnaissants de l’avoir pour Enseignant et que nous lui accordions toute notre attention, alors il nous donnera en retour une mesure correspondante de connaissance et d’éclaircissements. Mais, cette fois-ci, il ne s’appliquera pas simplement à rendre l’équivalent exact de ce que nous lui aurons donné. Dans sa générosité et compte tenu du pouvoir qui est le sien, il nous offrira plus que ce que nous attendions. Ainsi, non seulement nous nous enrichirons spirituellement, mais nous serons mieux équipés pour faire profiter les autres de notre propre richesse et pour leur communiquer notre intelligence des choses. km08/2

Le monde étant saturé d’enseignements et de dogmes religieux contradictoires, beaucoup pensent qu’il est vain de chercher la vraie religion. Toutefois, Jéhovah rend ses conseils limpides pour les humains disposés à en tirer profit. Nous devons décider qui nous écouterons. Puisqu’il est presque impossible d’écouter deux voix en même temps, il nous faut « connaître [la] voix » de Jésus et l’écouter. C’est lui que Jéhovah a établi sur Ses brebis. « Faites attention à ce que vous entendez », a dit Jésus (Marc 4:24). La direction de Jéhovah est claire et droite, mais pour y être attentifs et l’écouter, il nous faut préparer notre cœur à la recevoir. Si nous ne sommes pas vigilants, nous risquons de prêter l’oreille aux conseils malveillants de Satan plutôt qu’aux conseils bienveillants de Dieu. Ne laissons jamais de soi-disant spécialistes ou tout autre élément de ce monde gouverner notre vie – TG2014 15/8 p22 §6,7

Quand il enseignait ses disciples, Jésus tenait compte de leurs limites ; il ne leur parlait que “ dans la mesure où ils étaient capables d’écouter ”. (Marc 4:33) De même aujourd’hui, ceux qui enseignent la Parole de Dieu lors d’une étude biblique doivent évaluer à quel rythme il convient d’aborder les idées contenues dans la publication. Le nombre de paragraphes étudiés dépend autant des capacités et de l’attitude de l’enseignant que de celles de l’étudiant. – km2005 janvier

Appuyez votre enseignement par des illustrations : Non seulement les illustrations facilitent la compréhension de l’étudiant, mais elles touchent ses sentiments. Elles font appel à l’esprit et au cœur. Jésus en utilisait souvent (Marc 4:33, 34). Évidemment, pour être efficace une illustration doit avoir un rapport avec l’idée discutée et avec la vie de l’étudiant. km2001/6  

Qu’est-ce qui, dans les exemples de Jésus, opérait un tri parmi les gens ? Dans certains cas, ses auditeurs devaient creuser pour comprendre tout le sens de ses paroles. Les humbles étaient poussés à demander davantage de renseignements (Marc 4:34). Les exemples de Jésus révélaient donc la vérité à ceux dont le cœur en avait faim ; dans le même temps, ses exemples la cachaient à ceux dont le cœur était orgueilleux. Jésus était un enseignant exceptionnel. – TG2002  1/9 p14 §5

Le courage de Jésus n’était pas simplement de la bravoure ; c’est surtout la foi qui lui donnait du courage. Nous aussi, nous puiserons notre courage dans la foi (Marc 4:40). Mais comment acquérir la foi authentique ? Là encore, l’exemple de Jésus nous est précieux. Jésus possédait une connaissance aiguë des Écritures, et il était convaincu de leur valeur. Il ne maniait pas une épée en métal, mais l’épée de l’esprit, la Parole de Dieu. Pour appuyer ses déclarations, il citait souvent les Écritures. Il a employé à de nombreuses reprises la tournure : “ Il est écrit ”, sous-entendu, dans la Parole de Dieu. Tous les disciples de Jésus auront inévitablement des épreuves. Pour y résister, chacun de nous doit affermir sa foi. Il nous faut pour cela, comme Jésus, nourrir notre esprit des enseignements qui constituent le fondement de la foi en lisant et en étudiant la Bible chaque jour, et aussi en assistant aux réunions.

Il nous faut également méditer, c’est-à-dire soumettre ces enseignements à une longue et profonde réflexion ; c’est ainsi que nous les faisons pénétrer dans notre cœur. Pour avoir le courage d’agir, nous devons posséder une foi vivante. Il nous faut donc demander à Dieu de nous accorder son esprit saint, car la foi est une facette du fruit de cet esprit. – TG2009  15/9 § 15,16

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