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RECHERCHONS DES PERLES SPIRITUELLES - SEMAINE DU 2 JUILLET 2018 - LUC 6-7


misette

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JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU

Recherchons des perles spirituelles (8 min) : LUC 6-7

Luc 6:12, 13 : Quel exemple Jésus laisse-t-il aux chrétiens qui doivent prendre des décisions importantes? w07 1/8 6 §1.

« Au cours de ces jours-là, il sortit dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit dans la prière à Dieu. 13 Mais quand le jour parut, il appela à lui ses disciples et en choisit parmi eux douze, auxquels il donna aussi le nom d’ “ apôtres » 

Il n’était pas rare que Jésus consacre de longs moments à la prière (Jean 17:1-26). Par exemple, avant de choisir les 12 hommes qui allaient devenir ses apôtres, Jésus “ sortit dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit dans la prière à Dieu ”. (Luc 6:12.) Sans forcément prier toute la nuit, les personnes spirituelles suivent l’exemple de Jésus. Avant de prendre des décisions importantes dans leur vie, elles s’accordent suffisamment de temps pour prier Dieu et elles recherchent la direction de son esprit saint de manière à faire des choix qui amélioreront leur spiritualité – w07 1/8 p6 §1

Jésus donna un exemple parfait en priant sans ostentation. Quand il passa une nuit entière à prier avant de choisir ses douze apôtres, il n’implora pas Dieu en présence de spectateurs, mais il “s’en alla dans la montagne pour prier”

La prière sincère et régulière pour louer, remercier et supplier Dieu est une partie importante du vrai culte (Phil. 4:6). Mais il serait mal de répéter inlassablement les mêmes choses, comme si Dieu était ignorant ou distrait et que de telles redites étaient nécessaires pour qu’il soit informé de nos besoins. Quand nous prions, il faut être conscients que nous nous adressons à Celui qui ‘sait de quoi nous avons besoin avant même que nous le lui demandions’ – TG1978 1/11 p15

Jésus était un homme de prière. Rappelez-vous qu’il lui est arrivé de passer toute une nuit à prier. Essayons de nous représenter la scène. C’est le printemps. Le soir tombe sur Capernaüm, la ville de pêcheurs dont Jésus a fait son point d’attache dans la région. Le Fils de Dieu gravit une des montagnes qui dominent la mer de Galilée. Tandis que la pénombre enveloppe progressivement le paysage, peut-être aperçoit-il en contrebas la lumière vacillante des lampes à huile qui éclairent Capernaüm et les villages voisins. Il est venu là pour prier. Maintenant qu’il s’adresse à Jéhovah, rien ne peut plus le distraire. Les minutes s’écoulent, puis les heures. Il ne prête aucune attention aux lueurs qui s’éteignent une à une, ni à la lune qui poursuit sa course céleste, ni aux animaux nocturnes en quête de nourriture. Jésus a une décision importante à prendre : il doit choisir ses 12 apôtres. Sans doute est-ce sur ce sujet qu’il s’étend longuement dans la prière. On imagine qu’il confie à son Père tout ce qu’il pense de chacun de ses disciples et qu’il lui demande sincèrement sagesse et direction.

Que retenir de cet épisode ? Qu’il nous faut passer de longues heures à prier ? Non. Jésus a eu la bonté de reconnaître à propos de ses disciples : “ L’esprit, en effet, est ardent, mais la chair est faible. ” (Mat. 26:41). Il n’empêche que nous pouvons l’imiter. Par exemple, consultons-nous notre Père céleste avant de prendre une décision susceptible d’avoir des répercussions sur notre spiritualité, sur celle de notre famille ou de compagnons chrétiens ? Lorsque la situation de nos frères et sœurs nous préoccupe, en faisons-nous mention dans nos prières ? Prions-nous du fond du cœur, ou bien nous contentons-nous de répéter des expressions toutes faites ? Notons que Jésus attachait beaucoup de prix à ses moments d’intimité avec son Père. Il est très facile de se laisser prendre dans le tourbillon de la vie au point d’en oublier l’essentiel. Si nous nous réservons suffisamment de temps pour nous absorber dans la prière, nous nous rapprocherons de Jéhovah et nous serons plus vigilants  Nous nous soucierons de renforcer nos relations avec lui et de rejeter tout ce qui risquerait de les affaiblir. TG2012 15/2 p5

Jéhovah aime écouter toutes les prières sincères (Ps. 65:2). Même si quelqu’un prie des heures à propos d’un sujet qui le préoccupe beaucoup, Jéhovah ne compte pas son temps –TG2016 Juin

Lorsque nous sommes précis dans nos prières, nous percevons plus nettement les réponses de Jéhovah, même si elles sont parfois discrètes. Les réponses à nos prières rendront Jéhovah plus réel à nos yeux. Également, plus nous exprimerons à Jéhovah nos préoccupations profondes, plus il s’approchera de nous. Développer une relation plus étroite avec Jéhovah est l’œuvre de toute une vie. Nous devons faire les pas qui nous rapprochent de notre Dieu si nous voulons qu’il s’approche de nous en retour. Alors surtout, communiquons régulièrement avec lui par l’étude de la Bible et la prière. Si nous le faisons, notre relation avec Jéhovah, qui ne cessera de se renforcer, nous permettra de triompher des épreuves.

Jéhovah connaît parfaitement nos limites. Par conséquent, il ne s’attend pas à ce que nous endurions par notre propre force. Il nous offre son aide paternelle. Bien sûr, par moments, nous avons peut-être l’impression de ne plus pouvoir avancer. Mais il nous promet qu’il ne permettra jamais que ses serviteurs souffrent au-delà de ce qu’ils peuvent supporter. Oui, il « préparera [...] l’issue ». Nous pouvons donc être sûrs qu’il évalue parfaitement ce que nous sommes capables de supporter. Quand le soulagement n’arrive pas immédiatement après nos appels à l’aide, attendons Celui qui sait exactement quand agir en notre faveur. N’oublie pas qu’il tient à nous venir en aide, mais que lui aussi exerce la patience. « Jéhovah continuera d’attendre pour vous témoigner de la faveur, et c’est pourquoi il se lèvera pour vous faire miséricorde. Car Jéhovah est un Dieu de jugement. Heureux tous ceux qui continuent de l’attendre » (Is. 30:18). – TG2015  15/4

Luc 7:35 : Comment les paroles de Jésus nous aident-elles si on nous calomnie ? (nwtsty, note d’étude).

« Cependant, la sagesse se révèle juste par tous ses enfants »

Ce qu’elle produit : Ou « ses enfants ». Ici, la sagesse est personnifiée et, en grec original, elle est décrite comme ayant des enfants. Dans le récit parallèle de Mt 11:19, la sagesse est décrite comme ayant des « oeuvres ». Les enfants, ou les oeuvres, de la sagesse — c’est-à-dire les preuves produites par Jean le Baptiseur et Jésus — prouvent que les accusations portées contre eux sont fausses. Jésus disait en fait : « Regardez les oeuvres et la conduite justes d’une personne, et vous saurez que les accusations portées contre elle sont fausses. » - nwtsty, note d’étude

Une des accusations calomnieuses que ses adversaires portèrent contre Jésus Christ pour le discréditer était la suivante : “ Voyez ! Un homme glouton et buveur de vin. ” Jésus réfuta simplement cette fausse accusation par ces mots : “ La sagesse se révèle juste par ses œuvres ” ou : “ par tous ses enfants. ” (Mt 11:19 ; Lc 7:34, 35). En d’autres termes, Jésus disait : ‘ Regardez mes œuvres et ma conduite justes, et vous saurez que l’accusation est fausse. ’ - it-1 p995

Il ressort des paroles de Jésus qu’on discerne si quelqu’un possède la vraie sagesse (un signe indéniable de maturité) aux œuvres qu’il accomplit et aux résultats qu’il obtient. Jésus invitait les gens à considérer les faits, ses œuvres, qui démontraient clairement que cette accusation était fausse.

 

Quiconque a une belle conduite et traite les autres avec considération finit toujours par réduire au silence ceux qui le calomnient. Les gens sincères ne mettent pas longtemps à se rendre compte qu’on leur a menti. Quand quelqu’un nous adresse des injures ou nous tient des propos peu flatteurs dans le but de nous provoquer, il est généralement préférable de faire la sourde oreille. Celui qui, au lieu de chercher à tout régler par lui-même, compte patiemment sur Dieu, s’épargne les frustrations et les irritations qui résultent d’une lutte vaine contre l’injustice. La sagesse nous montre donc que dans la vie courante nous ne devrions pas nous soucier outre mesure de ce que disent les autres. En ‘ne prêtant pas notre cœur à toutes les paroles que l’on dit’, nous ne relèverons pas inutilement toutes les offenses et nous ne risquerons pas de nourrir notre orgueil. Cependant, nous tirerons profit des critiques justifiées en nous efforçant de nous améliorer. D’autre part, en ayant toujours une bonne conduite, nous musellerons “l’ignorance des gens déraisonnables”. - TG 1976 p262

Qu’est-ce que la lecture biblique de cette semaine m’apprend sur Jéhovah ?

Combien de temps Jéhovah est-il prêt à consacrer à nos prières ? Un exemple biblique répond à cette question. Avant de choisir ses apôtres, Jésus « passa toute la nuit dans la prière à Dieu » (Luc 6:12). Dans cette prière, il a sans doute passé en revue nombre de ses disciples nommément, pesé leurs qualités et leurs faiblesses, et demandé à son Père de l’aider à choisir. Avant que le soleil ne se lève sur une nouvelle journée, Jésus savait qu’il avait choisi les hommes les mieux qualifiés pour être ses apôtres. Étant celui « qui entend la prière », Jéhovah aime écouter toutes les prières sincères (Ps. 65:2). Même si quelqu’un prie des heures à propos d’un sujet qui le préoccupe beaucoup, Jéhovah ne compte pas son temps. – TG2016 Juin p4

Jéhovah veut pour nous ce qu’il y a de mieux. Il nous donne tous les conseils nécessaires au bon moment. Bien que parfait, Jésus dépendait d’une communication régulière avec Jéhovah. Il le priait donc sans cesse. Jéhovah l’a soutenu et guidé de façon extraordinaire. Il a envoyé des anges le servir, lui a donné de l’esprit saint et l’a guidé dans le choix des 12 apôtres. Sa voix s’est fait entendre depuis les cieux, disant qu’il soutenait et approuvait son Fils (Luc 6:12, 13). Comme Jésus, il nous faut nous épancher auprès de Dieu en le priant. Par la prière, nous pouvons rester en étroite communication avec Jéhovah et parvenir à garder une conduite qui l’honore – TG2014 15/8 p25 §15

Ce que dit la Bible sur la prière est une preuve supplémentaire que Jéhovah remarque et estime les manifestations de notre attachement à sa personne. Du temps de Jésus, de nombreux chefs religieux priaient en public, non parce qu’ils étaient sincèrement attachés à Dieu, mais parce qu’ils voulaient impressionner les hommes. Il va de soi que Jésus ne condamnait pas les prières publiques ; lui-même en a d’ailleurs prononcé en certaines circonstances. Le fait est que Jéhovah prend vraiment plaisir aux prières qui viennent de cœurs sincères, sans la moindre volonté d’impressionner autrui. À vrai dire, les prières que nous lui adressons en privé sont assez révélatrices de la profondeur de notre amour pour lui et de la confiance que nous lui accordons. Rien d’étonnant, donc, que Jésus ait souvent recherché des endroits retirés pour prier. Un jour, il fit cela “ tôt le matin, alors qu’il faisait encore sombre ”. Une autre fois, “ il monta dans la montagne, seul, pour prier ”. Et avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus passa toute la nuit, seul, à prier. Luc 6:12, 13. – TG2007 1/ 2 p19 §8,9

« Heureux, vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous » (Luc 6:20). Cela ne voulait pas dire que tous les pauvres écouteraient Jésus et recevraient des bénédictions particulières. D’ailleurs, beaucoup de pauvres ne l’ont pas suivi. En fait, la quantité de biens qu’une personne possède ne nous permet pas de déterminer si elle a l’amitié de Jéhovah. Dans le peuple de Jéhovah, certains sont riches et d’autres sont pauvres. Mais ils aiment tous Jéhovah et le servent de tout cœur. La Bible conseille à ceux qui sont riches « de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais en Dieu » 1 Timothée 6:17-19. Cela dit, elle met aussi en garde tous les chrétiens, riches et pauvres, contre le danger d’aimer l’argent 1 Tim. 6:9, 10. TG2018 Aout §11

Si vous êtes confronté à la persécution ou à l’opposition parce que vous êtes chrétien, vous avez tout lieu de vous réjouir. Pourquoi ? Parce que si vous aviez l’approbation du monde, cela voudrait dire que vous vivez en accord avec les normes de Satan, et non celles de Dieu. Jésus nous a prévenus : “ Malheur, lorsque tous les hommes disent du bien de vous, car c’est de la même manière que leurs ancêtres agissaient à l’égard des faux prophètes. ” (Luc 6:26). Si vous êtes persécuté, cela indique que Satan et son monde sont furieux contre vous parce que vous servez Jéhovah. Or, ‘ être outragé pour le nom de Christ ’ est un motif de joie. 1 Pierre 4:14. Votre fidélité à Jéhovah malgré l’opposition produit au moins quatre bienfaits. Vous rendez témoignage au sujet de Dieu et de son Fils. Votre fidélité dans l’épreuve encourage vos frères et sœurs chrétiens. Votre belle conduite peut inciter des personnes qui ne connaissent pas Jéhovah à le rechercher. Et quand vous constaterez de quelle façon Jéhovah vous donne la force d’endurer les épreuves, votre amour pour lui grandira. – TG2008 15/5 p19 §13,14

Si nous mesurons bien tout ce que la justice divine a de miséricordieux, nous nous garderons de juger hâtivement les autres sur des questions mineures ou qui ne nous regardent pas. Dans son Sermon sur la montagne, Jésus a dit : “ Cessez de juger, afin de ne pas être jugés. ” (Matthieu 7:1). Selon le récit de Luc, il a ajouté : “ Cessez de condamner, et vous ne serez condamnés en aucune façon. ” (Luc 6:37). Il montrait par là qu’il n’ignorait pas la tendance des humains imparfaits à juger autrui. Ceux de ses auditeurs qui avaient la dent dure devaient perdre cette mauvaise habitude. Parce qu’ils suivaient des traditions non bibliques, les Pharisiens du 1er siècle jugeaient durement les autres. Les auditeurs de Jésus qui agissaient ainsi étaient exhortés à ‘ cesser de juger ’. Ils devaient plutôt ‘ continuer à libérer ’, autrement dit pardonner les manquements des autres

Pourquoi devons-nous ‘ cesser de juger ’ autrui ? D’abord, parce que notre autorité est limitée. Après avoir rappelé qu’“ il n’y a qu’un seul législateur et juge ”, Jéhovah, le disciple Jacques pose cette question pertinente : “ Qui es-tu pour juger ton prochain ? ” (Jacques 4:12 ; Romains 14:1-4). Ensuite, notre nature pécheresse fausse souvent notre jugement. Préjugés, orgueil blessé, jalousie, volonté de paraître justes : bien des sentiments et des mobiles peuvent déformer notre perception des autres. Quand on y pense, d’autres limites encore nous imposent de réprimer notre esprit critique. Lisons-nous dans les cœurs ? Connaissons-nous tout des gens ? Alors, de quel droit prêtons-nous de mauvais mobiles à nos compagnons ou dénigrons-nous leurs efforts pour servir Dieu ? Plutôt que de nous focaliser sur leurs manquements, imitons Jéhovah en cherchant ce qu’il y a de bon en eux. L’exhortation de Jésus à ‘ cesser de juger et de condamner ’ ne s’arrête pas au seuil de la maison. N’oublions pas que pratiquer la justice, c’est traiter les autres comme Jéhovah nous traite. Or notre Dieu n’est jamais dur ni cruel avec nous, mais au contraire “ plein de tendre affection ” envers ceux qui l’aiment (Jacques 5:11). Quel bel exemple à suivre ! - cl p162-164 §13-15

Le Fils de Dieu a dit : « Le Très-Haut [...] est bon à l’égard des ingrats et méchants » (Luc 6:35). En fait, Jésus imitait la bonté de Dieu. Qu’est-ce qui l’y aidait ? Il prévoyait l’effet que ses paroles et ses actes pourraient avoir sur son prochain. Un jour, une pécheresse notoire est venue vers lui en pleurant et a mouillé ses pieds de larmes. Il a discerné son repentir et il savait le mal qu’il lui ferait en la renvoyant durement. Il a donc loué son acte et lui a pardonné ses péchés. Il a également parlé avec bonté au Pharisien qui désapprouvait ce qui venait de se passer (Luc 7:36-48). Et nous, comment pouvons-nous imiter la bonté de Dieu ? Dans des situations délicates, une personne pleine de tact discerne comment agir pour ne pas froisser les autres. En nous mettant à la place des autres et en essayant de nous imaginer l’effet que nos paroles auront sur eux, nous saurons comment parler et agir d’une manière qui reflète la bonté de Jéhovah – TG2015 15/5 p25 §8,9

Quelles autres perles spirituelles as-tu découvertes dans la lecture biblique de cette semaine ?

Si des scribes, des Pharisiens, des Sadducéens et d’autres chefs religieux viennent souvent écouter Jésus, ce n’est généralement pas pour apprendre, mais pour essayer de le prendre en défaut et de le piéger (Luc 6:1, 2). Ainsi, en 31, quand Jésus, venu à Jérusalem pour la Pâque, guérit un homme malade depuis 38 ans, ils l’accusent de violer le sabbat. “ Mon Père n’a cessé de travailler jusqu’à maintenant, et moi je ne cesse de travailler ”, répond-il. Les Juifs le taxent alors de blasphème, prétextant qu’en appelant Dieu son Père il se fait Fils de Dieu. Ils cherchent à le tuer, mais lui part en Galilée avec ses disciples. Comme Jésus, ayons la sagesse d’éviter les affrontements inutiles avec des opposants ; gardons nos forces pour prêcher et faire des disciples – TG2000 15/9 p13 §11

La fureur extrême. La “ folie ” ou la “ démence ” peuvent aussi être, dans l’emploi qu’en fait la Bible, une fureur extrême. Un jour de sabbat, Jésus guérit un homme dont la main droite était desséchée. Là-dessus, les scribes et les Pharisiens qui avaient observé la scène “ se remplirent de démence, et ils se mirent à parler entre eux de ce qu’ils pourraient faire à Jésus ”. (Luc 6:6-11.) Pour décrire leur état mental, Luc employa le terme grec anoïa (d’où vient le mot “ paranoïa ”), terme qui signifie littéralement “ déraison ”. Quand il avoua qu’en persécutant les chrétiens il était “ furieux [littéralement : “ fou ”] contre eux à l’extrême ”, Paul pensait certainement à une fureur, à une colère folle. — Ac 26:11. – it1 Folie, démence

Les apôtres n’étaient pas des lâches ; il n’empêche qu’ils étaient tous sujets à la crainte de l’homme. Comment Jésus les a-t-il aidés à progresser ? Il les a préparés à l’opposition à venir. “ Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent, leur a-t-il dit, et quand ils vous excluent et qu’ils vous outragent et rejettent votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme. ” (Luc 6:22). Jésus a prévenu ses disciples qu’ils devaient s’attendre à des outrages, à de l’opposition. Cette opposition viendrait “ à cause du Fils de l’homme ”. Jésus leur a aussi assuré que, tant qu’ils s’appuieraient sur Jéhovah, celui-ci les soutiendrait. En outre, il a invité les nouveaux à fréquenter ses disciples et à se lier d’amitié avec eux.

Quand quelqu’un étudie la Bible avec nous, nous devons l’aider à vaincre la crainte de l’homme. Une difficulté anticipée est souvent plus facile à surmonter. Préparons donc avec lui des réponses bibliques simples et logiques aux questions et aux objections que ses collègues ou d’autres pourraient soulever. – TG2011 15/11 p26 §11,12

Jésus, qui, avant de devenir homme, avait travaillé aux côtés de son Père en habile Ouvrier à la pose des fondements de la terre, comprenait parfaitement la valeur de fondations solides. C’est ce qui ressort de l’exemple où il mit en scène un homme avisé qui est allé profond et a posé les fondations de sa maison sur le roc, tandis qu’un sot a construit sa maison sur le sable et a subi une grande perte (Luc 6:47-49). De même, comparant l’œuvre qui consiste à faire des disciples de Christ à un travail de construction, Paul souligna l’importance de bâtir avec des matériaux ininflammables sur Jésus Christ le fondement, afin de ne pas subir une perte. 1Co 3:10-15. – it1 Fondations

Qu’est-ce que la Règle d’or ? La “Règle d’or” est définie comme “le principe de conduite morale énoncé en Matthieu 7:12 et en Luc 6:31, selon lequel on doit faire pour les autres ce que l’on voudrait qu’ils fassent pour nous”. C’est le conseil suivant, donné par Jésus : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux » (Mat. 7:12). Comment l’appliquer ? D’abord, en nous demandant : « Si j’étais à sa place, comment aimerais-je être traité ? » Ensuite, en agissant en conséquence pour lui faire plaisir dans la mesure du possible. Nous appliquons souvent la Règle d’or dans nos relations avec nos frères et sœurs. Mais Jésus n’a pas dit que nous devions le faire uniquement envers ceux qui partagent notre foi. En fait, quand il a énoncé la Règle d’or, il expliquait comment traiter les gens en général, y compris nos ennemis (Luc 6:27, 28, 31, 35). Si nous devons traiter nos ennemis selon cette règle, il est encore plus important de l’appliquer quand nous prêchons – TG2014 15/5 p11 §2,3

Alors que les Israélites droits observaient la loi divine relative aux prêts sans intérêt, il semble que la pratique du prêt à intérêt se répandit, ce qui causa des difficultés aux débiteurs indigents. Cependant, Jésus Christ confirma la loi divine dans ce domaine et lui donna même une application plus large quand il dit : “ Continuez [...] de prêter sans intérêt, sans rien espérer en retour. ” (Lc 6:34, 35). Il ne conviendrait donc pas de refuser assistance à quelqu’un qui, non par sa faute, mais à cause de malheurs répétés, serait incapable de rembourser une dette. Toutefois, quand l’emprunt n’est pas imposé par la pauvreté, il n’y a aucune objection à exiger un intérêt sur un prêt. Quand, dans un exemple, il mit en scène un esclave méchant blâmé pour n’avoir pas déposé l’argent de son maître chez les banquiers afin d’en retirer un intérêt, Jésus laissa entendre qu’il n’y a aucun mal à percevoir un intérêt d’un capital investi. — Mt 25:26, 27 ; Lc 19:22, 23. - it-1 p1200 Intérêt

Sur la terre, Christ Jésus refléta la générosité de son Père Jéhovah et enseigna qu’il fallait faire de même. S’étendant sur la question des prêts, il dit : “ Si vous prêtez sans intérêt à ceux dont vous espérez recevoir, quel mérite avez-vous ? Même des pécheurs prêtent sans intérêt à des pécheurs pour en recevoir l’équivalent. Au contraire, continuez [...] de prêter sans intérêt, sans rien espérer en retour ; et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, parce qu’il est bon à l’égard des ingrats et méchants. ” — Lc 6:34, 35.

Les auditeurs de Jésus, des Juifs, étaient tenus par la Loi de consentir des prêts sans intérêt à leurs compatriotes indigents. Il n’y avait rien d’extraordinaire, même pour des pécheurs, à prêter sans intérêt à ceux qui étaient en mesure de leur rendre. Peut-être même prêtait-on sans intérêt dans l’intention d’obtenir par la suite quelque faveur de l’emprunteur. En revanche, celui qui désirait être un imitateur de Dieu faisait plus qu’un pécheur, en prêtant à des indigents dans une situation économique telle qu’ils risquaient de ne jamais pouvoir rembourser. Bien entendu, l’application des paroles de Jésus est limitée par les circonstances. Par exemple, l’obligation de subvenir aux besoins des membres de sa famille a la priorité. Il serait donc mal pour quiconque de consentir un prêt au détriment de son devoir d’assurer la subsistance de sa famille. En outre, l’état d’esprit et la situation de l’éventuel emprunteur entrent en ligne de compte. Est-il dans le besoin parce qu’il est irréfléchi, paresseux ou refuse du travail alors qu’on lui propose des emplois qu’il est capable d’exercer ? Dans un tel cas s’appliquent ces paroles de l’apôtre Paul : “ Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. ” 2Th 3:10 -  it-2 p654 Prêt

Comme l’a déclaré Jésus, donner rend heureux tant celui qui donne que celui qui reçoit. En quête de ce bonheur, certains voient dans l’échange de cadeaux l’un des aspects les plus importants de Noël. Souvent, les cadeaux de Noël génèrent plus de stress que de bonheur. Pourquoi cela ? Parce que beaucoup se sentent obligés d’acheter des articles au-dessus de leurs moyens. Et comme tout le monde fait ses achats au même moment, la foule et les longues files d’attente mettent les nerfs à rude épreuve.  Ayez l’habitude de donner.  (Luc 6:38). Par ces paroles, Jésus n’a pas limité l’action de donner à une certaine période de l’année où l’on s’attend à ce que tout le monde le fasse. Il a exhorté ses disciples à faire du don spontané une habitude, un mode de vie. TG2012 1/12 p5

Par ses paroles et son exemple magistral, Jésus nous incite à la générosité. Il a manifesté cette qualité de façon remarquable en venant sur terre pour le bien de l’humanité imparfaite. Jésus s’est volontiers dessaisi de sa gloire céleste pour devenir un homme et donner sa vie en faveur des humains pécheurs, dont certains obtiendraient des richesses dans les cieux en étant ses cohéritiers dans le Royaume. De plus, il a assurément encouragé à se montrer généreux lorsqu’il a dit :  Ayez l’habitude de donner, et on vous donnera. On versera dans votre giron une belle mesure, tassée, secouée et débordante. Car c’est avec la mesure dont vous mesurez qu’on mesurera pour vous en retour.  (Luc 6:38). L’expression ‘ verser dans le giron ’ fait allusion à la coutume qu’avaient certains vendeurs de remplir le pan du vêtement de dessus de l’acheteur. Ce pan était maintenu par une ceinture et servait de poche qui servait à porter ou à garder des choses. Le mot “giron” ou littéralement “sein” (kolpos en grec) désigne le creux formé par le pli d’une robe flottante juste au-dessus de la ceinture; dans cette poche, les vendeurs versaient, après les avoir mesurées, les marchandises qu’on leur achetait. Notre générosité spontanée pourrait nous valoir de recevoir une belle mesure en retour, peut-être quand nous serons en difficulté. Jéhovah aime ceux qui donnent avec joie, et il les récompense. Il a lui-même donné l’exemple par excellence en offrant son Fils unique. Jésus avait l’habitude d’indiquer à ses disciples une ligne de conduite à suivre, et il a laissé là un excellent exemple. Il a dit que ceux qui recevraient des dons réagiraient de belle manière. En Luc 6:38, Jésus ne parlait pas uniquement de dons matériels. Il ne conseillait pas à ses disciples d’adopter une conduite qui les appauvrirait. Au contraire, il les encourageait dans une voie qui enrichirait leur spiritualité. Si nous donnons de notre temps, de notre énergie et de nos ressources matérielles pour favoriser le vrai culte, nous en retirerons à coup sûr de la joie et nous obtiendrons de grandes récompenses – TG2009 15/2 p13 §15-17

Le but que recherchait Jésus en enseignant ses disciples était qu’ils deviennent comme lui, des prédicateurs et des enseignants de la bonne nouvelle du Royaume. Il dit : “ Un élève n’est pas au-dessus de son enseignant, mais tout homme qui est parfaitement instruit sera comme son enseignant. ” (Luc 6:40). La majorité de ses disciples étaient des gens ordinaires tout comme nous. En accompagnant Jésus, en l’écoutant et en observant ses méthodes d’enseignement, ils n’ont pas tardé à se qualifier pour aller, par deux, prêcher la bonne nouvelle à leurs semblables. Ils ont pris à cœur l’ordre de ‘faire des disciples Nous qui sommes disciples de Jésus, nous avons le devoir de prêcher la bonne nouvelle et de ‘faire des disciples’. Que Jéhovah bénit notre prédication de porte en porte, tout comme il le faisait au premier siècle, cela ressort du nombre de baptisés enregistrés chaque mois. Ces chrétiens entreprennent à leur tour l’œuvre qui consiste à faire des disciples et c’est ainsi que le nombre des proclamateurs s’est accru.- it-1 p650

Toutefois, en qualité de ministres chrétiens, notre premier souci sera de parler d’un cœur bon de la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Nous connaissons tous les nombreuses et diverses façons qui permettent de travailler au salut d’autrui. Et assurons-nous que notre cœur soit toujours plein d’amour pour ceux à qui nous parlons.

Parlons surtout d’un cœur bon en vue du salut de notre prochain en l’enseignant, c’est-à-dire instruisons-le patiemment et explicitement, afin qu’il sache exprimer par ses propres paroles ce que nous lui avons enseigné. Cette méthode le qualifiera à enseigner autrui qui, de leur côté, seront ainsi stimulés à en faire autant. — Luc 6:40. – TG1962 p11

Comment déterminer ce que nous avons amassé dans notre cœur ? Jésus a expliqué : “ Un homme bon, du bon trésor de son cœur, produit du bon, mais un homme mauvais, de son mauvais trésor, produit ce qui est mauvais ; car c’est de l’abondance du cœur que sa bouche parle. ” (Luc 6:45). Nos sujets de conversation habituels constituent un bon indice de ce sur quoi notre cœur est porté. Parlons-nous souvent de biens matériels et d’activités profanes ? Ou nos conversations tournent-elles fréquemment autour de questions spirituelles et d’objectifs théocratiques ? Au lieu de raconter les fautes des autres, préférons-nous les couvrir avec amour. Parlons-nous beaucoup des gens et de leur vie, et peu de principes et d’idées ? Serait-ce que nous nous mêlons des affaires d’autrui ? – TG2001 15/10 p23 §6

“ Tout homme donc qui entend mes paroles que voici et les met en pratique sera comparé à un homme avisé, qui a bâti sa maison sur le roc. ” Bien entendu, Jésus ne parlait pas de la construction d’une maison au sens littéral, mais de la manière dont on construit sa vie. Ceux qui tiennent compte des paroles de Jésus font preuve de discernement et de bon sens. Ils fondent leurs aspirations et leurs actions sur le roc que sont les enseignements du Christ ; pour ce faire, ils mettent en pratique ce qu’ils apprennent. On notera avec intérêt que ce roc symbolique ne se trouve pas en surface. Dans cet exemple, l’homme doit fournir des efforts pour l’atteindre : il doit ‘ creuser profond ’. (Luc 6:48.) Pareillement, les disciples de Jésus se donnent de la peine pour cultiver des qualités durables qui les rapprochent de Dieu. Que se passe-t-il lorsque la solidité des fondations spirituelles des disciples de Jésus est soumise à rude épreuve ? L’obéissance volontaire aux enseignements du Christ et les qualités chrétiennes sont un gage de robustesse dans de telles périodes de difficultés ; ce sera particulièrement le cas lors de la tempête d’Harmaguédon, qui est sur le point d’éclater. Ainsi donc, parce qu’ils observent les enseignements du Christ, beaucoup résistent aux tempêtes de l’existence. Vous le pouvez aussi. – TG2007 1/1 p32

Quelle vérité importante Jésus a-t-il communiquée à ses disciples avec cet exemple des deux bâtisseurs ? Examinons de plus près ses paroles. Que remarquez-vous concernant les deux maisons ? L’une comme l’autre ont subi les mêmes calamités. Peut-être se ressemblaient-elles en apparence. Peut-être étaient-elles situées au même endroit — côte à côte, qui sait ? Mais l’une était bâtie sur le sable, l’autre sur le roc. Comment l’expliquer ? Comme cela ressort de l’Évangile de Luc, l’homme avisé “ a creusé, est allé profond ”, afin d’atteindre le roc (Luc 6:48). C’est la raison pour laquelle sa maison a tenu bon.

Qu’est-ce que Jésus a voulu mettre en évidence ? Ni l’apparence ni l’emplacement des maisons, ni la puissance des éléments, mais le comportement des bâtisseurs. L’un a creusé profond ; l’autre, non. Comment pouvez-vous ressembler à l’homme avisé qui a creusé profond ? Jésus lui-même a résumé l’idée importante de l’exemple en disant : “ Pourquoi donc m’appelez-vous ‘ Seigneur ! Seigneur ! ’ mais ne faites-vous pas les choses que je dis ? Tout homme qui vient à moi, qui entend mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il est semblable. Il est semblable à un homme [...] qui a creusé, est allé profond et a posé les fondations sur le roc. ” — Luc 6:46-48.

En somme, se contenter d’écouter les enseignements bibliques ou de lire la Bible chez soi revient à bâtir sur le sable : nul besoin de creuser. En revanche, mettre en pratique les enseignements du Christ réclame de sérieux efforts. Cela équivaut à creuser profond pour atteindre le roc.

Ainsi, vous ne parviendrez à demeurer un disciple de Christ et à tenir ferme que si vous appliquez ce que vous entendez. Si vous appliquez dans votre vie ce que vous apprend votre étude de la Bible, vous ressemblerez à l’homme avisé qui a creusé profond. Quiconque étudie la Bible devrait donc prendre le temps de se demander : ‘ Suis-je un simple auditeur, ou bien un pratiquant ? Est-ce que je me contente de lire et d’étudier la Bible, ou bien est-ce que je tiens compte des directives de la Bible quand j’ai des décisions à prendre ? ’ Que gagnerez-vous à creuser profond pour bâtir sur le roc — autrement dit à appliquer sans tarder ce que vous lisez dans la Parole de Dieu ? Jésus a déclaré : “ Quand il y a eu inondation, le fleuve s’est rué contre cette maison, mais il n’a pas été assez fort pour l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. ” (Luc 6:48). À n’en pas douter, si vous bâtissez bien en appliquant ce que vous apprenez, non seulement les épreuves semblables à des tempêtes ne parviendront pas à détruire votre maison — votre foi — mais elles n’arriveront pas même à l’ébranler. N’est-ce pas là une pensée rassurante ? – TG2008 1/11 p29-31

En Palestine, lors des fortes pluies, il arrivait que les eaux dévalent soudain dans le lit asséché des torrents en un flot destructeur. Pour tenir debout, les maisons devaient avoir des fondations sur le roc. La relation de Luc précise que l’homme mis en scène par Jésus “a creusé, est allé profond et a posé un fondement sur la masse rocheuse”. (Luc 6:48.) C’était une tâche difficile, mais elle fut récompensée quand la tempête vint. Celui qui bâtit en lui des qualités chrétiennes sur les paroles de Jésus sera récompensé quand le flot de l’adversité frappera – TG1990 1/10 p24

Jésus ‘ avait pitié des foules, parce qu’elles étaient dépouillées et éparpillées comme des brebis sans berger ’. (Mt 9:36.) Sa prédication de la bonne nouvelle aux pauvres et aux opprimés contrastait tellement avec la manière d’agir des chefs religieux du judaïsme qu’elle constitua une des preuves qu’il était bien le Messie (Luc 7:22). Elle offrit également à ceux qui réagirent favorablement le glorieux privilège d’hériter du Royaume céleste. Luc 6:20 – it2 Pauvres

 Le messager de l’alliance.  En accomplissement de Malachie 3:1 parut Jean le baptiseur, le messager qui prépara le chemin devant Jéhovah en apprêtant les Juifs à la venue du principal représentant de Dieu, Jésus Christ. - Luc 7:27, 28. - it2 Messager

Jésus donna une formation à ses disciples, tant par la parole que par l’exemple. Il enseigna non seulement en public, mais également chez des particuliers, apportant la bonne nouvelle directement aux personnes (Luc 7:36). Les récits des rédacteurs des Évangiles montrent que les disciples de Jésus étaient présents dans nombre de cas où il donna un témoignage à différentes sortes de gens, car les conversations mêmes sont rapportées. Selon le livre des Actes, ses disciples suivirent cet exemple, allant de maison en maison proclamer le message du Royaume – it2 Ministre

À l’époque où Jésus Christ était sur la terre, il arrivait qu’un hôte fournisse de l’eau à son invité pour qu’il se lave les pieds, lui donne un baiser et lui enduise la tête d’huile. Simon le Pharisien omit de donner ces trois marques d’hospitalité à Jésus lorsqu’il le reçut. C’est pourquoi, quand une pécheresse en pleurs mouilla les pieds de Jésus de ses larmes, les essuya avec ses cheveux, les embrassa, puis les enduisit d’huile parfumée, le Christ fit remarquer l’omission de Simon, puis déclara à la femme : “ Tes péchés sont pardonnés. ” Luc 7:36-50. – it2 Lavement des pieds

Cette onction de Jésus par Marie, que relatent Matthieu, Marc et Jean, ne doit pas être confondue avec l’onction rapportée en Luc 7:36-50. Les deux événements présentent quelques similitudes, mais comportent des différences. Le premier, raconté par Luc, eut lieu dans le district de Galilée, dans le Nord. ; le deuxième, dans le Sud., à Béthanie de Judée. La première fois, c’était chez un Pharisien ; la deuxième, chez Simon le lépreux. La première action fut accomplie par une femme non nommée et connue comme “ pécheresse ”, probablement une prostituée ; la deuxième par Marie, la sœur de Marthe. Il y eut aussi un intervalle de plus d’une année entre les deux événements – it2 Marie

Amitié. Embrasser quelqu’un ; lui laver les pieds ; lui enduire la tête. On témoignait son amitié à quelqu’un en l’embrassant ou, dans des moments de grande émotion, en se jetant à son cou, tout en l’embrassant et en versant des larmes. Trois gestes étaient toujours considérés comme nécessaires pour témoigner son hospitalité envers un hôte : l’embrasser en le saluant, lui laver les pieds et oindre sa tête. Luc 7:44-46 – it1 attitudes et gestes

Pourquoi Jésus a-t-il pu dire à une femme connue comme pécheresse que ses péchés étaient pardonnés ? — Luc 7:37, 48 –

Alors que Jésus est étendu à table chez un Pharisien nommé Simon, une femme ‘ se place derrière lui, à ses pieds ’. Elle lui mouille les pieds de ses larmes et les essuie avec ses cheveux ; puis elle les embrasse tendrement et les enduit d’huile parfumée. Elle est “ connue dans la ville comme pécheresse ”, précise l’Évangile. Bien sûr, tout humain imparfait est pécheur, mais les Écritures utilisent généralement ce terme pour parler de quelqu’un dont les péchés sont notoires ou qui a la réputation de pécher. Cette femme est probablement une prostituée. Voilà à qui Jésus dit : “ Tes péchés sont pardonnés. ” (Luc 7:36-38, 48). Qu’entend-il par-là ? Puisque le sacrifice rédempteur n’a pas encore été offert, comment ce pardon est-il possible ? Cette femme a mené une vie immorale, mais s’est repentie. Elle reconnaît qu’elle a besoin d’être rachetée du péché et montre par ses actions qu’elle estime profondément celui par qui Jéhovah fournit ce rachat. Même s’il n’est encore qu’à venir, le sacrifice de Jésus est tellement certain que sa valeur peut déjà être appliquée à des personnes comme elle. C’est pourquoi Jésus lui dit : “ Tes péchés sont pardonnés. ”

Ce récit l’indique clairement : au lieu de rejeter les pécheurs, Jésus leur faisait du bien. En outre, Jéhovah est désireux de pardonner à ceux qui se repentent. Quelle assurance merveilleuse et réconfortante pour nous, humains imparfaits – TG2010 15/8 p6-7

Il existe différentes façons d’éveiller l’intérêt des gens pour la bonne nouvelle. Comment choisir la plus appropriée ? En étant un observateur attentif. Parce qu’il était parfait, Jésus, notre Modèle, a été capable de discerner l’indignation inexprimée d’un Pharisien, la sincérité du repentir d’une pécheresse ou encore l’esprit de sacrifice d’une veuve (Luc 7:37-50). Il pouvait répondre aux besoins spirituels de chacun de ses interlocuteurs. Cela dit, il n’est pas nécessaire d’être parfait pour être un bon observateur. Avant d’engager la conversation avec quelqu’un, cherchons à repérer des indices sur sa culture, ses centres d’intérêt ou sa situation familiale. Peut-être pourrons-nous aussi déterminer ce qu’il était en train de faire et l’évoquer avec doigté dans notre introduction. Un observateur attentif ne se laisse pas distraire de son objectif. – TG2012 15/3 p12 §10,11

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